Retourné de long en large par votre serviteur il y a déjà deux ans, et non pas sans quelques bonnes nuits blanches,
Death Stranding remonte en effet à fin 2019, une époque que l’on aurait envie de considérer comme très lointaine puisque remontant en ces temps anciens où le Covid-19 n’existait pas. Rendez-vous compte. Ironie d’ailleurs avec le recul vu le thème global de ce qui reste encore maintenant comme la dernière production en date de Hideo Kojima. Ce fut une réussite, avant tout pour l’originalité et la prise de risque d’une expérience qui n’était pas non plus sans défaut, et c’est dans le besoin de se faire une billet supplémentaire que Sony a réclamé une
Director’s Cut, terme ici avant tout marketing et très vite désavoué par Kojima lui-même, et on va effectivement comprendre pourquoi.
Car cette
Director’s Cut n’est aucunement là pour nous donner la véritable vision de son créateur. Oserait-on dire qu’on n’est pas loin de l’inverse sur certains points. Mais on va déjà commencer par évoquer le plan narratif où cette nouvelle édition n’apporte pas grand-chose (et ne modifie aucunement le déroulé de l’horrible Chapitre 13), ne laissant que quelques pincées de choses à dire pour agrémenter le lore au travers d’une poignée de missions typées infiltration, très courtes et finalement assez vite oubliées vu qu’il faut reconnaître que les arguments premiers de
Death Stranding ne se situe ni dans son système de combat (malgré l’apport de nouveaux coups ici), ni dans ses mouvements de discrétion. Un petit rab simplement, qui coûtera 10 balles pour ceux qui possèdent l’original et qui devront passer par une odieuse phase pour le transfert de sauvegarde. Presque une routine même si
Ghost of Tsushima avait commencé à montrer l’exemple.
Bon après vous n’aurez pas QUE ça pour 10€ mais ça va rester le principal intérêt si vous avez déjà bouclé le jeu, quand bien même on trouve une certaine satisfaction à voir évoluer le jeu sur console en relative 4K ou relatif 60FPS selon votre choix, et dans tous les cas des temps de chargement réduits à leur plus simple expression, ce qui là est fort sympa après l’expérience PS4 qui demandait parfois plus d’une minute selon les situations. En revanche, énorme déception concernant l’exploitation de la DualSense et c’est probablement là qu’on sent que Kojima n’a pas été des masses impliqué dans cette
Director’s Cut : l’homme qui a toujours voulu abuser de certaines features n’a aucunement poussé l’équipe à prendre en compte les capacités de la manette qui pourtant avait tous les atouts pour transcender l’expérience par ses vibrations haptiques et ses gâchettes. Du coup rien, ou plutôt si peu. Le minimum quoi.

Et on en vient au reste du contenu qui ressemble plus au remplissage d’une team B que de Kojima lui-même, éventuellement occupé sur autre chose il faut dire. Alors il y a des choses qui ont leur utilité comme un stand de tir disponible dans chaque chambre ou une nouvelle arme plutôt sympa, mais comment ne pas se poser de questions sur les nouveaux objets qui amoindrissent clairement le challenge, alors que l’expérience d’origine avait réussi à montrer une évolution parfaite entre les instants de sueur pour pas grand-chose et la véritable balade ou presque vers la fin du jeu. Heureusement, les nouveautés n’arrivent pas trop vite mais rien que la catapulte dès le Chapitre 5 va changer la donne pour les nouveaux-venus, et que dire de la mule et surtout des espèces de bottes fusée qui auront au moins l’honneur de se faire attendre beaucoup plus tardivement.
Et il y a ces fameuses courses qui ont bien fait rire lors de l’annonce, sur quatre circuits, avec un seul véhicule inédit mais plus ou moins le même gameplay (donc pas vraiment le grand trip), ce qui ne sera pas rigolo bien longtemps là encore, et par son principe de scoring en totale inadéquation avec le propos du jeu, où seules l’entraide et la coopération même avec l’inconnu sont le leimotiv face à la compétition acharnée. Bref, c’est placé un peu là comme une partie de skateboard dans
Metal Gear Solid 2 : Substance, et ce ne sera toujours pas avec ça qu’on trouvera le véritable argument pour motiver les fans de l’original à repasser à la caisse, même pour une dizaine d’euros.
Test complet de la version PS4 en cliquant sur ce lien :
https://www.gamekyo.com/groupnews_article50926.html
C'est quoi ce bordel
Mais bon au moins, je sais que je peux me contenter de la 1ere version
Tant pis ce sera dans moi, je m'en fou des améliorations visuelles vu que le jeu de base est déjà magnifique.
https://www.gamekyo.com/blog_article458504.html
Comment on peut avoir 2 sons de cloche si différents ? Il y a une activation à faire dans les options ?
Parce que pour ce jeu ça me parait être un élément assez important, ce serait dommage que ce soit mal ou peu exploité.
Au pif The Verge:
Death Stranding was the first game I thought of when Sony announced the PS5’s DualSense controller, which has triggers that can provide variable levels of resistance. In Death Stranding, you spend a lot of time carrying heavy cargo on your back and using the trigger buttons to balance the load. With the DualSense, the weight is reflected in how difficult it is to pull the trigger, giving you a better indication of when you might end up overexerting yourself and tumbling down a mountain. The increased precision of the haptic feedback also helps convey the feeling of the ground underfoot, as well as weather conditions like rain. Astro’s Playroom is still the best DualSense demo, but Death Stranding Director’s Cut is almost as impressive.
https://www.theverge.com/2021/9/27/22696322/death-stranding-directors-cut-ps5-kojima-3d-audio-dualsense
Bah perso pas du tout.
Comme indiqué dans le texte, je n'ai pas dit qu'il n'y avait rien, juste à peine le minimum de ce qu'on pouvait attendre dans l'exploitation plus poussée et les sensations fournies, surtout après Astro Bot.
Après avec le recul, je me dis que c'est peut-être aussi un choix pour la batterie de la manette, tout simplement. Astro Bot dure une poignée d'heures donc c'est relativement moins grave que ce qu'il propose défonce la batterie en 3h.
Pour un jeu comme Death Stranding, ce serait "peut-être" plus chiant mais il aurait été bien d'avoir une option pour disons pousser un peu plus le curseur des sensations.
"Concernant la prise en main, certaines fonctionnalités de la DualSense sont usées pour immerger comme il se doit le joueur. Ainsi, les vibrations sont en accord avec les actions à l’image. Par exemple, lorsque Sam se déplace, nous sentons les pas du personnage sur chaque côté de la manette. Selon les situations, les gâchettes, permettant de garder l’équilibre ou d’user d’une arme, deviennent légèrement plus dures. C’est prenant, amusant et ça ne fatigue pas comme certains jeux."
https://gamergen.com/tests/test-death-stranding-director-cut-une-version-ps5-qui-amuse-gentiment-les-mirettes-impressions-verdict-note-plus-moins-323792-1
Dans la conclusion :
"...un usage de la DualSense qui n’est pas à la hauteur de nos espérances..."
https://www.jeuxvideo-live.com/jeux-video/test-death-stranding-directors-cut-1961
Shanks merci pour ce retour, ça montre que l'ajout pour la dualsense peut donc ne pas paraître si important selon les personnes, et qu'il ne faut pas se lancer sur cette version en attendant forcément une killer feature sur ce point.
Nicolasgourry merci également pour ce partage que j'ai pu voir pendant que j'écrivais mon message.
Je testerai pour voir tout de même.
Imaginez la sensation du poids de gauche à droite , les sensations pointu en marchant sur des formes de rochers peu recommandé , la rigidité et la tension de la manette en essayant d’échapper aux échoués !
Bordel, j’ai des idées plein la tête, tellement que je me vois être le "meme" qui se voit éjecter par la fenêtre lors d’un meeting
La pluie n'est plus scriptée, et les vents violents sont bien plus présents.
Si l'équilibre du jeu est moins bon ? Et les temps de chargements sont déjà réduit sur la version PS4 une fois installée sur le SSD j'imagine ?
T'as quand même l'upgrade 60FPS.
Achète le jeu PS4, trouvable à 10 ou 15 balles, et fait l'upgrade à 10.