Conditions de test : effectué sur Xbox Series X, avec un second run pour le pur fun.
Que le peuple m’excuse, et pas que pour le retard, mais j’ai lancé
The Outer Worlds 2 avec une attente proche de zéro. Pas proche en fait, le zéro pointé, autant être franc jusqu’au bout. Car autant j’ai trouvé
Avowed particulièrement intéressant dans sa proposition niveau gameplay et exploration, à défaut de ressembler encore à un véritable RPG ou en tout cas digne d’
Obsidian, autant
The Outer Worlds premier du nom, ça n’a jamais réussi à coller. Un premier essai quelques temps après sa sortie, pour un peu de satisfaction au départ avant l’abandon rapide, puis une deuxième chance quelques années après en y mettant les moyens : une promo sur le jeu avec son upgrade « Next Gen » et toutes les extensions. Fallait bien faire les choses. 6 heures plus tard, nouvel abandon et suppression définitive du disque dur.
Donc forcément, l’annonce d’un 2 m’a fait le même effet que le reveal du dernier STR à hype (je déteste les STR) et il faut dire que c’était compliqué de titiller la curiosité. La formule
Obsidian n’est pas spécialement vendeuse autrement que par des présentations de plusieurs dizaines de minutes, donc uniquement pour ceux que ça intéresse de base, Xbox n’a toujours pas lâché un billet pour un doublage FR ce qui continue d’être de l’ordre du pur foutage de gueule, mais aussi, soyons honnêtes, la DA reste très problématique. C’était déjà le cas dans le premier et même dans
Avowed car autant
Obsidian a su livrer une très jolie patte 2D avec
Pillars of Eternity, meilleur hommage à
Baldur’s Gate I & II que ne l’était le III, autant en 3D, il y a toujours ce gloubi-boulga de couleurs pétantes qui trouve prétendument sa justification par l’aspect déliro-satirique, certes, mais ça n’a surtout aucune classe ni charme.
Après il y a eu des efforts depuis le premier c’est certain, merci le meilleur budget aussi. Chaque zone n’est plus une sorte de mouchoir de poche et certains panoramas ont une bien jolie gueule, bien que le clipping de la végétation (surtout l’herbe) pique un peu en 60FPS. On trouvera également bien plus de travail sur le narratif des décors, et dans la mise en scène avec des personnages qui « parfois » arrêtent d’être autre chose que des piquets d’un RPG Bethesda, mais pas la peine non plus de claquer des pétards quand on vu 100 fois mieux par le passé, et sans même parler de
CD Projekt (oui, malgré ses défauts,
Dragon Age Veilguard proposait un sérieux taf sur le sujet). Bref, il y a du mieux mais juste pour être un minimum aux normes actuelles, car l’intérêt va se situer ailleurs, et sans tomber cette fois dans le même piège que
Avowed.
Car oui, et heureusement messieurs(dames ?),
The Outer Worlds 2 signe bien le retour au vrai RPG avec de vrais choix et de vrais conséquences tout au long du jeu, parfois immédiat, parfois sur la longueur, jusqu’à voir un équipier quitter le groupe par vos choix douteux, ou en tout cas pas à son goût. Il faut bien entendu aimer ce type d’univers mais il faut avouer que
Obsidian sait y faire avec le sujet, et sans freiner les nouveaux-venus (avoir fait le premier n’est qu’une histoire de lore et clins d’œil mais ça passe sans problème), nous emmenant dans ce monde merdique où règne en quelque sorte trois idéologies sans en dire le nom : le capitalisme, le totalitarisme et la religion aux déviances extrémistes. Et vous, au milieu de tout cela, vous faîtes partie d’une sorte de forces de l’ordre de l’espace, avec pour mission de rejoindre un contact pour en savoir plus sur l’apparition d’un embêtant phénomène. Et devinez quoi ? Ça va bien foirer comme il faut.
Si encore une fois on déplorera l’absence de doublage FR qui renforcerait l’immersion pour beaucoup, encore plus avec les audio-log,
The Outer Worlds 2 est indéniablement le RPG le mieux écrit de
Obsidian depuis longtemps, avec des dialogues beaucoup plus intéressants et jonchés de vannes pleines de cynismes. L’expérience est d’ailleurs particulièrement vicieuse, dans le bon sens du terme, car elle n’évolue pas uniquement en fonction de vos choix mais également de vos capacités et compétences rarement autant mises en avant dans les anciens jeux du studio. On a l’impression que chacun PNJ recèle de lignes de dialogues cachées en fonction de vos talents en éloquence, leadership et même médecine et autres, et comme il est parfaitement impossible de briller dans tout, très loin de là, naît à la fois une forme de frustration, par manque d’habitude, mais également du coup cette envie dans un coin de la tête de taper un jour un second run (pas de NG+ pour l’instant).
Ce principe de choix dans l’évolution, totalement libre d’entrée de jeu, se ressent également dans l’exploration. Si dans Avowed, vous pouviez assez facilement faire l’essentiel en un run, et que
The Outer Worlds cherchait toujours à proposer des solutions magiques pour des voies C quand A et B étaient restreintes, héritage éternel du cultissime
Deus Ex, dans
The Outer Worlds 2, y a un moment, y a pas de voie C. Alors pas pour la quête principale évidemment et les annexes, mais il existe des mini-quêtes (même pas indiquées dans le journal) ou des endroits où, si vous n’avez pas les muscles pour défoncer une porte ou des compétences pour la réparer, bah c’est juste mort. Pas d’accès au coffre derrière ou à l’xp pour aider tel ou tel. Alors bien sûr, en fouinant, vous découvrirez des choses qui correspondent parfaitement à vos capacités, mais c’est bien pour dire que ici, tout ne vous sera pas offert sur un plateau, renforçant encore plus la replay-value.

Même le système de combat fait un bond en avant, bien plus nerveux sans non plus tomber dans un jeu d’action mais on sent tout le travail sur les affrontements à distance (après il reste le corps-à-corps, personnellement plus moyen) avec une bonne patate pour certaines armes et la bonne idée de refourguer au fil du jeu des fonctionnalités clés notamment très vite le bullet time salvateur pour les headshots. On pourra tout autant féliciter le choix entre la première et la troisième personne qui fonctionne très bien dans les deux cas (dommage de devoir switch dans les menus à moins d’exploiter un actuel bug). Il est néanmoins dommage que alliés ont toujours aussi peu d’utilités au niveau des ordres, et, question de goût je sais, le fait de tomber dans le même piège qu’un Fallout, à savoir de pousser tellement les possibilités de loot & craft qu’au final, on peut traverser le jeu avec ses premières armes si le feeling vous plaît, nivelant le côté « récompense » des coffres.
Mais
The Outer Worlds 2 reste dans tous les cas l’une des expériences les plus notables du développeur depuis longtemps, ayant rebondi sur l’expérience acquise autour de l’exploration dans
Avowed sans trahir cette fois ce qui faisait le sel de leur CV, dont des compagnons bien plus intéressants que prévu (mais faut aimer lire). Tout va plus vite, tout se fait plus naturellement, et on félicite encore l’équipe pour cette envie d’y revenir, soit en tentant de jouer un personnage totalement con qui va débloquer des lignes de dialogues WTF pour résoudre des problèmes de manière totalement inattendue, soit en tentant la folie en s’octroyant au fil du jeu l’intégralité des « Défauts », ce système qui ajoute des bonus et surtout malus selon votre façon de jouer (et que vous pouvez toujours refuser, surtout au premier run). En somme, c’est mieux sur tous les plans, imparfait certes, et ne manquerait plus qu’une meilleure identité pour briller autrement que par le bouche-à-oreille.
shanks d'ailleurs en parlant de CO tu as pas fait cette petite pepite? Je me souviens pas être tombé sur ton avis.
Fait mais jamais fini, c'était pas la bonne période pour moi niveau timing, et je n'arrive plus à trouver de créneau pour m'y remettre ou le redémarrer...
On y jouait en couple surtout pour l’humour et le second degré omniprésent (pratiquement aucune quête sérieuse).Les doubleurs s’en donnaient à coeur joie et c’était le festival au pnj le plus WTF.
Par contre je fais Baldur’s gate 3 pour la première fois (avec tous les patch donc) et je comprends son succès. Tout les autres RPG 3D occidentaux paraissent maintenant fades.
Mais le testeur a t'il deja touché une fois dans sa vie bladur's gate 2 ?! Pillzr of eternity est une bouse
Et c'est sympa les termes pour fana, mais c'est quoi "STR" ? C'est si difficile d'ecrire les choses ?
Je n'en reviens pas d'oser comparer une merde comme pillar of eternity à baldur's gate 2.
Une honte
Le but d'un forum c'est de vous comprendre entre vous ? Et les autres ? les lecteurs amateurs ?
CO pour Clair Obscur
STR pour Stratégie Temps Réel
Bon allez casse toi, tu nous casse les burnes sérieusement et cette fois il n'y aura jamais de retour.
A un moment, c'est bon quoi.
Je dirais que même si c'est bien écrit et qu'on peut faire ce qu'on veut (crochetage, persuasion, piratage, force, etc.) comme dans les rpg habituels, ça manque d'un quelque chose.
On est jamais surpris par les zones ni par la DA et la progression est classique. J'ai un peu le même sentiment que sur avowed même si ça reste globalement mieux.
C'est pas pour ça que tu va virer mais pour l'intégralité de tes bans de la journée jusqu'à chouiner pour le terme STR que tout le monde connaît.
"Les lecteurs amateurs" : ça n'existe plus.
La nouvelle génération bouffe TikTok et crois bien qu'ils sont plus renseignés en terme techniques que tu ne le seras jamais.
Suffit de les voir parler chinois pendant 30mn en deroulant les strats de Minecraft.
Et il n'y a aucune honte pour le comparo.
Hommage ne veut pas dire que tel est meilleur que l'autre.
Hommage car PoE ("Pillars of Eternity" si t'as pas compris) est celui qui a remis en avant sur le marché la formule du C-RPG jusqu'à la DA 2D, là où Baldur's Gate III a opté pour la 3D et un système de combat plus proche de Divinity Original Sin que les premiers Baldur.
Rien de plus.
J'ai fini POE.
Et j'ai joué à Baldur 2 que t'étais même pas né.
Bye.
Si c'est pareil en irl j'imagine même pas
Je pense que la grande intelligence ou la capacité d’analyse peut être parfois mal canalisée au quotidien et pas suffisamment structurée, ce qui donne une posture de râleur ou de cynique dans les espaces de communication ouverts. Ça peut donner l’impression de ne pas considérer les autres et être juste là pour cracher sa valda. Peut être même d’ailleurs parce qu’au quotidien cette même personne ne se sent pas considéré ou respecté à sa juste valeur (cela dit sur internet c’est devenu comme ça partout, certains diraient même dans la société globalement…).
Si vous avez appréciez le 1 celui ci est à faire
Et Pillar of eternity est très loin d'être une daube,pas pas pousser là non plus, et c'est une personne qui a flinguer les D&D de l'époque qui parle,dont PlanetscapeT,BG1,2 en plus des spin off etc.
Pillar of eternity est une belle homage, alors oui très lourd niveau dialogue et lore, mais ça rend pas le jeu médiocre quoi.
TW3+DLC reste au dessus de BG3, fini le jeu tu comprendras.
Ca fait chier quand y a beaucoup de dialogues, pour ça que j'me lancerais pas sur du The Outer World, du Avowed etc. Surtout que Obsidian avait une VF sur KOTOR 2, LucasArts l'avait sans doute financé, donc Microsoft casse bien les couilles avec cette fainéantise.
Du coup j'étais comme toi, une fois que j'ai vu l'interview, j'ai pris du recul...
zekk Pareil, les deux des pures merveilles.
BG3 donne une leçon a tout le monde dans la narration, et la mise en scène de cette narration.
Sinon les deux jeux sont vraiment opposés hein, très différent, les comparer est assez difficle.
Ces 2 "3eme" episodes sont des bijoux rares dans cette industrie ça serait dommage de s'en priver.
BG3 c'est inconsistant à partir de l'arc 3, et BEAUCOUP le disent, certains ont lâché ou parle de gros soucis de rythme, des quêtes beaucoup moins intéressante et un sentiment de rush (Plus les moyens sur la fin) !!! Un personnage iconique qu'on retrouve et avec lequel on passe très très peu de temps car bon, c'est la fin...Des quêtes et endroit tout simplement pas fini(j'ai fini le jeu dans l'année de sa sortie donc peut être depuis y a eu des patchs). Mais désolé, le dernier act est moyen, c'est même le moins aimé des 3. Donc bon, avant de dire TW3, fait aussi les DLC, sinon ne parle pas, car le jeu dans sa globalité, fait largement mieux les choses du début à la fin
Sinon on cultive le dénis et ça mène à répéter les même type de cycles avec les même souffrances sous-adjacentes.