Développé par Hitmaker, un studio de Sega-AM3, et édité par Sega, Crazy Taxi fait parti des jeux cultes que nous pourrions cités aux cotés de Sonic Adventure 1 & 2, Metropolis Street Racer, Phantasy Star Online etc.. qui ont fait les beaux de la console blanche à la spirale de Sega.



Après avoir remporté un franc succès dans les salles d'arcade en 1999, Crazy Taxi sort sur Dreamcast le 25 Février 2000, donc peu de temps après le lancement de la console en Europe.

Le jeu prend place dans deux villes américaines imaginaires au style très californien à la manière d'un GTA-Like.



Le principe de ce jeu de course particulièrement très arcade est simple : Vous devez gagner un maximum d'argent en incarnant un des quatre "chauffards de taxi" que propose le jeu ! Vous devez chercher des clients afin de les amener leur destination avant la fin du temps imparti et tous les moyens sont bons pour arriver à bon port.

Quand je dis tous les moyens, c'est vraiment tous ! En effet, les chauffeurs du jeu n'ont visiblement aucune idée de ce qu'est un code de la route ! Vous pouvez débouler comme un dingue dans les rues de la ville en slalomant entre les véhicules, faire de longs drifts, utiliser des tremplins et même emprunter les tunnels des métros Tous cela vous rapporte même des pourboires.



Coté gameplay, comme je l'ai dit, nous sommes dans un jeu qui est purement arcade dont la prise en main est particulièrement aisée. La manette Dreamcast répond très bien aux commandes, nous n'avons donc aucun mal à exécuter des manœuvres spéciales telles que les Crazy Drift (dérapage) ou les Crazy Dash (une sorte de turbo). C'est ce qui faisait la force du jeu !

Graphiquement, les développeurs de Hitmaker nous ont pondu un jeu très beau pour l'époque. Les plus observateurs d'entre vous reconnaitront le style graphique des Virtua Tennis, et vous n'auriez pas tort puisque ce sont les mêmes développeurs. En 2000, il était en tout cas considéré comme un des plus beaux jeux de la Dreamcast, mais plus tard, Shenmue a pointé le bout de son nez et nous a mis une grosse claque d'un point de vue graphique.



Au niveau de la bande sonore, alors il ne faut surtout pas être allergique au rock ! En effet, la bande originale est signée par les groupes Bad Religion et The Offspring. En ce qui concerne les bruitages, ils sont assez réalistes. Les bruits de moteurs sont bien retranscrits, et pour ce qui est des voix, les clients se plaignent bien si nous sommes en retard ou que nous conduisons pas comme ils le souhaitent, de quoi nous mettre un petit coup de pression pour accélérer la cadence !

Maintenant, venons-en à la durée de vie ! Cette dernière est le principal défaut du jeu. En effet, Crazy Taxi a très peu de modes de jeu : 5 et tous limités par le temps. Il y a trois modes de jeu libre limités respectivement à 3, 5 et 10 minutes qui ne rapportent aucun bonus. Seul le mode arcade, qui a d'ailleurs été emprunté à la version arcade du jeu, permet de faire de longues parties. En effet, malgré que votre temps imparti soit de 45 secondes dès le départ dans ce mode, si vous vous débrouillez bien pour amener vos clients avant la fin du temps imparti, votre temps augmentera. Le dernier mode, appelé Crazy Box, permet d'exécuter des défis, toujours dans un temps limité. Heureusement que même avec ces défauts de temps, le jeu dispose d'une bonne rejouabilité.



Quoi qu'il en soit, Crazy Taxi reste un jeu culte qui ravira les fans d'arcade de part sa jouabilité et son coté déjanté ! Beaucoup d'entre nous seraient curieux de voir ce que pourrait donner un nouvel opus sur consoles HD.



Par la suite, le jeu a été réédité sur PC, PlayStation 2 et Nintendo GameCube. Il a également connu trois suites :

- Crazy Taxi 2, sorti en 2001 toujours sur Dreamcast
- Crazy Taxi 3 : High Roller, sorti d'abord en arcade puis édité sur PC et Xbox en 2003
- Crazy Taxi : Fare Wars, sorti en 2007 sur PlayStation Portable. Il s'agit d'une compilation des deux premiers volets sortis sur Dremcast.

Pour le moment, aucune information concernant l'arrivée d'un quatrième épisode ne circule.