Ancien samouraï, Yanagida mène une vie modeste avec sa fille à Edo et dédie ses journées au jeu de go avec une dignité qui force le respect. Quand son honneur est bafoué par des accusations calomnieuses, il décide d'utiliser ses talents de stratège pour mener combat et obtenir réparation...
Le Dauphiné Libéré 5/5
La photographie recherchée de Jun Fukumoto confère une beauté austère à cette œuvre magistrale, à la fois intemporelle et moderne, qui redéfinit les codes du film de samouraï avec agilité et subtilité.
Franceinfo Culture 4/5
D'un visuel somptueux, mais sobre, tenu par une dramaturgie quasi shakespearienne, "Le Joueur de go" interpelle par son univers autant que son intrigue portée par des personnages envoûtants, au carrefour du polar et d'un portrait psychologique, projetés dans un exotisme fascinant.
L'Humanité 4/5
En définitive, un film de cape et d’épée un peu à la manière de A Touch of Zen (1971) de King Hu, à la fois imagé et exotique, mais doublé d’une réflexion profonde sur l’honneur et l’abnégation. Que demander de plus ?
L'Obs 4/5
Au foisonnement parfaitement orchestré du scénario entremêlant vengeance, course contre la montre, rivalités mortifères et silencieuses parties de go répond sa mise en scène qui, tout en mouvements précis et puissamment dramaturgiques, sublime littéralement le film.
Le Point 4/5
Plastiquement éblouissant, filmé avec élégance en cinémascope, véritable invitation au voyage à travers une parfaite reconstitution du Japon pré-moderne, Le Joueur de Go doit être vu en salle de toute urgence.
Les Echos 4/5
Dans le Japon antique du « Joueur de Go », un ancien samouraï affûte son sabre pour réparer une injustice. A voir.
Mad Movies 4/5
Un beau mélodrame en costumes, dont la mise en scène impeccable puise aux meilleures sources.
Le Monde 3/5
Le Joueur de go s’apprécie donc pour ce qui constitue aussi ses propres limites : les références d’une culture et d’une morale formelle qui ne sont plus et dont il livre une expression spectrale parce que, peut-être, trop respectueuse.
Le Parisien 3/5
Formidablement interprété, trop lent dans sa première heure avec ces longues parties de go, le film connaît une accélération salutaire dans la seconde, avec d’intenses combats au sabre remarquablement mis en scène.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Malgré un aspect très programmatique, le film parvient à émouvoir et à retranscrire le malaise profond du samouraï.
Les Inrockuptibles 3/5
Parfois très élégant [...], parfois trivial [...], ce film très traditionnel, presque académique dans sa facture, se laisse regarder avec curiosité, plaisir et amusement, comme un bon vieux film de cape et d’épée.
Télérama 3/5
Mystère et action, on ne boude pas son plaisir devant ce divertissement élégant.
Première 1/5
La reconstitution d’époque n’a rien de compassé mais chaque rebondissement prend des plombes et rend artificielles les scènes où soudain tout s’accélère, à commencer par celles de combat qui se voudraient l’acmé du film. Il manque une signature à ce projet prisonnier des codes du genre.
Synopsis : Stefani, 18 ans, fait d’affreux cauchemars. Dans ceux-ci, elle voit sa grand-mère échapper à la mort dans un accident qui aurait dû la tuer il y a 50 ans. Son ancêtre a réussi alors à esquiver le décès jusqu’à l’âge de 80 ans ou elle meurt de façon naturelle. À cause de ce miracle, toute sa descendance doit quelque chose à la mort.
(C'est le sixième volet de la franchise Destination finale.)
Réalisé par Joseph Kosinski : Top Gun : Maverick / Oblivion
Synopsis : Brad Pitt dans la peau d’un ancien pilote faisant son grand retour sur les circuits. Aux côtés de son coéquipier (Damson Idris) au sein de l’écurie fictive APXGP, ils nous plongent au cœur de la course dans une immersion totale, le film ayant été filmé lors de véritables compétitions de Grand Prix, face aux titans de ce sport
Réalisé par Mike Flanagan : Ouija : les origines ? / Doctor Sleep
Synopsis : Une histoire qui célèbre la vie et transcende les genres, basée sur la nouvelle de Stephen King qui relate trois chapitres de la vie d’un homme ordinaire nommé Charles Krantz, dit « Chuck ».
Réalisé par Dean Fleischer-Camp : Marcel le Coquillage (avec ses chaussures)
Synopsis : L’histoire touchante et drôle d’une petite fille hawaïenne solitaire et d’un extra-terrestre fugitif qui l’aide à renouer le lien avec sa famille.
Héros malgré lui, Mickey Barnes se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie.
Ouest France 5/5
Une fable de science-fiction aussi spectaculaire que virtuose.
20 Minutes 4/5
Cette fable aussi drôle que cruelle amuse tout en faisant réfléchir.
Ecran Large 4/5
Ce n’est clairement pas le chef-d’œuvre de Bong Joon-ho, mais si tous les cinéastes pouvaient faire en sorte que leurs moins bons films ressemblent à ça, le monde se porterait mieux.
Franceinfo Culture 4/5
Même si Bong Joon Ho se complaît quelque peu dans la richesse visuelle de l'univers de "Mickey 17", ce qui rallonge quelque peu la durée de son film (2h17), c'est un bonheur de voir une œuvre de science-fiction aussi aboutie.
L'Humanité 4/5
Après le succès de Parasite, Bong Joon-ho signe une fable drôle et glaçante sur le fascisme et le transhumanisme.
La Voix du Nord 4/5
Le miroir avec le monde d’aujourd’hui n’est même pas déformant. Et quel plaisir de voir le réellement formidable Robert Pattinson (The Batman) élargir sa palette artistique et se débattre dans une critique acerbe de cette curieuse époque qui est bel et bien la nôtre.
Le Dauphiné Libéré 4/5
Farfelu, féroce, fabuleux : le maître du cinéma coréen prend de la hauteur dans une folle farce extraterrestre.
Le Figaro 4/5
Comédie de science-fiction politique, Mickey 17 explore avec une bonne dose de cynisme et d’humour noir la déshumanisation des humains dépassés par leur condition.
Le Monde 4/5
Pas mal de pistes à suivre, donc, et autant de plaisir à s’y perdre. Les prestations d’acteurs – particulièrement dans le registre de la bêtise universelle – n’y sont pas pour rien.
Libération 4/5
Trop gentil pour être méchant (à la Starship Troopers de Verhoeven), trop méchant pour être gentil (à la Elysium de Blomkamp), puisqu’il est comme son héros, à la fois 17 et 18, le film de Bong exprime surtout la situation difficile, schizo, de la fiction sous le régime de l’anticipation mortifère.
Nice-Matin 4/5
Inventif et engagé, « Mickey 17 » s’inscrit dans la veine des précédents travaux du réalisateur. Au point qu’il fait généralement penser à un best of, en reprenant certains motifs vus dans « Okja », « The Host » ou « Snowpiercer », pour ne citer qu’eux.
Première 4/5
En embrassant les codes du blockbuster hollywoodien tout en les subvertissant de l'intérieur, il signe peut-être son œuvre la plus ambitieuse à ce jour. Une réussite d'autant plus remarquable qu'elle s'inscrit dans le système même qu'elle critique, prouvant qu'il est encore possible de faire un cinéma de résistance au cœur de la machine hollywoodienne.
Cahiers du Cinéma 3/5
Deux Pattinson pour le prix d’un, dans le même champ : vieux comme les tout premiers VFX, le tour de force est aujourd’hui banal. La vraie prouesse, c’est donc de trouver une âme et une raison d’être valable à ce kamikaze doublonnant.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Bong Joon Ho pousse la satire à l’extrême, dans un récit facétieux mais trop foisonnant pour son propre bien.
Télérama 3/5
Un film politique un peu foutraque, mais réjouissant.
L'Obs 2/5
On était en droit d’attendre bien mieux de Bong Joon-ho, auteur immense de « Memories of Murder » et de « Parasite », que cette fable SF malade et contrastée, qui recycle avidement ses thèmes de prédilection (anti-impérialisme, mélancolie du monstre, lutte des classes) sans parvenir à installer le moindre enjeu d’envergure.
Le Point 2/5
Malgré la maestria formelle de l'attachant cinéaste coréen, nous n'avons, hélas, pas été transportés au septième ciel par cette envolée cosmique, parasitée par les grimaces d'un Ruffalo cabotinant à mort en simili-Trump/Musk du futur.
Meilleur film / Meilleur réalisateur / Meilleure actrice / Meilleur scénario original / Meilleur montage
Meilleur acteur / Meilleure photographie / Meilleure musique de film
Meilleur son / Meilleurs effets visuels
Meilleurs costumes / Meilleurs décors
Meilleure actrice dans un second rôle / Meilleure chanson originale
Meilleur acteur dans un second rôle : A Real Pain - Kieran Culkin pour le rôle de Benji Kaplan
Meilleurs maquillages et coiffures : The Substance – Pierre-Oliver Persin, Stéphanie Guillon et Marilyne Scarselli
Meilleur scénario adapté Conclave – Peter Straughan, adapté du roman Conclave de Robert Harris
Meilleur film international Je suis toujours là de Walter Salles – Brésil
Meilleur film d'animation Flow – Gints Zilbalodis et Matīss Kaža
Meilleur film documentaire No Other Land – Basel Adra, Rachel Szor Hamdan Ballal, et Yuval Abraham
Meilleur court métrage documentaire The Only Girl in the Orchestra – Molly O'Brien et Lisa Remington
Meilleur court métrage : I'm Not a Robot – Victoria Warmerdam et Trent
Meilleur court métrage d'animation : In the Shadow of the Cypress – Shirin Sohani et Hossein Molayemi
Par le co-réalisateur, Duke Johnson de Anomalisa.
Produit par Charlie Kaufman qui est le scénariste de Dans la peau de John Malkovich / Anomalisa et co-scénariste de Eternal Sunshine of the Spotless Mind.
Synopsis : Paul Cole se retrouve bloqué dans une petite ville mystérieuse où il a oublié son identité et les raisons de sa présence. Sans identité ni but, il commence à zéro et entame une relation avec la costumière du coin, Edna. Tandis que des fragments de son passé émergent peu à peu, il tente de retrouver la voie du retour, mais le temps est trompeur, les apparences sont trompeuses et il est difficile de savoir laquelle de ses identités est réelle.
L’un des plus grands duos comiques de l’Histoire, Daffy Duck et Porky Pig, fait son grand retour au cinéma dans une nouvelle comédie déjantée. Enchaînant les gags et les catastrophes dont seuls les Toons sont capables, Daffy Duck, Porky Pig et une nouvelle venue prénommée Petunia Pig vont tenter de sauver le monde d’une terrible menace.
Le Monde 4/5
Enjoué et drôle.
Le Parisien 4/5
Bourré de gags visuels et de jeux de mots rigolos sur les cochons qu’on charcute et les canards qui se font « coin-coin »-cer, ce film amuse et son intrigue ne cesse de rebondir.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Revoilà le canard le plus gaffeur de toute l’Histoire du dessin animé : Daffy Duck, flanqué de son acolyte Porky Pig, est la star de ce récit animé très familial, surprenant souvent, qui projette les Looney Tunes dans le XXIe siècle sans trahir leur essence.
Mad Movies 4/5
Si le rythme ne convainc pas totalement sur une heure trente, difficile de rester insensible à la cinéphilie déployée par "The Day the Earth Blew Up" (génial titre original cachant un hommage scénaristique central au classique de Robert Wise) : Browngardt cite ainsi ouvertement "Mars Attacks!" ou les diverses itérations du "Blob" et de "L'Invasion des profanateurs de sépultures".
Télérama 4/5
Jouant avec la nostalgie, servie par une animation toute en lignes de fuite, perspective démesurée et angles bizarroïdes, cette nouvelle aventure se déguste à tout âge.
L'Ecran Fantastique 3/5
Certes, "Looney Tunes: Daffy et Porky" sauvent le monde est un immense bazar à grande vitesse qui nécessite de débrancher son cerveau. À voir si c'est là un défaut ou sa plus grande qualité.
L'Obs 3/5
Avec sa quinzaine de scénaristes, le film manque peut-être de personnalité, pas de savoir-faire ni de folie : cela part dans tous les sens, sans message ou arrière-pensée, dans une esthétique et une ambiance très années 1950 qui rappellent l’excellent « Géant de fer », le génie de Brad Bird en moins.
Première 3/5
Bourré de gags tordants où le quatrième mur est mis en pièces, ce film d’animation en 2D - incroyablement sophistiquée - transpire l’amour immodéré pour la franchise. Et si le film n’évite pas tout à fait l’épuisement psychologique, il prouve joyeusement l’intemporalité de ces personnages.