Conditions de test : effectué sur Xbox Series X, avec quelques saves annexes pour vérifier les conséquences de certains choix.
J’ai encore souvenir du premier concept-art sur
Banishers : Ghosts of New Eden, d’une époque où l’on ne connaissait pas le titre, juste la collaboration renouvelée entre
Dontnod et
Focus Entertainment, et ce que je pensais être des allures vikings, peut-être à cause d’
Assassin’s Creed Valhalla et de l’attente d’une présentation de
God of War Ragnarok. Même que j’étais tout à fait prêt à parier sur une tentative Souls-like, déjà bien à la mode à l’époque. Ce ne fut ni l’un ni l’autre, car nous sommes en fait ici plongés dans l’Amérique du Nord de 1695, et s’il n’a pas grand-chose d’un genre popularisé par
FromSoftware, il zieute néanmoins du côté d’un des tout juste précités :
Dontnod s’approprie ici totalement la formule de
God of War depuis ses débuts en ère nordique, jusqu’à la caméra.
Car c’est exactement le même style de progression avec une map bien plus imposante que ce que l’on pourrait croire au départ (en faisant le minimum d’annexes, c’est 20h facile) mais majoritairement faite de semi-couloirs, de chemins secondaires et de raccourcis à débloquer, en plus de quelques zones plus larges, ici les rares villages. Quasiment aucune coupure si l’on veut filer de l’est à l’ouest, mais heureusement tout un tas de feux de camp à débloquer servant de points de téléportation en plus d’être l’unique moyen de se reposer pour régénérer vos potions (ah tiens, finalement…) et d’augmenter en puissance la valeur de votre équipement sur 7 rangs, même chose pour la distribution de vos points de compétences. Seul le changement d’une arme ou un armure peut se faire un peu n’importe quand.

Cet univers emprunt de réalisme dans la forme se veut néanmoins fictif puisque nous vivons dans un monde où les manifestations occultes sont monnaie courante bien que beaucoup continuent de ne pas y croire. Le point de départ se situe à New Eden, petite bourgade faîte de colons irlandais et anglais et destination de Red et Antea, un couple de « banisseurs » donc des personnes spécialisées dans la chasse aux fantômes dans le but de les élever vers un meilleur monde ou les bannir en enfer. Dans tous les cas, la règle est que les esprits n’ont rien à foutre ici, point. Nos héros sont parfaitement rodés dans le métier et il vaut mieux car les esprits ne sont pas toujours de simples ectoplasmes n’étant pas encore prêts à quitter leurs proches. Ça c’est généralement au début. Quand on laisse deux mondes s’entre-croisés, c’est le risque de voir des esprits se montrer de plus en plus malveillants, fusionner pour devenir vraiment démoniaques du genre « Fléau » mais ça encore, Red et Antea sont habitués. Rien ne les préparait en revanche à ce que New Eden soit victime de la plus puissante manifestation possible, un type « Cauchemar » dont il suffira d’un seul face-à-face pour causer la mort d’Antea.
Ce n’est pas du spoil et bien que ce fait interviendra passé une longue introduction, c’est un rebondissement mis en avant par
Dontnod dès le début de la communication car lié à la mécanique principale du fil rouge : l’âme d’Antea ne peut connaître le repos par cette mort si soudaine et son esprit voguera aux côtés de Red, laissant le couple continuer de dialoguer et d’apprendre l’un de l’autre au fil du jeu tout en plaçant un choix crucial, celui de savoir quoi faire maintenant. Car le crédo des banisseurs, c’est de renvoyer les esprits (dont Antea) mais le joueur pourra s’il le souhaite faire fi de ce destin pour au contraire tenter de la ressusciter. Seulement, pour cela, il faut de la force vitale… et elle devra être prise aux vivants. Forcément.
Banishers : Ghosts of New Eden articule donc sa progression par deux styles de jeu. Le premier intervient de temps à autres, sur le fil principal mais parfois aussi secondaire, donc celui des enquêtes. Un disparu, une femme en deuil, un mec hanté… Plusieurs situations qui demanderont à chaque fois de déterminer causes et secrets pour au final faire le fameux choix : celui de punir l’esprit de l’affaire en lui indiquant brutalement la directement à prendre dans sa mort, ou tuer le vivant pour piquer son essence vital. Sur ce principe, on trouve trois bonnes nouvelles, dont celle que les affaires sont souvent intéressantes sur le papier avec de bonnes finalités parfois inattendues, le coup de voir certaines bourgades évoluer ou inversement selon vos choix, mais aussi le fait que vous buterez souvent devant des situations scénaristiques moralement compliquées. Pour telle enquête, vous serez tentés naturellement de punir l’esprit mais pour une autre, ce sera clairement l’humain qui sera en tort… et parfois les deux. Mais selon votre choix initial (renvoyer ou ressusciter Antea), vos décisions vous donneront l’impression de passer pour une ordure bien égoïste. C’est le but.
Malheureusement, tout n’est pas parfait dans la forme, car
Banishers maintient forcément des traces de son budget plus proche du AA selon les standards actuels. La VF s’en sort plutôt bien, jusqu’à donner le sourire devant des expressions poussiéreuses types
« Par les baloches de Satan ! » mais niveau expressions faciales et mise en scène, ce n’est clairement pas à la hauteur. Les moyens financiers ne sont pas toujours une excuse. Même esthétiquement, la plupart des PNJ sont très random face à Antea et Red, ce qui est ici préjudiciable car on est censé avoir un minimum d’attachement par ce principe d’enquête, et justement parlons-en, les enquêtes en sont uniquement par leur scénario. Niveau gameplay en revanche, c’est le néant car totalement linéaire et dans l’obligation de faire « ça et ça comme le jeu l’exige » au point de rendre inutile le menu codex associé. Même bilan que pour
Alan Wake 2, à ceci près que ici vous déterminerez au moins la fin de chacun de ces petites histoires.
Et c’est là que le jeu est une drôle de surprise. On parle d’un jeu
Dontnod et son principal point faible va se situer dans l’art de raconter les choses. Le scénario est bien, les enquêtes annexes aussi et le final est superbe, mais c’est la manière de faire qui paraîtra vieillotte à une époque où nous avons de moins en moins de raisons de fermer les yeux sur ce sujet. 60 balles hein. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que c’est dans son gameplay que
Banishers s’en sort le mieux, le point pourtant le plus critiquable dans un
Remember Me (et son système de combo surfait) et dans un
Vampyr plutôt décevant. Comme dit plus haut, on parle ici d’un GOW-lite et jamais
Banishers n’est aussi bien que lorsqu’il nous lâche la main pour nous laisser voguer partout dans la carte, non sans quelques obstacles réclamant d’avancer dans le scénario certes.
C’est là que j’ai pris le plus de plaisir. Ça ne réinvente pas l’eau tiède et le système de combat n’a rien de révolutionnaire (de l’action-RPG très classique) mais il ne fait que se bonifier avec le temps par les nouvelles possibilités aussi bien chez Red (frappes physiques) que chez Antea (frappes psychiques) et certains affrontements sont bien plus nerveux que ce que laissait présager les premières heures. On ne rechigne pas à se « promener » (surtout que les déplacements sont très rapides) pour dénicher des coffres, ramasser des trucs pour augmenter en level notre équipement, gagner des niveaux, accomplir les différents défis autant des énigmes que des combats parfois sous règles pour nous obliger à exploiter le gameplay, la plus trippante étant de frapper de plus en plus fort tant qu’on ne sait pas toucher, tellement cool qu’on aimerait presque que tout le jeu adopte cette formule. En bref, une expérience amusante mais touchée par une problématique constante ces derniers temps : la difficulté pour un AA à mettre en scène sa bonne histoire.
Mais j’ai bien aimé les 25 heures que j’ai passé dessus et l’histoire est vraiment chouette
Tous le monde s'en fous des cinématiques.
On veut du jeux, on veut jouer. Pas regardé.
D'ailleurs j'ai la fâcheuse tendance a sauter 90% des cinématiques.
J'ai plus la patience de regarder.
Et je déteste les jeux qui en ont beaucoup.
Bah ff10 sans cinématique, je pense que serais attristé. Je pense surtout que certains on le génie sans mettre 10 millions, mais c'est pas évident.
Pas besoin d'avoir ce genre de propos pour un désaccord
cyr
Mais par tes mots, je comprend que t'as passé un certain cap sur le JV, celui du besoin du gameplay immédiat.
Y a du lourd qui peut te plaire dans la scéne indé.
TU devrais aller un psy, TU devrais aller te faire soigner. (et me sors pas "ma vie va très bien comparé à toi bla bla", quand on vient tout les jours sur un site depuis 10 ans pour écrire des âneries, c'est que ca va pas aussi bien qu'on se l'imagine dans sa vie)
shanks Désolé mais arrivé à un moment, ce genre de commentaires complétement à coté de la plaque juste pour se donner un genre, ca fait perdre le sang froid. C'est dingue d'arriver à une époque ou le jeu vidéo est riche d'expérience et de possibilités et d'avoir une vision aussi austère et archaïque. (et malheureusement, essayez d'engager une discussion intéressante est peine perdue)
une vision aussi austère et archaïque
Ouais enfin ça se discute.
Tu noteras que les 3 premiers succès surprises de l'année, c'est Enshrouded, Palworld et Helldivers 2, trois jeux qui font totalement fi des cinématiques pour s'attarder à 300% sur le gameplay.
Il abuse en disant "tout le monde s'en fout des cinématiques", c'est clair, mais comme j'ai dit, ses propos attestent d'une voix grandissante dans le milieu avec des gens qui, le temps avançant (et justement parce qu'on a moins de "temps" #famille) privilégient maintenant les jeux au gameplay immédiat.
Avec un passage chez les flics ou tu leur aurais expliqué que ton message, était en réponse à un mec qui n'aime pas les jeux cinématographiques. Et qu'en bon vrp Sony bas du front , tu l'as vécu comme une agression (alors qu'il n'a cité aucun jeu sony) d'où l'incitation à aller se faire déchiqueter par un train
Mais bon t'es toujours là pour défendre l'indéfendable du moment que ça appartient à ta secte, l'indignité faite vrp quoi...
Et un pro-M ou un pro-N qui aurait sorti l'énorme connerie de ton pote, aurait mangé (à raison) une énorme shitstorm de votre meute avec demande de ban et compagnie. Ce qui rend vos indignations à géométries variables pathétiques et pas crédibles pour un sou .
Le réduire a sa préférence pour Sony en utilisant les termes "communauté" et "des vôtres" car ta une haine viscéral pour Sony pour le prendre a partie te crédibilise d'entrée (on ne parlera pas de racisme car c'est juste du jeux video, mais on n'en est pas loin), tu ne l'a fait a personne, on te connait beaucoup trop
Ce qui rend vos indignations à géométries variables pathétiques et pas crédibles pour un sou.
Oui c'est un peu ta définition la geometrie variable et la credibilité zero l'excité du bulbe
Mais bon, depuis ta défense de l'auteur de Kenshin sur ses condamnations pour ses déviances pédos
Ah bah ecoute j'ai hate que tu me retrouve ça tiens... surtout que je suis un grand connaisseur de Kenshin (non).
Evidemment t'as Alzheimer maintenant concernant tes propos de l'époque, comme c'est étonnant . Mais bon je te l'ai dit, depuis je sais qui tu es et ton niveau de moralité bien en dessous du niveau de la mer .
Mais je te propose de sortir mes derniers articles de haters (VRP on n'a plus le droit ? "Ben voyons")
Et j'insulte quand on m'insulte contrairement a toi qui démarre direct par ça
Ecoute je ne sais pas lequel des deux a Alzheimer mais quand on est du genre a balancer ce genre de choses on a des preuves, mais comme tu n'en a pas vu que tu confonds, tu vas pouvoir encore continuer a brasser de l'air pensant avoir raison
on sait très bien qu'un membre de ta secte aurait fait pareil, t'aura crié "bien joué, qu'ils souffrent et disparaisse la secte Pro-s". Le pire étant qu'on parle de vision du jeu vidéo, et même pas de Sony. Mais comme dans ta tête : jeu narratif = Sony, forcément, on fait partie de l'ennemi....
Vraiment, va te soigner très vite, 15 ans sur un site ou tout le monde te hait et ou tu hais tout le monde, c'est tout sauf un signe de bonne santé mentale, ca montre surtout que tu es un inadapté social.
Perdre je te cite "son sang froid" et inciter quelqu'un à se jeter sous un train, car il n'aime un type de jeu et . On est carrément dans un asile de fous, et la fameuse "vanne" a bon dos pour excuser un nouveau gros dérapage.
Désolé si j t'ai blesser , mais mec c'est du jeux vidéo. Va pété un coup, et tu verra qu'il y a beaucoup plus important que ce mange temps.
J'ai commencé a joué il y a 30 ans, et oui a cette époque les cinématiques, ça n'existait pas, et j'étais bien plus satisfait qu'aujourd'hui.
shanks je sait pas si c'est moi où c'est le jeux vidéo moderne qui me satisfait plus comme avant.
On parle de triple AAA, mais j'éprouve plus rien a quelque exception.
Après depuis que j'ai le gamepass, j'achète pratiquement plus rien en parallèle.
30 ans de gamers, ça fini par peser....
Si ça tenait qu’à moi, j’aurais pris justement la peau d’un "Banisher" et j’aurais exclu pas mal de monde par devoir et surtout par plaisir
Ce n'est pas parce que deathegg est un fanboys que tu dois prendre la tête à tout le monde
Est-ce que j'ai dit le contraire ?
Rien à carrer d'ailleurs de Sony
Mais bien sur
c'est juste que les fanboys microsoft du site sont tarés
Tout comme les fanboys Sony ou Nintendo du site.
Dans les faites, le jeu serait une exclu xbox, j'aurai tenu un discours similiaire, libre à toi de pas y croire.
juste des débiles qui se foutent dessus en HS total
vous nous rappelez vos âges?
vous nous rappelez vos âges?
liquidus publié le 28/06/2023 à 20:53
Ban d'une semaine : tu peux avoir tes opinions, mais un peu de décence bordel...
Tu peux nous expliquer la raison de ton dernier ban stp ?
Gros coup de cœur de mon côté, je n’en attendais pas tant !