Par le réalisateur de : Evil Dead (2013) / Don't Breathe
Date : 14 Aout 2024
Synopsis : Dans cette neuvième aventure, un groupe de jeunes gens vivant dans un monde lointain se retrouvera confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers.
La vie de Dai Miyamoto change lorsqu'il découvre le jazz. Il se met alors au saxophone et s'entraîne tous les jours. Il quitte Sendai, sa ville natale, pour poursuivre sa carrière musicale à Tokyo avec l'aide de son ami Shunji. Jouant avec passion, Dai arrive un jour à convaincre le talentueux pianiste Yukinori de monter un groupe avec lui. Accompagné de Shunji qui débute à la batterie, ils forment le trio JASS. Au fil des concerts, ils se rapprochent de leur but : se produire au So Blue, le club de jazz le plus célèbre du Japon, avec l'espoir de changer à jamais le monde du jazz.
Cahier du Cinéma 4/5
Les choix musicaux contribuent évidemment à cette réussite, reposant en partie sur le travail subtil de l’incroyable Hiromi Uehara, à la fois compositrice de la BO, interprète au piano des morceaux joués par les Jass – le trio fictionnel – et directrice musicale du film : un Blue Giant peut en cacher une autre.
Franceinfo Culture 4/5
Alors que "Blue Giant" propose une animation relativement attendue, le film s'envole lors des moments de performance musicale, propose des images presque psychédéliques. Fidèle à l'œuvre originale, l'adaptation cinématographique fait de la musique pour les oreilles, mais aussi pour les yeux.
Le Parisien 4/5
Outre la beauté des images, c’est l’occasion de (re) découvrir le génie de l’artiste internationale nippone Hiromi, pianiste virtuose devenue une star au début des années 2000, qui a composé la bande originale du film, et notamment celle des scènes live. Les films sur le jazz sont rares, les mangas encore davantage. Un savoureux mélange.
Les Inrockuptibles 4/5
Le spectacle d’une transe rendue possible par le pouvoir euphorique et physique de la musique dévoile son plus précieux sortilège : le saxophone se fait cosmos. Et le coup de chaud est total.
Première 4/5
Blue Giant joue une tension très excitante entre le respect des clichés du shonen et leur rejet, tension illustrée par un joli procédé de cinéma : utiliser la capture de mouvements de vrais musiciens lors des scènes de concert, en opposition à l’animation traditionnelle du reste. L’histoire est classique, l’effet est épique.
Telerama 3/5
Le trait séduit par son réalisme quotidien, pour devenir enivrant dans les séquences musicales. Volontiers psychédéliques, elles transmettent le tempo fiévreux et font apercevoir la moindre goutte de sueur des improvisations.
Dans DUNE : DEUXIÈME PARTIE, Paul Atreides s’unit à Chani et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Denis Villeneuve transcende l'épopée de Dune dans son deuxième acte, créant un chef-d'œuvre épique où chaque plan est magnifié par sa vision artistique unique de l'œuvre de Frank Herbert.
La Voix du Nord 5/5
La science-fiction franchit une nouvelle étape en même tant que Paul chevauche un gigantesque ver à travers les dunes de la planète Arrakis. Un moment de grâce visuelle, parmi tant d’autres.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Cette science-fiction grandiose donne au destin de Paul Atréides une dimension narrative digne des héros mythologiques.
Le Parisien 5/5
Plus fort, plus beau, plus grand, plus passionnant : en montant de plusieurs crans par rapport à son premier « Dune », pourtant déjà extraordinaire, Denis Villeneuve réussit tous ses paris.
Le Point 5/5
Blockbuster splendide, pas très loin d'une œuvre d'art hypnotisante qu'on ne se lasse pas d'observer dans chaque recoin du cadre, Dune 2 confirmera, on l'espère, l'aspiration des foules à un autre genre d'épopée venue d'ailleurs.
Les Echos 5/5
Le metteur en scène québécois signe une oeuvre hybride et colossale, entre péplum, science-fiction, romance et épopée, pour remporter l'un des plus ambitieux paris du cinéma contemporain.
Ouest France 5/5
Une œuvre majeure, aux effets visuels époustouflants et au scénario prenant.
Première 5/5
Au bout de ses (presque) trois heures de film, Dune : Deuxième partie devient, à l’instar d’Oppenheimer l’an dernier, un immense morceau de cinéma pensé et investi, hyper excitant, un film réellement dirigé par une vision (...).
Ecran Large 4/5
Plus solide sur ses appuis et moins mécanique dans son exposition, Denis Villeneuve fait de Dune 2 un blockbuster élégant, où l'échelle épique se conjugue à l'intimité des corps et des personnages. Une approche faussement paradoxale, qui donne au film une ambiguïté politique des plus réjouissantes.
Franceinfo Culture 4/5
Denis Villeneuve signe la suite de son "Dune" sorti en 2021 et conclut une adaptation claire et limpide de l'un des plus grands romans de science-fiction.
L'Humanité 4/5
Profitant de nombreux décors réels – les déserts jordaniens et émiratis –, Denis Villeneuve renoue avec l’orchestration épique d’un « Seigneur des anneaux » et multiplie les jeux d’échelle, jouant sur les astres, les gigantesques vaisseaux spatiaux, et les terrifiants vers des sables.
L'Obs 4/5
Cinéaste-architecte, Villeneuve a un puissant sens de l’échelle – esthétique et humaine – et des résonances contemporaines (comment ne pas penser aux conflits au Proche-Orient et, face au baron Harkonnen, à Poutine ?).
La Croix 4/5
Le deuxième opus adapté du roman à succès de Frank Herbert se montre plus politique et rythmé que le premier, sans rien perdre de sa force poétique et sans verser dans le manichéisme. Denis Villeneuve donne un nouveau souffle au blockbuster de science-fiction.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Avec cette continuation flamboyante et radicale du premier volet, Denis Villeneuve s’affirme comme l’un des rares auteurs capables de penser le blockbuster autrement.
Libération 4/5
Fable politique retorse, le deuxième opus du blockbuster pessimiste de Denis Villeneuve manifeste une défiance remarquable vis-à-vis du mythe du héros et son manichéisme.
Rolling Stone 4/5
Plus que jamais, ce Dune-là, ces Dune-là, tant, une fois de plus, les deux marchent d’un seul pas, sont une offrande pour peu que l’on veuille en accepter l’augure. Une ode ou une déclaration au cinéma, aussi, aux grands écrans, à l’émerveillement collectif comme jadis les westerns en cinémascope-technicolor-et-tutti quanti.
Sud Ouest 4/5
Certaines séquences, comme lorsque Paul Atreides chevauche un ver des sables pour être accepté par le peuple Fremen ou s’affirme comme l’élu, sont des purs moments de grâce. Une force visuelle qui ne doit pas faire oublier les enjeux politiques forts, longuement développés dans un scénario complexe, dont les enjeux font écho à ceux de notre monde.
Les Inrockuptibles 3/5
Sans doute la clé de la réussite de ce blockbuster, non sans paradoxes, évidemment décoratif, voire terminalement poseur, et en même temps, tout entier dévolu à la conquête de quelque chose qu’il serait digne d’appeler son âme.
Télérama 3/5
De belles images, un casting de luxe et de l’action, mais un récit qui manque de limpidité.
Cahiers du Cinema 2/5
Villeneuve n’a jamais autant filmé depuis le ciel (façon Yann Arthus-Bertrand, son cousin éloigné), comme s’il voulait rendre sa mêlée de stars à peine discernable. Il est vrai que loin d’elles, l’épopée est à peu près crédible ; vue de près, elle ressemble à un concours de sentences obséquieuses disputées entre entres minets affectés, vieilles gloires fatiguées et égéries de marques de luxe.
Le Monde 2/5
De substance, on peut trouver que le film en manque, tout à son artillerie lourde et à ses surfaces chromées, moins du côté des corps et de ce qu’ils sécrètent (sueur, rêves, haine, fascination, bile et varices répugnantes du Baron Harkonnen).
Marianne 2/5
Vague (très vague) portrait apocalyptique d’un futur où le fascisme et le fanatisme sèment la terreur, Dune, deuxième partie enchantera les fans de Villeneuve avec son déluge de feu et son défilé de stars internationales (...). Les spectateurs moins ultra – immense paradoxe – auront la désagréable impression de contempler la bande-annonce interminable d’un film qui, somme toute, ne démarre jamais vraiment.
Shenxiu, une fillette de 10 ans, est aspirée dans les profondeurs marines durant une croisière familiale. Elle découvre l’univers fantastique des abysses, un monde inconnu peuplé d’incroyables créatures. Dans ce lieu mystérieux émerge le Restaurant des abysses, dirigé par l’emblématique Capitaine Nanhe. Poursuivis par le Fantôme Rouge, leur route sera semée d’épreuves et de nombreux secrets. Leur odyssée sous-marine ne fait que commencer.
Première 5/5
Donc, soyez prévenus, si le film parvient à repérer ne serait-ce que la moindre petite faille en vous, il en profitera pour y pénétrer et tout bouleverser. Pas besoin d'avoir une grosse fissure, ceci dit : il suffit juste d'ouvrir les yeux.
Le journal du Geek 4/5
À déconseiller aux plus sensibles et aux jeunes enfants, Le Royaume des Abysses vous maintient la tête sous l’eau pendant près de deux heures. Vous n’en sortirez sans doute pas indemnes, mais le film n’en reste pas moins sacré voyage, autant qu’une leçon d’animation.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Un fantastique voyage au cœur de la consolation mêlant triste réalité et rêves irisés.
Les Inrockuptibles 4/5
Le film donne la très vive impression d’observer un diorama violemment secoué dont les pièces se détachent et s’entrechoquent. C’est un ballet psyché, dense et chargé, qui semble parfois tout droit sorti d’une IA sous ecstasy et qui provoque un certain malaise.
L'Obs 3/5
Inégal mais séduisant.
Le Monde 3/5
Le Royaume des abysses nous raconte l’odyssée sous-marine dans laquelle se trouve embarquée l’héroïne du film, Shenxiu. Le typhon qui l’aspire lors d’une croisière en famille et qui l’entraîne au fond de l’océan ouvre, en réalité, la brèche vers un monde intérieur, celui de la conscience, des émotions et des fantasmes. Tourbillon que l’animation et la bande-son transforment en véritable expérience sensorielle.
Mad Movies 3/5
Créer un univers fantasmagorique aussi riche est une chose, lui insuffler humanité et grâce en est une autre.
Franceinfo Culture 2/5
Ce film à la technique impressionnante passe finalement à côté de son sujet en perdant de vue une réalité inhérente à son intrigue : il faut souvent du temps pour remonter pour de bon des abysses.
La Croix 2/5
Allégorie surréaliste des tourments psychologiques d’une jeune fille en mal d’amour maternel, « Le Royaume des abysses » est un étourdissant film d’animation chinois en 3D relief, qui pâtit de son abus des effets spectaculaires et de sa ressemblance avec des œuvres similaires, plus inspirées.
Le Parisien 2/5
Ici, l’outrance numérique est telle qu’on croirait le film animé par une intelligence artificielle, ce qui épuise rapidement la rétine…
Libération 2/5
Le film d’animation de Tian Xiaopeng, d’abord rafraîchissant par son réalisme, se laisse finalement engloutir par les banalités et une interminable course à l’émerveillement.
Télérama 2/5
Une drôle d’immersion, en apnée, dans un imaginaire surchargé, qui risque de dérouter les jeunes spectateurs, et d’épuiser leurs parents.
La vie d'un jeune couple est bouleversée quand le mari devient somnambule et se transforme en quelqu'un d'autre la nuit tombée. Sa femme, submergée par la peur qu'il fasse du mal à leur nouveau-né, ne trouve alors plus le sommeil....
Cahier du cinéma 4/5
Le mari et l’épouse vivent côte à côte mais jamais en même temps. Jason Yu ne se prive pas pour exploiter la part de burlesque et d’horreur qu’offre cette désynchronisation, ce qui donne à Sleep des airs de série B ludique à l’instar de certains films de Kiyoshi Kurosawa ou de M. Night Shyamalan.
L'Obs 4/5
C’est intelligent, raconté avec talent, et bien que le réalisateur insiste pour n’y voir qu’une histoire d’amour qui dérape, il se glisse entre les images un sentiment plus confus, écho d’un pays divisé dont une moitié est dominée par un dirigeant violemment paranoïaque. Frissons garantis.
Le Parisien 4/5
Mais pour tout le reste, et notamment la lente descente aux enfers du couple à cause de nuits mouvementées, le long-métrage, qui a décroché le Grand prix du dernier festival international du film fantastique de Gérardmer, mérite le détour.
Les Inrockuptibles 4/5
Le jour, Sleep est une dramédie romantique sur une classe moyenne coréenne au très faible taux de natalité ; la nuit, il est un survival effréné faisant des crises de somnambulisme le réceptacle métaphorique de l’anxiété des jeunes parents. Un petit coup de maître.
Mad Movies 4/5
"Sleep" montre des interprètes en pleine maîtrise olympique de leur art, à l'alchimie palpable. D'un projet modeste, Jason Yu tire une force créative enthousiasmante.
Télérama 4/5
Singularité toute coréenne : ce film d’horreur séduit tout autant comme comédie grinçante sur le couple, avec sa vision de la charge mentale féminine poussée à son paroxysme et parfaitement incarnée par Yu-mi Jeong.
Le Figaro 3/5
Décevant mais prometteur.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Ce thriller fantastique efficace fait habilement monter la tension mais perd un peu de son charme en cours de route. L’excellent Lee Sun-kyun y joue son dernier rôle.
Première 3/5
Le film s’appelle Sleep mais impossible de piquer du nez devant.
Réalisé et écrit par Quentin Dupieux
(Réalité / Au Poste! / Incroyable mais vrai / Yannick)
Une journaliste française rencontre Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire.
Ouest France 5/5
Un hommage très réussi à la personnalité la plus farfelue du 20ème siècle. Edouard Baer et Jonathan Cohen sont à mourir de rire.
20 Minutes 4/5
Le réalisateur rend un hommage malicieux à Savaldor Dalí dans ce film original.
Cahier du cinéma 4/5
Cette focalisation sur une entreprise de mise en image fait sens, car les films de Dupieux entretiennent une parenté plus profonde avec la figure publique de Dalí qu’avec sa peinture: rien ne brouille mieux les frontières entre le réel et l’imaginaire qu’une vie elle-même faite œuvre.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Le cinéaste fait du cinéma avec un mix de ciseaux et de fantaisie, découpant la réalité à la manière d'un collage visuel, créant un personnage puzzle constitué de pièces désordonnées. Dali était surréaliste, Dupieux lui est dadaïste.
Écran Large 4/5
En faisant de chaque plan la pièce d’un puzzle absurde, Quentin Dupieux nous donne envie de recomposer l’image finale qu’il se fait de Dali. Son film le plus ludique depuis un moment.
Franceinfo Culture 4/5
"Daaaaaali !" a toute la cohérence surréaliste d’un tel projet, avec un Quentin Dupieux au mieux de sa forme.
La Voix du Nord 4/5
Le tout rythmé par une ritournelle enivrante signée Thomas Bangalter (Daft Punk) mais surtout enrichi d’une étude sur le statut du génie, voire sur la faculté du quidam d’en être un.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Une excentricité dalinienne, à la fois référentielle et inclassable !
Le Figaro 4/5
Ce Dali dans tous ses états souffle sur la poussière des musées, invente son propre personnage, bouscule sa légende. Entre deux éclats de rire, on percevra cette chose si rare, l'amour du cinéma.
Le Monde 4/5
Daaaaaalí ! éclabousse avec joie, célèbre son icône autant qu’il la ratatine.
Le Parisien 4/5
Un film délirant, savoureux, un peu fou… comme Salvador Dali.
Les Echos 4/5
Malgré ses bégaiements, un film bref, amusant et malin.
Les Fiches du Cinéma 4/5
La nouvelle fantaisie de Dupieux, inégale par endroits, brille par son esprit buñuelien.
Les Inrockuptibles 4/5
Un esprit buñuelien plane sur cette évocation libre du fantasque maître catalan. Dalí est une figure de la commedia dell’arte, de la comédie humaine. Il n’est pas forcément un grand peintre, mais il est pour Dupieux un personnage, un inoubliable Polichinelle. Une figure du passé.
Libération 4/5
Délirant autour de la figure du peintre surréaliste, bringuebalée dans une interprétation à cinq têtes, le dernier long du cinéaste subvertit la temporalité par une esthétique du ressassement.
Marianne 4/5
Il ne faut donc pas se fier à ses airs de vieux gamin inconséquent (il fêtera ses 50 ans en avril) : Dupieux connaît ses classiques, et il revendique en outre l’influence de Luis Buñuel, un complice historique de Dalí, dans ce film malicieux.
Sud Ouest 4/5
Une évocation kaléidoscopique et géniale, pour synthétiser l’essence de Salvador Dalí.
Télérama 4/5
Quand le cinéaste de l’absurde s’en prend à l’ego démesuré de l’artiste espagnol, cela donne un film surréaliste.
L'Obs 3/5
Fourmillant de piques bien senties contre l’égocentrisme hors-sol de l’artiste et le mépris arrogant d’une pseudo-élite culturelle, l’exercice de style apparaît comme le négatif de « Yannick » : moins drôle que névrotique, hanté par le complexe de l’imposteur, plus fort sur la forme et rapporté à l’œuvre du réalisateur que sur le fond, un peu court.
La Croix 3/5
Dans des boucles temporelles et des récits gigognes, Quentin Dupieux dessine aussi en creux la peur du temps qui passe et la terreur de la mort. Comme toujours, son film suscitera des avis tranchés, le rejet ou l’adhésion de spectateurs prêts à accepter la folie d’une construction labyrinthique qui jamais ne les perd.
Le Point 3/5
On s'amuse beaucoup à ce jeu de piste orchestré avec brio par un cinéaste qui revendique la légèreté dans un monde pesant.
Première 2/5
S’opère alors une mise en abîme bricolo-rigolote autour de la représentation et des traces qu’elle laisse sur un tableau, un petit ou un grand écran, un rêve voire sur le visage des multiples acteurs qui incarnent le rôle-titre… Un peu partout donc, sauf peut-être dans l’imaginaire du spectateur.
Par le réalisateur de : Pig
Scénario de Michael Sarnoski (Pig) et Jeff Nichols (Midnight Special / Mud - Sur les rives du Mississippi / Take Shelter)
Date : 26 Juin 2024
Synopsis : Toutes premières heures de l'invasion de la Terre par une race extraterreste très sensible aux bruits, obligeant les humains voulant survivre à rester le plus silencieux possible.
Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Un film monstrueux, radical, glaçant, sur l'Holocauste.
Ecran Large 5/5
Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
Franceinfo Culture 5/5
Jamais la Shoah n'a été évoquée avec une telle ascèse : bouleversant.
La Voix du Nord 5/5
On en sort terrassé par cette succession de séquences puissantes, dont quelques parenthèses d’un onirisme crépusculaire, qui disent la banalité du mal absolu et le choc d’un trauma encore enfoui.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Le Britannique Jonathan Glazer signe un chef-d’œuvre obsédant sur la banalité du mal : l'horreur génocidaire à quelques mètres d'une vie tranquille bucolique.
Le Journal du Dimanche 5/5
Un chef-d'œuvre d'une puissance narrative et formelle inouïe qui provoque la sidération.
Le Parisien 5/5
Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense.
L'Humanité 4/5
Sidérant et dérangeant.
Le Figaro 4/5
Grand prix au dernier Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer restitue la vie de la famille du commandant d’Auschwitz avec une sérénité glaçante.
Le Point 4/5
Tout est banal, routinier, et d'autant plus effrayant.
Rolling Stone 4/5
Avec La Zone d’intérêt, excluant la moindre manifestation pathétique, Glazer affirme une dextérité formelle clinique, aussi déroutante que fascinante, d’un réalisme parfois hanté de la poésie d’un déporté, entrecoupé de séquences en négatif où l’on suit les sorties nocturnes d’une jeune résistante.
Cahiers du Cinéma 3/5
Glazer renverse alors les partis pris de représentation : l’image fixe la Genèse alors que le son recherche l’Apocalypse. Il invente une partition musicale extrêmement sophistiquée, où les cris, les détonations, les voix, les murmures possèdent une matérialité nouvelle.
La Croix 3/5
Ces expérimentations formelles ne sont-elles pas déplacées dans ce contexte ? C’est peut-être ce que s’est dit Jonathan Glazer qui, par une habile pirouette temporelle, montre aussi les objets conservés au musée d’Auschwitz-Birkenau : chaussures, lunettes et photos des 1,1 million de personnes assassinées par le commandant Höss et ses hommes. Soit la terrible réalité en plein champ de la caméra.
Première 1/5
Le film s’accable lui-même d’une double peine : à la fois scolaire (les manuels du hors champ, de l’infilmable et de la banalité du mal récités par cœur) mais contredisant maladroitement sa propre doxa théorique en alignant les effets de sens, de rime et de choc, comme on checke une liste de courses au supermarché.
Par le réalisateur de : Monster House
Par les scénaristes de : S.O.S. Fantômes : L'Héritage
Date : 10 Avril 2024
Synopsis : La famille Spengler revient là où tout a commencé, l'emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d'un ancien artefact libère une force maléfique, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leurs maisons et sauver le monde d'une seconde ère glaciaire.