Shenxiu, une fillette de 10 ans, est aspirée dans les profondeurs marines durant une croisière familiale. Elle découvre l’univers fantastique des abysses, un monde inconnu peuplé d’incroyables créatures. Dans ce lieu mystérieux émerge le Restaurant des abysses, dirigé par l’emblématique Capitaine Nanhe. Poursuivis par le Fantôme Rouge, leur route sera semée d’épreuves et de nombreux secrets. Leur odyssée sous-marine ne fait que commencer.
Première 5/5
Donc, soyez prévenus, si le film parvient à repérer ne serait-ce que la moindre petite faille en vous, il en profitera pour y pénétrer et tout bouleverser. Pas besoin d'avoir une grosse fissure, ceci dit : il suffit juste d'ouvrir les yeux.
Le journal du Geek 4/5
À déconseiller aux plus sensibles et aux jeunes enfants, Le Royaume des Abysses vous maintient la tête sous l’eau pendant près de deux heures. Vous n’en sortirez sans doute pas indemnes, mais le film n’en reste pas moins sacré voyage, autant qu’une leçon d’animation.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Un fantastique voyage au cœur de la consolation mêlant triste réalité et rêves irisés.
Les Inrockuptibles 4/5
Le film donne la très vive impression d’observer un diorama violemment secoué dont les pièces se détachent et s’entrechoquent. C’est un ballet psyché, dense et chargé, qui semble parfois tout droit sorti d’une IA sous ecstasy et qui provoque un certain malaise.
L'Obs 3/5
Inégal mais séduisant.
Le Monde 3/5
Le Royaume des abysses nous raconte l’odyssée sous-marine dans laquelle se trouve embarquée l’héroïne du film, Shenxiu. Le typhon qui l’aspire lors d’une croisière en famille et qui l’entraîne au fond de l’océan ouvre, en réalité, la brèche vers un monde intérieur, celui de la conscience, des émotions et des fantasmes. Tourbillon que l’animation et la bande-son transforment en véritable expérience sensorielle.
Mad Movies 3/5
Créer un univers fantasmagorique aussi riche est une chose, lui insuffler humanité et grâce en est une autre.
Franceinfo Culture 2/5
Ce film à la technique impressionnante passe finalement à côté de son sujet en perdant de vue une réalité inhérente à son intrigue : il faut souvent du temps pour remonter pour de bon des abysses.
La Croix 2/5
Allégorie surréaliste des tourments psychologiques d’une jeune fille en mal d’amour maternel, « Le Royaume des abysses » est un étourdissant film d’animation chinois en 3D relief, qui pâtit de son abus des effets spectaculaires et de sa ressemblance avec des œuvres similaires, plus inspirées.
Le Parisien 2/5
Ici, l’outrance numérique est telle qu’on croirait le film animé par une intelligence artificielle, ce qui épuise rapidement la rétine…
Libération 2/5
Le film d’animation de Tian Xiaopeng, d’abord rafraîchissant par son réalisme, se laisse finalement engloutir par les banalités et une interminable course à l’émerveillement.
Télérama 2/5
Une drôle d’immersion, en apnée, dans un imaginaire surchargé, qui risque de dérouter les jeunes spectateurs, et d’épuiser leurs parents.
La vie d'un jeune couple est bouleversée quand le mari devient somnambule et se transforme en quelqu'un d'autre la nuit tombée. Sa femme, submergée par la peur qu'il fasse du mal à leur nouveau-né, ne trouve alors plus le sommeil....
Cahier du cinéma 4/5
Le mari et l’épouse vivent côte à côte mais jamais en même temps. Jason Yu ne se prive pas pour exploiter la part de burlesque et d’horreur qu’offre cette désynchronisation, ce qui donne à Sleep des airs de série B ludique à l’instar de certains films de Kiyoshi Kurosawa ou de M. Night Shyamalan.
L'Obs 4/5
C’est intelligent, raconté avec talent, et bien que le réalisateur insiste pour n’y voir qu’une histoire d’amour qui dérape, il se glisse entre les images un sentiment plus confus, écho d’un pays divisé dont une moitié est dominée par un dirigeant violemment paranoïaque. Frissons garantis.
Le Parisien 4/5
Mais pour tout le reste, et notamment la lente descente aux enfers du couple à cause de nuits mouvementées, le long-métrage, qui a décroché le Grand prix du dernier festival international du film fantastique de Gérardmer, mérite le détour.
Les Inrockuptibles 4/5
Le jour, Sleep est une dramédie romantique sur une classe moyenne coréenne au très faible taux de natalité ; la nuit, il est un survival effréné faisant des crises de somnambulisme le réceptacle métaphorique de l’anxiété des jeunes parents. Un petit coup de maître.
Mad Movies 4/5
"Sleep" montre des interprètes en pleine maîtrise olympique de leur art, à l'alchimie palpable. D'un projet modeste, Jason Yu tire une force créative enthousiasmante.
Télérama 4/5
Singularité toute coréenne : ce film d’horreur séduit tout autant comme comédie grinçante sur le couple, avec sa vision de la charge mentale féminine poussée à son paroxysme et parfaitement incarnée par Yu-mi Jeong.
Le Figaro 3/5
Décevant mais prometteur.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Ce thriller fantastique efficace fait habilement monter la tension mais perd un peu de son charme en cours de route. L’excellent Lee Sun-kyun y joue son dernier rôle.
Première 3/5
Le film s’appelle Sleep mais impossible de piquer du nez devant.
Réalisé et écrit par Quentin Dupieux
(Réalité / Au Poste! / Incroyable mais vrai / Yannick)
Une journaliste française rencontre Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire.
Ouest France 5/5
Un hommage très réussi à la personnalité la plus farfelue du 20ème siècle. Edouard Baer et Jonathan Cohen sont à mourir de rire.
20 Minutes 4/5
Le réalisateur rend un hommage malicieux à Savaldor Dalí dans ce film original.
Cahier du cinéma 4/5
Cette focalisation sur une entreprise de mise en image fait sens, car les films de Dupieux entretiennent une parenté plus profonde avec la figure publique de Dalí qu’avec sa peinture: rien ne brouille mieux les frontières entre le réel et l’imaginaire qu’une vie elle-même faite œuvre.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Le cinéaste fait du cinéma avec un mix de ciseaux et de fantaisie, découpant la réalité à la manière d'un collage visuel, créant un personnage puzzle constitué de pièces désordonnées. Dali était surréaliste, Dupieux lui est dadaïste.
Écran Large 4/5
En faisant de chaque plan la pièce d’un puzzle absurde, Quentin Dupieux nous donne envie de recomposer l’image finale qu’il se fait de Dali. Son film le plus ludique depuis un moment.
Franceinfo Culture 4/5
"Daaaaaali !" a toute la cohérence surréaliste d’un tel projet, avec un Quentin Dupieux au mieux de sa forme.
La Voix du Nord 4/5
Le tout rythmé par une ritournelle enivrante signée Thomas Bangalter (Daft Punk) mais surtout enrichi d’une étude sur le statut du génie, voire sur la faculté du quidam d’en être un.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Une excentricité dalinienne, à la fois référentielle et inclassable !
Le Figaro 4/5
Ce Dali dans tous ses états souffle sur la poussière des musées, invente son propre personnage, bouscule sa légende. Entre deux éclats de rire, on percevra cette chose si rare, l'amour du cinéma.
Le Monde 4/5
Daaaaaalí ! éclabousse avec joie, célèbre son icône autant qu’il la ratatine.
Le Parisien 4/5
Un film délirant, savoureux, un peu fou… comme Salvador Dali.
Les Echos 4/5
Malgré ses bégaiements, un film bref, amusant et malin.
Les Fiches du Cinéma 4/5
La nouvelle fantaisie de Dupieux, inégale par endroits, brille par son esprit buñuelien.
Les Inrockuptibles 4/5
Un esprit buñuelien plane sur cette évocation libre du fantasque maître catalan. Dalí est une figure de la commedia dell’arte, de la comédie humaine. Il n’est pas forcément un grand peintre, mais il est pour Dupieux un personnage, un inoubliable Polichinelle. Une figure du passé.
Libération 4/5
Délirant autour de la figure du peintre surréaliste, bringuebalée dans une interprétation à cinq têtes, le dernier long du cinéaste subvertit la temporalité par une esthétique du ressassement.
Marianne 4/5
Il ne faut donc pas se fier à ses airs de vieux gamin inconséquent (il fêtera ses 50 ans en avril) : Dupieux connaît ses classiques, et il revendique en outre l’influence de Luis Buñuel, un complice historique de Dalí, dans ce film malicieux.
Sud Ouest 4/5
Une évocation kaléidoscopique et géniale, pour synthétiser l’essence de Salvador Dalí.
Télérama 4/5
Quand le cinéaste de l’absurde s’en prend à l’ego démesuré de l’artiste espagnol, cela donne un film surréaliste.
L'Obs 3/5
Fourmillant de piques bien senties contre l’égocentrisme hors-sol de l’artiste et le mépris arrogant d’une pseudo-élite culturelle, l’exercice de style apparaît comme le négatif de « Yannick » : moins drôle que névrotique, hanté par le complexe de l’imposteur, plus fort sur la forme et rapporté à l’œuvre du réalisateur que sur le fond, un peu court.
La Croix 3/5
Dans des boucles temporelles et des récits gigognes, Quentin Dupieux dessine aussi en creux la peur du temps qui passe et la terreur de la mort. Comme toujours, son film suscitera des avis tranchés, le rejet ou l’adhésion de spectateurs prêts à accepter la folie d’une construction labyrinthique qui jamais ne les perd.
Le Point 3/5
On s'amuse beaucoup à ce jeu de piste orchestré avec brio par un cinéaste qui revendique la légèreté dans un monde pesant.
Première 2/5
S’opère alors une mise en abîme bricolo-rigolote autour de la représentation et des traces qu’elle laisse sur un tableau, un petit ou un grand écran, un rêve voire sur le visage des multiples acteurs qui incarnent le rôle-titre… Un peu partout donc, sauf peut-être dans l’imaginaire du spectateur.
Par le réalisateur de : Pig
Scénario de Michael Sarnoski (Pig) et Jeff Nichols (Midnight Special / Mud - Sur les rives du Mississippi / Take Shelter)
Date : 26 Juin 2024
Synopsis : Toutes premières heures de l'invasion de la Terre par une race extraterreste très sensible aux bruits, obligeant les humains voulant survivre à rester le plus silencieux possible.
Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
Dernières Nouvelles d'Alsace 5/5
Un film monstrueux, radical, glaçant, sur l'Holocauste.
Ecran Large 5/5
Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
Franceinfo Culture 5/5
Jamais la Shoah n'a été évoquée avec une telle ascèse : bouleversant.
La Voix du Nord 5/5
On en sort terrassé par cette succession de séquences puissantes, dont quelques parenthèses d’un onirisme crépusculaire, qui disent la banalité du mal absolu et le choc d’un trauma encore enfoui.
Le Dauphiné Libéré 5/5
Le Britannique Jonathan Glazer signe un chef-d’œuvre obsédant sur la banalité du mal : l'horreur génocidaire à quelques mètres d'une vie tranquille bucolique.
Le Journal du Dimanche 5/5
Un chef-d'œuvre d'une puissance narrative et formelle inouïe qui provoque la sidération.
Le Parisien 5/5
Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense.
L'Humanité 4/5
Sidérant et dérangeant.
Le Figaro 4/5
Grand prix au dernier Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer restitue la vie de la famille du commandant d’Auschwitz avec une sérénité glaçante.
Le Point 4/5
Tout est banal, routinier, et d'autant plus effrayant.
Rolling Stone 4/5
Avec La Zone d’intérêt, excluant la moindre manifestation pathétique, Glazer affirme une dextérité formelle clinique, aussi déroutante que fascinante, d’un réalisme parfois hanté de la poésie d’un déporté, entrecoupé de séquences en négatif où l’on suit les sorties nocturnes d’une jeune résistante.
Cahiers du Cinéma 3/5
Glazer renverse alors les partis pris de représentation : l’image fixe la Genèse alors que le son recherche l’Apocalypse. Il invente une partition musicale extrêmement sophistiquée, où les cris, les détonations, les voix, les murmures possèdent une matérialité nouvelle.
La Croix 3/5
Ces expérimentations formelles ne sont-elles pas déplacées dans ce contexte ? C’est peut-être ce que s’est dit Jonathan Glazer qui, par une habile pirouette temporelle, montre aussi les objets conservés au musée d’Auschwitz-Birkenau : chaussures, lunettes et photos des 1,1 million de personnes assassinées par le commandant Höss et ses hommes. Soit la terrible réalité en plein champ de la caméra.
Première 1/5
Le film s’accable lui-même d’une double peine : à la fois scolaire (les manuels du hors champ, de l’infilmable et de la banalité du mal récités par cœur) mais contredisant maladroitement sa propre doxa théorique en alignant les effets de sens, de rime et de choc, comme on checke une liste de courses au supermarché.
Par le réalisateur de : Monster House
Par les scénaristes de : S.O.S. Fantômes : L'Héritage
Date : 10 Avril 2024
Synopsis : La famille Spengler revient là où tout a commencé, l'emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d'un ancien artefact libère une force maléfique, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leurs maisons et sauver le monde d'une seconde ère glaciaire.
Nicky Larson est City Hunter, un détective privé opérant à Tokyo avec son énergique partenaire Laura. Un jour, une inconnue prénommée Angie fait appel à eux pour une demande étrangement simple : retrouver son chat ! Ils acceptent la mission, Laura pour la généreuse récompense et Nicky pour les charmes d’Angie. En parallèle, Hélène, lieutenante de la police de Tokyo, enquête sur l'Angel Dust, une technologie mystérieuse qui transforme les soldats en surhommes mais attention, le trio des Cat's Eye est aussi sur le coup ! Quel est le lien entre ces deux affaires ? Nicky Larson va se retrouver au cœur d’une bataille épique, qui l'amènera sur les traces de son propre passé.
Le Journal du Geek 4/5
Pas d'amélioration, mais une évolution qui rend hommage au passé pour, peut-être, réécrire en partie l'avenir. Un avenir dans lequel City Hunter sera toujours présent pour notre plus grand plaisir.
Télé 2 semaines 4/5
Bonne nouvelle pour les fans de Nicky Larson : il n'a pas pris une ride !
Le Parisien 3/5
Scénario à rebondissements, poursuites en voitures, scènes de combats à foison, animation soignée dans le plus pur style manga et même l’apparition surprise des filles de « Cat’s eyes », autre animé à succès, tout est réuni pour faire passer un bon moment aux fans de Nicky et aux amateurs du genre. Les autres risquent fort de trouver le temps long.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Le célèbre détective privé est rattrapé par son passé. Déclinant les ingrédients et les codes, qui ont autrefois fait le miel du manga, Kazuyoshi Takeuchi se conforme à une animation protocolaire et signe un divertissement essentiellement réservé aux fans.
Ecran Large 2/5
Il est dommage de voir une œuvre aussi culte ne pas réussir à se renouveler en 2024. Tsukasa Hōjō, lui-même, avait mieux compris comment faire évoluer City Hunter avec le manga Angel Heart. Répétitif et paresseux, "Angel Dust", lui, échoue à faire de Nicky Larson un héros de son temps.
Le Monde 2/5
L’intrigue bancale, l’épuisante batterie de clins d’œil, l’animation comme plongée dans le formol accusent en tout point l’opération marketing, qui a connu un beau succès au box-office japonais.
Les Inrockuptibles 2/5
Le scénario s’obstine à consacrer le plus clair de son temps à ce qui ferait aux yeux des fans le sel de Nicky Larson : une succession hystérique, ringarde et gênante de gags sexistes et misogynes, frisant par moment la culture du viol. Et au regard de l’énergie déployée, le film ne tente jamais de dissimuler le fait que c’est avant tout pour cette audience qu’il existe.
Ouest France 2/5
Cette rencontre au sommet ne tient pas toutes ses promesses à cause d'un scénario trop faible.
Première 2/5
Au-delà de ça, le film ne fonctionne pas des masses, à cause de son intrigue plutôt faiblarde et décousue, et de son animation rigide. Et entendre la voix du vénérable Akira Kamiya doubler encore Ryô Saeba (Nicky Larson en VF) à 77 ans commence à faire daté.
L'Obs 1/5
Distendu au maximum pour permettre une trilogie, le scénario est extrêmement répétitif : une œillade sur une jolie fille, un coup de maillet, une bagarre et ainsi de suite. Ça vire au lourdingue du côté de « l’étalon de Shinjuku ».
Télérama 1/5
Aujourd’hui, ce long métrage animé, vraiment raté, provoque un profond ennui, doublé d’un certain malaise… A-t-on besoin d’un héros obsédé sexuel ?
Les inséparables frères Von Erich ont marqué l’histoire du catch professionnel du début des années 80. Entrainés de main de fer par un père tyrannique, ils vont devoir se battre sur le ring et dans leur vie. Entre triomphes et tragédies, cette nouvelle pépite produite par A24 est inspirée de leur propre histoire.
Première 5/5
La grande faucheuse est là, elle rôde, étreint des corps atrophiés, regarde des frères tomber. Les faits sont là, « dans toute leur laideur », auxquels Durkin, dans un geste paradoxal, restitue la beauté tragique.
Télé Loisirs 5/5
Un très grand film sur l'illusion du rêve américain.
Dernières Nouvelles d'Alsace 4/5
Autour du destin des catcheurs Von Erich, Iron Claw montre l’opposition et l’évolution des modèles familiaux par le prisme de deux hommes, un père et son fils.
Ecran Large 4/5
"Iron Claw" évite les écueils du biopic en présentant son histoire comme une prophétie, une tragédie annoncée et patiemment orchestrée, tout en subjuguant par sa mise en scène très expressive et les nombreuses nuances de ses personnages meurtris.
Franceinfo Culture 4/5
Avec en arrière-plan toute la violence et la pudibonderie de la société américaine, qui voue un culte aussi fervent au Christ qu'aux armes à feux, "Iron Claw" nous interroge sur les codes de la virilité, et sur l'éducation et les conséquences de ce que l'on transmet comme valeurs aux garçons, dressés pour combattre, interdits de sentiments et d'émotions.
L'Obs 4/5
Dans le rôle, Zac Efron, monstre herculéen au regard d’enfant, fascine et émeut. Tout comme cette plongée dans l’Amérique profonde où l’on retrouve la patte insolite du réalisateur de « Martha Marcy May Marlene » : mise en scène énigmatique et fausse malédiction cachant un écheveau de névroses destructrices.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Porté par un très bon casting (Maura Tierney, Jeremy Allen White…), Iron Claw réussit à monter quel est le combat le plus important à mener dans une vie.
Le Figaro 4/5
Zac Efron, bodybuildé comme ça n’est pas permis, mène la danse avec un regard d’une tristesse à fendre les banquises. (...) Sa virilité en bandoulière, cet acteur jadis anodin rayonne dans cette chronique qui a l’air de surgir du meilleur cinéma indépendant des années 1970.
Le Parisien 4/5
Pas de place à la demi-mesure, les acteurs ont dû s’investir à fond dans leur rôle, et il convient de souligner l’incroyable prestation de Zac Efron, à la carrure (et la coiffure) digne du Hulk vert de la série télé de notre enfance.
Les Echos 4/5
A travers l'histoire vraie d'une famille de catcheurs, Sean Durkin signe une saga texane et une réflexion sur la force du destin. Des muscles, de la sueur… et du coeur.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Drame puissant et sensible, le nouveau film de Sean Durkin raconte l’envers tragique d’une quête de notoriété déshumanisée.
Les Inrockuptibles 4/5
Outre l’excellente reconstitution des scènes de catch, la grande qualité du troisième film de Sean Durkin, dont on a compris que le thème de prédilection était les mécanismes d’emprise masculine, est de raconter les dégâts de cette paternité toxique sans en grossir le trait, en en laissant décanter les vapeurs à mesure que le film avance.
Libération 4/5
[...] "Iron Claw" laisse sa marque. Nette, profonde. Celle d’un récit ahurissant, dense, bourré d’idées (les scènes de séduction entre Kevin et sa petite amie Pam évitent brillamment les clichés) et porté par une distribution impeccable. Celle, surtout, d’un film assez inédit et réjouissant.
Télérama 3/5
Un film inégal mais pertinent sur les dégâts du virilisme.
Le Monde 2/5
Partant, Sean Durkin signe un film où la tragédie filiale le dispute à l’amour du catch, la performance essentiellement culturiste des acteurs et l’absence de personnages féminins dignes de ce nom à la critique de la virilité. Cet énoncé seul indique les contradictions d’un long-métrage par ailleurs très monocorde tant il manque de subtilité.
Bella est une jeune femme ramenée à la vie par le brillant et peu orthodoxe Dr Godwin Baxter. Sous sa protection, elle a soif d’apprendre. Avide de découvrir le monde dont elle ignore tout, elle s'enfuit avec Duncan Wedderburn, un avocat habile et débauché, et embarque pour une odyssée étourdissante à travers les continents. Imperméable aux préjugés de son époque, Bella est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération.
20 Minutes 5/5
La résurrection de cette héroïne originale est si jubilatoire que les votants de l’Académie vont préférer Emma Stone à Margot Robbie dans Barbie de Greta Gerwig. La performance d’Emma Stone est purement et simplement à couper le souffle.
Ecran Large 5/5
Parfois inconfortable, souvent déchirant, constamment jubilatoire, "Pauvres créatures" est une merveille de cinéma aussi précieuse que la performance hors-norme d'Emma Stone.
L'Humanité 5/5
Un ravissement de tous les instants pour les yeux.
La Voix du Nord 5/5
Yórgos Lánthimos signe un incroyable conte baroque et fantasmagorique où Emma Stone, dans le rôle d’une femme qui redécouvre son corps et le regard des hommes, livre une prestation hors norme.
Les Fiches du Cinéma 5/5
Issue d’une expérience scientifique, Bella Baxter a le cerveau d’un nourrisson dans le corps d’une jeune femme. Yorgos Lanthimos suit son apprentissage du monde, drôlatique et émouvant. Une fable virtuose, très justement lauréate du Lion d’or.
Sud Ouest 5/5
Impressionnante, Emma Stone s’empare avec maestria de ce rôle : elle interprète un être animé par le désir et dont la libération va essentiellement passer par le plaisir charnel au contact d’un avocat pas aussi malin qu’il voudrait le faire croire – étonnant Mark Ruffalo – mais pas seulement…
IGN France 4/5
Magnifique dans la forme comme dans le fond, Pauvres Créatures souffre à peine d'un manque de contrôle lié directement à son héroïne. Mais personne ne contrôle Bella.
L'Obs 4/5
Qu’importe : il y a plus d’intelligence et de folie dans cette fable baroque contre la morale et la connerie bourgeoises, lion d’or à la dernière Mostra de Venise, que dans 95 % de la production actuelle.
La Croix 4/5
L’iconoclaste Yorgos Lanthimos revisite le mythe de Frankenstein dans un conte aussi amusant qu’intelligent, à l’univers gothique et au propos féministe.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Ce voyage fantastique et fantasmatique convoque l’imaginaire à la fois complexe, étrange et extraordinaire de Yorgos Lanthimos, fait d’extravagance et de baroquisme flamboyants. Son univers créatif rehausse sa révision postmoderne du Frankenstein de Mary Shelley de visions folles, radicales et spectaculaires.
Libération 4/5
Le film de Yórgos Lánthimos, grâce aux performances brillantes de Emma Stone et Mark Ruffalo, est une prise de risque réussie.
Mad Movies 4/5
Une fable singulière et stimulante pour les sens et pour l'esprit qui s'impose comme ce qu'on a vu de plus jubilatoire ces dernières années en matière de cinéma d'auteur.
Ouest France 4/5
Emma Stone habite son personnage avec une telle force qu'elle fascine de bout en bout.
Paris Match 4/5
Visuellement stupéfiant, « Pauvres créatures » démarre en noir & blanc, bascule en couleurs quand les personnages embarquent pour un voyage au long cours et se laisse admirer à chaque plan.
Rolling Stone 4/5
Une épopée gothique et féministe servie par un scénario qui ne cesse jamais de surprendre.
Franceinfo Culture 3/5
Inventif et talentueux, Yórgos Lánthimos évoque les excès exquis et fiévreux d'un Ken Russell ("Les Diables"), en encore plus excentrique, très arty, dandy, mais un peu too much.
Le Monde 3/5
Bel alignement des planètes, donc, pour ce film assurément moins disruptif qu’il ne voudrait s’en donner l’air, ce qui reste une condition sine qua non pour rejoindre tranquillement le merveilleux pays des Oscars.
Le Parisien 3/5
Bardé de prix dans les festivals, bien placé pour les Oscars, acclamé par la critique internationale, le nouveau film de Yorgos Lanthimos, une variation sur le thème de Frankenstein, pourra cependant faire fuir nombre de spectateurs par son cynisme et certaines scènes peu ragoûtantes.
Les Echos 3/5
« Pauvres Créatures » brille par ses trouvailles et idées loufoques mais finit par s'égarer dans l'autocomplaisance.
Les Inrockuptibles 3/5
Dans une recherche désespérée du malsain, le film se donne des airs, notamment celui de grand film malade qui reste finalement plus sage qu’il ne veut bien le laisser entendre. Mais reste alors la plus grande beauté du film : voir Emma Stone prendre les rênes pour ne plus jamais s’incliner et être à la fois sauvage, bestiale et ingénue.
Première 3/5
Hilarante bien qu’un peu répétitive, cette quête d’émancipation féminine en équilibre précaire doit beaucoup à la performance hors normes et joyeusement impudique d’Emma Stone : on la savait surdouée, mais jamais on ne l’aurait crue capable d’une incarnation aussi balèze.
Cahiers du Cinéma1/5
Quand les auteurs se hissent au sommet de l’industrie pour accomplir exactement ce qu’elle attend d’eux, quels risques subsistent ? Ceux que prennent les actrices.
Le Figaro 1/5
L'esthétique douteuse du film est aggravée par l'abus que fait Lanthimos du grand-angle, ou œil de poisson, qui entraîne une distorsion de l'image. Au spectateur de faire preuve à son tour d'endurance pour aller au bout des 2 h 21 de ce film monstrueux, dans tous les sens du terme.
Marianne 1/5
Avec ses airs de faux Frankenstein, cette fiction m’as-tu-vu souhaitait ressusciter l’esprit corrosif du grand Buñuel, mais ne ressemble qu’à une (très) longue plaisanterie potache. À éviter.
Le Journal du Geek 5/5
Cette envie de nous proposer un blockbuster intelligent qui a autant le charme du savoir-faire maison niveau action que de composer avec une galerie de personnages humains. Définitivement rien de Minus ici.
Le Parisien 4/5
Contre toute attente, ce volet se hisse parmi les meilleurs de la franchise.
Les Inrockuptibles 4/5
Véritable tour de force, le film de Takashi Yamazaki redéfinit le prototype même du kaiju eiga (le film de monstre japonais) avec un savoir-faire impressionnant et une ligne claire opportune, à l’heure où le genre (côté américain) a plutôt tendance à se tuméfier en crossovers et autres spin-off indigents.
Libération 4/5
Un spectacle superlatif qui, s’il est n’est pas exempt de défauts (personnage du kamikaze affreusement terne, rebondissements artificiels et happy end chargée en sucre) est clairement l’un des blockbusters les plus ahurissants vu sur grand écran ces dernières années.
Mad Movies 4/5
"Godzilla Minus One" traite ses thématiques chafouines avec audace et justesse, dans un équilibre idéal avec le caractère spectaculaire de la saga.
Première 4/5
Le blockbuster américain est dans un coma dépassé, et la dernière réussite incontestable en date était Nope de Jordan Peele, tout autant un film à énigmes tordu et obsédant, qu’une chasse au monstre spectaculaire en IMAX. Godzilla Minus One -qui ne sortira que deux jours seulement en France, dans les salles IMAX notamment- est son cousin japonais : aussi clair et précis que Nope était tordu, mais tout aussi obsédant, et tout aussi
Télérama 4/5
Ce film d’époque, malin et impressionnant, met à l’amende le blockbuster américain moyen.
EcranLarge 3,5/5
Malgré son classicisme apparent et ses séquences de destruction spectaculaires, ce Godzilla est bien celui de la reconstruction.