Testé sur Xbox Series X, dans des conditions optimales qui n’ont pas changé grand-chose.
C’est tel un vieillard du JV que votre serviteur usant son comptoir vient vous parler du début des années 2000, une époque où la retraite était à 60 ans donc autant dire que ça remonte, mais aussi un temps où encore bien juvénile pour penser à tout cela, je découvrais
Project Zero sur PlayStation 2. Que je n’ai jamais réussi à terminer tant je tremblais des genoux jusqu’à l’entre-jambe. Pourtant rodé comme bien des consoleux sur
Resident Evil avec une pointe de
Silent Hill durant des heures peu permises pour ensuite sécher en douce les cours le lendemain,
Project Zero aurait dû rejoindre la longue liste de titres épongés jusqu’à la moelle mais la terreur a étrangement pris le dessus, avant tout à cause d’une ambiance aussi exemplaire que malaisante faisant écho à une production comme
Ring, que j’avais pu découvrir grâce aux joies d’Emule après 8 pornos pas tous recommandables.
Et le temps a passé, mais visiblement pas pour tout le monde. Oh, ce remaster de celui que l’on nommera tout simplement
Project Zero 4 reste bienvenu vu qu’il s’agissait jusqu’à présent du seul épisode principal à n’avoir jamais quitté le Japon pour d’obscures raisons aujourd’hui oubliées. Mais il est tout de même aberrant que ce chapitre pourtant considéré comme l’un si ce n’est le meilleur de la franchise marque à ce point le fait que la franchise dans sa globalité a tant vieilli. On sait que c’était le même discours avec le cinquième et son récent remaster donc il n’y a pas de surprise à ce niveau mais c’était juste pour bien appuyer le fait que plus qu’un
Project Zero 6, on souhaite surtout un nouveau départ pour une franchise semblant toujours bloquée à l’ère 128 bits dont chacune des bonnes idées au départ n’a que peu évolué à mesure que les ventes s’étiolait.
Car autant dire de suite que ce n’est pas le polish qui changera grand-chose à l’équation. C’est plus fin que sur Wii, encore heureux, et il y a eu un peu de travail au niveau de certaines textures et des éclairages mais on sent quand même fort le poids des années, et ça ne se gène pas pour nous le vendre 50 boules sans version physique (mais avec traduction FR, soyons heureux). Quelque part, il est vrai que l’on ne nous a jamais menti sur l’enrobage, mais autant que vous sachiez à quoi vous attendre dans le fond sauf si vous avez déjà retourné n’importe quel autre épisode. Car c’est plus ou moins pareil. L’unique originalité de
Project Zero 4 va être de proposer 4 protagonistes pour laisser le joueur passer de l’un à l’autre en fonction des chapitres, à raison de 3 demoiselles maquillées par la déesse de la naïveté, et (fait unique dans la franchise), un homme, en l’occurrence un détective.
4 points de vue qui ne vont quasiment rien changé à la formule. On maintient un rythme expressément très lent (les persos sont à la limite du sur-place même en « courant »), le besoin d’analyser tout ce qui bouge pour ne pas louper un indice crucial pour les nombreuses énigmes malgré quelques vagues aides de temps à autre sur la direction à prendre, et bien sûr les nombreux affrontements contre des esprits à coups de flash d’appareil photo (ou la lampe torche dans le cas du mec) avec diverses compétences d’aide à récolter mais qui ne fonctionnent pas toujours devant la particularité du bestiaire : les fantômes, ça traverse les murs donc ça peut être très rageant dans des zones exiguës, et elles sont nombreuses, avec en prime de gros pics de difficulté face à certains boss. L’ambiance a beau être fabuleuse sur le plan sonore, on n’échappe pas à la lassitude devant des gimmicks qui tournent en rond (l’espèce de ralenti quand on ramasse un document, les apparitions de « spectres PNJ » toutes les 2 minutes...) et la masse d’allers-retours dans des lieux souvent identiques, le jeu s’amusant à distiller bien trop lentement ses nouvelles pièces pour étaler sa durée de vie au-delà des 10h de routine sans le moindre sursaut.
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Famimax => 73% Metacritic, 9,7/10 user reviews. Le jeu est globalement apprécié des fans de la franchise, sans atteindre la maestria de Project Zero 2, on est sur un bon épisode malgré tout. Je suis bientôt à la fin de ce remaster (j'avais fait l'épisode original sur Wii également), et si tu le prends avec le contexte de l'époque, le jeu est très sympa et vaut à mes yeux un solide 7.5/10. Comme d'hab avec la presse, mieux vaut se faire sa propre opinion.
HA! Sur PC, la vitesse est régler
Je ne parle évidemment pas de la robe de base.
Et la lenteur est devenue totalement ridicule.
On peut offrir une progression lente et mesurée sans pour autant tomber dans l'abusif.
Son test et sa note ne sont pas représentatif de la qualité du jeu.
L'ambiance est excellente, le concept de l'appareil photo faire fonctionne bien et l'intrigue est prenante.
Sur Switch ça passe bien en mode portable, et avec le gyroscope c'est sympa.
Il mérite bien plus que cette note pourrie.
Perso 7/10, voir 8 pour les amateurs du genre.