Pour ceux ne sachant pas aller sur gamekult lire l'article, le voici

Forcément sous les feux de la rampe la semaine dernière, Palmer Luckey a déjà longuement expliqué les rouages du positionnement tarifaire de son Oculus Rift, mais a aussi précisé sa position concernant la concurrence et plus spécifiquement le PlayStation VR.

Comme il l'explique chez International Business Times, le PDG en sandales ne voit pas le PlayStation VR comme un concurrent direct, quand bien même il existe une course commune pour séduire les développeurs et décrocher des exclusivités. "C'est vraiment un marché séparé. Sony produit la réalité virtuelle pour un groupe différent qui dès le départ n'était pas notre cible", dit-il en estimant que peu de possesseurs de PS4 iront se fabriquer un PC à plus de 1000 euros pour s'offrir le Rift.

En outre, Palmer Luckey prend soin de départager les catégories techniques des deux appareils. "Il faut aussi noter que leur dispositif n'est pas aussi avancé que le nôtre, même si je pense que ça reste un bon appareil, et que la PS4 est loin d'être aussi puissante que notre configuration PC recommandée", dit-il comme s'il anticipait un prix de vente sensiblement plus faible du côté PS VR.

2016 sera le premier grand test pour la réalité virtuelle, mais en coulisses les acteurs de ce marché travaillent sur le sujet depuis de longues années. Avec un objectif commun, celui de ne pas livrer de produit trop limité qui ternirait toute l'image de cette technologie. "En fait, je connaissais des gens chez Sony qui travaillaient sur la réalité virtuelle avant même le début de ma campagne Kickstarter, et nous les avons contactés pour échanger et discuter des besoins nécessaires pour obtenir une bonne expérience."

"A ce stade, le vrai combat n'est pas eux contre nous, mais nous tous contre le public pour le convaincre que la réalité virtuelle en vaut la peine", conclut-il.