Conditions de test : effectué tranquillement sur Switch OLED, durant la fin de ma convalescence (promis, ça va mieux).
Si pour bien du monde, la sortie d’un nouveau Mario & Luigi n’incarne qu’une croix de plus dans un calendrier souvent surchargé, pour bien des fans, on parle quand même d’une licence miraculée. Apparu au début des années 2000 sur la bonne vieille
Game Boy Advance, la série a réussi à perdurer le temps de trois générations nomades avec des épisodes de plus ou moins bonne facture (sauf le deuxième, assez moyen et carrément ignoré par Nintendo dans ses remakes) pour s’achever brutalement en 2015 avec le cinquième chapitre. Des ventes peu satisfaisantes mais c’est surtout « l’après » qui a causé la mort d’
Alpha Dream, précisément le choix de la part de l’éditeur de proposer deux refontes sur 3DS alors que la Switch était déjà sur le marché (donc deux flops). Triste du coup, jusqu’au retournement de situation cette année quand nous fut annoncé une reprise par
Acquire dans le cadre d’un épisode bien inédit.
Après avoir terminé le jeu par une durée d’ailleurs assez copieuse pour la franchise (une bonne quarantaine d’heures pour le jeu et la majorité des annexes), en ressort néanmoins que la surprise d’une résurrection laisse dans le fond place à quelque chose qui justement ne propose pas trop de surprise. En fait c’est un peu comme si
Acquire ne souhaitait aucunement faire dans la prise de risque pour son entrée en scène, préférant rassurer l’audience dans sa façon de reprendre efficacement la formule. Et c’est vrai qu’ils le font bien. La patte est la même que par le passé par son ambiance sonore et sa caméra jusqu’à l’humour bon enfant (mais bien trop bavard pour pas grand-chose) cette fois servi avec une surcouche d’animations faciales pour nos deux plombiers, à croire décidément qu’après
Super Mario Bros Wonder, si Nintendo n’est pas dans la course à la puissance et au Ray-Tracing, la firme se plaît à offrir de plus en plus de vie aux différents protagonistes. En plus d’avoir rendu Luigi (un peu) intelligent.

Il est en revanche dommage que l’univers proposé soit parmi les pires vus dans cette série et même dans tout ce qu’on a pu voir dans le Royaume Champion et ses alentours. Les nouvelles « races » sont insipides en terme de DA et même si c’est la foire aux jeux de mots rigolos (et merci encore aux traducteurs FR), on les enterrera à jamais une fois le scénario bouclé en espérant ne plus jamais revoir cette tête électrique et ce cochon tirelire. Au moins c’est neuf pourra t-on dire mais à ce niveau là, du simple recyclage de villages Goomba et Koopa aurait presque été plus agréable à l’oeil. Le scénario lui-même se résume en trois lignes non sans quelques rebondissements même si le contexte a lui le mérite d’apporter du neuf dans la franchise, et du coup se montrer en corrélation avec la philosophie Kinder Surprise de Nintendo : nous débarquons dans un coin du monde où une gigantesque île a explosé en de multiples morceaux, prétexte à la visite de chacune.
Les enjeux sont en effet très vite posés avec un bateau central (en gros le Hub) qui va devoir traverser les courants marins pour « rebrancher » chacun des morceaux de l’archipel, réclamant au préalable de s’y projeter avec un canon et de trouver la « prise ». Globalement, il y a trois types de zones à visiter, pas toutes obligatoires pour terminer le jeu : les îlots minuscules pour gratter quelques trésors, les îles standards qui généralement font progresser le scénario, et les phares qui sont des tournants dans la progression avec un gros boss. Personnellement, je trouve ce type de progression beaucoup plus agréable qu’un ensemble de zones interconnectées, mais ça l’aurait surtout davantage été si
Acquire avait eu le même génie qu’un first-party Nintendo dans l’art du renouvellement et de la variété, ce qui n’est pas trop le cas ici à quelques exceptions près.
Bien entendu, par la reprise de la formule d’origine, il ne faut pas s’attendre à des bouleversements dans le système de combat et la montée en puissance tant nous sommes dans un copié/collé constant pendant plusieurs heures : ces batailles où l’on doit toujours être attentif par le besoin d’appuyer au bon moment sur le bon bouton pour maximiser les attaques ou contrer, les attaques spéciales « frères » qui se débloquent au fur et à mesure de la progression, de même pour l’équipement, et les classiques niveaux où (comme dans
Paper Jam Bros) on obtient un rang tous les 8 niveaux pour octroyer un bonus spécial au choix pour chacun des héros rouge et vert. La seule vraie nouveauté sera le système de « prises » (décidément) avec plusieurs compétences à équiper au choix et aux effets très variés (comme le fait de transformer un coup en une attaque de zone) MAIS qui réclameront un rechargement de plusieurs tours.
On pense avoir fait le tour mais on ne pouvait repartir sans citer la plus grosse problématique du jeu, donc son rythme très particulier. Ici, la navigation entre les différents courants (pour capter la prochaine île) se fait en temps réel et il faut donc attendre d’être à portée pour actionner le canon. On peut en attendant s’occuper en allant visiter les anciens îlots pour débloquer de nouveaux recoins grâce à nos compétences ou récolter les éléments qui permettront d’avoir davantage de « prises » mais ce n’est pas très bien foutu, déjà parce que le temps d’un aller-retour, vous aurez possiblement dépassé la prochaine île et devrait donc attendre une nouvelle boucle (ça ne prend pas non plus 30 minutes hein), mais aussi parce que la progression des courants est constamment affichée en haut à gauche de l’écran alors qu’on aurait 1000 fois préféré y voir la map de la zone (vous allez souvent appuyer sur Start…). Aussi, juste comme ça, maintenant que
Metaphor ReFantazio a eu l’excellente idée de nous laisser farm rapidement les ennemis plus faibles que vous, le retour en arrière est difficile et on souffle parfois à l’idée de retourner dans de vieilles îles pour une quête annexe, et se taper des combats « longs » (+ temps de chargement) ne rapportant quasiment plus rien.
Et sans grande surprise je dirai même sans aucune surprise je suis a la moitié du jeu et jusque là j'ai juste l'impression de jouer à un remake d un précédent Mario et Luigi , c'est les mêmes pouvoirs les même mouvements les mêmes tactiques d ennemis ...
Bref c'est un chouette jeu mais qui aurait pu être tellement mieux !
J’ai l’impression que les jeux Nintendo, c’est un peu "ta femme" à qui t’a jurée fidélité il y a 20 ans mais la routine est bien là, "trop" installée, sans surprise
Faut-il aller voir ailleurs où les flots sont plus "remuants" ?
drybowser Je pense que toi et Shanks confondent avec "character-design", la direction artistique on aime ou on aime pas, mais elle est dans les tons des Mario & Luigi 2D.
Le chara-design des nouveaux personnages et cette nouvelle race donc, faut souligner qu'ils restent originaux et très variés quand à coté on a toujours les même Toad sans originalité physique (on a perdu Papy Champi qui n'est plus apparu dans un jeu Mario depuis un décennie). Je veux dire, on a M'man Faitout dont le design il y a 4-5 ans ne serait pas passé
mais ca veut également dire que tu va encore rester avec elle pendant 30 ans au moins
Faut-il aller voir ailleurs où les flots sont plus "remuants" ?
les prostituées
(cAlmos c est une boutade)
Je ne me lasse pas si vite mais pour revenir au sujet, il faut avouer que niveau jeux-vidéo, j’ai hâte que ça bouge
C'est tellement mieux un Super Mario RPG, 15 heures, mais tu ne t'ennuies jamais.
chaud je passe trop de temps sur des chaines youtube qui ne plus recommandables
icebergbrulant ce jeu me fait me rappeler que j'ai une femme alors
Et puis la nouvelle console Nintendo serz deja obsolète nivezu puissance
Certains sont assez dur avec ce jeu et hormis des aspects techniques (qui ne sont pas gênant en ce qui me concerne), on est sur un bon gros jeu Nintendo (qui n'a pas la hype d'un Xenoblade, mais qui n'est pas un ptit jeu pour autant).
Pour être honnête, lors de l'annonce du jeu et à la découverte du premier trailer, j'étais pas chaud du tout la patte graphique me laissant assez perplexe.
Et puis les tests sont sortis et si certains restent élogieux, force est de constater que la majorité des articles sont plutôt nuancés et laisse à penser que le soft est assez oubliable.
Cela m'a rappelé les tests d'un certain Paper Mario Color Splash du Nintendo Wii U qui avait eu un peu le droit au même traitement et que j'avais pourtant adoré.
Du coup, j'ai foncé sur ce Mario & Luigi l'épopée fraternelle et honnêtement après 15h de jeu je ne regrette pas mon achat.
J'attends d'avancer davantage mais je me suis fait à la touche graphique qui finalement apporte un côté cartoon très agréable avec des animations juste excellentes, c'est colorée, ça tourne plutôt pas mal pour une console sortie en 2017 et je trouve que la construction du jeu n'est pas si conventionnelle que cela même si effectivement le parti pris concernant les courants marin peut casser un peu le rythme du jeu si on se sent pressé de poursuivre l'aventure ce qui est loin d'être mon cas.
Bref, une fois de plus, à chacun de se faire son propre avis, qu'il connaisse la série ou pas....
Un vrai plaisir à parcourir même si il y en des petites longueurs, mais niveau quantité de textes ce n'est pas Persona 5 non plus, loin de là.
J'aurais aimé un bestiaire plus varié et en un peu plus d'attaque duo en début de jeu.
Sinon rien à ajouter, c'est plaisant, agréable et coloré...juste ce qu'il me fallait en cette période hivernale.
Pour le moment je lui met un bon gros 7/10, il faut juste savoir dans quoi on met les pieds avant de l'acheter, c'est à dire un rpg donc ça parle un peu et avec des combats tour par tour ( et c'est très bien ainsi
C'est une bonne chose de revoir la licence, très content de cet épisode surtout après un paper jam moyen.