Le "vrai" GTA 2.
Un an après le grand succès aussi soudain qu'inattendu de Driver, une suite arrivera très vite, tout juste un an après cette première mouture.
Notre ami Bruno Bonnell comptait bien sûr surfer sur la vague de son flic infiltré, as du volant, et c’est ainsi que Driver 2 : Back on the streets, sorti en 2000 sur PlayStation, vit le jour. Il s’agit là d’une suite ambitieuse mais imparfaite, qui divise autant qu’elle fascine. Voici un décryptage des points forts et faibles de ce titre tout de même très important mais controversé.
Les points forts : une vision grandiose Des villes gigantesques et réalistes :
Le jeu reprend la formule initiée par le premier épisode, dont des petits ajouts dont nous parlerons plus tard. Déjà, ce que l’on remarque d’emblée, c’est que Tanner va mener sa mission hors des USA cette fois. Les quatre villes jouables (Chicago, La Havane, Las Vegas et Rio de Janeiro) sont impressionnantes pour un jeu de l'époque. Elles sont bien modélisées, reconnaissables et vivantes. Si l'on compare avec la réalité (basée sur ce que j’ai pu voir en vidéo de ces villes sachant que je n’y ai jamais mis les pieds à aucune d’entre elles), elles capturent efficacement l’essence de chaque lieu, bien qu'avec des limitations techniques. Par exemple :
o Chicago offre des gratte-ciels et une architecture industrielle fidèles. On y voit le « EL » : métro aérien historique de Chicago rendu célèbre par les Blues Brothers, et leur course-poursuite avec les flics du coin.
o La Havane respire l'exotisme, avec ses vieilles voitures et son ambiance coloniale.
o Las Vegas s’illustre avec son Strip et son atmosphère de ville-casino. On reconnait d’ailleurs certains d’entre eux, ainsi que la copie de la tour Eiffel par exemple.
o Rio de Janeiro manque un peu de sa verticalité et de son relief iconique, mais conserve son charme urbain tropical. On aperçoit par exemple la statue du Christ Rédempteur.
Une conduite exemplaire :
Driver 2 reste avant tout un jeu de conduite, et sur ce point, il brille. Les voitures répondent bien, les sensations sont dynamiques, et le moteur physique est impressionnant pour la PS1. Chaque véhicule semble avoir sa propre inertie, rendant les poursuites haletantes.
Durée de vie et ambiance :
Le jeu est long, ce qui en fait un bon investissement pour les joueurs patients. Son ambiance années 80 est immersive, avec une esthétique rétro qui s'exprime autant dans les décors que dans les menus et l’atmosphère générale.
Les points faibles : le poids de l’ambition Un jeu bourré de bugs :
Driver 2 est loin d'être techniquement irréprochable. Les bugs graphiques, les véhicules qui disparaissent ou encore les comportements étranges de l'IA gâchent parfois l’expérience. Sans compter un clipping omni-présent, des passages qui frisent purement et simplement… Le constat est simple, les développeurs du très solide premier épisode n’ont certainement pas eu le temps de débugger le jeu correctement.
Des phases à pied catastrophiques :
La nouveauté majeure de ce deuxième opus est la possibilité de sortir de sa voiture. Malheureusement, ces phases sont rigides et mal pensées. La maniabilité de Tanner à pied est une véritable catastrophe, sa jouabilité est lourde et frustrante, cassant le rythme du jeu. Oui car il m’est arrivé un très grand nombre de fois de perdre des missions (avoir bien transpiré) à cause d’un maniement tellement merdique de Tanner, que je n’arrivais à ouvrir une porte à temps. Bref…
Répétitivité et histoire maladroite :
Les missions finissent par se ressembler. Entre filatures, courses-poursuites et livraisons chronométrées, l'impression de déjà-vu s'installe rapidement. De plus, le scénario est confus et mal raconté, manquant de la profondeur nécessaire pour maintenir l'intérêt. Cette histoire de mafieux brésiliens, avec ce Lenny dont on ne sait que peu de choses, tout comme Caïn d’ailleurs. On a comme une impression d’attraper un film en cours, et d’essayer de comprendre quelque chose à la trame.
Difficulté mal dosée :
Le jeu est punitif, notamment à cause de checkpoints mal placés et de l'IA parfois injuste. Oui les flics en mode normal sont ULTRA agressifs, et ne vous lâchent pas d’une semelle. Cette difficulté aurait pu être stimulante, mais elle devient frustrante à cause de son mauvais équilibrage (timer réglé au poil de c*l, la moindre collision provoque une défaite certaine etc).
Connaître les 4 villes par cœur (avec leurs layout alambiqué) est une condition sine qua non pour mener à bien les 40 missions (environ) proposées dans le jeu.
Une bande-son décevante :
La musique, pourtant essentielle pour renforcer l'immersion, est fade et oubliable. Elle n’arrive pas à capturer l’essence des années 80 ou à soutenir l'action effrénée. Aussi, les doublages en français sont absolument catastrophiques, trempant dans la plupart du temps dans la caricature et le grotesque.
Un développement précipité : la cause des défauts ?
Driver 2 a été développé en à peine un an (14 mois). Cette contrainte explique sans doute beaucoup de ses défauts. Entre son ambition démesurée et le manque de temps pour polir le jeu, Reflections Interactive a livré un titre inachevé, bien qu’innovant et bardé de bonnes intentions.
Verdict final : un diamant brut mais taillé à la hache
Driver 2 est un jeu qui mérite d’être salué pour sa vision et ses innovations. Il offre une immersion unique grâce à ses villes ouvertes et à son gameplay de conduite, toujours aussi jouissif. Cependant, ses bugs, ses phases à pied ratées, et son histoire mal ficelée ternissent le tableau. Pour les joueurs nostalgiques ou patients, il reste un titre culte. Pour les autres, il illustre avant tout les limites de l’ambition sur une console aux capacités techniques limitées.
Fiche technique: Titre: DRIVER 2 Développeur: REFLECTIONS INTERACTIVE Éditeur: Infogrames Genre: ACTION Année: 2000 Autres supports: GAME BOY ADVANCE Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
Ça a été une grosse déception pour moi. J'étais tellement fan du premier que j'en attendais monts et merveilles mais la technique et les phases à pieds ont détruit mon expérience de jeu.
Pareil ! J'avais trouvé le 1 tellement révolutionnaire ! Le 2 je l'ai trouvé beaucoup moins équilibré et les phases a pied était une vraie purge ; driver SF sortivers 2010 était un vrai hommage au 1
Ils font chier chez Ubi.Comme bcp,j'ai bien apprécié Driver SF(bonne ambiance,bon feeling niveau gameplay,etc...).J'attends tjs une suite ou un éventuel reboot à la limite.
Malheureusement les mec sont focus sur The Crew...C'est plus rentable et attractif pour la nouvelle gen,j'imagine.
Ptain,les jeux de caisses arcade,c'est mort de chez mort
Perso, j'ai encore ma vielle ps1 pour jouer à cette saga, et j'ai tellement aimé.
En plus oui, à la base il devait y avoir une suite à driver, mais en interne, il sont décidé de faire un genre de soft reboot.
Et ça a donné Watch Dogs, bon Watch dogs, je ne garde que l'histoire de Aiden Pierce avec le 1, et pour watch dogs Légion, j'ai juste fait le dlc avec Aiden Pierce.
Et l'histoire est tellement dark et glauque, bon 2h quoi mais pour une fin, c'était top !!
Parce que je me souviens être bloqué à l'avant derniere mission, elle était tellement dur
vyse c'est clair, San Francisco était vraiment bon. J'ai adoré le système de shift. Dommage qu'on a pas eu une suite.
Malheureusement les mec sont focus sur The Crew...C'est plus rentable et attractif pour la nouvelle gen,j'imagine.
Ptain,les jeux de caisses arcade,c'est mort de chez mort
En plus oui, à la base il devait y avoir une suite à driver, mais en interne, il sont décidé de faire un genre de soft reboot.
Et ça a donné Watch Dogs, bon Watch dogs, je ne garde que l'histoire de Aiden Pierce avec le 1, et pour watch dogs Légion, j'ai juste fait le dlc avec Aiden Pierce.
Et l'histoire est tellement dark et glauque, bon 2h quoi mais pour une fin, c'était top !!
Encore 1.000X merci pour le reste !