De très nombreuses fois, et régulièrement, bons nombres d’entre vous sur Gamekyo vantaient les mérites de The Legend of Dragoon. Lorsqu’un article believe du genre ‘’quelle suite souhaiteriez-vous ?’’ ou encore ‘’Sony prépare plusieurs annonces secrètes’’, c’est infaillible, The Legend of Dragoon (un second opus ou un remake du premier) montrera le bout de son nez aux côtés d’autres fantasmes vidéoludiques comme Resident Evil 2 remake (ah bah non, on l’a déjà lui), Final Fantasy VII remake (ah, on l’a aussi…) ou encore Half-Life 3 (ah, lui c’est sûr on ne l’a pas, hein Shanks ?!). C’est vraiment un des immanquables qui prend souvent rendez-vous lorsqu’il s’agit de titiller la fibre nostalgique et qui cristallise bien des utopies. Mais alors que l’on sait très bien qu’un Final Fantasy VII ou un Resident Evil 2 mérite haut la main ce genre d’insistante petite lubie de fanboy en manque, qu’en est-il de The Legend of Dragoon ? Mérite-t-il vraiment qu’on réclame autant à cor et à cri un remake ou une suite de ce jeu produit par Sony, qui semble depuis perdu dans les limbes des productions uniques n’ayant jamais eu la chance de voir quelconque descendance arriver dans nos magasins de jeux vidéo favoris ? La question mérite clairement d’être posée !
On ne le répétera jamais assez, mais quand Final Fantasy VII est sortie en 1997, c’était un séisme dans le monde du jeu vidéo et plus particulièrement dans le domaine du RPG japonais. Il me faudrait un article complet (et très long) pour parler de l’impact qu’a eu FFVII, d’un point de vue symbolique autant que commercial et créatif sur toute l’industrie. Aussi, là n’est pas tout à fait le sujet. Toujours est-il qu’à l’instar d’un Super Mario Bros., qui dès 1985 commençait à faire beaucoup d’envieux qui tentèrent de créer leurs petites mascottes rigolotes/anthropomorphes/cartoonesques pour essayer de rafler la mise, beaucoup de studios (et parmi les plus renommés) ont flairé la bonne affaire très en vogue à la fin de la décennie 1990, à savoir le RPG. Capcom avait déjà pris le train en route il y a plusieurs années avec Breath of Fire ; Konami et Namco un peu plus tard avec respectivement Suikoden et Tales of Phantasia ; SEGA avait déjà financé un vaste programme de ‘’réarmement’’ en matière de J-RPG de sa Megadrive, désavantagée dans ce secteur face à la Super Nintendo. Même Sony, qui pourtant avait déjà de nombreux gros titres tiers dans son giron mettait la main à la pâte et n’hésitait pas à éditer des projets en occident (Final Fantasy VII, justement) ou carrément les produire (Wild Arms, Arc the Lad). De là à dire qu’à la fin des années 1990, la tête de Squaresoft, roi du monde, avait été mise à prix, il n’y a qu’un pas. Tout le monde voulait se payer une part du gâteau. Il n’y a guère que Nintendo, comme d’habitude, qui allait à contre-courant avec leur Nintendo 64 assez peu pourvue en J-RPG.
D’ailleurs, The Legend of Dragoon, dont le développement débute en cours d’année 1996 est dirigé par un ancien de chez Squaresoft : Yasuyuki Hasebe, ayant déjà tenu quelques rôles mineurs sur Super Mario RPG et Final Fantasy VI. Cet homme, à la tête d’une petite équipe verra rapidement ses effectifs croître jusqu’à atteindre la centaine d’employés. Pour l’époque, c’est assez exceptionnel, y compris chez un éditeur/constructeur tel que Sony. Encore une fois, seul Squaresoft été capable d’une telle démesure pour produire un J-RPG en ces temps. D’ailleurs, l’analogie avec les jeux de Squaresoft ne s’arrête pas là. Et quand on a connaissance de ce qui fait les éléments constitutifs de The Legend of Dragoon, on comprend pourquoi il fut tant apprécié par un noyau dur de fans, occidentaux en particulier. Pour commencer, le scénario ne tarit pas de moments épiques, il garantit un rythme de tous les instants et dissémine un joli lot de scènes cinématiques en images de synthèse toujours très impressionnantes. Le total en minute n’est pas à la hauteur de l’heure de cinématique d’un Final Fantasy VIII ou IX, mais la qualité cinématographique est au rendez-vous. Le scénario, dans les grandes lignes, est particulièrement convenu et là encore, on n’a aucun mal à faire le parallèle avec presque n’importe quel Final Fantasy sorti entre 1991 et 1999. Shana, la meilleure amie du héros, Dart, est enlevée par l’empire Sandor, qui a tout d’un empire puisqu’il est totalitaire, tyrannique et mené par des êtres assoiffés de pouvoir prêts à toutes les destructions pour assouvir leurs fantasmes. J’en veux pour preuve qu’ils n’ont kidnappée qu’elle, mais qu’ils n’ont tout de même pas omis de foutre le feu au village de Dart en guise de cadeau bonus, totalement gratuit. Dart, qui possède une relique renfermant les pouvoirs du dragon aux yeux rouges (non, non, rien à voir avec Yu-Gi-Oh !) et n’écoutant que son courage décide de voler au secours de son amie. Sur le chemin, il devra bien entendu découvrir jusqu’à six autres artefacts pour réunir les dragons de la légende et vaincre l’empire maléfique.
Tout y est, ou presque. Les méchants contrôlés par un méchant encore plus méchant (comme Vador qu’on découvre guidé par l’Empereur, ou Golbeze dont l’ombre ne cache que Zeromus, le véritable mal absolu de Final Fantasy IV) ; le village en feu qui marque le point de départ de tout voyage initiatique (manquerait plus que Dart soit amnésique) ; le protagoniste dont on attend le ‘’je suis ton père’’ (ou en l’occurrence le grand-père, avec Haschel et Dart) à tout moment ; l’ami qui se sacrifie en plein milieux de l’aventure à la manière d’une Aerith… Cependant, force est de constater que The Legend of Dragoon fait bien les choses. Les enjeux sont régulièrement renouvelés et l’aventure demeure tout à fait palpitante. C’est une grande épopée, plein de poncifs mais dont le sens du rythme a de quoi toiser du regard même les plus grands.
La représentation graphique reprend le même schéma que celui établi par la saga au double F. Des personnages en 3D dans des décors en 3D précalculée (ou 2D si vous préférez). La Playstation en a fait son fer de lance pour beaucoup de jeux très ambitieux qui en 3D auraient été beaucoup trop lourds et coûteux à modéliser. Les Resident Evil notamment ont très bien sut tirer parti de cette technique. Tandis qu’Enix s’essayait à la full 3D avec son Dragon Quest VII, à ses risques et périls. Outre une mise en scène grandiose, The Legend of Dragoon propose des décors vraiment soignés et une modélisation tout à fait honorable. Sony maîtrise son sujet et sa console, l’exigence d’un visuel fignolé, digne d’un AAA (même si à cette époque, le terme n’était pas employé) était déjà présente. Malheureusement, la technique de haute volée ne côtoie hélas qu’un gameplay sympathique, abordable, mais relativement creux sur la durée et plein de fausses bonnes idées.
Qui dit RPG dit combat, des tonnes de combat en l’occurrence, dans un J-RPG, c’est la norme. Les combats se déroulent au tour par tour sans aucune jauge qui se rempli au fur et à mesure du temps qui passe, on est sur du Final Fantasy X avant l’heure si vous préférez. Deux choses vont vous sauter quasi immédiatement au visage dès les premiers combats. Tout d’abord, l’absence d’une option magie. En effet, aucun personnage ne peut en maîtriser d’ordinaire. En lieux et place, vous pourrez balancer des objets offensifs qui utiliseront les éléments (eau, feu, vent, terre, lumière, ténèbres, foudre et néant), mais de véritables magies pourront tout de même être utilisées, j’y reviens un peu plus tard. La seconde chose qui frappe et qui offre un peu de saveur à ce système de combat simpliste, ce sont les combos. En fait, en choisissant l’option d’attaque classique, vous ne resterez pas passif tant que l’animation d’attaque se fera, sous peine d’occasionner des dégâts assez minimes à votre adversaire ! Au lieu de cela, le jeu vous demandera d’appuyer au bon moment sur les touches adéquates de votre manette pour valider un enchaînement de coups qui gonflera le montant des dégâts réalisés. C’est simple et efficace, ça donne lieu à de belles animations rappelant le furieux Renzokuken de Squall dans Final Fantasy VIII. Plusieurs combos, de 3 à 7 selon les protagonistes seront à débloquer au fur et à mesure du gain d’expérience et ceux-ci se feront plus complexes en fonction de leur puissance. Expérience qu’il faudra d’ailleurs collecter principalement via les boss, en général relativement aisé à appréhender mais généreux en xp, plutôt qu’avec les monstres ordinaires qui ne donnent que peu de récompense. Les monstres faibles servent en revanche à autre chose et là entre en compte une autre petite singularité du système de jeu : le mode défense. Ce n’est pas tout à fait inédit car les FF ou Breath of Fire le font déjà, mais pas de la même façon. Se placer en mode défense dans The Legend of Dragoon divise les dégâts reçus par deux, invariablement, et en plus régénère une petite somme de point de vie. Utile lorsque vous êtes à cour d’objet curatif et que vous devez recharger les batteries. Cette tactique est à utiliser contre des monstres faibles, donc, puisque le boss vous occasionnera généralement trop de dégâts pour que le petit soin soit réellement efficace.
Le dernier morceau du système de combat qui a clairement fait son effet à l’époque, ce sont les transformations en Dragoon, ces chevaliers mythiques habités par les infernales puissances magiques de dragons ancestraux. Dès lors qu’on opte pour cela, notre combattant se meut en une entité tout en armure du plus bel effet, la direction artistique est encore aujourd’hui agréable à l’œil. Ça leur donne l’air de véritable chevalier d’Athéna en armure divine, ou en tout cas, on se plaît à le croire. Revêtu de cette armure, Dart, Rose et consort obtiennent une puissance dévastatrice et maîtrisent enfin de véritables magies, malheureusement en nombre très limité. Les magies épuisent vite les réserves d’énergie du personnage et au bout de deux ou trois sorts, il faudra donc se rabattre sur les attaques physiques.
The Legend of Dragoon désire en foutre plein les mirettes. D’abord avec des graphismes haut de gamme et un déluge d’effets spéciaux de tous les instants (bordel, les transformations en Dragoon, ou les super magies qu’on peut balancer sous cette forme…) mais aussi avec un système de combat facile à assimiler, avec quelques commandes claires et surtout un éventail d’action qui dynamisent énormément les combats. En soi, l’idée des combos est bien pensée, ça contribue à donner une sorte de chorégraphie aux joutes qui s’en sortent électrisées et visuellement épatantes. Mais dans le fond, et après quelques dizaines d’heures de jeu, on déplore quelques couacs. Ce sont les fausses bonnes idées dont je vous parlais plus haut. D’abord, les nouveaux combos s’apprennent à mesure que vous maîtrisez et répétez les anciens. Si bien que si vous ne parvenez pas à correctement enchaîner les touches qu’on vous demande, vous ne verrez jamais le combo suivant. Certains combos parmi les plus complexes peuvent donc être pénibles à réaliser à répétition pour avoir le droit d’utiliser le suivant, et après avoir utilisé 25 fois le même enchaînement, on comprend qu’on puisse être lassé. La solution la plus évidente aurait été de rendre disponible au moins deux ou trois combos différents par pallier, histoire de ne pas tourner sur le seul et unique combo du niveau pendant des heures. Heureusement, chaque personnage aura sa manipulation et son rythme propre, ce qui casse la monotonie des enchaînements.
Cependant, et on s’en rend compte bien vite, c’est presque l’intégralité du système de combat que je vous ai décrit dans ces quelques derniers paragraphes. The Legend of Dragoon repose sur ses combos et ses Dragoon. Plutôt faibles comme panel d’option. Les armes upgraderont vos statistiques de façon très classiques et seront à acquérir régulièrement au marchand du coin, mais ne comptez pas sur une forge ou tout autre moyen de craft pour vous procurer une épée qui sorte un peu de l’ordinaire : ça n’existe pas dans The Legend of Dragoon. De plus, étant donné que les personnages ne maîtrisent aucune magie hormis avec un objet et leurs capacités de Dragoon, il n’y a aucun sortilège de soutien ou de défense. Pas de bouclier, ou de maléfice pour rendre confus ou aveugle le monstre d’en face, ce qui réduit considérablement l’approche tactique de tous les combats du jeu, surtout ceux contre les boss. D’ailleurs, souvenez-vous, je vous ai dit que les magies qu’on pouvaient utiliser s’utilisaient comme des objets. Autre idée qui brille par son incohérence et la frustration qu’il évoque en nous : l’inventaire extrêmement restreint. 32 objets au total pourront être transportés à la fois, si bien que les objets de magies côtoieront une paire d’objets curatifs (qui seront naturellement prioritaires, puisqu’il n’y a que comme ça qu’on peut se soigner efficacement entre deux combats). Le manque de place inexplicable de l’inventaire se fera bien souvent en dépit des objets magiques si bien que vous ne risquez pas réellement d’utiliser les magies très souvent, vraiment dommage !
Le soft de Sony ne comporte pas non plus d’attaques combinées, alors que cela aurait été de bon ton puisqu’on dénombre dans notre équipe beaucoup de protagonistes partageant des pouvoirs de même nature (les Dragoon). Puisqu’il n’y a pas réellement de magies ou de compétences, il n’y a guère d’option d’exploration non plus. Pire, l’open world cher à bon nombre de puristes du RPG n’est en fait ici qu’un tracé en pointillé qu’on nous impose entre deux lieux clés. Autant dire qu’on n’est jamais perdu, guidé de façon machinale d’un évènement à un autre sans possibilité de découvrir en profondeur le monde qui nous entoure. Particulièrement frustrant car on sent que le jeu aurait pu nous offrir des quêtes annexes foisonnantes et intéressantes si ce point de détail avait été convenablement abordé par l’équipe de développement. The Legend of Dragoon propose un système de combat en phase avec ses graphismes : époustouflants sur la forme, mais creux dans le fond, sans évolution et sans aspect stratégique suffisamment profond pour tenir le joueur en haleine durant soixante heures. Quand il passe après Final Fantasy VII et ses combinaisons de matéria, nombreuses et intelligentes pour obtenir des effets étonnants ; ou quand il passe après Final Fantasy VIII et son système ultra complet d’association de magie aux statistiques couplé à la foultitude de compétences passives fournies par les G-Force, The Legend of Dragoon fait office de jouet pour enfant.
Un J-RPG simplifié pour plaire à l’occident ? C’est insultant mais on ne peut s’empêcher d’y penser. Le constat est brutal mais réaliste !
Dans l’introduction du test, on se posait la question de savoir pourquoi The Legend of Dragoon était tant aimé, surtout par une fanbase occidentale encore vivement présente sur l’Internet. Désormais, je comprends. Dans sa mise en forme, le soft de Sony est de loin la meilleure réponse aux stars qu’étaient les Final Fantasy de la Playstation. Dans son intention, The Legend of Dragoon répond de façon idoine aux avalanches de CGI et de scénario grandiloquents des œuvres de Squaresoft. Et pour cause, puisqu’il utilise les mêmes armes, les mêmes topiques. Un empire du mal, une troupe de valeureux héros aux pouvoirs mystiques dont ils héritent via une prophétie antique, quelques retournements de situations savamment distribués tout au long de l’aventure – quand bien même aucun d’entre eux n’est inédit ou avant-gardiste -, le tout enrobé dans un écrin graphique qui flatte la rétine. C’est beau, mais, comme je l’ai longuement expliqué dans ce test, ça manque un peu de fond. Une sauce béchamel un peu farineuse quoi.
Dès lors, on comprend pourquoi ce jeu a tant plu au Ponant. Les Etats-Unis étaient déjà un peu plus habitués à recevoir des J-RPG que nous à cette époque. Certains parvenaient à franchir les frontières en étant traduits, comme Vagrant Story, au système de combat bien plus élaboré que ce TLOD, mais d’autres demeuraient malheureusement en anglais comme l’excellent Front Mission 3 (à noter qu’il s’agit là encore de jeux de Squaresoft). Si bien que cette pénurie de J-RPG dont les européens et français commençaient à devenir particulièrement friand me fait penser que TLOD est arrivé au bon moment pour bénéficier de la popularité du genre afin de gonfler un peu son chiffre de vente. Ce n’est pas totalement immérité puisque le jeu est bon, quand bien même il a des défauts et a mal vieilli sur certains aspects, mais nul doute que si le jeu n’a pas si bien fonctionné que cela au Japon, c’est que le public cible de l’archipel du Soleil Levant détenait un degré d’exigence nettement plus élevé que nous en la matière à la fin des années 1990. Eux ont été nourris au sein du J-RPG pendant une décennie et demie et de très nombreux prétendants ont tenté de bousculer les codes pour innover dans son système d’exploration ou de combat, tandis que nous en Europe manquions cruellement de point de comparaison. Un The Legend of Dragoon, aussi simpliste soit-il, qui débarque dans ces circonstances aura donc eu toutes les chances de plaire à la masse mal informée et peu sourcilleuse que nous étions en 2000.
Ce n’est pas insultant que d’y consentir, et au fond, ce n’est pas un problème puisqu’encore une fois, The Legend of Dragoon reste un jeu très correct et qui garde un charme tout à fait appréciable même avec vingt ans dans la figure !
(Quand j'vous dis que le believe est puissant autour de The Legend of Dragoon sur Gamekyo )
Quand on y pense, ce gros fuck à Square de la part de Sony à l’époque, alors qu’ils leur ont fait vendre des playstation en palette!!! Jamais eu le courage de m’y plonger à l’époque
tab en quoi c'est un fuck de la part de Sony ? Ils ont voulu égaler le maître (et n'y sont pas arrivé), rien de plus.
dedad vu le système de combat très orienté action plus que stratégie, oui, pour le coup ce serait parfait. Les fans du tour par tour ne pourraient pas râler cette fois-ci.
chester pourquoi pas ! Il été pas vraiment dans mes plans de test de jeu Playtation/Saturn mais si on me le réclame plusieurs fois, je pourrais y réfléchir.
anakaris ils ont surtout voulu marcher sur les plateformes de square (cinématiques, 3D...) un projet tout en secret alors que Square et Sony marchaient main dans la main.... Sony ne l’a pas refait 2 fois! D’où une suite que n’existera jamais!
randyofmana Personnellement , j'oublie l'existence de ce jeu jusqu'au temps qu'un mec de gamekyo refait la promotion de ce jeu plutôt médiocre mais l'article d'Anakaris reste excellent dans tous les cas m'a critique n'est pas sur ce point.
eldrick Rooh tout de suite !
Je me doute que le jeu est pas aussi génial que ses fans veulent nous le faire croire, mais je pense qu'il est sympa quand même, et ça suffit pour que j'ai envie de me pencher dessus ^^
testament 2001 et honnêtement je me suis forcé à le terminer tellement que je trouvais l'aventure longue et peu passionnante.
randyofmana Disons que le jeu n'a rien qui le fait ressortir de l'ordinaire hormis sa plastique à l'époque et le système de combat se fait défoncer par shadow heart toujours ça reste difficile d'accrocher a fond a ce jeu mais bon ce n'est pas un bousin non plus je te rassure ahah.
testament 2001 n'était pas une grande année pour le j-rpg puisque c'était une époque de transition donc j'avais un peu de temps libre et Legend of dragoon ça reste pour moi un jeu avec peu de grandes qualités mais également peu de défauts majeurs donc ça se laisse jouer même si l'impact au final reste minime.
eldrick En même temps, tous les RPG ne sont pas obligés d'être des jeux incroyables et novateurs Perso du moment que l'univers est sympa et que les mécaniques de jeu sont pas trop lourdingues, ça me suffit en général.
Mais je peux comprendre que tu recherchais une expérience plus marquante, surtout à une époque où il y avait pas mal d'excellents RPG ^^
randyofmanaeldrick J'avais pas enchaîné énormément de RPG à l'époque, mais l'ambiance, les musiques, les combats, les graph et surtout les transfo m'ont mis direct dedans.
Bon après évidemment qu'il y a mieux, mais je cours pas non plus après toutes les révolutions du RPG même si je deviens de plus en plus difficile, c'est vrai.
eldrick du coup, tu penses que je souligne correctement les qualités et défauts du titre (objectivement ou subjectivement), sachant que je ne l'ai pas fais à l'époque mais vers 2010 en émulation PSP. Pendant longtemps je me suis questionné sur la valeur nostalgique que j'allais lui donner, en pensant mettre 80% pour faire le consensus. Mais finalement j'ai décidé d'écouter mon instinct en me basant strictement sur ce que j'avais ressenti durant ma partie et non sur le "qu'en dira-t-on" des fans du jeu sur Gamekyo ou ailleurs, et j'ai donc décidé de baisser sa valeur à 75%.
75% correspond globalement à un "bon, mais pas parfait" sur Gamekyo, ce qui veut dire tout et pas grand chose à la fois je dois l'avouer
tab D’où une suite que n’existera jamais!
Et pourtant, une suite était en chantier mais officiellement, c'est les faibles ventes du 1er qui ont eu raison de l'enthousiasme de Sony. Seulement 290 000 au Japon (alors que n'importe quel Final Fantasy tapait les 2 millions là-bas à l'époque, sur Playstation), mais en revanche il a tapé le million assez facilement aux USA.
anakaris Si suite prévue, c’est la colère de Square qui a tout arreté. Ils ont vu rouge (et c’est normal) En plus ces derniers travaillaient sur la future PS2 avec des plein de titres en exclu.
tab n'importe quoi. J'en ai vu des théories douteuses concernant le jeu vidéo mais là... . je te rappelle que c'est Squaresoft qui avait besoin de Sony pour être édité dans le monde entier, d'où les exclu (qui ont finit par craquer 20 ans plus tard parce que Sony n'a tout simplement pas renouveler ses droits sur les jeux tels que Final Fantasy VII). Si tu insinue que Squaresoft a fait pression sur Sony pour qu'il n'y ai pas de Legend of Dragoon 2, tu es complètement à côté de la plaque.
Si on suit ta logique Capcom aurait dut voir rouge et SNK n'aurait jamais sorti de Fatal Fury ou de King of Fighter en série, tandis que Konami n'aurait jamais sorti de Silent Hill.
anakaris Oui tu as bien souligner les points forts/faibles et ce jeu possède principalement une certaine aura en France dû à sa localisation durant une période où la majorité des j-rpg passaient à la trappe . Dans le reste du monde , le jeu est rarement cité comme un rpg majeur de cette époque et reste relégué dans la fameuse catégorie du sympa mais sans plus. De plus, la ps2/gamecube quelques années plus tard a proposé de multitudes de rpg avec des systèmes de combats relativement unique et bien fouillé(Valkyrie profile 2, Shin megami tensei III, Grandia II, Shadow heart , Baten Kaitos et cie) ce qui a rendu Legend of dragoon encore plus archaïque à ce niveau. Donc, oui le 75% est parfaitement justifié c'est un bon jeu mais pour le un 80%+ est plus est réservé pour des titres avec une expérience globale plus complète et marquante .
testamentrandyofmana Oui je ne dis pas le contraire mais bon quand on entend certains utilisateurs faire la promotion de ce jeu durant des années , on s'attend forcément a quelque chose de plus majeur qu'un Ar Tonelico.
eldrick L'inconvénient d'écouter trop la hype des fans
Ça m'a fait le même effet pour Tales of Symphonia, qui est un bon jeu, mais pas vraiment pour son scénario et personnages, pourtant acclamés ^^'
(et Ar Tonelico est un jeu majeur... pour une poignée de personnes j'ironise, mais n'empêche qu'il a inspiré pas mal de JRPG modernes...)
eldrick Perso depuis qu'on m'a vendu Xenoblade comme la renaissance de Takahashi alors que c'est juste la régression coté scénar, j'ai arrêté d'écouter les fanboys.
Un pied énorme ce jeu, il avait vraiment quelque chose de nouveau et des perso stylé
Le dernier twist aussi d'ailleurs
dedad vu le système de combat très orienté action plus que stratégie, oui, pour le coup ce serait parfait. Les fans du tour par tour ne pourraient pas râler cette fois-ci.
chester pourquoi pas ! Il été pas vraiment dans mes plans de test de jeu Playtation/Saturn mais si on me le réclame plusieurs fois, je pourrais y réfléchir.
Merci quand même pour l'article !
Je me doute que le jeu est pas aussi génial que ses fans veulent nous le faire croire, mais je pense qu'il est sympa quand même, et ça suffit pour que j'ai envie de me pencher dessus ^^
En quelle année tu l'a fait ?
randyofmana Disons que le jeu n'a rien qui le fait ressortir de l'ordinaire hormis sa plastique à l'époque et le système de combat se fait défoncer par shadow heart toujours ça reste difficile d'accrocher a fond a ce jeu mais bon ce n'est pas un bousin non plus je te rassure ahah.
Mais je peux comprendre que tu recherchais une expérience plus marquante, surtout à une époque où il y avait pas mal d'excellents RPG ^^
Bon après évidemment qu'il y a mieux, mais je cours pas non plus après toutes les révolutions du RPG même si je deviens de plus en plus difficile, c'est vrai.
75% correspond globalement à un "bon, mais pas parfait" sur Gamekyo, ce qui veut dire tout et pas grand chose à la fois je dois l'avouer
Et pourtant, une suite était en chantier mais officiellement, c'est les faibles ventes du 1er qui ont eu raison de l'enthousiasme de Sony. Seulement 290 000 au Japon (alors que n'importe quel Final Fantasy tapait les 2 millions là-bas à l'époque, sur Playstation), mais en revanche il a tapé le million assez facilement aux USA.
Si on suit ta logique Capcom aurait dut voir rouge et SNK n'aurait jamais sorti de Fatal Fury ou de King of Fighter en série, tandis que Konami n'aurait jamais sorti de Silent Hill.
testament randyofmana Oui je ne dis pas le contraire mais bon quand on entend certains utilisateurs faire la promotion de ce jeu durant des années , on s'attend forcément a quelque chose de plus majeur qu'un Ar Tonelico.
Ça m'a fait le même effet pour Tales of Symphonia, qui est un bon jeu, mais pas vraiment pour son scénario et personnages, pourtant acclamés ^^'
(et Ar Tonelico est un jeu majeur... pour une poignée de personnes
On s'est tous fait avoir un moment donné.
Mon rpg de coeur j'ai presque tout les goodies