Alors j'ai purement squatté ce jeu de caisse absolument pas banal. En fait DriveClub c'est un
Ovni du jeu de course GT.
Test poussé...tout est relatif je précise surtout un test du gameplay en fait.
Fondamentalement, après 20 heures de jeu uniquement en mode Solo, j'ai pas eu la chance de pouvoir me connecter. Je suis au level 28 pilote.
Donc ce test approfondi va se concentrer uniquement sur le offline soit le gameplay non connecté.
Game system: Un jeu de course hybride
--> Pour moi c'est tout d'abord un
Sega Rally pour son gameplay à base de Drifts et sa facilité d'accès. Premier sentiment ou ressenti, j'ai tout de suite tilté en me rappelant le plaisir de jeu procuré par Sega Rally 95 sur Arcade et saturn (version du pauvre).
--> C'est ensuite du
Metropolis Street Racer dreamcast à travers son système de Kudos ! Rappelez vous (pour avoir squatté également MSR sur Dream à l'époque, et quand je dis squatté en fan de bagnoles c'est minimum 60 heures) !
Dans MSR on avait les
défis Kudos, (course de rue, défi de style, chrono sur un tour, chrono moyen, dépassements, vitesse de pointe, chrono sur plusieurs tours, vitesse moyenne, course 1 contre 1) et
ben sur DrvieClub c'est pareil en mode solo, chaque évènement de championnat vous impose (pour avoir tous les succès et obtenir des voitures rares)
des défis (vitesse moyenne minimale, challenge virage, vitesse de pointe à atteindre, drifts, finir dans le top 3...). Voire la suite avec PGR en 2001 sur Xbox.
--> Enfin, en extrapolant jusqu'au bout de ma pensée et pour avoir lu sur les forums US et fr les mêmes reflexions, DriveClub c'est presque un
Mario Kart indirectement ! Notamment via le fun qu'il procure et les sensation grisantes de vitesse en course, à la fin et au début, les retournements de situation et cela via l'IA à mon avis volontairement "buggé". Je m'explique et là
c'est l'IA que je vais critiquer:
- IA qui vous attend si vous êtes derrière
- IA qui vous éjecte si volontairement en vous foutant sur le dos une énième pénalité
- Un espèce de turbo boost des adversaires parfois peu prononcé et parfois incompréhensible en ligne droite
- Une course où tout le monde reste groupé
- Une IA qui vous attend si vous vous traînez mais par contre qui fait carburer tout les adversaires à la nitro si vous êtes devant !
- Alors pas d'objets à utiliser pour ralentir vos adversaires certes mais en fait vos armes ce sont vos adversaires que vous pouvez tamponner de différentes manières et dans diverses configurations possibles pour avancer, gratter une ou plusieurs places, ralentir la partie arrière du peloton, faire des têtes à queue...
Bref tous ces éléments que je viens de mettre à l'écrit me permette de réaliser d'où vient l'addiction que procure ce titre. Je pense notamment aux anciens gamers qui ont squatté les mêmes titres à l'époque vous comprendrez mieux ce jeu en lisant ces quelques lignes.
En conclusion, ce qui rend ce jeu si addictif c'est je pense l'hybridation volontaire de la part des développeurs de plusieurs approches du jeu de course qui ont fait leurs preuves. Et ça marche véritablement. Evidemment Evolution studio n'avait aucun intérêt à affronter directement Forza puisque l'approche est complètement différente et les attentes également et surtout le savoir faire dans leur domaine ne peut s'acquérir aussi vite. Sinon pour ce qui est du graphisme, c'est suffisamment joli rassurez vous, mais on s'en fout au final, on est trop occupé à relever les défis très prenants.