Un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8. Pour la trouver, il faut traquer les anomalies. S’il en voit une, il fait demi-tour. S’il n’en voit aucune, il continue. S’il se trompe, il est renvoyé à son point de départ. Parviendra-t-il à sortir de ce couloir sans fin ?
20 Minutes 5/5
L’angoissant « Exit 8 » est tout simplement l’une des meilleures transpositions de création vidéoludique à l’écran.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Ludique et malin.
Ecran Large 4/5
Enfin une bonne adaptation de jeu vidéo, qui a surtout compris comment transposer un level design ravageur pour en tirer une angoisse très contemporaine autour des espaces liminaux.
L'Humanité 4/5
Un fascinant jeu de l’oie qui peut rappeler certains concepts oulipiens.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Confrontant son protagoniste à ses erreurs, le faisant évoluer, tout en gardant une part de mystère sur son univers, Exit 8 est assez intelligent pour ne pas… s’enfermer dans une boucle.
Le Figaro 4/5
Une réussite singulière et inattendue.
Les Echos 4/5
Une petite production habile, une vision de l'enfer et de l'enfermement.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Si le thème et l’enjeu narratif sont assez banals, l’expérience de spectateur est aussi haletante que ludique.
Libération 4/5
Par son regard ubiquitaire, le long métrage vise finalement moins à transposer l’expérience d’un joueur d’Exit 8 concentré sur son écran que celle d’un témoin en train de l’observer à l’œuvre, coincé depuis sa chat room dans un rôle de témoin privilégié mais impuissant.
Mad Movies 4/5
Une œuvre riche et ambitieuse.
Ouest France 4/5
Le film réussit à maintenir un sentiment d'étouffement continu, sans jamais trahir son héritage ludique.
Cahiers du Cinéma 3/5
S’apparentant à ce sous-genre du film d’horreur où les protagonistes se retrouvent pris dans un piège conceptuel, c’est dans sa façon de jouer avec l’idée de labyrinthe qu’Exit 8 frappe par sa lucidité.
Franceinfo Culture 3/5
L'histoire nous prend vite aux tripes, et comme le protagoniste, on scrute chaque recoin de ce couloir vu cent fois à la recherche d'une anomalie. L'appréhension monte à chaque fois qu'il tourne au bout du couloir et découvre s'il a passé un nouveau niveau. Mais au fur et à mesure que le récit avance, l'excitation perd en intensité, le procédé étant par nature répétitif.
La Voix du Nord 3/5
Sans rien dévoiler, disons que le réalisateur et scénariste Genki Kawamura nous interroge sur notre rapport à l’enfance et à la parentalité dans un monde individualiste, standardisé, oppressant et aliénant. C’est là que l’émotion nous surprend, au détour d’un couloir.
Le Monde 3/5
Film concept tout autant que petite bande d’horreur, Exit 8 nourrit l’ingratitude apparente de son dispositif par des trouvailles parfois effrayantes. C’est à un jeu cruel auquel le spectateur est soumis. Une construction artificielle, mentale, qui constitue la relative originalité du film.
Le Parisien 3/5
Saluons également le jeu des acteurs, dont certains ont déjà percé à l’international, tel l’homme perdu du début, interprété par Kazunari Ninomiya, chanteur et acteur déjà vu dans « la Famille Asada » (2020) et « Lettres d’Iwo Jima » de Clint Eastwood (2006). L’histoire n’évite pas, en revanche, l’écueil de la répétition, inhérent à l’intrigue.
Le Point 3/5
Voici bien la plus belle métaphore de notre époque individualisée, indifférente à l'injustice, que nous offre Kawamura Genki avec Exit 8. Le film, qui peut être difficile au visionnage, fait irrémédiablement son effet.
Télérama 3/5
Adapté d’un jeu vidéo, un film soigné et troublant.
Première 2/5
On n’aurait pas craché sur un peu plus de visions horrifiques, mais le film préfère prendre la voie de la critique d’une nation écrasée par ses conventions et la pression sociale. Il y gagne en profondeur ce qu’il y perd en efficacité.
L'Obs 1/5
Un quart d’heure d’un excellent court-métrage puis 1 heure 20 d’un jeu de piste vain (tiré d’un jeu vidéo) aux symboles et à la morale neuneus. Intenable.
Après la mort tragique de Nat, victime de pollution à la poussière, March sombre dans le deuil. Mais son quotidien bascule lorsqu'il découvre que l'esprit de sa femme s'est réincarné dans un aspirateur. Bien qu'absurde, leur lien renaît, plus fort que jamais — mais loin de faire l'unanimité. Sa famille, déjà hantée par un ancien accident d'ouvrier, rejette cette relation surnaturelle. Tentant de les convaincre de leur amour, Nat se propose de nettoyer l'usine pour prouver qu'elle est un fantôme utile, quitte à faire le ménage parmi les âmes errantes...
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Pourtant, le film de Ratchapoom Boonbunchachoke se distingue par son ancrage culturel et politique, transformant une prémisse loufoque en une méditation mélancolique sur les fantômes qui hantent la Thaïlande – qu’ils soient esprits ou souvenirs d’une nation.
L'Ecran Fantastique 4/5
Au coeur du film, Mai Davika Hoorne livre une performance aussi élégante que puissante.
L'Obs 4/5
Le spectateur, lui, hallucine, naviguant entre satire sociale, tragédie amoureuse, délire bis et poésie fantastique.
Les Fiches du Cinema 4/5
Pour son premier film, le réalisateur thaïlandais s’amuse à orchestrer un film de fantômes queer et visuellement magnifique. Il est d’autant plus regrettable qu’une fois la sidération retombée, la charge, politique notamment, ne soit pas plus consistante.
Les Inrockuptibles 4/5
À bien des égards, l’existence de ce Fantôme utile communie, avec fantaisie et férocité, goût du kitsch et du sublime, avec cette vieille fonction primaire du cinéma, de la photographie, et leur vocation d’immortalité.
Première 4/5
Cette fable à l’écriture ciselée et à la mise en scène élégante met son humour décapant au service d’un véritable pamphlet contre une société orwellienne dominée par la surveillance et la répression où la résistance de ceux qui ne veulent pas être effacés fait écho aux manifestations brutalement réprimées par le pouvoir thaïlandais en 1976 et en 2010.
Télérama 4/5
Ce film séduit par sa poésie électroménagère, mais aussi par sa force politique.
Le Parisien 3/5
Le principe de « Fantôme utile » est si absurde qu’il faut s’accrocher pour ne pas décrocher. Mais, si on tient le coup, on découvre que le film est scindé en deux parties : la première axée sur la romance entre Nat/l’aspirateur et son veuf de mari, la seconde, bien plus intéressante car très sociale, sur l’exploitation des ouvriers thaïlandais par le patronat local… Étonnant.
Libération 3/5
Mais sous ses airs excentriques, Fantôme utile cache un devoir de (très) bon élève, qui coche méticuleusement toutes les bonnes cases, sans faute de goût ni dérapage, cherchant un peu trop l’approbation quand il s’attaque (gentiment) aux représentations du pouvoir et de l’oppression politique en Thaïlande, là où on attendait qu’il montre franchement les dents (...).
Le Monde 2/5
Le film ne tarde pas à converger vers la fable politique convoquant les fantômes, et souffre cruellement de la comparaison avec un modèle qui revient sans cesse en tête : Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (2010), de son aîné thaïlandais Apichatpong Weerasethakul.
Mad Movies 1/5
On ne cesse de déchanter au long de 130 minutes interminables.
Réalisé par Christophe Gans : Crying Freeman / Le Pacte des loups / Silent Hill
Synopsis : James est un homme brisé par sa séparation avec son grand amour. Un jour, une mystérieuse lettre lui parvient et le rappelle à Silent Hill pour l’envoyer à la recherche de la femme qu’il aime. Là-bas, il se retrouve dans une ville qu’il connaissait jadis, mais qui semble avoir été transformée par un esprit maléfique inconnu. Alors que James pénètre plus profondément dans cette obscurité effrayante, il rencontre de terrifiantes figures, parfois familières. Il commence alors à se demander s’il devient fou et lutte contre lui-même pour trouver un sens à cette étrange réalité, afin de parvenir à sauver son amour.
Réalisé par Yórgos Lánthimos : The Lobster / La Favorite / Pauvres Créatures
Synopsis : Deux jeunes hommes obsédés par les théories du complot kidnappent la PDG d’une grande entreprise, convaincus qu’elle est une extraterrestre déterminée à détruire la planète Terre.
Réalisé par Francis Lawrence : Je suis une légende / la licence Hunger Games
D'après le roman de Stephen King paru sous le nom de plume de Richard Bachman en 1979.
Synopsis : L’équipage du vaisseau “NEXUS VI” s’est échoué sur une planète sauvage après un combat spatial dantesque. Ébranlés par l’enlèvement du copilote par une mystérieuse secte, ils vont traverser de nombreuses épreuves afin d’aller le sauver.
Lorsque tous les enfants d’une même classe, à l’exception d’un, disparaissent mystérieusement la même nuit, à la même heure, la ville entière cherche à découvrir qui — ou quoi — est à l’origine de ce phénomène inexpliqué.
Le Parisien 5/5
Sans doute un futur classique du thriller.
Le Monde 4/5
Cregger joue magnifiquement des seuils de confusion ou de bascule entre veille et sommeil.
Le Point 4/5
Entre le choral Magnolia, l'irréel Pique-Nique à Hanging Rock et le terrifiant Prisoners, Évanouis risque bien de ne pas s'envoler de nos mémoires avant longtemps.
Les Fiches du Cinema 4/5
Zach Cregger amalgame les peurs contemporaines de contamination et d’évanouissement pour bâtir un récit tout en chausse-trappes narratives. Le film surprend, émeut et réjouit, naviguant entre la farce maximale et l’insondable tristesse intime de son soubassement.
Les Inrockuptibles 4/5
Le changement de registre donne au cinéaste les moyens de peindre une fresque plus large sur l’Amérique d’aujourd’hui, par le moyen d’un récit choral extrêmement maîtrisé, multipliant les sous-intrigues sans perdre de vue la disparition des dix-sept enfants.
Sud Ouest 4/5
Intriguant et rondement mené, avec une interprétation sans faille, ce thriller teinté de sorcellerie dose les jump scares, les passages inquiétants et l’émotion de façon à tenir en haleine le public … en plus de laisser présager le meilleur pour la future adaptation du jeu vidéo Resident Evil sur laquelle planche actuellement Cregger.
Le Figaro 3/5
Zach Cregger a plus que mérité ses galons de nouveau prodige de l’horreur, participant à l’extraordinaire dynamisme du genre. Devenu pourvoyeur majeur de récits originaux dans un Hollywood dominé par les adaptations, les suites et les remakes.
Première 3/5
Mais même dans cette phase déceptive, des éclairs de mise en scène parviennent à ne pas tout gâcher. La marche était peut- être trop haute pour un deuxième film mais on a hâte de voir les suivants !
Télérama 3/5
Cela dit, le dispositif, formellement impeccable, n’en reste pas moins répétitif narrativement. Deux des six segments n’existent que dans le but d’amener le spectateur au niveau d’information attendu pour savourer un finale volontairement loufoque, qui ne jurerait pas dans un dessin animé. Cette pantalonnade ultime est bienvenue : on avait des maxillaires à décrisper.