(cet article ne divulgue que les éléments mis en avant dans les trailers et autres tests/review disponibles sur internet. Donc en dehors du quotidien de Nathan, de la raison pour laquelle Sam est présent et du pitch de départ s'étalant sur 4 chapitres, il n'y aura aucun autre spoil).
Un jeu attendu oui, mais pas par tout le monde
Les avis et critiques du scénario d’Uncharted 4 souvent ne dépassent pas les 4 à 6 mots mis à la suite, aussi j’ai décidé d’en faire une avec comme référence et point de départ, mon ressentis global sur la saga auquel je joue depuis le tout premier épisode (même celui sur vita).
Il faut néanmoins commencer par le début. Quel est mon ressentit face à cette licence ? Et bien je n’ai pas aimé le 1, j’ai trouvé la visée et les sauts imprécis, le rythme gâché par les gunfights incessants (et les poursuites, quelle horreur), les ennemis ridiculement en surnombre et le moteur graphique ne m’a pas bluffé (à part l’eau sur les vêtements). De plus, l’histoire du 1 est d’une banalité sans nom à l’exception du twist fantastique sortit de nulle part et transformant le jeu en survival. C’était bien trouvé pour le coup.
A l’opposé, j’ai trouvé le 2 génial. Tout y était grandiose, de la musique aux graphismes, en passant par l’animation et les scènes d’action. J’ai aimé voyager, rencontrer tous ces personnages et adoré détester le grand méchant du jeu… Dommage que l’aura de la licence fut entachée par le 3. Je n’avais rien vu des trailers donc tout a été une surprise pour moi, néanmoins je n’ai pas adhéré à ce « couple » de vilain assez ridicule (comment des bourgeois peuvent-ils supporter un tel voyage !?), ces flash-back inintéressants sur un Nathan jeunot à la limite de la caricature; ces bagarres burlesques au possible (et pourtant j’adore Terence Hill) et ce concept de "cité caché du LSD" clairement peu convaincant.
Donc non, je ne faisais clairement pas parti de ceux considérant Uncharted 4 comme l’ultime GOTY2016. J’ai même annulé ma précommande 3 fois avant d’être définitivement convaincu de son potentiel avec la séquence de poursuite de Madagascar et la virée en jeep de gamekult (oui j'ai été faible). J’ai donc acheté U4 uniquement pour me divertir sans chercher plus et c’est bien pour cette raison précise qu’il m’a surprit.
Un nouvel épisode oui, mais surtout le dernier de Nathan
Pour commencer, Uncharted 4 n’est pas le 1er épisode d’une nouvelle trilogie, ni le 1er d’une nouvelle saga, ni simplement le 4ème d’une grosse licence. Uncharted 4 se présente comme la conclusion ferme et définitive de l’histoire complétement abracadabrantesque d’un héros de jeux vidéo qui a lui-même conscience de l’ironie de sa situation.
En effet, Nathan est parfaitement réaliste quand il s’agit d’analyser sa vie. Il a découvert 3 civilisations anciennes et disparues, chacune remplie de trésors, mais est toujours retourné plus ou moins bredouille (même son frère lui en fait d’ailleurs la remarque). Il sait que malgré toutes ses découvertes, il reste un illustre inconnu aux yeux du monde. C’est même pire puisqu’il est considéré comme un petit criminel aux mauvaises fréquentations.
On s’étonne d’ailleurs de retrouver notre héro en bon employé modèle d’une entreprise de récupération d’épave. Le choc est d’ailleurs assez rude lors de cette scène vu qu’elle nous fait croire au premier abord à un fond marin caribéens… Le retour à la réalité est bien triste.
Nathan en bon mari modèle, passe du temps au grenier à se remémorer ses aventures passées. Un moyen de réjouir les fans et aussi de faire comprendre aux nouveaux venus que le héros n’en est pas à son premier coup d’éclat. Nate ironise d’ailleurs sur sa propre condition de « plausible » héro de jeux vidéo (le 4ème mur est intacte, rassurez-vous) en faisant le parallèle avec un certain C. et sa propension à sauter et ramasser tout pleins de choses sans que cela ne soit expliqué scénaristiquement.
Elena quant à elle, sait pertinemment que son mari est nostalgique de cet époque où il était un aventurier accomplis et décide donc de lâcher un peu de lest en l’encourageant à accepter une proposition de travail illégale (toujours dans la récupération d’épave). C’est ce moment que choisit Sam, le frère disparu de Nathan, pour réapparaitre non sans une excuse parfaite pour repartir à l’aventure comme au bon vieux temps. Il est en effet en danger de mort à cause d’un baron de la drogue s’accrochant un peu trop à ses histoires de trésor perdu. Le récit de Sam est évidement suspect mais Naughty Dog a prévu le coup. Un gros flashback bien placé et les évènements racontés seront vécus directement par le joueur comme le ferait n’importe quel gros blockbuster.
A partir de là, il n’y a pas lieu de s’attarder sur tous les tenants et aboutissant des aventures de Drake. Ça vous le verrez une fois la manette en main. L’important est de savoir ce qu’il y a à retenir d’Uncharted 4.
Des défauts narratifs, mais pas ceux auquel on pense
Et bien le principal reproche que l’on pourrait retenir est qu’il s’attarde un peu trop sur les derniers évènements du jeu. Là où au début, l’on pouvait penser que les scénaristes souhaitaient avant tout creuser les personnages et leurs relations, il est évident que dans la dernière partie, c’est le gameplay qui a eu toutes les attentions. Tout est bon pour excuser la fouille minutieuse de « l’île » jusqu’à ce que l’on puisse dire ENFIN !!!! Car oui, vous allez en bouffer du « Libertalia » et ce à toutes les sauces. Uncharted fait partie de ces jeux hautement narratifs qui se déroulent sur plusieurs semaines. A la manière donc de TLOU, le cadre change souvent, ainsi que les objectifs (exploration, enquête, infiltration, sauvetage, etc). Les moments de contemplation font place à l’action puis à la plateforme ou aux enigmes comme l’on pouvait tous s’y attendre.
Le problème, c’est que contrairement au précédent titre de ND, il n’y a pas assez de protagonistes dans Uncharted 4. Une narration aussi poussée ne faisant intervenir aucun passeur, aucun chef local, aucun village reculé, aucun peuple gardien d’artefact, ni aucun antagoniste mystérieux sur ses intentions réelles, peut faire l’objet d’un rejet violent de la part de ceux qui attendait le retour à la formule pure et dure d’Uncharted (arterfact mystérieux, voyage, temple, course poursuite, civilisation perdue, pouvoir mystique, etc)
Ici, tout le monde se connait depuis longtemps. Rafe, Nadine, Samuel, Sullivan, Nathan et Elena sont ceux que vous verrez le plus souvent. Cela permet certes, d’étoffer les dialogues sur les motivations des personnages, leurs petites histoires et autres déviances, mais cela empêche aussi par la même occasion de ressentir un réel danger face à des gens tous plus ou moins amicaux entre eux (du moins au début).
Un changement de ton, un changement de rythme
En effet, tout le monde a besoin de Drake et Sam, mais uniquement parce qu’ils le veulent bien. En arrêtant leurs recherches, ils ne seront pas capturés ou ne feront pas l’objet d’un chantage pour aider tel ou tel gros méchant (comme dans les anciens épisodes). Nathan n’est pas non plus embarqué dans cette aventure par simple amour du risque, pour faire une découverte majeure ou bien pour empêcher un sombre vilain de s’approprier les pouvoirs d’une ancienne cité antique.
Non, notre Nate fait ça « uniquement » pour sauver son frère. Voilà un pitch plus intimiste qui n’aura de cesse de nous balader entre les véritables sentiments de nos héros. Nous verrons donc qu’aucun personnage n’est laissé sur le carreau et que même Rafe a des intérêts beaucoup plus complexes que l’on ne croit. L’évolution de Nathan est par ailleurs assez intéressante car il sera constamment tiraillé entre son côté aventurier (Sam) et sa bonne conscience (Sully).
Nathan ira au-devant de gros problèmes il est vrai, mais c’est au moment où il sera au fond du gouffre, que ces amis apparaitront chacun leur tour pour lui sauver la mise. Soutien psychologie pour Elena, soutien matériel pour Sully, soutien physique et intellectuel pour Sam. A force il finira par vaincre ses démons et faire un choix cornélien entre deux philosophies de vie. L’épilogue sera donc la récompense tant attendu pour ce héro avec 4 épisodes de bons et loyaux services. Ceux qui s’attendaient à une fin dramatique n’auront finalement rien compris à l’aventure Uncharted.
En effet, après 3 happy end, que vous faut-il encore d’autre pour comprendre et accepter qu’uncharted est dans la droite lignée d’un Indiana Jones ou d’un bon James Bond des années 80/90 ? Vous attendiez-vous à une fin dramatique en visionnant Les Goonies ? Non ? Alors pourquoi maintenant ?
Un dernier mot en ce qui concerne Sam. Il arrive en effet comme un cheveux sur la soupe, un peu comme dans la majorité des manga et comics pour schématiser. Là où ND a eu du nez, c’est qu’au lieu de se cantonner à un simple flash-back, ils nous en offrent 3. Nous verrons donc Sam adolescent, puis jeune adulte puis l’actuel Sam carrément jouable dans une scène appuyant complétement son récit hautement improbable l’ayant amené à réapparaitre dans la vie du héros. On se demande même s’il ne se ficherait pas un peu de nous mais là encore, tout est prévu pour appuyer le récit. La mise en scène des évènements et les jeux d’acteurs qui en découlent sont tout simplement bluffant. Je n’avais jamais ressentis une telle immersion même avec les plus gros FPS « next gen ».
Alors il est où le problème ?
En fait, on peut dire que lorsque l’on s’immerge complétement dans l’aventure, tous les dialogues (même accessoires), toutes les cutscenes, la mise en scène exceptionnelle, les expressions qui valent plus que les mots, tout nous parait crédible, plausible, réel et palpable. Le seul défaut majeur de cette narration, est qu’elle ne touchera absolument pas ceux qui partent avec l’idée de décrypter de fond en comble Uncharted 4 comme un produit de supermarché et de le jeter dans le cas où il n’atteindrait pas leurs exigences pré-établies.
Se concentrer sur 3 ou 4 textures, une dent de travers ou bien sur le fait qu’il n’atteint pas le niveau d’autres jeux sur des aspects purement technique (la mer, le ciel) ou de mécanique de gameplay (glissade, shoot), c’est avouer que l’on souhaite le juger uniquement à cause de son statut de porte étendard (ou de gros AAA mainstream).
Interrogeons-nous. Notre GOTY de 2014 ou 2015 a-t-il réinventé un genre ? Fait-il tout mieux que les autres ? A-t-il reçu une mention « perfect game » par le plus grand nombre ?
Je peux vous l’avouer, les meilleures expériences que j’ai eues ces dernières années (l’ère PS360) ont toutes des défauts. GTA4, Red Dead Redemption, Nier, Darksiders 1, Bioshock, Fallout 3, Shadow of the Mordor, Dragon Age 3 et Batman AA, AC et AK ont eu ce petit plus qui m’a entièrement immergé dans leurs histoires respectives alors que d’autres AAA éminemment reconnus ont eu juste un effet boulimique sur le pauvre joueur en mal de sensation que je suis. MGSV et TW3 sont à ce propos des jeux que j’ai beaucoup aimés, mais qui ont eu raison de ma patience après une centaine d’heures de jeu chacun. Je les ai fini mais comme tache à faire (lassitude), plus qu’autre chose.
Non vraiment, cet Uncharted 4 m’a fichu une claque globale aussi grande que lors du 1er visionnage de mes films favoris. On ne s’y attend pas et l’on en ressort bluffé. Qui peut se targuer d’apprécier une œuvre aimé de tous et n’ayant reçu aucune critique négative de qui que ce soit de vivant en ce monde ? Il suffit de voir les critiques de n’importe quel chef d’œuvre reconnu dans le monde du cinéma, de l’animation, de la bande dessinée etc… Pour un nombre de critiques positives données, combiens s’insurgent de la vision légère et optimiste de certain en brandissant l’étendard de l’objectivité et du professionnalisme ?
Je l’ai constaté avec The Last of Us (que j’ai uniquement fait sur PS4, donc très tard) et je le constate aujourd’hui avec cet Uncharted 4. Plus un jeu est populaire, plus il aura de chance de créer une dissension au sein des communautés car plus de monde s’y intéressera (et y jouera vraiment par la même occasion).
Pour ma conclusion, je dirais que s’ils avaient été surmédiatisés et attendus, certains jeux cultes actuellement aurait fait l’objet de beaucoup plus de controverses de la part de joueur très exigeants (Nier, mon précieux!).
Surtout quand on part à l’aventure avec l’esprit d’un critique acerbe et non celui d’un gamer rêveur.
Première fois que je pense ça d'un Uncharted.
J'ai récemment pris une ps4 pour Uncharted 4, que dire à part merci Naughty Dog pour cette aventure.
Si je reste dans le sujet la narration est probablement ce qui se fait de mieux dans les gros triple A actuelle. La relation entre les personnages est vraiment crédibles ce qui est plus dur que ce qu'on pense
même si je suis pas d'accord partout, ça fait tellement de bien de voir joueurs capable d'un minium de réflexion et d'objectivité =)
Les joueurs ont été quand même sympa avec ce titre par contre les journalistes se sont focalisés uniquement sur l'aspect technique, l'absence de réelles customisations et le nombre limité de zones à explorer tout en occultant l'excellent doublage(le meilleur pour moi dans un jv), son ost magistrale(idem) , ses dialogues intelligents, ses personnages haut en couleur, son ambiance malsaine certes mais bien maitrisé ou son scénario qui tient la route du début jusqu'à la fin.
predagogue objectif dans ce cas avec mes propres critère d'excellence. Je ne le serais pas en jouant à Nier 2 ou bien Kingdom Heart que j'adore déjà sans même les posséder
eldrick Exactement, ou comment défoncer des oeuvres qui veulent transmettre autre chose que du visuel.
gat Pas de soucis
Se concentrer sur 3 ou 4 textures, une dent de travers ou bien sur le fait qu’il n’atteint pas le niveau d’autres jeux sur des aspects purement technique (la mer, le ciel) ou de mécanique de gameplay (glissade, shoot), c’est avouer que l’on souhaite le juger uniquement à cause de son statut de porte étendard (ou de gros AAA mainstream).
Sur 75% de ton texte tu cernes plutôt très bien les enjeux de ce jeu, tu fais bien ressentir que ce jeu qui possède de nombreuses qualités possède aussi quelques faiblesses et malheureusement comme pour vouloir donner une leçon à ceux qui contre argumente tes propos depuis hier tu nous pond cette partie absolument démago.
Donc si on résume, les gens qui décortiquent un jeu sont des consommateurs moyens qui cochent des cases et jete si ce n'est pas bon ? Alors comment expliquer que les personnes qui emettent des critiques ont fini le jeu ? Un consomateur lambda n'aurait il pas plutôt jeter le jeu après 5 chapitres ?
D'ailleurs ce que tu vois comme une façon de décortiquer un jeu pour trouver des défauts moi je le vois comme de mon point de vue : Trouver des mots pour expliquer une petite déception à laquelle on ne s'attendait pas.
Alors forcément ça crée une forme d'opposition avec tout ceux qui ont eu pleine satisfaction avec le jeu mais je suis désolé c'est comme ça, tous les goûts sont dans la nature et ça aussi il faut le respecter.
Respect que tu n'as pas car tu ne peux t'empêcher de conclure avec :
Surtout quand on part à l’aventure avec l’esprit d’un critique acerbe et non celui d’un gamer rêveur.
L'un et l'autre ne sont pas du tout incompatibles, et je trouve que c'est dommage de se poser en espèce de donneur de leçons quand tu ne connais absolument rien des gens que tu critiques.
Une fois encore, on prend une gifle dans la gueule pour la seule et unique raison d'avoir un avis différent.
C'est dommage car nos goûts ne semblent pas si différents étant donné que Nier est de très très loin l'un des meilleurs jeux auxquels j'ai pu jouer de toute ma vie...
Tu sais aussi que j'ai commencé cette critique à l'issu de mini scandal journalier de gamekyo d'hier. Il est évident que j'allais abordé ce sujet. Il aurait été hypocrite de ma part de balancer une critique pareille avec comme pour seul leitomotiv, de partager mon entousiasme sur le jeu.
J'ai fais exactement la même chose pour shadow of the mordor, dragon age, Ys Celceta, Metal Gear Solid 5 ou bien The Witcher 3.
Je fais donc partis de ceux qui n'adhère pas à l'esprit critique sous couvert d'objectivité visant à décortiquer une oeuvre morceau par morceau pour vérifier si le cahier des charges a été bien respecté.
C'est surtout l'intention des auteurs que je veux toucher du doigt et quand un jeu me fait ressentir la passion des dévs derrière, j'y adhère quelque soit ses défauts.
Dans un autre registre, il raconte une histoire qui sera prise au sérieux ou non comme dans TLOU. Toi cela ne t'a pas touché et je te répète que je l'ai bien compris.
ps: et puis tes commentaires étaient assez gros pour que je puisse comprendre ce qui te faisait tiquer ou non. Ne te sens donc pas visé par mon article.
Pas la peine d'en dire plus à partir de ce moment là. Mais plutôt que de te payer une tribune pour te payer 2,3 têtes qui ne te reviennent pas, la prochaine fois passe à autre chose...
Je pourrai faire exactement la même démarche que toi mais dans le sens complètement inverse et concluant en quoi refuser les avis divergents est extrêmement nuisibles d'un point de vue des joueurs car les devs ont une voie pavé devant eux pour ressortir des produits réchauffés sans même avoir à se fouler.
Ca me fait quand même vachement rire de voir que dès qu'un COD sort tout le site se jete sur sa gueule pour critiquer une forme d'immobilisme mais que pour UC4 on doive tout accepter.
Le deux poids deux mesures habituel.
En ce qui me concerne je ne me suis pas cantonné à des reproches, j'ai juste donné mon point de vue de façon ultra respectueuse, en supportant les jugements de valeurs sur ma "valeur en tant que tru3 gam3r" et les quelques insultes non édulcorées dont j'ai eu droit également.
Je ne me sens pas concerné de toutes les façons mais c'est juste le fait de pouvoir penser ça qui me laisse bouche bée.
C'est dommage je pense que nous sommes tous de grandes personnes qui sont capables de raisonner et discuter sans avoir à rentrer dans le domaine des jugements de valeurs mais a priori je me suis trompé.
Tant pis donc !
baser la majeur partie de sa critique sur des éléments plus qu'annexe n'a pas de sens véritable,
c'est un peu comme avouer qu'on aime pas le jeu et qu'on sait pas comment faire passer sa mauvaise expérience subjective en argument objectif, donc on va se baser sur des élément purement mathématique ; la technique
(equilibrium est un bon cas d'école à ce propos).
eldrick Eh bien si la personne le fait correctement je suis tout à fait d'accord. Mais je ne peux accepter les simples "point positif" / "point négatif" et me sentir satisfait. Quand je lis gamekult, je sais ce que le testeur a ressentit, ce qu'il a comprit, sur quoi il a butté et qu'est ce qui lui a échappé. Ici par contre, on casse du jeu à la pelle dans l'anarchie la plus totale. Regardes le bad buzz de quantum break alors que le jeu n'est pas une insulte faite aux joueurs. Certains l'ont considérés comme l'ennemi à abattre. Même chose pour TR qui s'est vu sacrifié sur l'hotel de la mauvaise communication.
Je serais ravis d'ailleurs de pondre une grosse critique sur TR et The Order 1886 le mal aimé. Si ça se trouve, il y a de très bonnes choses à retirer de leurs univers.
predagogue m'enfin, tout cela c'est de la libre expression. Ici je donne mon ressentit tout comme certains ont pondu d'excellents papier sur Quantum Break (me donnant envie de le faire bien que ne possédant pas de One).
Je te rassure je suis loin d'être remonté, j'ai l'habitude de ce genre de choses sur Gkyo, c'est pas la première ni la dernière fois que je verrai ça.
Je trouve juste que vous oubliez trop qu'un avis reste un avis, on cherche pas à convaincre que vous avez tort ou que nous avons raison, on cherche juste à discuter et partager un ressenti et ça s'arrête là.
Après je sais faire la part des choses entre une critique constructive et une critique facile, injustifiée et servant uniquement à mettre le feu aux poudres.
Je pense que c'est suffisamment visible de mon côté étant donné que mes avis ne se résument pas à un "c'est nul", "je n'aime pas" etc...
Le problème avec ton texte c'est que tu englobes tout le monde dans le même panier, et me retrouver avec le fanboy Microsoft d'un côté et le hater pour faire genre de l'autre je t'avoue que c'est assez flippant quand on prendre la peine de faire des critiques constructives et structurées
Spoil Spoil Spoil :
Par exemple dans le chapitre 4 de UC 4 j'ai trouvé que le rythme était spécialement décevant et ce principalement dans la séquence avec Nathan et Elena alors que d'autres joueurs ont littéralement crié au génie lorsqu'ils ont vu Nathan joué à Crash avec une manette ps1. Qui a raison dans cette exemple personne et tout le monde puisque c'est totalement subjectif mais étrangement le critique va se faire démolir beaucoup plus que le fan exalté pour ''oser'' dire qu'il y a trop de temps mort dans cette séquence. ^^
Ou oser dire qu'on se fiche du "nostalgic factor"...
Là encore chacun voit midi à sa porte et personne n'a ni raison ni tort. C'était un clin d'oeil sympa malgré tout.
Je m'ai pas du tout vécu la même aventure que d'autre sur ce U4 et au delà de ma critique, j'ai voulu analyser ce qui pouvait nous sortir du trip entre guillemet. Je t'avoues qu'à la lumière de ton petit coup de gueule, il apparaît qu'effectivement quelques uns de mes propos à la fin sont prétentieux.
Néanmoins je ne peux pas corriger l'article, nos commentaires seraient alors vide de sens. J'avais déjà réécris 2 fois la critique pour éviter ça mais faut croire que la triple conclusion aura eu raison de mon intégrité
Crois moi, je comprends tout à fait ce que tu me dis.
eldrick uchii Eh bien j'ai aimé ce chapitre mais pas la "séquence" spéciale. Elle m'a gonflé pour 4 raison:
1. Je n'ai jamais joué à C.
2. Je n'ai jamais aimé le design des jeux C.
3. Je n'ai pas acheté U4 pour jouer "ce moment"
4. La séquence n'est pas zappable et revient à la fin
akinen Oui c'est sûr que ça fait un peu l'effet d'une private joke donc ceux qui ont apprécié ou du moins connu ce jeu risque d'apprécier alors que les autres vont trouver cela chiant ou être du moins être indifférent.
Tu y as joué quand pour la première fois ? Car j'avais vraiment aimé à sa sortie.
Le choc est d’ailleurs assez rude lors de cette scène vu qu’elle nous fait croire au premier abord à un fond marin caribéens
C'est clair que je me suis senti frustré quand Nate est remonté à la surface.
Ceux qui s’attendaient à une fin dramatique n’auront finalement rien compris à l’aventure Uncharted.
Avant de commencer le jeu, je me suis demandé X fois qui allait mourir. Mais tout bien réfléchi, c'est vrai que ça n'aurait aucun sens vis à vis de la série. Il n'y aucun besoin à faire disparaître un personnage pour que le jeu puisse nous marquer. Et puis, ça aurait trop fait The Last of Us et c'est pas ce que je recherchais avec ce U4.
Sinon, j'ai vraiment adoré la VO. Dans le prologue, quand on remonte sur le bateau et que Sam dit qu'il ne redémarre pas, le "What!?" de Nate est magique.
Y a aucun soucis, je préfère largement que nous soyons d'accord de ne pas être complètement d'accord plutôt que de ne pas s'écouter et s'entendre
Je vais faire le jeu en VO dans 4 ou 5 semaines. D'ici là je suis puni. Déménagement guyane>France obligé
uchii pour une fois que j'ai quelqu'un lâchant de gros pavés comme moi en face, j'allais pas finir sur une note négative
milo42 je pensais à kyogamer à chaque pression sur les touches de mon clavier
Praise the Kyo
Pour en revenir à Uncharted, ce n'est pas mon style de jeu favori mais je les ai fais grâce à mon frère qui me les prête une fois terminés. Je n'attendais donc rien de spécial de la part d'U4. Et pourtant je l'ai trouvé excellent et le fait que des caisses se ressemblent ne m'a pas choqué, ni même le fait que le jeu ne possède pas plus de méthodes pour atteindre les endroits trop en hauteur, j'ai essayé de penser à d'autres moyens mais la téléportation, les portails et les jetpack collent pas trop à la série (pas tapper svp c'est juste un petit taunt gentillet
N'hésites pas à partager tes pensées en faisant un article!
solarr ben je pense que c'est hautement improbable d'avoir autant de bonnes notes mais il mérite que l'on soit entousiaste
soma67 eh bien tu es le bienvenu sur mes articles meme si j'en poste peu