Sony nous a gentiment proposé de prendre en main une version preview de The Last of Us, offrant deux (trop) courts niveaux qui nous offre un amer constat : attendre encore un mois pour la version finale semble encore plus difficile tant cette mise en bouche a décuplé notre sentiment d'impatience.
La première partie débute dans ce qui semble être les alentours d'un petit bois. L'objectif est d'aller à la rencontre d'un ami de Joël, susceptible de nous aider à faire on ne sait quoi (il faut dire qu'on prend un peu le scénario en cours de route). Mais notre compagnon est loin d'être en territoire neutre, situé en fait au cœur d'une bourgade abandonné, ou presque. Le temps de faire mumuse avec une planche pour se créer un petit pont de fortune et de ramasser une arme contondante de « qualité » (un tuyau au sommet duquel est scotché une paire de ciseaux) que les premiers grognements se font entendre. L'ennemi est là. On peut alors user de la capacité à repérer les autres présences pour se rendre compte qu'on fait face à deux présences hostiles. Peut-être à trois, difficile de s'approcher jusqu'à ce qu'on s'aperçoit, de loin, de leur mutation avancée. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, ce stade signifie que l'ennemi est totalement aveugle, ne se fiant qu'aux bruits alentours, mais est également beaucoup plus puissant. Et nous l'avons appris à nos dépens. Le temps de ramasser une brique qui traînait au sol, Joël chuchote alors à Ellie de s'éloigner un peu. Cette dernière, voyant l'embrouille arriver part se planquer derrière un mur pour nous laisser l'occasion de balancer notre objet sur cette tronche de chou périmé. Il est sonné, mais le second planqué pas loin réagit au quart de tour, fonce vers nous et nous arrache la gorge avec ce qui lui reste de dents. Game Over.
Là, on comprend de suite à quoi on a affaire. Aucun script incontournable à signaler comme dans 90 % des productions actuelles façon FPS/TPS. Nous avons choisi d'agir ainsi, et nous l'avons payé. Oh bien sûr, un minimum de skill aurait permis de mettre fin à ces quelques opposants hargneux, ce que nous avons réussi à faire dans une autre session, mais on remarque vite que c'est au prix des quelques pauvres munitions qu'on possède. Et c'est là l'une des grandes qualités qu'on a pu rencontrer dans ce court moment avec The Last of Us : la possibilité de faire quelques choix. Un peu d'observation nous permet d'atteindre l'endroit souhaité mais visiter chaque recoin reste attirant pour pouvoir ramasser quelques objets alors combinables (trousses de soin, armes...) mais également des sortes de pilules, permettant d'augmenter nos capacités, et tout simplement trouver des sortes d'ateliers pour booster la puissance de nos armes, là encore moyennant quelques objets ramassés en chemin. Bien sûr, avec toujours ce risque constant de faire face à un ennemi pas commode. Un jeu toujours linéaire en somme, mais avec certains couloirs beaucoup plus large qu'à l'accoutumée.
Seulement, ces espèces de mutants ne seront pas seuls pour incarner le bestiaire de cette nouvelle production des Dogs. La seconde partie de cette « démo » est l'occasion dès le départ de tomber dans un guet-apens fait de multiples humains voulant nous faire la peau. S'il est possible de faire le gros bourrin dans la plus faible difficulté, les amateurs de challenge devront rapidement réfléchir et agir selon les placements des ennemis dont l'IA est loin de se cantonner à rester derrière une caisse pour relever la tête de temps à autre. L'ennemi bouge, beaucoup, tente de nous contourner, se baisse dès qu'on pointe notre arme, peut même paniquer en s'apercevant qu'on porte un fusil à pompe (très efficace) et surtout ne devine pas notre position même en étant alerté. S'il ne nous a plus en vue, rien ne nous empêche de bouger et de le contourner tranquillement pendant qu'il continue de s'attarder de loin sur notre position initial. Les phases d'action se montre donc des plus prenantes, bien plus que dans n'importe quel Uncharted du même développeur. A voir dans la version finale si le trip reste constant.
La première comme la seconde partie a permis de dresser un premier constat : le jeu s'avère effectivement très stressant. Davantage en une pauvre demi-heure que dans l'intégralité de Resident Evil 6 ou Dead Space 3. Il faut dire que les Dogs ont fait en sorte de nous mettre constamment dans un sentiment d'insécurité. Même si la prise en main de Joël se rapproche de celle de Nathan Drake, ses capacités sont bien plus limitées. Il est plus lourd, plus « normal », tremble un peu lorsqu'il vise et ne bénéficie pas de la formule magique qui lui permet de se soigner automatiquement lorsqu'il reste dix secondes sans bouger. Retour en effet de la barre de vie et de l'obligation d'user de kits de soins en notant que l'action ne se freeze pas durant son utilisation et la recherche dans le menu.
The Last of Us restera un jeu d'action à n'en point douter, et un certain passage la tête à l'envers à défourailler tout ce qui bouge avec munitions infinies était là pour nous le rappeler, mais on sent l'envie de faire quelque chose où l'on peut passer de la panique à une ambiance posée, lorsqu'on on s'attarde sur les différents éléments du décors, portés par les commentaires de nos deux protagonistes en ayant conscience que le danger rôde sans cesse autour de nous, ne serait-ce qu'avec les pièges posées à certains endroits. Vivement la version finale, qu'on puisse se lancer totalement dans l'aventure, en optant sans rechigner sur le mode difficile et la désactivation de l'option permettant de repérer les ennemis. Et là, on sait qu'on flippera bien plus que dans la plupart des pseudos survivals de cette génération.
voilà ce qui m'interesse le plus dans le jeu : l'IA
j'ai vu que les 2 toute premières video de gameplay, mais qui était la même demo, et elles se déroulement complétement différemment car le joueur jouais d'une autre manière!
Une IA très bien travaillée peut rendre un jeu très basique largement plus intéressant! Uncharted me laissait de marbre mais celui-ci vraiment hate de le tester! vivement la demo
tout le monde s en branlent de gta a part les wesh wesh
bon blague a part , j attend vraiment ce last of us et cette preview me donne encore plus envie
deuxième goty avec fire emblem ?
The Last of Us restera un jeu d'action à n'en point douter, et un certain passage la tête à l'envers à défourailler tout ce qui bouge avec munitions infinies était là pour nous le rappeler
Un jeu classique dans la lignée de cette génération en somme.
J'ai remarqué dans les vidéos que les ennemis humains viennent souvent au contact, alors qu'ils savent que le héro est armé. Il y'a une raison particulière ou ils sont juste très courageux ?^^
Il est déjà réservé.. J'ai hâte de l'avoir.. Et je trouve très bien que les développeurs laissent le choix aux joueurs d'activer ou désactiver toutes les aides. Splinter Cell ou autre Hitman devraient en prendre de la graine (ce ne sont que deux exemples parmi tant d'autres) car des jeux trop assistés tuent les jeux eux-mêmes, pour les puristes, du moins.
Allez, vivement la sortie..
LOL. GTA V sera le jeu de cette gen.
j'ai vu que les 2 toute premières video de gameplay, mais qui était la même demo, et elles se déroulement complétement différemment car le joueur jouais d'une autre manière!
Une IA très bien travaillée peut rendre un jeu très basique largement plus intéressant! Uncharted me laissait de marbre mais celui-ci vraiment hate de le tester! vivement la demo
on s'en fout de ton gta , fire emblem est déjà le goty
bon blague a part , j attend vraiment ce last of us et cette preview me donne encore plus envie
deuxième goty avec fire emblem ?
J'aime + les jeux avec une ambiance colorée .
Sinon The Last of Us peut très bien plaire à ceux qui cherchent des ambiances d'horreur .
Un jeu classique dans la lignée de cette génération en somme.
Ou juste très cons!
Allez, vivement la sortie..