Japon : Suda51 et Shinji Mikami tentent une plaidoirie contre les restrictions du CERO Z
Hautement plus restrictif au Japon qu'en Europe (où le PEGI 18 n'a limite qu'une fonctionnalité esthétique), le CERO Z est un label pouvant sérieusement impacter les ventes d'un produit entre publicités restreintes, ventes interdites aux mineurs, voire carrément le risque d'une interdiction pure et simple comme cela s'est déjà produit, encore début 2023 avec le remake de Dead Space.
En pleine communication autour de Shadows of the Damned : Hella Remastered, le duo Shinji Mikami et Suda51 prennent la parole pour tenter de faire bouger les barrières, indiquant que le label est devenu bien trop problématique et qu'il ne devrait exister que pour les cas les plus extrêmes, en ajoutant si possible un palier en dessous (« CERO X » comme l'indique Suda51).
Car cette constante impacte encore aujourd'hui un marché déjà en berne, par l'interdiction de plusieurs produits sur le marché, l'obligation de « vendre » des démos jouables (l'équivalent d'1€ symbolique, juste pour justifier que vous êtes un adulte possédant une carte-bleue) et surtout le besoin pour plusieurs développeurs de produire deux versions d'un même jeu : une pour l'occident, une autre assouplie pour le Japon. Notamment le cas de bien des Resident Evil.
Et si pour les plus gros, ce n'est qu'une tâche parmi d'autres, pour les plus petits, cela ajoute une surcouche de travail à l'intérêt bien relatif selon Mikami : « Nos jeux finissent par être avoir du contenu restreint en lien avec des règles implémentées par des personnes qui ne jouent pas, et cela amoindrit l'expérience de ceux qui y jouent. »
A voir si ces quelques mots trouveront échos chez les autorités locales. En attendant, Shadows of the Damned : Hella Remastered sortira le 31 octobre, pile pour Halloween.
Japon et USA qui se la jouent puritains, alors que ce sont des pays où courent les plus gros pervers... dans bien des domaines... dont celui de la cuLture...
de toute facon le pegi chez nous c'est quand même fort aléatoire dans les critères de sélection et ca tourne presque a la blague et ne sont même pas représentatif dans beaucoup de cas
Le PEGI chez nous est un peu plus que esthétique niveau marketing. Par exemple dans les salons, impossible de présenter un jeu PEGI 18 sans un certain nombre de restrictions, pour ça beaucoup tentent de passer les jeux en PEGI+16.