Yorgos Lanthimos le réalisateur de : The Lobster / La Favorite / Pauvres Créatures
Date : Prochainement
Synopsis : KINDS OF KINDNESS est une fable en tryptique qui suit : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.
En 1971, Margaret, une jeune Américaine, est envoyée à Rome pour entrer au service de l'Église.
Elle se retrouve bientôt confrontée à des forces obscures qui l'amènent à remettre en question sa propre foi et à lever le voile sur une terrifiante conspiration qui entend donner naissance à l’incarnation du Mal…
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Le récit des origines de Damien et du complot visant à concevoir l'Antéchrist n'est pas un recyclage, mais un film de genre soigné.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Arkasha Stevenson explore l'horreur corporelle, les transformations et les mutations, comme dans les créations monstrueuses du cinéma de la métamorphose de David Cronenberg.
Le Monde 4/5
La Malédiction. L’origine subvertit les règles et l’idéologie d’un cinéma d’horreur souvent engourdi par sa vision conformiste de la société et par ses mécanismes trop éprouvés.
Le Parisien 4/5
Comme souvent de nos jours, cette nouvelle déclinaison ne se réfère qu’à l’opus originel, dont elle raconte tout ce qui se passe juste avant, même si elle peut être vue de manière indépendante. (...) Le scénario, au départ très prévisible, finit donc sur une conclusion inattendue (...).
Les Fiches du Cinéma 4/5
Moins violent qu’Immaculée, qui repose sur les mêmes ressorts, cette préquelle de La Malédiction, qui nous entraîne dans l’Italie des années 1970, se révèle néanmoins très divertissante, et parvient à surprendre.
Première 3/5
C’est parfois très efficace mais souvent prévisible, sans exploiter les moments les plus troubles que capte la réalisatrice Arkasha Stevenson (par exemple l’attirance soudaine de l’héroïne pour sa coloc’) dont c’est le premier film.
Les Inrockuptibles 2/5
Un film d’horreur convenu mais qui a le mérite d’aborder l’avortement.
Télérama 2/5
Il y a un peu de Dario Argento et beaucoup de Rosemary’s Baby dans ce premier long métrage qui peine à développer sa propre sensibilité. La réalisatrice tente, en vain, de glisser un embryon d’idée au sein d’un film lourd, inutilement violent, qui peine à réanimer la saga.
Après trois aventures dans lesquelles le guerrier dragon Po a combattu les maîtres du mal les plus redoutables grâce à un courage et des compétences en arts martiaux inégalés, le destin va de nouveau frapper à sa porte pour … l’inviter à enfin se reposer. Plus précisément, pour être nommé chef spirituel de la vallée de la Paix. Cela pose quelques problèmes évidents. Premièrement, Po maîtrise aussi bien le leadership spirituel que les régimes, et deuxièmement, il doit rapidement trouver et entraîner un nouveau guerrier dragon avant de pouvoir profiter des avantages de sa prestigieuse promotion. Pire encore, il est question de l’apparition récente d’une sorcière aussi mal intentionnée que puissante, Caméléone, une lézarde minuscule qui peut se métamorphoser en n'importe quelle créature, et ce sans distinction de taille. Or Caméléone lorgne de ses petits yeux avides et perçants sur le bâton de sagesse de Po, à l’aide duquel elle espère bien pouvoir réinvoquer du royaume des esprits tous les maîtres maléfiques que notre guerrier dragon a vaincu. Po va devoir trouver de l’aide. Il va en trouver (ou pas ?) auprès de Zhen, une renarde corsac, voleuse aussi rusée que vive d'esprit, qui a le don d’irriter Po mais dont les compétences vont s’avérer précieuses. Afin de réussir à protéger la Vallée de la Paix des griffes reptiliennes de Caméléone, ce drôle de duo va devoir trouver un terrain d’entente. Ce sera l’occasion pour Po de découvrir que les héros ne sont pas toujours là où on les attend.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Les créateurs de DreamWorks Animation ont de la suite dans les idées et des idées dans la suite des aventures de Po.
L'humanité 4/5
Huit ans après le troisième volet, les studios DreamWorks livrent un quatrième opus vitaminé de Kung Fu Panda où Po, escorté par une renarde ambiguë, combat une ennemie protéiforme. Une réussite.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Le maître kung-fu le plus invraisemblable au monde ne s'épuise pas : toujours aussi toujours aussi farfelu, frénétique, fulgurant.
Le Parisien 4/5
Dans ce « Kung Fu Panda 4 », il y a des paysages magnifiques, des personnages savoureux, une jolie morale, beaucoup de scènes de kung-fu et de l’humour. Bref, ce nouvel opus très réussi cogne fort.
La Croix 3/5
Le célèbre panda, au coup de pied aussi robuste que le coup de fourchette, revient pour un quatrième volet sympathique d’une saga trop lucrative pour s’arrêter.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Fidèle aux premiers films, "Kung Fu Panda 4" développe un scénario plutôt convaincant, porté par une animation enthousiasmante.
Libération 3/5
Le film s’avère complètement monté sous cocaïne dans la crainte éperdue que le public gavé au pop-corn décroche, pas déplaisant mais ayant quand même perdu au fil du temps le charme de son personnage dysfonctionnel, de plus en plus normé en héros de baston.
Première 3/5
La série des Kung Fu Panda n’aura peut-être pas engendré de très grands films, mais force est d’admettre qu’à force de persévérance, Po a gagné ses galons de vrai héros de cinéma.
Télérama 3/5
Un épisode sans grande originalité, mais débordant d’humour.
Écran Large 2/5
Si on a naïvement cru à un renouveau artistique chez DreamWorks après "Les Bad Guys" et "Le Chat Potté 2", "Kung Fu Panda 4" continue la descente aux enfers de DreamWorks, qui pourra malgré tout se consoler avec le box-office du film.
L'Obs 2/5
Sympatoche mais ça sent la recette.
Le Point 2/5
Les rares bonnes idées, elles, sont cantonnées aux combats, inventifs et cartoonesques à souhait. Parmi eux, un affrontement dans une taverne en équilibre sur une falaise, oscillant au gré des mouvements de nos deux héros.
Les Inrockuptibles 2/5
Un gros panda, des acrobaties, des blagues de cour de récré : on prend les mêmes, on dépense 85 millions de dollars, on recommence.
Le Figaro 1/5
Ce quatrième volet de la franchise Dreamworks ressemble à un Zootopie sans génie. Les moins de dix ans trouveront sans doute divertissante les acrobaties martiales. Les plus de dix ans pourront s'assoupir tranquillement, bercés par la voix de Dustin Hoffman. À condition de voir le film en VOST.
Par le réalisateur de : Evil Dead (2013) / Don't Breathe
Date : 14 Aout 2024
Synopsis : Dans cette neuvième aventure, un groupe de jeunes gens vivant dans un monde lointain se retrouvera confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers.
La vie de Dai Miyamoto change lorsqu'il découvre le jazz. Il se met alors au saxophone et s'entraîne tous les jours. Il quitte Sendai, sa ville natale, pour poursuivre sa carrière musicale à Tokyo avec l'aide de son ami Shunji. Jouant avec passion, Dai arrive un jour à convaincre le talentueux pianiste Yukinori de monter un groupe avec lui. Accompagné de Shunji qui débute à la batterie, ils forment le trio JASS. Au fil des concerts, ils se rapprochent de leur but : se produire au So Blue, le club de jazz le plus célèbre du Japon, avec l'espoir de changer à jamais le monde du jazz.
Cahier du Cinéma 4/5
Les choix musicaux contribuent évidemment à cette réussite, reposant en partie sur le travail subtil de l’incroyable Hiromi Uehara, à la fois compositrice de la BO, interprète au piano des morceaux joués par les Jass – le trio fictionnel – et directrice musicale du film : un Blue Giant peut en cacher une autre.
Franceinfo Culture 4/5
Alors que "Blue Giant" propose une animation relativement attendue, le film s'envole lors des moments de performance musicale, propose des images presque psychédéliques. Fidèle à l'œuvre originale, l'adaptation cinématographique fait de la musique pour les oreilles, mais aussi pour les yeux.
Le Parisien 4/5
Outre la beauté des images, c’est l’occasion de (re) découvrir le génie de l’artiste internationale nippone Hiromi, pianiste virtuose devenue une star au début des années 2000, qui a composé la bande originale du film, et notamment celle des scènes live. Les films sur le jazz sont rares, les mangas encore davantage. Un savoureux mélange.
Les Inrockuptibles 4/5
Le spectacle d’une transe rendue possible par le pouvoir euphorique et physique de la musique dévoile son plus précieux sortilège : le saxophone se fait cosmos. Et le coup de chaud est total.
Première 4/5
Blue Giant joue une tension très excitante entre le respect des clichés du shonen et leur rejet, tension illustrée par un joli procédé de cinéma : utiliser la capture de mouvements de vrais musiciens lors des scènes de concert, en opposition à l’animation traditionnelle du reste. L’histoire est classique, l’effet est épique.
Telerama 3/5
Le trait séduit par son réalisme quotidien, pour devenir enivrant dans les séquences musicales. Volontiers psychédéliques, elles transmettent le tempo fiévreux et font apercevoir la moindre goutte de sueur des improvisations.
Dans DUNE : DEUXIÈME PARTIE, Paul Atreides s’unit à Chani et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Denis Villeneuve transcende l'épopée de Dune dans son deuxième acte, créant un chef-d'œuvre épique où chaque plan est magnifié par sa vision artistique unique de l'œuvre de Frank Herbert.
La Voix du Nord 5/5
La science-fiction franchit une nouvelle étape en même tant que Paul chevauche un gigantesque ver à travers les dunes de la planète Arrakis. Un moment de grâce visuelle, parmi tant d’autres.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Cette science-fiction grandiose donne au destin de Paul Atréides une dimension narrative digne des héros mythologiques.
Le Parisien 5/5
Plus fort, plus beau, plus grand, plus passionnant : en montant de plusieurs crans par rapport à son premier « Dune », pourtant déjà extraordinaire, Denis Villeneuve réussit tous ses paris.
Le Point 5/5
Blockbuster splendide, pas très loin d'une œuvre d'art hypnotisante qu'on ne se lasse pas d'observer dans chaque recoin du cadre, Dune 2 confirmera, on l'espère, l'aspiration des foules à un autre genre d'épopée venue d'ailleurs.
Les Echos 5/5
Le metteur en scène québécois signe une oeuvre hybride et colossale, entre péplum, science-fiction, romance et épopée, pour remporter l'un des plus ambitieux paris du cinéma contemporain.
Ouest France 5/5
Une œuvre majeure, aux effets visuels époustouflants et au scénario prenant.
Première 5/5
Au bout de ses (presque) trois heures de film, Dune : Deuxième partie devient, à l’instar d’Oppenheimer l’an dernier, un immense morceau de cinéma pensé et investi, hyper excitant, un film réellement dirigé par une vision (...).
Ecran Large 4/5
Plus solide sur ses appuis et moins mécanique dans son exposition, Denis Villeneuve fait de Dune 2 un blockbuster élégant, où l'échelle épique se conjugue à l'intimité des corps et des personnages. Une approche faussement paradoxale, qui donne au film une ambiguïté politique des plus réjouissantes.
Franceinfo Culture 4/5
Denis Villeneuve signe la suite de son "Dune" sorti en 2021 et conclut une adaptation claire et limpide de l'un des plus grands romans de science-fiction.
L'Humanité 4/5
Profitant de nombreux décors réels – les déserts jordaniens et émiratis –, Denis Villeneuve renoue avec l’orchestration épique d’un « Seigneur des anneaux » et multiplie les jeux d’échelle, jouant sur les astres, les gigantesques vaisseaux spatiaux, et les terrifiants vers des sables.
L'Obs 4/5
Cinéaste-architecte, Villeneuve a un puissant sens de l’échelle – esthétique et humaine – et des résonances contemporaines (comment ne pas penser aux conflits au Proche-Orient et, face au baron Harkonnen, à Poutine ?).
La Croix 4/5
Le deuxième opus adapté du roman à succès de Frank Herbert se montre plus politique et rythmé que le premier, sans rien perdre de sa force poétique et sans verser dans le manichéisme. Denis Villeneuve donne un nouveau souffle au blockbuster de science-fiction.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Avec cette continuation flamboyante et radicale du premier volet, Denis Villeneuve s’affirme comme l’un des rares auteurs capables de penser le blockbuster autrement.
Libération 4/5
Fable politique retorse, le deuxième opus du blockbuster pessimiste de Denis Villeneuve manifeste une défiance remarquable vis-à-vis du mythe du héros et son manichéisme.
Rolling Stone 4/5
Plus que jamais, ce Dune-là, ces Dune-là, tant, une fois de plus, les deux marchent d’un seul pas, sont une offrande pour peu que l’on veuille en accepter l’augure. Une ode ou une déclaration au cinéma, aussi, aux grands écrans, à l’émerveillement collectif comme jadis les westerns en cinémascope-technicolor-et-tutti quanti.
Sud Ouest 4/5
Certaines séquences, comme lorsque Paul Atreides chevauche un ver des sables pour être accepté par le peuple Fremen ou s’affirme comme l’élu, sont des purs moments de grâce. Une force visuelle qui ne doit pas faire oublier les enjeux politiques forts, longuement développés dans un scénario complexe, dont les enjeux font écho à ceux de notre monde.
Les Inrockuptibles 3/5
Sans doute la clé de la réussite de ce blockbuster, non sans paradoxes, évidemment décoratif, voire terminalement poseur, et en même temps, tout entier dévolu à la conquête de quelque chose qu’il serait digne d’appeler son âme.
Télérama 3/5
De belles images, un casting de luxe et de l’action, mais un récit qui manque de limpidité.
Cahiers du Cinema 2/5
Villeneuve n’a jamais autant filmé depuis le ciel (façon Yann Arthus-Bertrand, son cousin éloigné), comme s’il voulait rendre sa mêlée de stars à peine discernable. Il est vrai que loin d’elles, l’épopée est à peu près crédible ; vue de près, elle ressemble à un concours de sentences obséquieuses disputées entre entres minets affectés, vieilles gloires fatiguées et égéries de marques de luxe.
Le Monde 2/5
De substance, on peut trouver que le film en manque, tout à son artillerie lourde et à ses surfaces chromées, moins du côté des corps et de ce qu’ils sécrètent (sueur, rêves, haine, fascination, bile et varices répugnantes du Baron Harkonnen).
Marianne 2/5
Vague (très vague) portrait apocalyptique d’un futur où le fascisme et le fanatisme sèment la terreur, Dune, deuxième partie enchantera les fans de Villeneuve avec son déluge de feu et son défilé de stars internationales (...). Les spectateurs moins ultra – immense paradoxe – auront la désagréable impression de contempler la bande-annonce interminable d’un film qui, somme toute, ne démarre jamais vraiment.
Shenxiu, une fillette de 10 ans, est aspirée dans les profondeurs marines durant une croisière familiale. Elle découvre l’univers fantastique des abysses, un monde inconnu peuplé d’incroyables créatures. Dans ce lieu mystérieux émerge le Restaurant des abysses, dirigé par l’emblématique Capitaine Nanhe. Poursuivis par le Fantôme Rouge, leur route sera semée d’épreuves et de nombreux secrets. Leur odyssée sous-marine ne fait que commencer.
Première 5/5
Donc, soyez prévenus, si le film parvient à repérer ne serait-ce que la moindre petite faille en vous, il en profitera pour y pénétrer et tout bouleverser. Pas besoin d'avoir une grosse fissure, ceci dit : il suffit juste d'ouvrir les yeux.
Le journal du Geek 4/5
À déconseiller aux plus sensibles et aux jeunes enfants, Le Royaume des Abysses vous maintient la tête sous l’eau pendant près de deux heures. Vous n’en sortirez sans doute pas indemnes, mais le film n’en reste pas moins sacré voyage, autant qu’une leçon d’animation.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Un fantastique voyage au cœur de la consolation mêlant triste réalité et rêves irisés.
Les Inrockuptibles 4/5
Le film donne la très vive impression d’observer un diorama violemment secoué dont les pièces se détachent et s’entrechoquent. C’est un ballet psyché, dense et chargé, qui semble parfois tout droit sorti d’une IA sous ecstasy et qui provoque un certain malaise.
L'Obs 3/5
Inégal mais séduisant.
Le Monde 3/5
Le Royaume des abysses nous raconte l’odyssée sous-marine dans laquelle se trouve embarquée l’héroïne du film, Shenxiu. Le typhon qui l’aspire lors d’une croisière en famille et qui l’entraîne au fond de l’océan ouvre, en réalité, la brèche vers un monde intérieur, celui de la conscience, des émotions et des fantasmes. Tourbillon que l’animation et la bande-son transforment en véritable expérience sensorielle.
Mad Movies 3/5
Créer un univers fantasmagorique aussi riche est une chose, lui insuffler humanité et grâce en est une autre.
Franceinfo Culture 2/5
Ce film à la technique impressionnante passe finalement à côté de son sujet en perdant de vue une réalité inhérente à son intrigue : il faut souvent du temps pour remonter pour de bon des abysses.
La Croix 2/5
Allégorie surréaliste des tourments psychologiques d’une jeune fille en mal d’amour maternel, « Le Royaume des abysses » est un étourdissant film d’animation chinois en 3D relief, qui pâtit de son abus des effets spectaculaires et de sa ressemblance avec des œuvres similaires, plus inspirées.
Le Parisien 2/5
Ici, l’outrance numérique est telle qu’on croirait le film animé par une intelligence artificielle, ce qui épuise rapidement la rétine…
Libération 2/5
Le film d’animation de Tian Xiaopeng, d’abord rafraîchissant par son réalisme, se laisse finalement engloutir par les banalités et une interminable course à l’émerveillement.
Télérama 2/5
Une drôle d’immersion, en apnée, dans un imaginaire surchargé, qui risque de dérouter les jeunes spectateurs, et d’épuiser leurs parents.
La vie d'un jeune couple est bouleversée quand le mari devient somnambule et se transforme en quelqu'un d'autre la nuit tombée. Sa femme, submergée par la peur qu'il fasse du mal à leur nouveau-né, ne trouve alors plus le sommeil....
Cahier du cinéma 4/5
Le mari et l’épouse vivent côte à côte mais jamais en même temps. Jason Yu ne se prive pas pour exploiter la part de burlesque et d’horreur qu’offre cette désynchronisation, ce qui donne à Sleep des airs de série B ludique à l’instar de certains films de Kiyoshi Kurosawa ou de M. Night Shyamalan.
L'Obs 4/5
C’est intelligent, raconté avec talent, et bien que le réalisateur insiste pour n’y voir qu’une histoire d’amour qui dérape, il se glisse entre les images un sentiment plus confus, écho d’un pays divisé dont une moitié est dominée par un dirigeant violemment paranoïaque. Frissons garantis.
Le Parisien 4/5
Mais pour tout le reste, et notamment la lente descente aux enfers du couple à cause de nuits mouvementées, le long-métrage, qui a décroché le Grand prix du dernier festival international du film fantastique de Gérardmer, mérite le détour.
Les Inrockuptibles 4/5
Le jour, Sleep est une dramédie romantique sur une classe moyenne coréenne au très faible taux de natalité ; la nuit, il est un survival effréné faisant des crises de somnambulisme le réceptacle métaphorique de l’anxiété des jeunes parents. Un petit coup de maître.
Mad Movies 4/5
"Sleep" montre des interprètes en pleine maîtrise olympique de leur art, à l'alchimie palpable. D'un projet modeste, Jason Yu tire une force créative enthousiasmante.
Télérama 4/5
Singularité toute coréenne : ce film d’horreur séduit tout autant comme comédie grinçante sur le couple, avec sa vision de la charge mentale féminine poussée à son paroxysme et parfaitement incarnée par Yu-mi Jeong.
Le Figaro 3/5
Décevant mais prometteur.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Ce thriller fantastique efficace fait habilement monter la tension mais perd un peu de son charme en cours de route. L’excellent Lee Sun-kyun y joue son dernier rôle.
Première 3/5
Le film s’appelle Sleep mais impossible de piquer du nez devant.