Selon une légende urbaine, trouver et traverser le mystérieux tunnel d’Urashima offre à celui qui ose s’y aventurer ce qu’il désire de plus cher mais à un prix qui rend l’expérience périlleuse : quelques secondes en son sein se transforment en plusieurs heures dans la vraie vie ! Kaoru, un jeune lycéen, qui a du mal à se remettre de la disparition de sa petite sœur va faire équipe avec Anzu, une jeune fille énigmatique qui lui propose son aide pour tenter l’aventure. Mais qu’attend-elle de lui en échange ? Et que lui restera-t-il, une fois qu'il aura traversé le tunnel ?
L'Ecran Fantastique 5/5
Tomohisa Taguchi, dont c’est la première adaptation d’un roman illustré, signe avec Tunnel to Summer un grand film romantique.
Franceinfo Culture 4/5
Tunnel to Summer est un bijou minimaliste. L’art graphique japonais n’est qu’épure. Le trait, comme en calligraphie, en est l’âme. Avec ses rails, ses bois de traverses, son trou noir dans lequel s’enfoncent les personnages, se joue la vie de deux adolescents.
IGNFrance 4/5
Pour un premier film d'amour, Taguchi parle d'adolescence avec un regard bienveillant, ses personnages sont touchants, loin des clichés qu'on peut s'en faire et il est possible que ce soit une expérience qu'il veuille réitérer un jour prochain. On ne dira pas non !
L'Humanité 5/5
Un anime romantique sur la relation à rebondissements de deux lycéens qui découvrent un tunnel permettant de réaliser un rêve apparemment impossible. Aussi classique qu’émouvant.
Le Parisien 4/5
Si la réussite du film est totale, c’est parce que son réalisateur en met plein les yeux sur le plan graphique. Privilégiant un déluge de couleurs et des contrastes appuyés dans le tunnel surnaturel, il ose le pastel et les camaïeux de gris dans le monde réel, se risquant, lors des gros plans sur les personnages, à des cadrages impossibles. Magique…
Les Echos 4/5
Deux adolescents, la naissance du sentiment amoureux et un tunnel merveilleux. Un film d'animation japonais sensuel et élégant.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Ce film d’animation de facture classique, primé à Annecy, brille par ses héros et son univers mélancoliques brillamment dessinés.
Ouest France 4/5
Un passionnant voyage dans l'espace-temps.
L'Obs 3/5
Une fable mélancolique et fantastique, au scénario inventif et à la mise en scène onirique.
Mad Movies 3/5
La dimension "tranche de vie" de l'animé est subtile et demeure en fait le grand point fort du film - on pense par moment aux premiers travaux de Makoto Shinkai. On regrette toutefois que la composante fantastique du film ne trouve pas un ancrage visuel plus fort.
Première 3/5
Poétique, sensible, mais jamais larmoyant, Tunnel to summer parle avec la même superbe des cœurs qui s’emballent pour la première fois que de deuil et de la difficulté à se séparer de l’être cher.
Télérama 3/5
Fable tendre et délicate sur le deuil, les amours adolescentes et la difficulté de grandir, ce joli dessin animé bénéficie d’une esthétique lumineuse, classique, mais soignée, et de deux attachants personnages principaux.
Libération 2/5
Deux ados tristes découvrent une caverne magique dans un film d’animation japonais lacrymal qui n’ose rien.
Par le réalisateur de : Evil Dead (2013) / Don't Breathe
Date : 14 Aout 2024
Synopsis : Dans cette neuvième aventure, un groupe de jeunes gens vivant dans un monde lointain se retrouvera confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers.
"C'est relou..." est la sempiternelle rengaine de Seishirô Nagi, élève de première qui se complait dans la mollesse. Sa vie connaît un tournant radical quand il fait la rencontre de Reo Mikage. Beau, intelligent, sportif et héritier d'une imposante entreprise, Reo a tout pour lui, mais n'a qu'une seule envie : devenir champion du monde de football. Pour y parvenir, il décide d'embrigader le paresseux Nagi dans son club de football après avoir été témoin des dons naturels de ce dernier, capable des prouesses techniques les plus incroyables... sans effort. Dotés de capacités exceptionnelles, le duo ne va pas tarder à se faire remarquer. Notamment par un programme très spécial destiné aux meilleurs attaquants... le Blue Lock !
Réalisé par Tim Burton : Pee-Wee Big Adventure / Beetlejuice / Batman / Edward aux mains d'argent / Batman : Le Défi / Ed Wood / Mars Attacks! / Sleepy Hollow / Big Fish / Charlie et la Chocolaterie / Sweeney Todd / Alice au pays des merveilles / Big Eyes / Miss Peregrine et les Enfants particuliers / Dumbo
Date : 11 Septembre 2024
Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail menant à l’Après-vie. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…
Dans un monde en déclin, la jeune Furiosa est arrachée à la Terre Verte et capturée par une horde de motards dirigée par le redoutable Dementus. Alors qu’elle tente de survivre à la Désolation, à Immortan Joe et de retrouver le chemin de chez elle, Furiosa n’a qu’une seule obsession : la vengeance.
Les fiches du Cinema 5/5
À l’impossible, nul n’est tenu. Et certainement pas George Miller, qui a décidé de prolonger Fury Road en contant la genèse de celle qui deviendra l’Imperator Furiosa. Un spectacle palpitant comme il en existe trop peu, totalement complémentaire de son prédécesseur.
Ouest France 5/5
Le film est une épopée immense (...). Fabuleux.
Première 5/5
Trop heureux de cette découverte miraculeuse, on le parcourt halluciné, presque incrédule, les cheveux dressés sur la tête et les yeux injectés de sang.
Écran Large 4/5
George Miller combine l'action démentielle de Fury Road et les réflexions mythologiques de Trois mille ans à t'attendre pour raconter l'émergence d'une grande figure héroïque dans son univers post-apocalyptique. Le résultat suinte le sang, les larmes, l'huile de moteur et le cinéma à l'état pur.
Franceinfo Culture 4/5
George Miller est toujours aussi dynamique derrière la caméra. Il faut toutefois s'accrocher à la vision de ce capharnaüm incessant : métal hurlant !
La Voix du Nord 4/5
Pape de l’esthétique du chaos chromé, Miller parsème son récit de séquences d’action à la chorégraphie ahurissante, mais aussi – et c’est inattendu – d’un développement romanesque déjouant les codes.
Télérama 4/5
De la violence brutale d’aujourd’hui à un envoûtement à l’ancienne, voilà un brillant tour de piste de tout ce que la peur permet.
Le Figaro 4/5
George Miller livre un film surpuissant, effrayant et jouissif. Anya Taylor Joy est aussi laconique que flamboyante.
Le Parisien 4/5
Une incroyable succession de courses-poursuites dans le désert. Des séquences absolument ahurissantes, telles qu’une cavalcade motorisée de 15 minutes mettant en scène un camion-citerne géant et des motos, ou l’attaque d’une mine par des centaines de véhicules lourdement armés.
Le Point 4/5
Une fois encore, le spectacle est époustouflant. Hors norme, fracassant, jubilatoire, Furiosa mixe avec une sidérante harmonie paradoxale le plaisir régressif de courses-poursuites explosives et une écriture jouant savamment avec les archétypes.
Libération 4/5
Reprenant sa saga d’action tout en courses folles de bolides dans la poussière, George Miller offre au fabuleux Fury Road une suite rutilante et à la hauteur.
Rolling Stone 4/5
Le nouveau chapitre centré sur Furiosa respecte les codes de la saga Mad Max, en exacerbant volontiers la noirceur.
Télérama 4/5
On retrouve ici tout ce qui nous avait emballés alors : le bruit et la fureur, les odeurs d’essence et le sable dans les bouches, le camion-citerne assiégé et les War Boys, kamikazes au crâne rasé et à la peau peinte en blanc, l’odyssée sans destination, jusqu’à épuisement du carburant et des spectateurs.
L'Obs 3/5
Plus long et chargé en effets numériques, le film, sorte d’hybridation des précédents épisodes, n’ajoute rien de crucial à la mythologie, mais assoit la virtuosité de Miller qui nous embarque en quelques séquences dantesques.
Les Inrockuptibles 3/5
Le film se démarque notamment en volume de dialogue (...), ou par son relâchement comique poussé jusqu’à une certaine bouffonnerie (...).
Sud Ouest 3/5
Aussi virtuose que son prédécesseur, ce nouveau Mad Max assure le show côté action… mais peinera à surprendre les habitués de la saga chère à George Miller.
Le Monde 2/5
Moins percutante que dans Fury Road, la mise en scène de l’action reste cependant de nature à satisfaire les amateurs du genre qui n’aiment rien tant que de tourner furieusement en rond.
Réalisé par Kevin Costner : Danse avec les loups / Open Range
Date : 3 Juillet 2024
Synopsis : Sur une période de 15 ans avant et après la Guerre de Sécession. L'expansion vers l'Ouest est semée d'embûches qu'il s'agisse des éléments naturels, des interactions avec les peuples indigènes qui vivaient sur ces terres et de la détermination impitoyable de ceux qui cherchaient à les coloniser...
Réalisé par Alexandre Aja : La Colline a des yeux / Mirrors / Piranha 3D / Horns / Crawl / Oxygène
Date : 25 Septembre 2024
Synopsis : Une famille hantée par un esprit maléfique durant des années voit leur sécurité et leur environnement remis en question lorsque l'un des enfants se demande si le mal existe vraiment…
Après avoir découvert un cadavre mutilé près de leur propriété, deux frères apprennent que les événements étranges survenant dans leur village sont causés par un esprit démoniaque qui a élu domicile dans le corps purulent d’un homme. Le mal dont souffre ce dernier ne tarde pas à se répandre comme une épidémie, affectant d’autres habitants de la région.
20 Minutes 4/5
On prend vraiment plein la figure dans cette histoire de possessions dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne fait pas dans la dentelle, ni dans la délicatesse.
Le Parisien 4/5
When Evil Lurks renouvelle avec brio le thème de la possession démoniaque. Il fascine également grâce à une ambiance générale particulièrement macabre et des séquences chocs qui motivent une interdiction aux moins de 16 ans, dont certaines bien gore.
Mad Movies 4/5
Demián Rugna signe avec When Evil Lurks une montée en gamme spectaculaire, tant dans sa mise en scène, la maîtrise de son engrenage scénaristique, sans oublier sa capacité à enchaîner les visions traumatisantes.
Première 4/5
Véritable vent de fraicheur, les spectateurs les mieux accrochés y apprécieront l’un des films les plus méchants de l’année.
Télérama 4/5
De la violence brutale d’aujourd’hui à un envoûtement à l’ancienne, voilà un brillant tour de piste de tout ce que la peur permet.
L'Obs 3/5
Une atmosphère savoureusement délétère et des scènes bien flippantes.
Le Figaro 3/5
When Evil Lurks est un divertissement nihiliste, à la violence complaisante entre deux tunnels de dialogues lourds et explicatifs.
Le Monde 3/5
Le film de Demian Rugna déplace les enjeux du cinéma d’horreur pour conjuguer tout à la fois l’efficacité du choc terrifique et une vision proprement nihiliste d’un monde rural littéralement infesté.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Demián Rugna signe un film de genre astucieux et efficace, riche de scènes horrifiques mémorables, mais qui s’essouffle en cours de route, faute de cohérence.
Cahier du Cinéma 2/5
La peur, la violence et la haine naissent de la bouche des enfants, des mères, des amis, créant une tension permanente où la déraison est telle qu’on finit par oublier les limites du film.
Votre boss vous harcèle ? Vos collègues vous épuisent ? Vous ne voulez plus retourner au bureau ? Vous n’imaginez pas ce que traversent Yoshikawa et ses collègues ! Car, en plus des galères, ils sont piégés dans une boucle temporelle... qui recommence chaque lundi ! Entre deux rendez-vous client, réussiront-ils à trouver la sortie ?
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Quand la routine devient loufoque : au Japon, Ryo Takebayashi enferme des jeunes pubards créatifs dans un bureau où la vie se répète indéfiniment, avec un sentiment de déjà-vu, déjà vécu.
L'Ecran Fantasttique 4/5
Vous détestez les lundis, elle aussi ! Cette comédie, servie avec humour par son actrice principale, tire son épingle du jeu.
L'Obs 4/5
Une comédie loufoque, sociale et fielleuse sur le monde du travail made in Japan. Outre la résolution sans cesse repoussée avec malice de cette fiction déjantée, le cinéaste brocarde le système hiérarchique qui prévaut dans les bureaux nippons.
Le Parisien 4/5
Au-delà des gags (...), cette comédie propose une réflexion sur le sens du travail, la nécessité de vivre ses rêves et de se montrer solidaires.
Libération 4/5
Un film étonnant, capable de se montrer à la fois ingénieux et sans prétention. Parfois très drôle, bourré d’idées (...), le film de Ryo Takebayashi dépasse largement l’exercice de style et impose, malgré quelques traits un peu grossiers, une voix et un ton déjà très affirmés.
Cahier du Cinéma 3/5
D’un montage saccadé fait de scènes et de plans infiniment remixés, le film tire une mécanique harassante où la satire de la vie de bureau substitue à ses effets de virtuosité cet effet préjudiciable : la déshumanisation totale de la petite bande d’employés robotisés qui tente de sortir de cette faille spatio-temporelle.
La croix 3/5
Mené tambour battant avec un art consommé du montage, ce premier film d’un réalisateur et vidéaste japonais a un peu des allures de sitcom. Il se consomme néanmoins avec plaisir, voire une certaine jubilation, comme la satire qu’il véhicule des mœurs et des frustrations de ses contemporains.
Le Monde 3/5
La précision avec laquelle le jeune réalisateur japonais, Ryo Takebayashi, joue sur le tempo de la rengaine qui n’en reste pas moins percée de variations, produit un rapport déroutant au suspense et laisse entrer le polar.
Première 3/5
Un film léger, charmant, sur des sujets plutôt sérieux, comme l’articulation entre l’individu et le collectif, ou les réunions clients qui rendent marteau.
Les fiches du Cinéma 2/5
L’équipe d’une agence publicitaire se retrouve prise au piège d’une boucle temporelle. Loin de se résumer à son concept fun et léger, le premier film de R. Takebayashi révèle peu à peu une matière “politique”, vouée à écorcher la culture d’entreprise au Japon.
Télérama 2/5
Hors de quelques éléments éclairant la culture de l’entreprise nippone, cette satire convenue de l’aliénation au travail, qui vante une forme d’épanouissement individuel pour mieux servir le collectif, s’avère pauvre en gags et monotone. Comme si le film était piégé par son dispositif même.