Par la réalisatrice et scénariste de Lost in Translation
Quand Priscilla rencontre Elvis, elle est collégienne. Lui, à 24 ans, est déjà une star mondiale. De leur idylle secrète à leur mariage iconique, Sofia Coppola dresse le portrait de Priscilla, une adolescente effacée qui lentement se réveillera de son conte de fées pour prendre sa vie en main.
Les Echos 5/5
« Priscilla » marque pour Sofia Coppola un retour au sommet de son art et dans le labyrinthe de ses obsessions. Elle impose à son récit ce sentiment d'une lente chute où des parfums luxueux ne recouvrent pas l'odeur d'un monde en putréfaction.
Les Inrockuptibles 5/5
Coppola atteint une forme d’ascèse stylistique presque clinique. Le dépouillement, le renoncement à l’éclat comme procédé de désobéissance au patriarcat, telle est donc la réponse que semble avoir aujourd’hui trouvée Sofia Coppola pour poursuivre le projet d’un cinéma à soi, à l’instar de son héroïne qui finira par littéralement tourner le dos à Graceland pour peut-être, enfin, vivre sa vie.
Ouest France 5/5
Un beau biopic mélancolique.
20 Minutes 4/5
Cailee Spaeny, dans le rôle-titre, n’a pas volé son prix d’interprétation à la Mostra de Venise. De gamine timide à femme épanouie, elle parcourt le chemin douloureux de son modèle, la vraie Priscilla Presley, qui a coproduit ce film dur et puissant.
Cahier du cinéma 4/5
Partant de la malédiction qui condamne le couple à glisser sur son miroitement médiatique, Priscilla est avant tout un mélo très doux, un film chuchoté, faisant des confessions de la chambre conjugale le juste niveau sonore de cette histoire.
Franceinfo Culture 4/5
Si la parenté de talent avec son père est acquise, tout comme son indépendance, on sent la patte de la réalisatrice comme jamais dans ce Priscilla passionnant.
La Voix du Nord 4/5
Le prix de la meilleure interprétation féminine remis à l’actrice Cailee Spaeny, 25 ans, à la dernière Mostra de Venise, n’est que justice.
Le Monde 4/5
Variation sur l’adolescence, le film traite aussi de la société de consommation, des femmes au foyer, des époux, des années 1960, du rock’n’roll, de la drogue, et raconte, à travers l’illusion de la belle vie, la hantise de la solitude et de l’ennui. A ne pas manquer.
Le Point 4/5
Sofia Coppola filme cette histoire comme une variation autour d'Alice au pays des merveilles et livre au passage un autoportrait singulier et émouvant, sans doute le meilleur film de sa carrière.
Libération 4/5
Ces treize années avec Elvis sont un sujet en or pour Sofia Coppola, et lui offrent son meilleur film, qui n’oublie pas d’être paradoxal : le plus elliptique et le plus empathique, le plus fantomatique et le plus direct, le plus esthétisant et le plus critique à la fois.
Marianne 4/5
Cette romance noire justifiait bien un film. Bonne nouvelle : il est excellent.
Première 4/5
Priscilla constitue le parfait contrechamp du flamboyant Elvis de Baz Luhrmann, l’envers peu reluisant du décor glamour. Et par son parti pris de dépouillement qui nous plonge dans la tête de son héroïne et d’une descente aux enfers dont elle prend peu à peu conscience, Sofia Coppola ne martèle rien. Elle raconte l’emprise dans un magnifique geste de cinéaste et de sororité mêlés.
Rolling Stone 4/5
Épousant la seule perspective de Priscilla, son féminisme est discret mais assuré... Comme l'art filmique de Sofia Coppola.
Sud Ouest 4/5
Un regard intime, délicat, élégant sur la perte de l’innocence.
Télérama 4/5
La cinéaste signe le portrait éblouissant d’une captive marchant vers sa liberté.
L'Obs 3/5
A 52 ans, Sofia Coppola filme mieux l’attente romantique de la midinette émoustillée que l’ennui de la femme au foyer bafouée.
Le Figaro 3/5
Sofia Coppola brosse un portrait sensible mais sans aspérité de l’épouse d’Elvis Presley qui convola adolescente avant de rejoindre la prison dorée de Graceland.
Le Parisien 3/5
D’un point de vue formel, on est bien dans un film de Sofia Coppola, avec une ambiance vaporeuse qui souligne l’ennui de l’épouse souvent laissée seule à Graceland. Sur le fond, le film laisse une impression mitigée.
Les Fiches du Cinéma 3/5
Sofia Coppola filme Priscilla dans une cage dorée, pour un film élégant mais un peu dénué de surprises.
Allociné
PS : Il est sortie la semaine dernière, mais il est toujours en salle.
liberty ah oui j'avais bien aimé, alors que je suis pas spécialement fan de biopic, ouais Priscilla je le matterais quand il sera dispo sur C+ ou autre, et pareil j'aurais pas vu Elvis peut etre que j'aurais zappé ce film
Au moins, elle fait pas de films copier coller sur ceux de son père.
Je l'ai pas encore vu mais de ce que j'ai entendu, c'est pas hyper palpitant
pas bien intéressant celui la