Tous les jours durant le mois de décembre et ce jusqu'à Noël, je vous parlerais d'un mauvais film qui me plait pourtant énormément pour une raison ou une autre.
J'espère que cela vous plaira !

Jour #01 : The Room
The Room, c'est la légende ultime du nanar. C'est pour cette raison que je souhaitais parler de ce film en premier.
Pour présenter le monde du nanar à des gens sans les repousser, c'est le candidat parfait.
The Room, c'est surtout le bébé de Tommy Wiseau, qui fait partie de ces personnes qui viennent d'une autre planète et qui font des films basés sur ce qu'ils pensent être du cinéma. Il est ici le réalisateur, l'acteur principal, le scénariste et le producteur.
Le jeu des acteurs est affreux, le scénario et les dialogues n'ont aucun sens... Et pourtant ce film dégage un charme naïf certain. On a l'impression d'assister à un accident de voiture qu'on ne peut s'empêcher de regarder et d'analyser.
C'est l'oeuvre d'un mégalomaniaque devenue culte. Il n'y a pas d'autres films comme The Room et il n'y en aura jamais d'autres comme The Room. Un super film à regarder entre amis pour rire.

Jour #02 : Plein fer
Quelle fierté chauviniste, ce cinéma français. Cette phrase peut paraître ironique, mais il n’en est rien. Nous avons produits certains des meilleurs films de l’histoire du cinéma, dont l’influence se fait encore sentir à travers le monde.
Plein fer ne fait pas partie de ces films, et c’est une honte !
Un thriller dont la toile de fond est le monde de la pétanque, avec des “acteurs” (les guillemets ne sont pas là par hasard) qui ont un accent bien du sud qui donne à l’ambiance globale du film une odeur de pastis.
L’histoire est ridicule mais fantastique (une revanche datant de plusieurs années entre deux familles dont la résolution va se faire dans une glorieuse partie underground de pétanque) et les dialogues sont parfois incompréhensibles tant l’accent est fort.
Bref, rangez vos blagues sur les mangas de sport qui en font trop, on a fait mieux chez nous.
La pétanque, c’est pas un sport à prendre à la légère. Et Plein fer n’est pas à prendre à la légère non plus, mais ironiquement se savoure bien avec un pastis à la main.