Voilà un petit moment que le jeu vidéo n'avait pas été mis en cause dans diverses affaires de meurtres/viols/etc. Pas de quoi empêcher le journal du Telegraph Australia de mettre en avant une interview du commissaire de police Andrew Scipione qui (révélation !) hurle à qui veut bien l'entendre que la montée de la violence est dû à certains titres, l'homme sous-entendant clairement dans ces propos un certain GTA. Original.

« Comment ne pouvez vous pas être affecté si vous êtes un jeune adolescent qui grandit dans une époque où être violent est presque louable, où vous pouvez vous engager dans la criminalité virtuelle de manière quotidienne... […] Vous êtes récompensé pour tuer des gens, violer des femmes, voler de l'argent, aller aux prostituées au volant d'une voiture, écraser, et tuer des gens. »

Comme il le dit lui même, le jeu vidéo n'affectera pas la grande majorité, mais il suffit d'un ou deux cas suffisamment perturbés qui tenteront alors de reproduire dans le monde réel l'expérience vécue à travers un écran.

Pas faux, mais il serait temps que certains comprennent qu'un « perturbé » n'a pas besoin du jeu vidéo pour passer à l'acte, le cinéma pouvant suffire amplement comme on l'a malheureusement vu récemment.