Tel un Saïyen envoyé sur Terre, Agedama est un jeune garçon qui provient d’une lointaine planète. Cependant, lui n’a pas reçu pour mission de nous exterminer mais d’apprendre à devenir un super héros car il se trouve que la Terre est une planète agitée où il y a toujours des combats à mener et des injustices à résoudre. Rien de tel pour un super gentil en herbe pour apprendre le métier en somme. Pour passer incognito, il est intégré à l’école de sa ville où il y fait la rencontre de l’atrabilaire Rei Kuki, jeune fille imbue d’elle-même, profondément hautaine et richissime héritière de sa famille. Celle-ci traître son entourage (y compris les dirigeants et professeurs de l’école) comme des animaux à son service et lorsque Agedama lui tient tête, tout innocent qu’il est, Rei décide de se venger. Elle demande alors à son grand-père, inventeur de son état, de lui créer des monstres pour semer la terreur sur la ville et vaincre Agedama, devenu Agedaman lorsqu’il libère ses pouvoirs. Agedama, secondé par son assistant personnel et mentor Wapuro (une sorte de lapin-ordinateur qui ressemble à s’y méprendre au lapin de Rabio Lepus Special sorti également sur PC-Engine en 1990. Wapuro veut d’ailleurs dire traitement de texte ou ordinateur selon le contexte, en japonais) va donc devoir assurer un max pour gagner ses galons de super héros !
En fait, tout cela, c’est non seulement le synopsis du jeu mais également de la série animée qui l’inspire, produite par le studio Gallop (les 66 premiers épisodes de Kenshin le vagabond, Yu-Gi-Oh! Zexal ou encore Initial D First Stage en collaboration avec Studio Comet) et diffusée entre octobre 1991 et septembre 1992. Le jeu - un des très nombreux tiré d’anime sur PC-Engine qui avait trouvé là une source de revenu facile sur le sol japonais – se compose de plusieurs facettes de gameplay. À la plate-forme, on peut y ajouter une grosse part de shoot them up pédestre, ce qui en fait un run’n gun finalement, d’autant que le scrolling est forcé, nous poussant sans cesse vers la droite de l’écran. La fuite en avant est interminable et Agedama aura à sa disposition cinq pouvoirs différents pour venir à bout des monstres envoyés par Rei. Les cinq pouvoirs, chacun liés à une couleur (rouge, bleu, vert, jaune et rose) sont gérés par une jauge qu’on remplit en collectant des cartes semées par les ennemis qu’on élimine.
Le pouvoir rouge est celui du feu et vous permettra de balancer une colonne de lave dont la fumée forme une tête de mort, super classe. Le bleu est le pouvoir du vent qui prendra la forme d’une jolie tornade venant tout balayer sur son passage. Le jaune sera un redoutable éclair. Le vert est un laser qui ressemble à une vague d’énergie et enfin le rose, le plus original et visuel de tous invoquera un groupe de génie style mythologie arabe pour faire le ménage à l’écran. À cela s’ajoute une attaque de base si vous préférez stocker l’énergie de votre jauge pour vous en servir contre un boss et une roulade qui permet d’esquiver certains ennemis ou en détruire d’autres. Les boss, par ailleurs, ne sont pas bien costauds et globalement, les vagues d’ennemis ne vous poseront probablement aucun problème ; La difficulté est très modeste. Le principal point de friction que vous imposera le jeu sera sûrement certaines phases de plate-forme, rendues délicates par le scrolling forcé perpétuel. Un bon timing sera nécessaire mais dans l’absolu, là encore, rien d’insurmontable. Genji Tsūshin Agedama reste un jeu agréable à jouer, qui ne révolutionne rien, mais qui propose une sympathique dose d’action enrobée d’un challenge très modique. Ce qui est dommage, quelque part, car les six petits niveaux se bouclent assez vite et la durée de vie, bien que cela soit la moyenne des jeux d’action d’époque, en pâtit fortement. D’autant plus qu’à la moitié de chaque niveau, le checkpoint restaure l’intégralité de la généreuse barre de vie du héros !
Les boss, aussi peu coriaces soient-ils ont le mérite d’avoir un design sympathique, d’assez gros sprites et savent bien accompagner un visuel très coloré et chatoyant. Genji Tsūshin Agedama est joli à voir, vif. Ce n’est pas le plus beau jeu de la PC-Engine, ni sur HuCard, ni sur CD-ROM, mais il a du charme. Les niveaux ne sont pas très variés ni très nombreux, mais entre la ville, les forêts traversées, les grottes et les montagnes, il y a de quoi dénicher quelques sympathiques panoramas. Mention spéciale au désert du niveau deux et son ciel rosé du plus bel effet. Effet de scrolling parallaxe des nuages et autres éclats lumineux s’occupent également de parfaire le tout dans une fluidité totale du début à la fin (et pourtant, c’est parfois le bordel à l’écran avec plusieurs sprites qui se balancent des boules de feu et des éclairs à la tronche !).
Genji Tsūshin Agedama n’est, en soi, pas un jeu incontournable. Il est plutôt joli, jouable, fun, ça pète un peu de partout et l’ambiance joviale et bon enfant de l’anime est très bien retranscrite dans cette modeste HuCard. Typiquement le genre de jeu court, très arcade, typé début des années 1990 qui occupe le temps d’une moitié d’après-midi ou qui se boucle dans une espèce de fricassée de jeu qu’on a obtenu en lot sur eBay. Pourtant, sa nature mérite le détour car à bien y réfléchir, il s’agit là de l’expression la plus simple et épurée de ce que devrait ou pourrait être le genre du run’n gun. On court et on tire, tout simplement. On est d’ailleurs contraint de ne faire que cela. Digne alternative de Isolated Warrior et Atomic Runner Chelnov qui eux aussi on un scrolling forcé (en vue isométrique pour le premier, et en vue de profil pour le second), Genji Tsūshin Agedama est un de ses innombrables jeu rétro de l’ère 8 et 16-bits qui en fin de compte nous font nous souvenir qu’à une certaine époque, le jeu vidéo ne se prenait pas la tête et que les développeurs, pour la grande majorité, visaient une valeur unique avec conviction : le divertissement.
anakaris Pas beaucoup mais Faussete Amour, Seirei Senshi Spriggan (seul jeu que j'ai en vrai alors que j'ai pas la console ), Saphire, Gate of Thunder, les Shubibinman, Sylphia, Psychic Storm, Valkyrie no Densetsu, Eternal City, le jeu de Ninja dont t'as parlé la derniere fois ect...
guiguif c'est déjà pas mal, t'as découvert un petit lot de hit de la machine et encore, on peut également parler de Momotarō Katsugeki, Atomic Robo Kid Special, Final Blaster, Hell Explorer, Raiden, Gunhed, Devil Crash, Aldynes, Hana Toka Dakai?! - Long Noise Goblin -, Son Son II, et d'autres ! La console regorge de super jeux méconnus. c'est probablement la machine réellement retro (8/16-bits quoi) qui détient le plus de bons jeux inconnus hors Japon.
Même la SNES qui a un paquet de bons jeux méconnus à sut les faire connaitre grâce à Internet au fil du temps (notamment les J-RPG), mais le catalogue de la PCE reste très secret même encore aujourd'hui je trouve.
Un beau petit jeu coloré comme je les aime !
Mais auquel je ne toucherais probablement pas faute de temps et surtout d'accessibilité à une pc-engine Même l'émulation de cette dernière est assez ch**nte à gérer pour moi.
Mais un peu comme la megadrive par exemple, elle a vraiment un catalogue avec des titres spécifiques qui donnent une identité forte à la console (rien que ce chara design, plus que d'être typique de l'époque, je dirais presque que c'est typique de la PC-Engine XD). C'est aussi peut-être la console qui à l'époque a récupéré le plus de titres "typiquement japonais" comme ce Genji Tsūshin Agedama, souvent de niches, lui créant cette aura particulière.
C'est probablement aussi pour ces deux raisons que son catalogue reste assez confidentiel même aujourd'hui, je pense
randyofmana clairement, la PC-Engine a un catalogue de jeu "core" nippon très vaste, souvent issu d'anime ou simplement avec un style visuel proche du manga/anime. Avec les versions CD-ROM, les développeurs se faisaient plaisir en y insérant des séquences d'animation en plus, parfois produite par de grand studio d'animation japonais d'époque, histoire de bien enfoncer le clou. Hormis cela elle dispose d'une tonne de curiosité (Photograph Boy, Toilet Kid, Bakushou Yoshimoto no Shinkigeki...) et de jeux culturellement très liés au Japon, comme celui qui met en scène deux vedettes de la télévision japonaise Kato Chan & Ken Chan, déjà testé sur Retro Gamekyo par moi-même. Ce jeu a d'ailleurs cartonné au line-up de lancement de la machine car à l'époque ces deux comédiens étaient vraiment populaire et le jeu été pas dégueux, ça été un joli coup marketing ! En plus de ça on peut citer la brouette de jeu de shogi et de mah-jong (certains sont sérieux et austères, d'autre sont à caractère érotique) et autre truc qui plaisent aux japonais.
Pourtant c'est pas faute d'avoir essayé de balancer plein de jeux qui pouvaient parfaitement convenir au marché occidentaux, genre Splattehouse, Bloody Wolf, Chase HQ, The Legendary Axe, Formation Soccer, Final Match Tennis, F1 Triple Battle, Victory Run, Die Hard... et même des conversions de grand hit d'arcade de très bonnes factures malgré un proc' central 8-bits (Street Fighter II, Strider, Space Harrier, R-Type...)... Le catalogue de la PC-Engine est réellement plein de surprises et c'est pour moi une des consoles retro les plus fascinantes .
Pour ce qui est de Genji Tsuushin Agedama, il n'est pas très dur et met à la louche entre 20 et 40 minutes pour être bouclé selon comment tu te défend. Si ça peut te rassurer sur le temps que tu perdra à éventuellement l'essayer.
anakaris Exactement ! Et y'a pas la moitié du catalogue qui est sorti du Japon En France c'est pire, la console était inexistante...
Et c'est du coup un réel plaisir de découvrir toutes ces perles via le retro gaming mais comme je le disais, ça reste un calvaire de trouver le moyen d'y jouer aujourd'hui...
Honnêtement, ça reste trop confidentiel comme jeu pour que je m'y lance en ce moment, même avec une durée de vie courte ^^' M'enfin je retiens, et peut-être qu'un jour je me ferais un trip pc-engine en faisant plein de jeux à la suite, il sera dedans
Le jeu dont on parle aujourd'hui ne manque pour autant pas d'intérêt, l'espace de 30-60 minutes de jeu, il peut faire zizir, un dimanche après-midi.
Même la SNES qui a un paquet de bons jeux méconnus à sut les faire connaitre grâce à Internet au fil du temps (notamment les J-RPG), mais le catalogue de la PCE reste très secret même encore aujourd'hui je trouve.
Mais auquel je ne toucherais probablement pas faute de temps et surtout d'accessibilité à une pc-engine
Mais un peu comme la megadrive par exemple, elle a vraiment un catalogue avec des titres spécifiques qui donnent une identité forte à la console (rien que ce chara design, plus que d'être typique de l'époque, je dirais presque que c'est typique de la PC-Engine XD). C'est aussi peut-être la console qui à l'époque a récupéré le plus de titres "typiquement japonais" comme ce Genji Tsūshin Agedama, souvent de niches, lui créant cette aura particulière.
C'est probablement aussi pour ces deux raisons que son catalogue reste assez confidentiel même aujourd'hui, je pense
Pourtant c'est pas faute d'avoir essayé de balancer plein de jeux qui pouvaient parfaitement convenir au marché occidentaux, genre Splattehouse, Bloody Wolf, Chase HQ, The Legendary Axe, Formation Soccer, Final Match Tennis, F1 Triple Battle, Victory Run, Die Hard... et même des conversions de grand hit d'arcade de très bonnes factures malgré un proc' central 8-bits (Street Fighter II, Strider, Space Harrier, R-Type...)... Le catalogue de la PC-Engine est réellement plein de surprises et c'est pour moi une des consoles retro les plus fascinantes
Pour ce qui est de Genji Tsuushin Agedama, il n'est pas très dur et met à la louche entre 20 et 40 minutes pour être bouclé selon comment tu te défend. Si ça peut te rassurer sur le temps que tu perdra à éventuellement l'essayer.
Et c'est du coup un réel plaisir de découvrir toutes ces perles via le retro gaming
Honnêtement, ça reste trop confidentiel comme jeu pour que je m'y lance en ce moment, même avec une durée de vie courte ^^' M'enfin je retiens, et peut-être qu'un jour je me ferais un trip pc-engine en faisant plein de jeux à la suite, il sera dedans