Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je voudrais vous parler du menu-titre du jeu ou plutôt du premier écran vu. Nous savons tous que les premières images d’un jeu sont essentielles pour le jeu. Il doit être séduit par ce qu’il voit. Ainsi, si le résultat n’est pas attractif, ou dérangeant, ou étrange, le joueur ne poursuivra pas le jeu.
C’est pourquoi l’idée, qui n’a pas change depuis le début du développement, est de créer un écran rempli de cafards. Le joueur ne comprend pas pourquoi, il ne sait pas quoi faire, il ouvre le jeu et voit cet écran rempli avec des dizaines de cafards.
Bien entendu, tout ceci est un clin d’œil. La référence ici est le roman La Transformation de Kafka dans lequel un jeune adulte, un jour, après une nuit ordinaire, se transforme en cafard énorme. Sa famille le rejette et il perd son travail.
Les insectes sont récurrents dans l’œuvre de Kafka. Il parlait toujours des insectes pour se décrire lui-même or sa vision de la société. Donc, avec ce premier écran, le joueur sera immerge dans l’étrangeté des romans de Kafka. Après un click, il découvrir l’écran-titre, plus classique.
Kefka a toujours recherché à savoir qui nous étions. Qu'est-ce qu'un humain ? qu'est-ce qui nous rend humain ? Est-ce le corps (il n'est plus considéré comme Homme dès lors que son apparence physique change, mais seul lecteur sait qu'il existe encore une conscience humaine sous la carapace)? Les souvenirs, qui forment notre expérience ? Mais dans ce cas comment considérer les amnésiques ?
Et les chiens ? Il est possible de conditionner un homme afin qu'il se conçoive chien.
Les enfants sauvages sont-ils des humains à part entière? Dès lors qu'il leur a manqué dans les stages fondamentaux de leur développement cognitif l'interaction sociale, fondamentale, avec d'autres êtres humains ? Ils rattrapent rarement ce handicap par la suite. Le langage lui-même est perdu.
Mais le véritable enjeu ici est de distinguer les aspects analytiques et synthétiques de la moralité, dans la jonction dans de la pensée et de l'être.
Descartes avait très bien introduit cela dans sa "Recherche de la Vérité par les Lumières Naturelles" (1701) en esquissant la méthode (ah !) du "doute universel".
Dans la même dynamique, on peut également citer Rober May (USC) et sa métaphysique du péjoratif, ou encore le post-modernisme de Chomsky, très éclairant...
Donc oui. Le cafard, la blatte, un manifeste contre le spécisme.
Effectivement. Oui.
Le cerveau de Thomass2 a surchauffé je crois.