La loi dite Hadopi dans sa partie non censurée par le Conseil constitutionnel a été promulguée. Une publication samedi 13 juin dans le Journal officiel, pour cette loi favorisant la diffusion et la création sur Internet.
C'était le souhait des industries culturelles et du gouvernement, une publication " sans tarder " de la partie non censurée mercredi par le Conseil constitutionnel de la loi dite Hadopi, voulue pour lutter contre le téléchargement illégal sur Internet. Et cela n'a véritablement pas tarder puisque la loi, sa partie non censurée donc, a été publiée au Journal officiel samedi 13 juin. La loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet.
Rappelons que le Conseil constitutionnel a reconnu l'accès à Internet en tant que liberté fondamentale, et de fait seule une autorité judiciaire et non pas administrative comme la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet ( Hadopi ) peut éventuellement la restreindre.
Telle que votée par le Parlement le 13 mai dernier, la loi Hadopi prévoyait l'envoi de lettres d'avertissement pour les abonnés dont l'accès à Internet aurait été utilisé pour du téléchargement illégal de contenu, sur foi de collecte d'adresses IP ( qui peuvent être détournées ) par des agents assermentés. Ces avertissements ont été préservés, mais la sanction finale pour ceux qui les auraient ignorés n'est plus à l'ordre du jour. L'autorité Hadopi a été démise de tout pouvoir de sanction, et en l'occurrence la coupure de l'accès à Internet. Le Conseil constitutionnel a en outre censuré la présomption de culpabilité qu'instaurait le texte du 13 mai.
La ministre de la Culture a toutefois fait savoir que la loi serait complétée rapidement, évoquant la création de neuf Tribunaux de Grande Instance en région, afin qu'un juge puisse prononcer une sanction pour les abonnés qui auraient fait fi à plusieurs reprises des lettres d'avertissement ( un e-mail puis une lettre recommandée ). Une annonce qui a laissé sceptique le syndicat de la magistrature USM, arguant que la justice ne pourrait faire face, dans la perspective de centaines de milliers de suspensions d'accès à Internet ( ou autres sanctions ) à prononcer annuellement, et ce donc dans le cadre d'un véritable procès ( long et coûteux ).
Sous l'égide de la Hadopi, les premières lettres d'avertissement sont attendues pour cet automne. Christine Albanel a également indiqué que le projet de loi complémentaire ( pour la sanction confiée à un juge ) devrait être présenté en Conseil des ministres avant la fin du mois de juin, et inscrit à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement en juillet.

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posted the 06/14/2009 at 02:06 PM by
liquidus
Une partie des jeux que nous testons nous est directement fournie par leurs éditeurs, mais la majorité est belle et bien achetée par l'Odyssée Interactive, que ce soit par l'intermédiaire de sites de vente en ligne ou d'un magasin.
> Les rédacteurs sont-ils autorisés à emprunter des jeux pour les ramener chez eux, que ce soit dans un but professionnel ou personnel ?
Oui, les rédacteurs ont parfaitement le droit d'emprunter des jeux à partir des moments où ils ne sont plus nécessaires pour un test ou un Gaming Live. Ils doivent néanmoins signaler leur emprunt sur un registre dédié et sont théoriquement tenus de retourner le jeu dans les deux semaines.
ah la liberté, cette bonne excuse pour les violeurs, les tueurs et le voleurs... le principe de droit c est surtout que la liberté d'un individu s'arrête là ou commence celle dès autres. sinon ce serait une belle anarchie ici bas.