Connu comme l’un des rois des machines de jeux, au Japon, Hajime Satoni, a changé de dimension avec le rachat, l’an dernier de
Sega. A la tête de
Sega Sammy depuis la fusion en octobre 2004, ce patron charismatique a réussi à faire en trente ans d’une modeste PME un champion national du jeu et du divertissement. Il veut maintenant passer à la vitesse supérieure et devenir une véritable multinationale du loisir. Restructurant
Sega, dont l’activité jeu vidéo devrait être en légère perte cette année, Hajime Satoni a posé les bases de sa croissance qui passera par de nouvelles acquisitions ou alliances.
Le rachat de
Sega a été un très bon investissement qui a permis à la société de dimension et d'élargir son portefeuille d’activités. '
Nous pouvons maintenant voir plus grand et ambitionner de devenir le numéro Un mondial du jeu et du divertissement.(…) Si nous voulons croître, nous devons attaquer de nouveaux horizons et valoriser les atouts de Sega dans les jeux d’arcade, les salles de jeux et les jeux vidéo. Dans les parcs de jeux, il y aussi un énorme potentiel.(..)'
Interrogé pour savoir si dans le jeu vidéo,
Sega n'est pas un acteur trop petit, Hajime Satoni répond que '
Dans cet univers, le nombre de survivants sera limité. Dans cinq ans, il n’y aura sans doute que cinq acteurs majeurs. Sega sera l’un de ceux-là. Nous pointons aujourd’hui entre la douzième et la quatorzième place mais nous sommes prêts à investir car nous n’avons pas toutes les ressources en interne. Il faudra passer par la croissance externe. Nous avons du cash et des actions, nous avons de quoi investir'.
Sega Sammy ne retournera pas sur le marché des consoles. '
Le risque est bien trop élevé en cas d’échec, et comment peut-on faire face à un groupe comme Microsoft ? Il faudrait accepter de perdre de l’argent, ce n’est pas dans ma nature. Il y a assez d’acteurs sur le marché qui lancent de nouvelles machines. Avec les consoles récemment lancées comme la PSP de Sony ou la DS de Nintendo, le marché devrait croître, car ils s’adressent chacun à des tranches d’âge légèrement différentes. C’est une bonne chose pour nous'.
La société japonaise ambitionne d'atteindre d'ici à cinq ans un chiffre d’affaires de 1 000 milliards de yens et une marge opérationnelle de 20 %.
* Extraits de l'interview réalisée par David Barroux parue dans Les Echos du 20 décembre 2004
(Source : JDLI / Les Echos)
Mais surtout quand il parle de 5 acteurs dans 5 ans, de quoi parle t'il précisement ? C'est flou, il parle d'éditeurs ? Si c'est le cas, 5 semble complètement ridicule et farfelu, EA, Nintendo, SquareEnix, Sega, Capcom, Namco, j'en passe et des meilleurs, ça fait déjà 6 qui seront à coup sur encore présent dans 5 ans ...
"Pret à investir": nous on attend que ça, il faut lacher du cash, parce que le talent et le savoir faire,ça, y a toujours, il faut juste leur donner les moyens de le prouver..... "Le retour sur le marché des consoles" faut arreter de déconner cé fini cé du passé... L'exemple de microsoft é bon: comment concurrencer un tel mastodonte qui investit sans compter et à perte. Bonne chance en tout cas, ne tuez pas le bébé.
Pour moi Sega est sur la même pente...