Voici donc le film qui devait, dans son genre, casser les codes (alors qu'il ne fait que les renforcer aux fur et à mesures du film), briser le "quatrième mur" (alors qu'il ne fait qu'a peine l’égratigner). Le film qui commence plutôt de manière intéressante (dans la mise en scène), nous sommes directement dans le feu de l'action, Deadpool, essaye de retrouver la personne qui l'a défiguré, mais ce début est trompeur, car tout devient de plus en plus prévisible et ce long flashback (comment Wade Wilson est devenue Deadpool) devient limite pesant. Les scènes d'action sont dans l'ensemble plus ou moins raté, disons qu'elle manque d'inventivité (n'est pas Taratino qui veut, voir John Woo).
Le soucis du film, c'est qu'il ne va pas au bout de sa démarche, puritanisme quand tu nous tiens (un mec se fait empaler, mais il n'y a pas de sang qui coule ou gicle, deadpool fait l'amour avec sa copine, mais se cache la poitrine durant les ébats -paradoxe quand tu nous tiens, alors que le film suggère qu'une compagne peut pénétrer son compagnon-, par contre montrer des stripteaseuse avec les seins nus, là par contre, car il y a les femmes "respectables" et les autres... lors des bagarres, le sang saigne sur la figure, mais pas une seule dent de cassé ect ect). Heureusement que Ryan Reynolds à l'air de s'amuser, qu'il y a quelques réplique "marrante", une coéquipière qui vaut le détour (veille femme noir aveugle qui se drogue...évidement, sur ce point, nous voyons pas cette femme se droguer...qui a dit puritanisme...) car sinon, comme dirait l'autre "beaucoup de bruit pour rien". Le plus réussis en fait, c'est la façon dont à été vendu le film...