Suzume (le nom de la jeune fille) est une sorte de road trip paranormal avec un zeste de mélancolie, sans être trop triste (il se permet une certaine légèreté) le tout entre onirisme et réalisme.
Dès le premier plan d'une petite fille qui court dans la campagne, tu es subjugué par la beauté de cette pré-intro qui enchaîne avec l'intro qui explique les enjeux, jusqu’à l'arrivée du titre, toute cette partie est magnifique, c'est beau, fluide, des effets 3D (qui se voit un peu, mais on s'habitue, notamment l'eau et tout les effets de reflets, la lumière est très présente tout du long du film) et avec un intensité sensorielle qui te pénètre, ça promet pour la suite.
Nous suivons Suzume, un jour elle croise sur sa route un jeune homme (Sōta) qui recherche une porte (abandonné, c'est l'un des sujets du film, le rapport à l'abandon, qui représente le seul vestige du lieu abandonné), elle décide de voir de plus près cette porte, quand elle l'ouvre, elle perçois une sorte de monde parallèle, sans faire exprès en retirant l’un des sceaux (sous forme d'un chat), elle libère un vers -qui ressemble à un dragon- qui peut amener un séisme, fermer la porte évite la catastrophe.
Le chat refait une apparition alors qu'ils ont réussi à fermer la porte, Suzume et Sota (qui suite à la rencontre avec ce chat se transformera en chaise pour enfant, l'animation est excellente) essayeront de rattraper ce chat qui en fait les emmènera vers d'autres portes dispersées à travers le Japon (l'une des choses les plus réussies du film, car ça va de la campagne profonde au centre-ville bondé, avec cette même contemplation et ce même respect).
Même s'il peut y avoir un côté un peu redondant par moments, le rythme qui est ni trop lent (on s'ennuie pas), ni trop rapide (nous avons le temps d'apprécier les environnements), l'OST est réussi (qui va du "jazz" au "symphonique"), la mise en scène plus d'une fois flamboyante (il n'y a jamais de faute de gout durant le film) et les personnages ont une certaine profondeur (même les personnages secondaires sont bien traité).
Le scénario paraît au premier abord « complexe », mais en fait c'est plus simple que l'on pourrait imaginer, car il prend son temps, ce qui fait l'on passe un moment agréable, plus nous avançons, plus la dimension dramatique prend de l'ampleur (tout comme l'émancipation de Suzume), mais l'espoir, comme la lumière est toujours là (car le film est solaire en fait), certes nous pouvons deviner ce vers quoi nous dirige l'intrigue, mais le voyage vos le détour.
Vu suzume le nouveau makoto shinkai.
Bon c'était pas bien, rushé de départ, on à du mal à s'attacher tellement c'est relou et mièvre.
Vers le 3em tiers ça va un poil mieux mais au final ça devient interminable.
Ça respire pas trop niveau mise en scène, t'as les habituels lens flare qui le font passer pour le jj Abrahams japonais, bref c'est du shinkai pur jus à destination des adolescentes.
Toujours du mal à comprendre le succès de se gars.
Ha et ça et là, t'as des hommages à miyazaki, mais à mon avis le seul hommage qui serait crédible serait d'avoir au moins une réal correct.
Surtout que niveau animation il existe vraiment bien mieux que ça ( inu-oh, le petit Nicolas entre autres).
J'ai pas vu inu-oh, j'aurais bien aimé le voir au cinéma.
Content de voir que le film marche bien en tout cas. Écran large et Daniel andreyev valide le fait que c'est le meilleur makoto shinkai
J'ai passé un agréable moment, j'ai trouvé l'animation très bien réalisée, un bon rythme, mais on m'aurait pas dit que c'était un film de Shinkai que je l'aurai sûrement encore plus apprécié. J'y suis allé avec de trop grosse attente. Rbz tu me l'avait vendu comme "le meilleur long métrage de Shinkai" mais je trouve qu'il est loin de détrôner Your Name qui reste mon préféré.
J'aurai également préféré je pense qu'il y ait une approche plus sombre, plus mature, avec la concrétisation d'une catastrophe naturelle et qu'il aborde le sujet du comment les gens la vivent puis arrivent à la dépasser.
Apres c'est comme un Miyazaki (Hayao), chacun a son film préféré et cela n'enlève rien aux nombreuses qualités des autres.
De plus ça reste un film grand public taillé pour les japonais. Je suis pas méga sur que certaines personnes auraient voulu revivre ça a travers le film. La au moins c'est subtil
Weathering with you, avait vraiment une exposition et un cadre encore plus poussés, une réalisation plus maitrisé, mais un scénario presque pourri.
Avec Suzume, la réal et le rythme sont impeccable, mais le scénario est finalement plus simple qu'on aurait pu le penser et l'univers décrit est moins marquant (même si on sent bien que l'on nous décrit la vie à travers différent type de quotient en fonction des régions). Après je lui trouve 2 défauts, avec lesquels j'ai vraiment du mal en animation japonaise au cinéma: les films en 2 parties trop distinctes, et les éléments qui poppent au dernier moment sans être réellement expliqués.
J'ai trouvé aussi que certaines voix (en VO) ne colle pas tellement bien aux personnages.
Au final le film est plus classique que les 2 précédents, mais c'est celui que je pourrais revoir sans problème.
Par contre comme agartha suzume emprunte beaucoup a certaines oeuvres de miyazaki, ça il faut pas le nier
Et je ne l'ai pas entendu que pour le marketing, dans des émissions de débats notamment plusieurs fois. Je trouve que ça aide pas les films Makoto Shinkai, vu que le risque c'est la comparaison au visionnage.
Lion93
À quel moment j’ai dit que l’animation n'était pas top ?
Elle reste plutôt bien fichue, par contre la mise en scène n'est pas terrible.
Vu que tu demandes la version longue…
Alors le film ne s’attarde jamais vraiment sur ce qu’il raconte, t’as souvent des plans pour mettre en scène les lieux, mais les plans coupent toutes les 2 secondes, dures avec ça d’y mettre une personnalité et ce problème parcoure tout le long du métrage. ça va vite et donne une impression que rien n’est important comme lieu, assez embêtant quand tu veux raconter un road trip.
Ensuite niveau thématique, que raconte le film ?
Ben que le passé revient et détruit le présent si on ne referme pas les porte du passé.
C’est le moteur du film, chaque lieu a un côté tragique de l’abandon.
Un ancien village, une école, un parc d’attraction, la maison de Suzume, à travers ces lieux, des moment qui font remonter une époque ou chacun était heureux, mais qui par la force des choses(catastrophe naturelle, crise économique, etc.) se trouve être laissé à l’abandon.
-->d’ailleurs en arrivant près de sa maison, on voit quelques minutes avant un plan qui montre qu’il évacue de la terre contaminé, donc est ce que Suzume est orpheline à cause de Fukushima ? Surtout que la région semble être celle-ci.
D’un côté, c’est un film qui dit qu’il ne faut pas vivre dans le passé et qu’il faut aller de l’avant, mais d’un autre qu’il ne faut pas oublier ce passé.
Les nombreux rappels au film de Miyazaki sont là pour l’illustrer, il faut ingérer ce passé pour le faire vivre dans le présent.
L’oublie du passé amène a ce qu’il explose dans le présent (je conseille de voir d’ailleurs la « chaîne cinéma et politique » sur le Giallo qui parle justement de l’oublie du passé dans d’autre mesure.) et c’est ce qu’il faut éviter.
Après le film est aussi maladroit sur ça, car le personnage qui illustre le mieux cela, à part l’héroïne c’est le copain de la chaise qui a quand même le taff d’escorte boy et qui vis de vieille affaires (sa voiture) et écoutant de la musique rétro.
Mais c’est pas le seul, les gens dans le karaoké bar sont aussi dans une vib nostalgique qui les poussent a l’ivresse et l’oublie.
D’ailleurs, il y a quand même une réflexion sur l’avenir de la jeunesse du Japon, entre les orphelins (suzume), ceux qui tentent de s’en sortir la patronne du karaoké club (mère célibataire), un escorte boy, donc un gars qui couche pour payer ces études et plusieurs réflexions sur le fait que la tante a gâcher sa vie, ce n'est pas très reluisant.
À côté de ça, c’est ultra naïf niveau écriture. L’héroïne suis un gars sans qu’on ne comprennent pourquoi de départ(enfin si elle rougie, c’est bien maigre).
Par après on ne comprend pas pourquoi elle décide de sauver la chaise alors que ça pourrait signifier des milliers de morts. Le second chat sort de nulle part et son rôle est flou (il possède la tante et après deviennent pote sans qu’on ne comprenne pourquoi.).
Alors on se doutait de son existence (vu qu’il y a deux pierres), mais il arrive sans qu’on ne comprenne pourquoi à ce moment-là.
Pareils sur la naïveté des personnages rencontrés, ils sont gentils et lisses au possible malgré des parcoure pas forcement top. Et c’est un peu le problème du métrage, aucune ambiguïté, aucune noirceur.
Chez Miyazaki, Kon, Yuasa t’as personne de parfait, là dans Suzume, c’est zéro problème.
Bref, les personnages ne sont clairement pas intéressants.
Pareille pour Suzume, elle entame un voyage qui va la changer, mais de départ, il n’y avait pas de soucis, le seul truc qui change c’est qu’elle a compris un reve reçurent lié a enfance, événement qui ne changera rien a son futur (ni au futur de la petite elle, vu qu’elle l'oublié en grandissant).
Pour ma critique sur le lens Flare de Shinkai, ben, c’est un peu un tic qu’il a depuis toujours, foutre des lumières bien visibles, de jolie ciel avec du mélange de bleu et de rouge, voilà son style, c’est ça, de l’artifice et du ciel. C’est visible d'Agartha », dans « Your name », dans « 5cm par seconde »,ect.
Je vois vraiment aucun rapport entre les films mise a part evidemment la patte artistique de Shinkai.
Sinon le film est vraiment tres bon rien a dire, visuellement un bijou comme d'habitude, une histoire prenante, une musique sublime, comparaison debile désolé mais c'est largement mieux que le film mario et de loin
Sortie des vieux tubes c'est les habituels nappe de pianos commun à l'animation jap.
Il est vrai que ça se répète, après entre la vision d'auteur et la fainéantise, c'est une question de point de vue.
- on est d'accord pour les catastrophes naturelles, bon l'un des météorites et l'autre séisme/tsunami.
- Pour moi le theme de la fugue/fuite est quand meme tres different, limite elle se laisse porter suzume, elle a peur d'avoir été un fardeau pour sa tante plutot, en plus de vouloir intérieurement des reponses par rapport a sa mere, alors que your name c'est vraiment le fantasme de la ville/campagne.
- on est d'accord pour le reste mais bon je vois plus la vision d'auteur/son propre univers, comme pour miyazaki(il kiff faire des clin d'oeil a lui d'ailleurs) perso y a tjrs des points important qui reste mais bon je trouve vraiment que ca en fait pas un your name 2/3.
Le film est vraiment bien taffé, vu le bonhomme, les retours sur les masterclass/avantpremiere/questionreponse le mec est vraiment pas un faineant, il donne l'impression de vouloir la perfection, s'ameliorer et prend toutes les critiques
bon j'ai adoré le film lol
Dans les fait, ce qui donne vraiment le coté le redite, c'est que les 3 films sont des fantasmes d'adolescent japonais: fuir physiquement son quotidien, vivre une relation amoureuse d'adulte, avoir quelque chose d'extraordinaire et unique qui t'arrache de ton quotidien pas forcement attirant, avoir un entourage qui t'encourage à t'affirmer.