Aujourd'hui, on change un peu de sujet pour retourner au jeu vidéo! J'ai en effet eu la chance de pouvoir participé au Xbox One Tour la veille de la rédaction de cet article. Mais tout d'abord, petit rappel pour ceux ne connaissant pas le principe.

Le Xbox One Tour, c'est un évènement organisé par Microsoft afin de rencontrer des clients potentiels. Vous connaissez certainement la Xbox One, cette nouvelle machine aux multiples polémiques (limitation du prêt et de l'occasion, connexion internet obligatoire, caméra ne pouvant être éteinte, pour finalement annuler tout ça...). Eh bien le constructeur a décidé de parcourir les continents afin de la faire découvrir à quelques personnes sélectionnées. Ainsi j'ai pu, en avant-première nationale, la découvrir en petit comité avec quelques-uns des ses jeux les plus attendus.
Arrivée quarante-minutes à l'avance en plein Paris: moi et un ami nous avançons jusqu'à l'entrée d'une halle où une quinzaine de personne seulement attendent. Ambiance de mort, on attend 15h pour finalement être une centaine. On nous fait rentrer dans un grand espace avec seulement quelques bornes de jeux: autant vous dire que ça fait vide! On montre nos pièces d'identité pour attester de notre majorité (ou pas d'ailleurs) et nos invitations, et posons nos affaires dans un vestiaire. Bon, qu'avons-nous à nous mettre sous la dent?
Eh bien soyons honnêtes, pas grand-chose: une douzaine de jeux étaient jouables seulement. Parmi les grands absents, notons Powerstar Golf, Ryse: Son of Rome, Quantum Break (même s'il fallait se rendre à l'évidence, c'était impossible), le Project Spark, mais surtout les jeux multisupport. En effet, ici, pas de Call of Duty Ghost, de Watch Dogs, de Assassin's Creed IV, de Thief, de The Evil Within ou encore de Dying Light. Bien dommage! Ainsi, mon ami et moi avons pu tester presque tous les jeux présents (excepté Crimson Dragoon, manque de temps) pendant les 4 heures imparties. Cependant, l'avantage par rapport au Paris Games Week, c'est les conditions de jeu. En effet, nous pouvons ici tester les titres les plus attendus en patientant à peine 10 minutes, voire sans attendre. Par ailleurs, poufs et casques sont disponibles pour véritablement s'immerger, ainsi que des fontaines à eaux gratuites si on a soif. Autant vous dire que ce sont des choses que nous n'aurons jamais dans les salons. Bon, passons au compte-rendu.
LA CONSOLE:
Nous partons directement en direction de la star de ce mini-show, à savoir Battlefield 4. C'est le seul jeu pour lequel il fallait faire un tant soit peu la queue. Mais avant de vous parler du jeu, parlons un peu du ressenti de la console. Tout d'abord niveau design, ça se confirme: c'est moche. Plutôt imposante, elle ressemble à une box internet rectangulaire, noire, et avec un logo Xbox brillant. Bof bof. Par contre, relative bonne surprise pour le Kinect. Beaucoup moins grand que les images le laissaient penser, il se fond assez facilement dans le décor. Mais le must de la Xbox One, c'est bel et bien sa manette: très sobre et classieuse, bien plus fine et esthétique que sa grande soeur 360, elle n'en perd toutefois pas sa parfaite ergonomie (on retrouve de suite ses réflexes). La croix directionnelle n'a aucune commune mesure avec son prédécesseur, bien plus maniable et précise. Autre très bon point qui n'a l'air de rien, ce sont les gâchettes arrière. Ces dernières, toujours aussi faciles d'accès, produisent une immersion tout bonnement impressionnante grâce aux vibrations qu'elles génèrent (conduire une voiture n'a plus rien à voir, vraiment).
Graphiquement parlant, on voit bel et bien une évolution technique par rapport à la Xbox 360. Mais, petit regret, pas de réelle claque. Mis à part Dead Rising 3, Forza Motorsport 5 et Battlefield 4 (et encore), qui montrent, chacun à leur manière, une évolution technique, on constate sur les autres des graphismes dignes d'une 360 d'aujourd'hui. A voir sur la durée comment la One va être utilisée.
LES JEUX:
Comme dit précédemment, nous avons tout d'abord mis le cap sur Battlefield 4. On nous proposait ici une session multijoueur en mode capture de drapeaux. Chargement, enfilage de casque, et c'est parti. Ceux qui s'attendaient à une réelle évolution risquent d'être déçu: je n'ai rien vu de flagrant. Le gameplay est on ne peut plus classique, mais l'évolution vient d'une immersion encore plus poussée. Les effets sonores sont bluffants de réalisme et, plus impressionnant encore, le moteur physique. En tirant sur des murs en bois, on peut créer des trous et se cacher derrière pour tirer. Et avec le bon vieux lance-roquette les arbres tombent, les murs se détruisent, et les immeubles, à défaut de s'écrouler, voient certaines parties de leur structure dégager. C'est à ce genre de détails qu'on voit le changement de génération, à défaut d'une réelle évolution graphique. Notons également mon skill impeccable qui a fait de moi le cinquième joueur de la partie (pas mal pour quelqu'un qui n'a joué aux anciens qu'occasionnellement)! Au final, nous avons eu affaire à un jeu classique et efficace, bluffant par certains aspects. A conseiller en multijoueurs évidemment.
Après cette session, direction les petits jeux un peu oubliés du futur live. Commençons par Lococycle, le dernier né de Twisted Pixel (déjà auteur des très bons 'Splosion Man et Comic Jumper). Il s'agit là d'un beat'em all à télécharger sur le live, totalement barré. On incarne un étrange personnage à l'accent espagnol accroché à la roue d'une moto qui parle (ouais ça fait rêver). On progresse ainsi sur une route extrêmement linéaire sur laquelle nous attendent de nombreux ennemis: voitures avec mitrailleuses, robots électriques, mecs à moto... Pour chaque adversaire, il n'y a qu'une technique possible (ce qui est regrettable car on perd dans la liberté d'action caractéristique du genre): pour les voitures, vous devrez utiliser la mitrailleuse car ils sont trop loin de vous; pour les motos les coups de clef à molette car ils sont au même niveau; une espèce de mode combat aérien pour les ennemis en l'air, etc. Par ailleurs, le jeu est vraiment très moche. Bref, ce titre m'a plutôt déçu, compte-tenu des antescedants de ses auteurs. A voir.
Puis, j'ai brièvement joué à Max: The Curse of Brotherhood. Autre jeu téléchargeable, il s'agit là d'un petit jeu de plate-forme sans prétention destiné à un jeune public. Sauf que, soulignons-le, c'est le titre sur lequel je suis mort le plus de fois (environ dix fois en dix minutes de jeu). Le jeu prend place dans un univers 2D chatoyant où l'on incarne un jeu garçon du nom de Max, qui progresse tableaux par tableaux grâce à un stylo magique, ce dernier (activable avec les gâchettes arrière) permettant de créer de plates-formes et d'autres choses à l'écran. Ne nous emballons tout de même pas car c'est très assisté: les endroits où créer les plates-formes sont indiqués à l'écran, ne laissant que peu de liberté. A priori un bon petit jeu pour les enfants, ou les grands enfants.
Petit passage également sur le nouveau Zoo Tycoon sur Xbox One. C'est avec une certaine émotion que j'ai testé ce jeu, car il s'agit d'un jeu qui a profondément marqué mon enfance. Toutefois, il est difficile de se faire un réel avis sur un jeu de gestion alors qu'on y joue à peine dix minutes. J'ai toutefois pu voir plusieurs choses assez sympathiques. Tout d'abord, il est désormais possible de se balader dans votre zoo dans la peau d'un soigneur. Entouré de gens heureux, vous pouvez donc rendre visite à vos animaux et voyager d'enclos à enclos grâce à des petites jeeps (gros fou rire d'ailleurs, lorsqu'on a vu qu'il était possible d'appeler l'une d'elles en sifflant. Cette dernière arrive alors en sautant (vraiment) à votre rencontre, sans chauffeur). L'aspect gestion était compliqué à apercevoir, mais ça semble rester classique. Visuellement parlant, ça rame à mort. Les 15fps par seconde n'étaient pas loin à mon avis. Par contre, techniquement, c'est très beau (mention spéciale aux animaux, assez bluffants).
Brève session sur le Just Dance 2014 version Xbox One. Difficile de vous dire si le Kinect nouvelle génération nous a bien reconnus, car nous étions un peu trop occupés à rigoler (on était les deux seuls à danser dans la salle) sur Gimme Gimme Gimme de ABBA et Get Lucky des Daft Punk. Rien à dire: Just Dance, c'est toujours aussi fun.
Allez finit de jouer, on part voir Dead Rising 3. Nous avons pu, pendant une bonne quinzaine de minutes nous essayer à cette exclusivité (temporaire?) One. Dans la démo que nous avons vu, pas d'objectif précis mais une exploration d'une parcelle de la carte. Car oui, rappelons-le, il s'agit là d'un open-world sous la forme d'une ville envahie de zombies. La première impression qui vient lorsqu'on joue c'est "Oh put***, c'est quoi tous ces ennemis!". Si la série a toujours été connue pour le nombre astronomique de zombies affichés à l'écran, là ça dépasse l'entendement. Au moins un bon millier de zombies, peut-être même le double (bon là je m'emporte peut-être un peu), èrent dans les rues à la recherche de chaire fraiche. Et en plus, ça ne rame pas! Cela n'altère pas non plus le rendu technique, impressionnant de par ses effets de lumière et sa modélisation des ennemis. Sinon, le principe reste similaire: vous avez plein d'objets à disposition pour massacrer un maximum de zombies. A titre d'exemple, j'ai pu jouer avec: un lance-flamme, une scie sauteuse, un fusil, une barrière métallique, un peau de fleur, un casque de chantier, un tracto-pelle, une voiture de sport (car on peut conduire dans la ville)... Bref, du grand n'importe quoi en vue pour ce qui est, de ce que j'ai pu voir là-bas, la plus grosse évolution graphique. Petit coup de coeur.
Après cette session, petite séance photo dans un photomaton. Pourquoi me direz-vous? Car il était possible de se prendre en photo vêtu d'accessoires devant un fond vert, dans lequel on incruste l'image du jeu de votre choix. Mon ami déguisé en soldat romain et moi en ballon de foot, c'est dans la bonne humeur que nous faisons notre petit shooting collection automne-hiver.
Retour au jeu vidéo avec Killer Instinct. Ancienne licence phare de Rare, Microsoft a pourtant décidé de ne pas attribuer ce reboot au studio. Bizarre bizarre. Bref, au cours des deux combats que nous avons fait, j'ai pu apercevoir un jeu pêchu et énergique, mais au gameplay beaucoup trop simpliste. Si, je crois, les combos quelque peu illimités étaient la marque de fabrique de la série, je dois bien avoué que c'est agaçant. Sans connaître les commandes, nous avons effectués des coups hallucinants et presque massacré l'adversaire sans perdre de vie. Par ailleurs, l'équilibre entre les personnages semble à première vue assez discutable... Dommage pour un free-to-play.
Puis deux parties sur FIFA 14 sur la Xbox One. Bon, rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est que c'est beau et que les commandes ont un peu changées depuis FIFA 09 (le dernier auquel j'ai joué quoi). Ah, si, j'ai gagné deux fois quand même. C'était important de le souligner.
Nous nous attaquons ensuite à Forza Motorsport 5, le dernier né de la série de simulation automobile. On nous présente cinq voitures au choix, toutes modélisées à la perfection et bluffantes de réalisme. Ma Ferrari et son coloris choisi, on lance la course et... temps de chargement d'une minute trente. La course commence et là on se dit: "ah ouais quand même". C'est beau, vraiment beau. Les voitures, les reflets, les petits détails à droite à gauche (la modélisation du pilote alors qu'on est en vue extérieure, les petites inscriptions à l'intérieur de la voiture...)... Tout ça participe à l'immersion du titre. Petit détail qui a son importance, c'est l'apparition des vibrations dans les gâchettes de la manette. Cela accentue les sensations de pilotage comme jamais: un régal pour les amateurs de jeux de course.
Petit passage également sur le nouveau volet des Kinect Sport, à savoir Kinect Sports Rivals. Deux jeux étaient jouables: le jet-ski et l'escalade. Mon ami a pu s'essayer au premier: chevauchant votre scooter des mers, vous empoignez le guidon dans le vide et dirigez avec une certaine précision votre véhicule le temps d'une course effrénée. N'ayant pu le faire, je ne m'attarderai pas trop sur ce mini-jeu. Quant à l'escalade, eh bien croyez-moi c'est physique! Dans le cadre d'une course également, vous devez avec votre bras chercher une prise à l'écran, fermer votre poings, et vous hisser jusqu'à la prise en gardant la main fermée, sous peine de tomber. Le jeu est assez exigeant et demande, je pense, un certain temps d'adaptation. Au final, un jeu qui semble plutôt fun, dans la lignée des précédents.
Pour clore cette journée, nous avons joué au meilleur jeu du salon: Peggle 2. Un moment intense et vibrant de trente seconde qui me rend fier de jouer aux jeux vidéos. Sinon, on cherche encore les nouveautés.
AU FINAL:
Cet évènement m'a donc permis de jouer dans de bonnes condition à la Xbox One, mais mon sentiment est plutôt mitigé. La console présente quelques évolutions intéressantes mais rien de transcendant (à voir à sa sortie l'interface et tout ce qui touche au pratique). Quant aux jeux, aucune de ces exclus me font dire: "JE VEUX LA XBOX OOOOOONE". Notons cependant un progrès graphique assez important et des potentiels bons jeux, notamment Deadrising 3, Forza Motorsport 5, ou encore Peggle 2.
Enfin, n'hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires.
Xbox One, Microsoft
Sortie le 22 Novembre 2013 en France.
rien de transcendant et ça vaut aussi pour la PS4 ...
Moi j'attend d'en savoir plus sur l'interface et les fonctionnalités multimédia de la console .
Oh que non, ça restera en l'état, ce genre de chose n'est jamais modifié, ils ont dépensé des sommes folles en ReD pour leur pad, fait des centaines de tests auprès de joueurs, ils ne changeront rien malheureusement.
Ce qui a dû accaparer leur attention c'est la forme des pads et le grip qu'ils ont ajouté, seulement la résistance est quelque chose qu'ils ont dû négliger.
La bonne surprise quand j'ai pu l'essayer était Dead rising qui ne ramait plus autant quavant (mais toujours un peu quand même).¨
Par contre ce qui m'avait laissé sur un avi négatif :
- La manette et les boutons du haut (L1 et R1): vraiment pas pratique pour appuyer dessus dans le feu d'action, je mettais toujours quelques seconde pour bien mettre le doigt dessus, et la poussée est.... plus dur)
- Forza 5 : Les voitures sont magnifique, mais j'ai trouvé les décours bien pauvre et limite sans amélioration avec le 4 (drive club pour les décors est bien au dessus car je l'ai testé aussi).
Et l'aliasing putain, il fait mal au yeux O.o
Sinon je partage ton avis. Moi c'est project SPark que j'aimerai testé...
Tu me dis : fanboy comme toi on s’abstient à la fermer au lieu de balancer des conneries sans fondement.
alors que juste avant tu balances : Normal le seul jeu next gen qui propose ce gap graphique s' appel KillZone Shadow Fall et ça se passe sur PS4.
Ce n'est pas l'hôpital qui se fout de la charité ?
Non sérieusement, ta PS4 est plus puissante .... Fuck YEAH, c'est cool