Malgré diverses stratégies pour rassurer les actionnaires, et aidé récemment par le gros succès de The Division, Ubisoft continue de voir ses parts de marché être tranquillement grignoté par le groupe Vivendi. Ce dernier revendique aujourd'hui 17,73 % du capital boursier (+ 2,5 % par rapport à fin février) et a lâché un communiqué pour demander une restructuration du conseil d'administration afin surtout de réclamer sa représentation dite « cohérente » au regard de ses parts.

Ubisoft de son coté a répliqué auprès de l'AFP en déclarant que le groupe de Bolloré n'a absolument aucun plan convaincant en matière de coopération, qualifiant Vivendi de groupe rampant « qui annonce qu'il n'a pas l'intention de prendre le contrôle de la société Ubisoft tout en augmentant régulièrement sa participation et en préparant une offensive lors de la prochaine assemblée générale ».

Un écho voulu par rapport à Gameloft où Vivendi avait déclaré de base vouloir une simple coopération, avant d'amorcer une stratégie d'OPA, actuellement contesté judiciairement par le premier cité.