Genre : Action/Aventure ''Beat 'em All''
Thème : Médiéval-Fantastique
Plateforme : Playstation 3 (existe une version Ninja Gaiden et Ninja Gaiden Black sur Xbox)
Développeur : Team Ninja
Editeur : Tecmo
Date de sortie française : 04/07/2007
Nbre de joueurs : Solo
Rated :18+
Site officiel
Introduction
Ninja Gaiden, c’est avant tout un mythe. Apparu sur famicom, les premiers coups de katana de Ryu Hayabusa remontent à 1989. Un jeu que j’avais adoré sur ma Nes d’antan.
Voir mon test retro ICI.
Le comme back de la saga mythique fut une belle claque graphique en son temps (2004) sur la Xbox première du nom. Ce jeu a non seulement redéfini les standards du beat ‘em all traditionnel, mais il a aussi apporté la preuve vidéo ludique que le jeu d’action 3D pouvait être sublimé.
A la fois jouissif, très technique, Ninja Gaiden a tout simplement révolutionné le genre ! La recette miracle ? Un gameplay aux petits ognons basé sur la technicité, les combos, les parades et les acrobaties, mais aussi et surtout sur le
principe d’égalité de force entre un ennemi et votre propre personnage, d’où sa réputation de jeu difficile et destiné avant tout aux hardcore gamers.
Les codeurs fous de la Team Ninja, et le grand maître Itagaki nous ont ainsi fait don d’une perle sacrée du beat em all, ou plutôt du roi sacré en la matière…
Malheureusement, les ventes ne suivirent pas (désintérêt du grand public en occident, et mépris de la xbox par les joueurs nippons) et il fallut une version Gaiden pour que le titre jouisse enfin d’une réputation tant méritée. Cette re release corrigea les petits bugs et apporta la camera orientable ainsi que des modes de difficulté destinés à satisfaire les joueurs les plus assoifés de sang.
Le hardcore gamer sur consoles de salon tenait là son saint graal.
Qui aurait pu imaginer que la Team Ninja se décide un jour à
porter leur enfant terrible (clin d’œil à MGS4) sur une machine estampillée ‘’SONY’’ ? Surement pas Itagaki en tous cas, qui faisait encore récemment, état de sa colère concernant ce Ninja Gaiden Sigma sur PS3 : Une marque de déshonneur pour les dirigeants ayant fait ce choix stratégique (actionnaires de Tecmo).
Mais revenons en au cœur du sujet, et parlons rapidement du scénario (des plus sommaires) : Vous incarnez Ryu Hayabusa, un Ninja à la classe hors norme dans sa tenue de cuir luisante et sous son turban et son masque noir lui conférant une allure mystérieuse et un look résolument ‘’nomade new age’’.
Ici contrairement à un Dante (Devil May Cry) qui doit parler, crier, s’exciter et s’agiter pour faire montre de toute sa classe au travers d’une arrogance certaine, il n’en n’est rien concernant Ryu Hayabusa ! Ce dernier ne parle que très rarement (on ne l’entend pas en fait), il est très attentif, le regard toujours ténébreux, l’allure féline dans ses déplacements, et lorsqu’il passe à l’attaque : la violence inouie et la brutalité avec laquelle il exécute ses ennemis suffisent amplement à lui conférer le statut de personnage classieux…tout en conservant une humilité presque déconcertante.
Ryu est pourtant fou de colère, de vengeance et de rage après que le seigneur Doku ait réduit son village et les membres de son clan en cendres et tué son amie Kureha.
Le visage sombre, et déshonoré, tel un Itagaki qui n’aurait pas perçu ses indemnités financières de la part des dirigeants de Tecmo, décide de partir bêtement pour venger son clan. Seul et armé de l'Epée du Dragon, se transmettant de génération en génération au sein du clan du Dragon, Ryu ne pourra compter que sur ses abilités techniques à l’arme blanche et non pas sur ses capacités d’infiltration (comme tout bon ninja) pour triompher de son périple…
L’histoire de Ryu Hayabusa est donc l’histoire d’un ninja qui se comporte comme un samurai…c'est-à-dire qui affronte l’ennemi de face et qui ne se dérobe jamais !
Alors qu’en est-il de cet épisode Sigma ? Qu’apporte t-il en termes de gameplay et de technique ? Mérite t-il sa place sur Playstation 3 ?
Je vais tenter de répondre à ces questions essentielles dans
un test que j’ai organisé en deux parties et qui ne sera pas un énième test descriptif d'une platitude commune.
1. Ninja Gaiden Black Directors cut !
Sigma reprend fondamentalement la même approche et donc le même degré de difficulté que Ninja Gaiden Black sur Xbox, tout en améliorant et en enrichissant l’expérience vidéoludique, dans une version ‘’Deluxe’’ ou plutôt ‘’Directors cut’’.
Car en effet, plusieurs ajouts et améliorations d’ordre technique ou de game design on été ajoutées :
Un Game design retravaillé
Le level design a été légèrement revu, et certains niveaux sont légèrement plus vastes, ou se voient intégrés des aires de jeu inédites.
On peut parler par exemple de l'ajout d'une scène de combat dans le temple en flammes au chapitre 2, un passage réellement sublime.
On notera également l’apparition de quelques rares et nouveaux points de sauvegarde au cours du jeu (dû à un level design retravaillé dans certaines zones comme Tairon), et des elixirs de vie qui sont légèrement plus fréquents eux aussi. De ce côté précis on peut dire que Ninja Gaiden Black sur Xbox était moins clément avec le joueur lambda, mais détrompez vous la difficulté pure du soft reste inchangée et les ennemis seront toujours aussi difficiles à battre et les passages délicats le reste, tout comme la puissance de certains Boss…
La terrifiante Alma…
Les Boss sont un pur bonheur dans Ninja Gaiden Sigma, chacun d’entre eux possède ses attaques mortelles et ses points faibles, à vous de le découvrir (si vous en avez le temps ou si vous survivez assez longtemps devrais je dire).
Quelques rares ennemis font aussi leur apparition dans ce NGS lequel compte au final pas moins de 19 Châpitre contre 16 pour la version Black et 15 pour la première version (Ninja Gaiden tout court).
Ninja Gaiden next gen : c’est possible ?
Déjà next gen avant l’heure sur Xbox, NG devient époustouflant sur PS3, et reste même à l’heure actuelle il reste l’un des plus beaux titres de la console.
Au programme :
- Un animation renversante, super fluide, sans bugs ni ralentissements, très rapide (plus vif que Ninja Gaiden Black).
- Une résolution FULL HD en 1080p, de textures HD de toute beauté, des effets de lumière et d’éclairage en temps réel dignes des next gen, des effets de particules en suspension (nuages volumétriques)…
- Quant au chara design (des ennemis notamment), celui-ci a été revu au goût du jour, et les soldats de Vigor par exemple sont désormais de toute beauté et nous font état d’une personnalité spécifique et d’un charisme enfin parfaitement retranscrit.
Un gameplay sauce épicée !
La jouabilité est plus précise que jamais et Ryu répond au doigt et à l’œil et au milimètre près, que ce soit dans ses déplacements ou dans ses attaques. Le stick analogique de la sixaxis fait des merveilles tout comme les touches souples et sensibles de la façade et surtout le confort des gâchettes R1,R2 – L1,L2.
Ainsi on ne peut que constater une optimisation de la maniabilité et du maniement de la caméra lequel est plus agréable avec le stick analogique du sixaxis...Et oui c’est pourtant une vérité absolue !
Vous l’aurez compris,
les programmeurs de la Team Ninja ont donc fait des efforts depuis Ninja Gaiden Black, et cela afin de rendre le contrôle de Ryu quasiment parfait et surtout très précis, quoiqu’en disent les tests des différents sites web et magazines que j’ai pus lire. Je rajoute que l’animation est même légèrement plus rapide et décomposée que dans NG Black ! Et c’est notable.
Et puis, chose importante à souligner, vous aurez enfin accès aux elixirs de vie/magie directement en temps réel (sans appuyer sur pause et galérer) par l'intermédiaire de la croix directionnelle et chose amusante vous pouvez même secouer votre sixaxis durant une attaque ninpo (magie) afin d’augmenter les dégâts infligés aux ennemis !
Si l’on rajoute à la recette Sigma,
la possibilité de jouer avec la très féminine Rachel (et sa poitrine qui bouge toute seule) à travers 4 niveaux entiers et inédits (ajout plus qu’appréciable), de même que le fait d’avoir inclus une nouvelle arme (double katana répondant au doux nom ‘’griffe du dragon et croc du tigre’’), on peut aisément avancer que ce NG Sigma est une version Deluxe du grand Ninja Gaiden Black sur Xbox.
Parlons rapidement de Rachel, je dois dire que
la possibilité de jouer avec elle (pas pour de vrai bande de cochons) est plutôt une bonne chose même si on lui reprochera une inertie trop lourde, des déplacements trop lents (en même temps elle a des talons de 15 cm de haut) …il lui reste une puissance d’impact supérieure à celle de Ryu et une poitrine opulente (miam miam)
Vous pourrez même collectionner ses perruques et boucles d’oreilles…cool !
2. Le génie dans le gameplay
Préambule et points clés
Avant d’aller plus loin, je préfère être clair avec les néophythes :
Bourriner en appuyant uniquement sur un bouton d’action ne vous mènera pas très loin dans NGS !
La clé du gameplay et du succès c’est la combinaison magique entre les esquives (roulades au sol) et/ou défenses, les sauts (par dessus les têtes des ennemis éventuellement ou sur les murs), et les attaques à l’arme blanche !
Ce tiercé magique peut d’ailleurs être effectué dans plusieurs ordres différents.
Certes
vous ne pourrez pas non plus faire l'impasse sur les combos qui sont également de la partie (très nombreux et variés), les parchemins techniques (vol de l’hirondelle) qui sont très importants pour assimiler certaines attaques dévastatrices (à l’image de Shenmue) ou encore les ninpos qui viennent encore pimenter l’action déjà à son apogée. Signalons également l’importance de l’attaque qui consiste à laisser enfoncer le bouton d’attaque puissante puis à le relâcher (à l’image d’un Link) et qui vous permettra sans rien faire d’observer Ryu enchaîner brutalement un ou des ennemis se situant à proximité de lui…plus facile à dire qu’à faire et l’action est tellement frénétique durant les combats que vous aurez parfois du mal à la placer convenablement.
Dans NGS, tout ennemi (aussi puissant ou faible qu’il n’y paraît) est capable d’exécuter Ryu en trois coups d’épée bien placés ! Un niveau de concentration élevé est donc requis.
Pour terminer rapidement ce préambule, il faut savoir que vous ne pouvez que comptez sur l’agilité de Ryu Hayabusa et ses capacités physiques hors normes lorsqu’il s’agit de faire des acrobaties.
Courir sur les murs latéralement (pour éviter un fossé), ou verticalement (pour atteindre un point elevé), courir sur l’eau (tel Jésus en forme olympique), sauter entre les parois serrées de deux murs étroits (à l’image de Mario), ou encore ponctuer ces acrobaties par une attaque mortelle (vol de l’hirondelle, coup d’épée ou jet de shurikens) seront autant de possibilités de gameplay qui s’ajoutent à la panoplie immense de coups à votre disposition !
Vous voulez un indice vous permettant de savoir si vous êtes sur la bonne voie dans NGS (ou NG ou NG black) ? Et bien dès que vous vous déplacerez en faisant une roulade (esquive) immédiatement suivi d’un saut, c’est que vous commencerez à taquiner !
Gutts du manga Berserk est un petit joueur à côté de Ryu !
C’est bon vous pouvez désormais briller de mille feux ! A oui j’allais oublier de vous parler des énigmes residentevilesque qui parsèment l’aventure. Elles sont toutes relativement simples (placer une tablette de pierre sur une statue, déverrouiller une porte en cherchant la clé adéquate, actionner différents leviers…) mais elles contribuent grandement à l’immersion dans l’aventure et changeront votre quotidien de tueur sans âme.
Adrénaline, rage de vaincre et mégalomanie
Le plus étonnant dans NGS, ce sont
les émotions émanant de l’action et qui ressurgissent sur votre propre corps et votre psychisme à la fois ! Le tout ne viendra pas forcément de manière désordonnée mais plutôt de manière hierarchisée…je m’explique :
Non non, Lastboss n’est pas devenu fou, ni psychiatre d’ailleurs. Je veux juste vous présenter ces sentiments si particuliers qui nous envahissent lorsque l’on progresse dans Ninja Gaiden :
Au début de l’aventure,
les néophytes ne peuvent que ressentir de la frustration tant la force des ennemis les plus communs est redoutable (comparable à celle de votre personnage en fait) si vous ne vous défendez pas. Ainsi c’est la frustration de perdre aussi vite est déconcertant.
Ensuite au bout de quelques minutes de jeu, une fois que vous aurez éliminé vos premiers ninjas ennemis
vous ressentirez de la joie. Mais dès que vous croiserez ces mêmes ninjas par groupe de 4 ou 5, et que ceux-ci seront à même d’en découdre avec vous très rapidement, là c’est
la peur qui viendra vous envahir…surtout lorsque vous voudrez fuir (car ça vous arrivera, non pas que je vous traite de lâche) car ceux-ci vous suivront de très près je vous le garantis, et c’est la peur de mourir qui vous prendra au cœur !
Enfin,
vous ressentirez un certain sentiment de pleinitude, de ‘’zenitude’’ après quelques heures de jeu, une fois que vous maîtriserez comme il se doit la trinité de gameplay dont je vous parlais (roulade/acrobaties/attaque ou alors défense/roulades/attaque ou enfin défense/roulade/contre attaque).
Croyez moi : Quand vous aurez réussi à vous débarrasser d’un escadron d’ennemis sans prendre un coup d’épée…vous ressentirez ce
sentiment de puissance et de jouissance rarement ressenti et rarement aussi bien retranscrit dans un jeu vidéo.
Une montée d’adrénaline pure en somme, à laquelle viendra se greffer cette fierté exacerbée faisant monter en vous la sensation très étrange d’être un joueur/être d’exception…réellement troublant je dois dire. Votre égo surdimensionné en sera flatté c’est sûr, en petit mégalomane que vous êtes.
Et puis il faut avouer que Ryu hayabusa brille par sa classe légendaire, sans commune mesure.
Ninja gaiden RPG ?
Le qualificatif RPG, bien que NG tende largement plus vers un jeu d’action/aventure, est volontairement exagéré, mais dans NGS on ne peut nier la présence d’items, de magies, et surtout la possibilité d’upgrader ses armes par le biais des orbes d’expérience (jaunes) acquises lors de vos combats…
Vous retrouverez avec grand plaisir le vieux marchand Muramasa dans tous les lieux du jeu ou presque, il vous proposera de forger vos armes ou vous vendra divers objets forts utiles (munitions, talismans de résurection, parchemins, et bracelets spéciaux de puissance ou de défense...).
D’autres orbes (les rouges) régénéreront votre Ki (pour les ninpo), les bleus vous redonneront de la vie. Si l’on rajoute à cela le fait que vous pouvez dans chaque ville/zone de jeu vous rendre chez l’ancien épicier du coin histoire de faire le plein de nouvelles armes, de les forger, d’acheter des munitions, des bracelets, des elixirs de vie, de magie ou encore des parchemins techniques, et bien je pense que l’on me comprendra aisément mon sous titre ‘’Ninja gaiden RPG ‘’.
D’ailleurs en parlant de RPG, et pour illustrer cet aspect je dois vous avouer aussi que
je me suis parfois surpris à devoir faire du level up (en tuant des ennemis par des combos précis ou des attaques spéciales) afin d’augmenter artificiellement ma quantité d’orbes jaunes et surtout pour pouvoir upgrader très tôt toutes mes armes et acheter des talismans et autres elixirs de vie…Surprenant n’est ce pas ?
Conclusion
Ninja Gaiden Sigma est un Hit absolu sur Playstation 3. L’esprit Ninja Gaiden d'origine est là, la difficulté est aussi au rendez vous (hormis quelques elixirs qui ont été rajoutés). En fait cette troisième itération de Ninja Gaiden a atteint la perfection absolue à tous les niveaux.
Evidemment le gameplay reste le même, et vous dirrigez toujours Ryu Hayabusa, ninja du clan du Dragon disposant d’une panoplie immense de coups et d’attaques mortelles (vol de l’hirondelle), d’armes redoutables (faucilles vigoréènnes
) et d’attaques magiques spéciales (Ninpo).
Vous l’aurez compris, il s’agit là d’un titre incontournable, et même intemporel (Xbox, PS3) et avant de conclure je tenais à vous demander mes demoiselles et messieurs les néophytes qui voudraient commencer l'aventure suite à mon test passionné, de ne pas abandonner au bout de 20 minutes sous prétexte que la difficulté est trop ardue car ce n’est pas vraiment la vérité.
Récemment j’ai formé mon petit frère (qui n’a pas touché un jeu depuis Mario 64) à Ninja Gaiden Black sur ma xbox vieillissante, et au bout de 45 minutes de jeu, une fois que je lui avais clairement exposé les éléments clés de la jouabilité (défense/roulade/attaque/saut…) et bien il a été capable d’aller jusqu’au Châpitre 6 en moins d’une heure 30 !
Bref je ne m’attarderai pas plus longtemps, mais sachez une chose : Ninja Gaiden Sigma tout comme son petit frère Ninja Gaiden Black est une pure dose de bonheur pour les joueurs qui prendront le temps de l’apprécier et aussi pour les joueurs qui accepteront de relever le défi.
De manière générale je dirais que
Ninja Gaiden est au Beat 'em all ce que King of Fighters est à la baston : Une référence absolue, un jeu technique, mais on ne peut plus jouissif et flatteur pour le joueur, surtout lorsque l’on maîtrise parfaitement sa copie.
Mon test à pour but de vous faire découvrir NG Sigma, mais va encore plus loin puisqu’il tente de vous décortiquer les éléments clés du gameplay et qui sont nécessaires à maîtriser pour pouvoir prendre votre pied et goûter au Hit de Maître Itagaki et de sa Team Ninja !
Je ne peux que décerner la note maximale à ce chef d’œuvre auquel je n’ai pas encore trouvé de réel défaut à part l’absence d’un mode online (très à la mode)…et peut être un scénario trop basique.
Comme dirait un ami gamer belge à moi, rencontré durant la Japan Expo sur le stand Ninja Gaiden 2 de Microsoft : ‘’La team Ninja peut arrêter là, ça me suffit’’…En attendant de me lancer réellement et profondément dans Ninja Gaiden 2 sur Xbox 360 je vous dit bon jeu et à bientôt !
NOTE : 10/10
+ Violence, combos, Gameplay magique
+ Animation, fluidité
+ graphismes et textures HD
+ Classe de Ryu Hayabusa
+ Combats épiques
- Pas de mode online (je demande juste un Duel un contre un)
- Bande son pas vraiment inoubliable mais qui colle bien à l’ambiance.
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