Si je vous parle de Tōhō, il y a des chances pour que vous ne sachiez pas immédiatement de quoi il s’agit. Et pourtant, si je vous dis Godzilla, Akira Kurosawa, ou encore Lamu, cela devrait un peu plus vous éclaircir les idées. Tōhō est donc un studio de cinéma japonais fondé en 1932 à Tokyo. En 1989 sort un assez peu connu film de science-fiction nommé Gunhed, on ne va pas s’étendre sur le sujet. Bien que certaines critiques semblent avoir été conquises, n’hésitant pas à comparer le long-métrage à ce qu’aurait pu faire Ridley Scott dans ces belles années avec juste ce qu’il faut d’une vision toute japonaise de la sy-fy en sus. Oué, carrément. Dans les mêmes années, les géants japonais de l’électronique grand public et du jeu vidéo NEC et Hudson sont à la recherche de bons produits pour soutenir l’effort de guerre, car il se trouve qu’ils ont une console à vendre : la PC-Engine. Cette dernière est déjà sur de bons rails, elle prouve jour après jour sa férocité avec un hardware puissant et des jeux très intéressants. L’argumentaire marketing entre 1987 et 1990 argue qu’avec la PC-Engine, l’arcade à la maison est enfin possible. Et des soft comme R-Type l’ont déjà prouvé avec brio. Mais il est temps de définitivement enterrer la concurrence. Hudson s’octroie les droits d’exploitation du film principalement codétenu par Tōhō et Sunrise, un studio d’animation japonaise et appelle à l’aide des développeurs déjà aguerris face à l’exercice des shoot them up : Compile.
Ainsi naquit Gunhed, qui sortira le 7 juillet 1989 et qui deviendra instantanément un des classiques de la machine. Si R-Type, sorti un an auparavant avait bluffé son monde en donnant à la PC-Engine un titre proche au pixel prêt de l’arcade sur une petite HuCard de 2mbit, Gunhed entend aller encore plus loin. Pas de temps à perdre, la Megadrive pointe le bout de son nez, SEGA est lui aussi affamé de succès et NEC/Hudson ripostent par l’annonce de jeux toujours plus beaux et par l’exposition de leur système de CD-ROM à brancher sur la console dès 1988. Chaque production, qu’elle soit sur carte de jeu ou sur disque doit envoyer du bois pour impressionner. Contrairement à la Famicom qui s’adresse à la famille, et aux enfants surtout, la PC-Engine dévore un marché de niche de technophiles avides d’évolutions graphiques et d’hardware surpuissants.
Le scénario du film nous menait dans un futur proche, en 2038 plus exactement. Comme le craignait Sarah Connor dans Terminator, la suprématie des ordinateurs sur la race humaine est devenue une triste réalité. Les humains se défendent désormais à grand renforts de robots de guerre géants tandis que Chiron 5, le système d’intelligence artificielle le plus perfectionné, mais aussi le plus machiavélique, entend bien en finir une bonne fois pour toute. La courte ère de paix, fragile et dérisoire, qui s’était installée est terminée, l’extermination de la race humaine est inévitable. De son île où Chiron 5 fut emprisonné après que les humains aient tentés de la détruire à l’aide de leur flotte de Gunhed, les fameux robots de guerre, elle fomente un plan de vengeance. L’île en question n’est qu’un vaste champ de bataille où les carcasses de Gunhed détruits au combat sont légions, et constituent par ailleurs une sources financières importantes via le marché noir de l’armement. Lorsqu’on groupe d’individus avide d’argent facile s’introduit sur l’île pour piller les épaves, la colère de Chiron 5 se déchaîne…
Le jeu Gunhed ne reprend pas véritablement ce scénario. En vérité, on ne sait trop guère, la mise en scène étant relativement timide et le début du jeu ne nous met aucunement au contact d’une île, ni même de la planète Terre, puisque c’est dans l’espace que nous sommes conviés. En revanche, on devine que la pilote que nous dirigeons dans le jeu (eh oui, il n‘y a pas que Samus Aran dans la vie) est celle qui répond au nom de Nim dans le film, sergent des Texas Air Ranger de son état (alors que le film nous montre plutôt que c’est le rôle masculin principal tenu par Masahiro Takashima qui est le héros). En revanche, le boss final du jeu est là encore une femme et ça colle puisqu’il est précisé que Chiron 5 est une entité de genre féminin, au-delà de son état d’intelligence artificielle. Enfin bref, tout cela, on s’en fout un petit peu, je dois dire.
À peine le premier niveau débuté qu’on est frappé par l’excellence du graphisme. L’introduction façon anime nous claque son superbe pixel art en pleine tronche, tandis que le double scrolling vertical et horizontal, secondé par une avalanche de sprites, ne parvient même pas à faire grogner la console. L’animation reste d’une fluidité exemplaire, tout se déplace très vite, les explosions sont bien dessinées et… quoi ? J’ai entendu un truc, en ramassant le power-up là. Si, si, j’en suis presque sûr. Je me concentre et une minute plus tard, v’là t’y pas que je récolte une seconde pastille colorée et rebelote, une voix digitalisée m’informe qu’une nouvelle arme est disponible dans mon arsenal. Ça, en 1989, et sur une petite console de salon, c’est classe. C’est le genre de chose qui fait qu’on se souviens longtemps d’un jeu. Gunhed est le parangon technique de la PC-Engine, ses sprites sont pléthoriques et colorés, et quand bien même ses décors spatiaux ou le level 5 (un désert) peuvent paraître assez vides, les sprites superbement designés de ses boss (le boss 4 est, je trouve, un avant-goûts de ce que deviendra William Birkin dans Resident Evil 2, pas vous ? )et les effets spéciaux de notre arsenal rattrapent largement ce léger écueil. La technique ira en s’améliorant sans cesse avec les suites officieuses de Gunhed (Superstar Soldier, Final Soldier puis enfin Soldier Blade) et on ne serait lui en tenir rigueur bien longtemps quand on remet correctement le soft de Compile dans son contexte historique.
Heureusement pour lui, si ses graphismes vous paraissent trop vieillots (que foutez-vous là, sur Retro Gamekyo, alors ?), il dispose d’un autre gros atout, son gameplay ! Son système d’armement est original quoique légèrement déroutant au début. Apparaissant à l'écran sous la forme d'icônes allant de I à IV, toutes ces armes ont la faculté de monter en puissance dès lors qu'on en récolte suffisamment. D’autres pastilles, elles affublées de lettres, pouvaient aussi être utilisées pour configurer notre arme selon notre besoin du moment. Un mode offensif avec toute la puissance de feu vers l’avant pouvait donc se substituer à un mode défensif où une bonne partie de nos tirs se voyaient dirigés vers l’arrière ou les flancs de notre vaisseau. À vrai dire, ce n’était pas toujours aisé de jongler entre les différents modes dans le feu de l’action, mais à force d’essai et de répétition, ça permettait d’aborder certaines zones plus délicates que d’autres en se préparant de façon idoine. Cela occasionnait par ailleurs un déluge d’effets spéciaux et une bataille de sprite grandiose. En sus, on disposait de missiles à têtes chercheuses, de smartbomb et de bouclier, de quoi donner à notre Gunhed (puisque c’est comme cela qu’on appelle nos robots/vaisseaux de guerre dans le background du jeu) une franche gueule d’engin de mort volant !
Ça a tout de même son inconvénient et lorsqu’on ne connaît pas sur le bout des doigts les effets qu’engendre une certaine combinaison de power-up récoltée, on peut se retrouver avec un rayon laser qui virevolte sur tout l’écran n’importe comment. On perd fatalement en précision et en efficacité si on ne sait pas comment se positionner pour se servir correctement d’une telle arme, et cela mène à de la frustration. Le système d’armement de Gunhed réclame donc un temps d’adaptation et quelques expériences ingame pour déterminer quel est notre type d’arme favorite. Cela est contrebalancé néanmoins par une difficulté relativement cool et un rythme de jeu un peu déséquilibré. En effet, le niveau 4, organique et relativement calme succède à un niveau 3 où les unités ennemies envahissent l’écran. Les boss sont bien fichus mais pas franchement très difficiles à vaincre, leurs paterns ne sont pas complexes à comprendre et le nombre de boulettes qu’ils nous envoient à la figure est restreint. Mais ce n’est pas forcément un mal puisque Gunhed reste plaisant à jouer malgré tout. Pour une fois qu’un shoot them up - ou tout autre jeu des années 1980 - n’est pas d’une difficulté abominable, on ne va pas s‘en plaindre !
Les développeurs ont même été conciliant avec le joueur en lui offrant des possibilités tout à fait sympathiques. En effet, en pressant select, il est possible de moduler la vitesse de déplacement de notre vaisseau, pratique lorsqu’on bute sur certaines portions de niveau un peu trop épileptiques. De plus, il y a deux façons d’aborder la perte d’une vie. Les experts du shoot opteront pour l’option qui les fait revenir en plein cœur du champ de bataille sans plus aucun bonus ou power-up, leur laissant le challenge de se réarmer au plus vite face aux nuées de vaisseaux et d’aliens ennemis. L’autre option permet aux néophytes de revenir quelques écrans en arrière, dans une section du niveau un peu plus calme afin de prendre le temps de récolter quelques bonus avant de retourner en enfer. C’est une petite attention notable car Compile et Hudson ont eu le bon goût d’offrir le choix aux joueurs, là où énormément d’autres shmup de l’époque ne le faisaient pas et préférés imposer un défi parfois progressif, mais souvent très ardu également.
Shoot them up incontournable de la PC-Engine, Gunhed est un des meilleurs titres du début de vie de la console d’Hudson/NEC. Peut-être un peu conventionnel avec le temps, Gunhed dispose d’une technique haut de gamme, une véritable vitrine pour la PC-Engine, doublé d’un gameplay et d’un système d’armement qui allie efficacité et originalité. L’année 1989 sera riche pour la PC-Engine, avec Ordyne, Bloody Wolf, Doraemon – Meikyû Daisakusen, Nectaris, PC Genjin, Neutopia, ou encore le délicieux Son Son II, mais c’est Gunhed qui sera le véritable fer de lance de la machine. Au-delà du bon jeu, Gunhed est représentatif de tout l’esprit Hudson et PC-Engine, il a carrément servi d’outil de communication et de liant pour bâtir une communauté de fan à travers tout le Japon. Pour vous rendre un peu mieux compte de l’aura de Gunhed, bien qu’il ait pris des rides, je vous suggère de lire le niveau bonus de cet article.
Bon, je ne parle pas de Gunhed aussi bien que notre cher gunhedtv mais j'aurais essayé au moins, faut dire que le jeu ne fait malheureusement pas parti de mes titres cultes personnels, contrairement à David.
Qui d'ailleurs - le saviez-vous ? - est maire d'une petite commune du Pas-de-Calais (62), eh oui, nous avons une personnalité parmi nous
Comme quoi, politique (à l'échelle locale du moins) et jeu vidéo peuvent aller ensemble.
Jamais pu jouer à ce jeu malheureusement. J'ai commandé la mini-Core grafx pour compléter ma culture vidéo-ludique de ce côté mais malheureusement, ce titre ne fait pas partie des jeux présents sur la console...dommage
barberoussejenicris la société Sodipeng (SOciété de DIstribution de la Pc ENGine) fut fondée par Laurent Derennes et les frères Guillemot (oué, les gars qui ont fondés... Ubisoft) exprès pour distribuer la PC-Engine et quelques jeux en France.
En fait, ce n'était pas très officiel. La méthode de Sodipeng était d'acheter des stocks de consoles à NEC au japon, puis de les modifier eux-même pour les adapter aux téléviseurs français, notamment en y installant une prise peritel (très fragile, inamovible, bref pas top, mais mieux que rien...). Sodipeng s'occupait de la distribution et des campagnes de communication, NEC n'a jamais réellement et officiellement contribué à la distribution de la PC-Engine en France.
Il faut bien comprendre que Sodipeng était une société de distribution mais pas une chaîne de magasin, ils ne faisaient qu'acheter des consoles, les modifier et les revendre à des magasins comme la FNAC qui fut le premier magasin français à officiellement vendre la PCE en France, suivi par Auchan, Virgin Megastore et d'autres. Honnêtement, l'entreprise était casse gueule mais de façon surprenante, ça n'a pas si mal marché que cela. Mais en 1993, tout s'est effondré, même au japon la PCE perdait de la vitesse surtout face à la Super Famicom et les rumeurs de 3D qui nous venait de Sony et SEGA, alors ça n'a pas loupé pour la France et Sodipeng a été victime du désintérêt de son produit principal. Sodipeng a bradé en 1993 la console avec plusieurs jeux et des manettes pour le prix d'un bundle SNES + SFII, il existait même des bundle de 2 à 4 jeux vendus pour le prix d'un pour écouler les stock !
dookula Nec, la console que je connais le moins. En tout cas toujours un plaisir ce type de test !
J'avais d'ailleurs prévu une série de test pour la PC-Engine (et pour montrer qu'elle n'a évidemment pas que des bon shmup mais un tas d'autres jeux très variés jenicris ), mais avec le covid-19, les problèmes de logistiques et tout ça finalement la console n'est pas encore disponible officiellement (elle devait sortir fin mars), donc c'est un peu passé à la trappe pour l'instant.
L'époque où les shmups étaient souvent des claques techniques
Je regretterais toujours que le genre n'ait pas su évoluer et se faire une place parmi le catalogue des jeux "grand public" (dans le sens qui touche beaucoup de monde, comme un TLOU ou un FF, sans être forcément "tout public", si vous voyez la nuance) et se soit enfermé dans un style de niche.
Quant à la PC-Engine, qu'est-ce que je regrette de ne l'avoir jamais connu cette console ! J'ai tant de jeux à rattraper dessus (dont un paquet de RPG...)
Merci en tout cas pour ce petit bout de rétrogaming archéoludique, j'ai appris pleins de trucs ! (l'existence du film, l'importance du jeu dans le catalogue de la PC-Engine, les événements promotionnels, et en commentaire la société Sodipeng... ^^)
giusnake je t'en file quelque un qui ne snt pas des shoot mais qui mérite le détour
- Neutopia 1 et 2: aventure/RPG à la Legend of Zelda
- Nectaris: wargame tactique
- PC Kid effectivement, la mascotte de la PC-Engine, le rival de Mario avec Sonic
- Bomberman 94: party-game, le meilleur de la série avec Bomberman Saturn pour moi
- Akumajō Dracula X: Chi no Rondo: le légendaire Castlevania de la PC-Engine, un des meilleurs de la série en 2D
- Emerald Dragon: un excellent RPG japonais
- Madōō Granzort: un chouette jeu de plate-forme avec des robots géants issus du dessin animé du même nom
- Final Match Tennis: graphiquement sobre et fade faut l'avouer, mais la jouabilité est au top avec une physique de balle travaillée, un gameplay technique (gestion du timing, du placement...) et une intelligence artificielle qui donne un comportement bien différent à chaque adversaire (l'un sera offensif mais prendra des risque, l'autre sera défensif, un autre essayera toujours d’impressionner son monde en tentant des coups surréalistes et sera pris à son propre piège etc)
Enfin, et pour finir, on ne peut pas passer à côté des deux premiers Tengai Makyō: Tengai Makyō: Ziria et Tengai Makyō II: Manjimaru (d'autres sont sorti plus tard sur Saturn et PS2, des spin-off genre jeu de combat sont également sorti sur PC-Engine). C'est simple, cette série de J-RPG était largement au niveau des Final Fantasy et des Dragon Quest au début des années 1990, je pense même que c'était le trio principale du J-RPG à l'époque, bien au-dessus de Breath of Fire (Capcom) par exemple.
Anakaris >Ha nan j'avais pas vu celui-là !! Malheureusement je n'ai jamais eu l'occasion de jouer à la Nec, et c'est une des machines que je n'ai toujours pas chez moi snif !! Et ça commence à sérieusement grimper les prix dessus !!
raiko la Core Grafx Mini t'intéresse pas ? Bon pour le moment elle est introuvable à cause du covid-19, mais j'imagine que Konami va bientôt annoncer une nouvelle date de sortie européenne.
Anakaris >Je n'ai pris aucune des Mini, je trouve ça abusé de vendre 80/90 euros un émulateur recarossé sans pouvoir au moins y mettre les cartouches d'origine
raiko de notre point de vue oui, car on s'y connaît en émulation et on sait l'ordre des prix, ce que coûtent les choses. mais pour quelqu'un qui ne s'y connaît pas, ou un jeune qui aimerait découvrir l’exotisme du retrogaming japonais, c'est bon plan quand même. Facile car tout est installé, y'a plus qu'à brancher sur la télé, pas de mise à jour de l'OS ou chose du genre, et l'essentiel des jeux à quelques exceptions près sont intégré à la machine, si tu ne connaît pas la ludothèque de la console c'est pratique.
Enfin je parle surtout pour la Core Grafx Mini, pour la SNES Mini peu de gens ont eu ce genre de problème vu qu'on connaissait presque tous la console.
Qui d'ailleurs - le saviez-vous ? - est maire d'une petite commune du Pas-de-Calais (62), eh oui, nous avons une personnalité parmi nous
Comme quoi, politique (à l'échelle locale du moins) et jeu vidéo peuvent aller ensemble.
Mais je les connais pas tous, y en a trop...
En fait, ce n'était pas très officiel. La méthode de Sodipeng était d'acheter des stocks de consoles à NEC au japon, puis de les modifier eux-même pour les adapter aux téléviseurs français, notamment en y installant une prise peritel (très fragile, inamovible, bref pas top, mais mieux que rien...). Sodipeng s'occupait de la distribution et des campagnes de communication, NEC n'a jamais réellement et officiellement contribué à la distribution de la PC-Engine en France.
Il faut bien comprendre que Sodipeng était une société de distribution mais pas une chaîne de magasin, ils ne faisaient qu'acheter des consoles, les modifier et les revendre à des magasins comme la FNAC qui fut le premier magasin français à officiellement vendre la PCE en France, suivi par Auchan, Virgin Megastore et d'autres. Honnêtement, l'entreprise était casse gueule mais de façon surprenante, ça n'a pas si mal marché que cela. Mais en 1993, tout s'est effondré, même au japon la PCE perdait de la vitesse surtout face à la Super Famicom et les rumeurs de 3D qui nous venait de Sony et SEGA, alors ça n'a pas loupé pour la France et Sodipeng a été victime du désintérêt de son produit principal. Sodipeng a bradé en 1993 la console avec plusieurs jeux et des manettes pour le prix d'un bundle SNES + SFII, il existait même des bundle de 2 à 4 jeux vendus pour le prix d'un pour écouler les stock !
J'avais d'ailleurs prévu une série de test pour la PC-Engine (et pour montrer qu'elle n'a évidemment pas que des bon shmup mais un tas d'autres jeux très variés jenicris
Et merci pour ton résumé sur l'arrivée de la PC Engine en France. Tu m'as appris des trucs.
Je regretterais toujours que le genre n'ait pas su évoluer et se faire une place parmi le catalogue des jeux "grand public" (dans le sens qui touche beaucoup de monde, comme un TLOU ou un FF, sans être forcément "tout public", si vous voyez la nuance) et se soit enfermé dans un style de niche.
Quant à la PC-Engine, qu'est-ce que je regrette de ne l'avoir jamais connu cette console ! J'ai tant de jeux à rattraper dessus
Merci en tout cas pour ce petit bout de rétrogaming archéoludique, j'ai appris pleins de trucs !
Tu sais bien que c'est faux
Maintenant j'ai pas tout essayé hein.. je découvre cette console
J'ai joué à un petit jeu de plateforme PC kids je pense.. qui était bien chouette par contre.
- Neutopia 1 et 2: aventure/RPG à la Legend of Zelda
- Nectaris: wargame tactique
- PC Kid effectivement, la mascotte de la PC-Engine, le rival de Mario avec Sonic
- Bomberman 94: party-game, le meilleur de la série avec Bomberman Saturn pour moi
- Akumajō Dracula X: Chi no Rondo: le légendaire Castlevania de la PC-Engine, un des meilleurs de la série en 2D
- Emerald Dragon: un excellent RPG japonais
- Madōō Granzort: un chouette jeu de plate-forme avec des robots géants issus du dessin animé du même nom
- Final Match Tennis: graphiquement sobre et fade faut l'avouer, mais la jouabilité est au top avec une physique de balle travaillée, un gameplay technique (gestion du timing, du placement...) et une intelligence artificielle qui donne un comportement bien différent à chaque adversaire (l'un sera offensif mais prendra des risque, l'autre sera défensif, un autre essayera toujours d’impressionner son monde en tentant des coups surréalistes et sera pris à son propre piège etc)
Enfin, et pour finir, on ne peut pas passer à côté des deux premiers Tengai Makyō: Tengai Makyō: Ziria et Tengai Makyō II: Manjimaru (d'autres sont sorti plus tard sur Saturn et PS2, des spin-off genre jeu de combat sont également sorti sur PC-Engine). C'est simple, cette série de J-RPG était largement au niveau des Final Fantasy et des Dragon Quest au début des années 1990, je pense même que c'était le trio principale du J-RPG à l'époque, bien au-dessus de Breath of Fire (Capcom) par exemple.
Je viens d'essayer Final match tennis il est top déjà
Enfin je parle surtout pour la Core Grafx Mini, pour la SNES Mini peu de gens ont eu ce genre de problème vu qu'on connaissait presque tous la console.