description : Groupe officiel de Gamekyo, où vous pourrez retrouver tests, aperçus, avis de DLC, bilan de Season Pass et parfois des "retour sur" quand la situation le permet.
Conditions de test : effectué sur Xbox Series X, sans l’aide d’une soluce complète gracieusement proposée par l’éditeur qui n’aurait finalement pas été très utile, sauf pour rechercher le run parfait.
Vous savez, bosser dans le milieu ne veut pas dire que l’on est une parfaite encyclopédie sur pattes et même quand un produit nous intéresse, on en sait parfois moins que le public vu que l’on ne regarde pas toujours l’intégralité des présentations pouvant atteindre plusieurs dizaines de minutes, ou même les démos jouables, déjà pour se réserver des surprises, et aussi par manque de temps il faut l’avouer. De fait, j’en étais resté à la promesse initiale de Jonathan Jacques-Belletête, ancien directeur artistique de Eidos Montréal et donc des derniers Deus Ex en date, celui de proposer un jeu à l’exploration libre, sans map ni indicateur, et avec un peu de challenge dans les combats. J’irais pas jusqu’à dire que j’en attendais une sorte de BOTW « en plus dark » mais disons quelque chose de similaire dans la proposition de se retrouver au milieu de nulle part, un peu comme les débuts de Risen mais sans la map. Mais en fait pas du tout.
Déjà contexte. Malgré son budget limité (c’est Nacon), Hell is Us a bénéficié d’un grand soin sur le développement de son univers ici fictif mais dont les propos ne peuvent que faire écho avec notre monde, celui d’une guerre éternelle entre deux territoires dont on ne fait que voir les conséquences plutôt que les causes. Deux peuples qui se haïssent sur tous les points, chacun ne considérant même plus l’autre comme humain, juste « l’ennemi », et cela dure depuis tellement longtemps que plus grand monde ne pourra dire comment tout a réellement commencé ni ne posera d’arguments concrets sur le fait que son clan a raison et l’autre forcément tort. On ne cherche pas qui est le coupable, tout le monde l’est à sa façon, mais on ne peut que déplorer les effets, celui des cadavres de civils et soldats qui jonchent ce pays maudit. Et encore plus depuis l’arrivée d’étranges forces obscures.
C’est indéniablement le meilleur aspect du jeu et si l’on aime prendre son temps, il y aura largement de quoi lire et écouter pour connaître un maximum de détails du lore, quand il ne suffit pas tout simplement d’observer pour comprendre. On pourra même faire preuve d’empathie en rendant des services de manière totalement désintéressée (enfin au départ, jusqu’à découvrir plus tard qu’il y a des récompenses derrière, et c’est presque dommage vu le propos), généralement en ramenant un simple objet. Mais on va y revenir. Bref, l’essentiel est là, l’ambiance est très bonne renforcée par un sous-design très carré, et les PNJ ont un je ne sais quoi semblant tiré des bonnes productions d’Europe de l’Est, mais il est dommage que le perso principal soit lui totalement transparent (c’est peut-être voulu après) et que le doublage FR soit aussi déplorable. Et surtout aléatoire. On peut passer du potable à du nanar bien nanardesque. A deux doigts d’entendre un PNJ gueuler « Philiiiippe !! ».
Bon et le jeu ? Donc Hell is Us pourrait être décrit en deux segments, l’exploration d’un côté, et de l’autre les combats. Autant aborder ces derniers de suite vu que ça va aller vite en disant tout simplement que c’est du « classique ». On n’est pas dans du beat’em all vu qu’il n’y a même pas de notion de combo, ni dans du pur Souls avec options de difficulté et même un simple retour au checkpoint sans perte après un trépas (après si ça vous intéresse, vous pouvez activer l’option), mais on en reprend quand même quelques mécaniques comme le besoin d’analyser les pattern, le coup d’œil à la jauge d’endurance et même une fonctionnalité venue de NiOh permettant de regen une partie de sa vie en appuyant sur une gâchette au bon moment après un enchaînement d’attaques. Il s’agit d’ailleurs du point clé à maîtriser pour garantir une avancée sans trop d’accro.
Car hormis le besoin de maintenir ses HP suffisamment haut tant ils peuvent descendre rapidement, l’unique difficulté notable viendra quand il faudra gérer plusieurs ennemis à la fois, là où réside leur principal force. Deux, ça passe encore grâce à notre drone magique dont une compétence servira à en hypnotiser un. Mais quand ça déboule à 5, ça peut vite s’avérer dangereux, encore plus quand sont appelés des « trucs » (les Hazes, c’est leur nom), sorte de bugs visuels esthétiquement en inadéquation avec tout le reste du jeu, chiant à affronter vu leur pattern aléatoire, mais pourtant à prioriser car ces incarnations de divers sentiments maintiennent invincibles les streums de base. On aurait presque aimé que les développeurs évitent ce genre d’ennemis mais en même temps, ça aurait rendu le bestiaire encore plus radin qu’il ne l’est déjà, tout comme les possibilités assez limitées dans les combats avec seulement 4 armes (à upgrader néanmoins) et d’habituelles compétences.
Non, le principal intérêt du jeu, on nous l’avait promis, c’est donc cette fameuse liberté totale et ce besoin d’observer finement pour une progression intelligente et pas à pas. Sauf qu’en fait, on n’y est pas. Et pour plein de raisons. Il est déjà impossible de se sentir « perdu » dans un jeu qui n’est pas un monde ouvert mais un ensemble de zones ouvertes (pas toutes ouvertes d’ailleurs), ce qui ici n’est certes pas dommageable pour éviter de nous rendre fou, et on saluera le fait qu’un simple coup d’œil autour de nous est suffisant pour que l’on comprenne les principaux points d’intérêt. Le problème de Hell is Us, c’est que sa sensation de liberté est en fait totalement biaisée. On peut aller où on veut, juste qu’on se mange des sortes de barrières invisibles partout (portes fermées avec clé ou code, besoin de faire ça pour pouvoir débloquer ça…), et qu’à peu de choses près, on suit en fait un fil rouge, juste qu’il n’est pas montré à l’écran. C’est d’autant plus notable pour les puzzles qui ne sont quasiment rarement balancé comme pour être résolu d’entrée avec votre matière grise : il faut d’abord trouver « l’indice » (quel qu’il soit). Un peu comme s’il y avait un coffre-fort dont le code est une énigme, mais que le papier de l’énigme en question pouvait être à l’autre bout de la map.
Alors pourquoi pas en fait, c’est une proposition comme une autre, et si certains se plairont à prendre des notes, des screens avec leur tel (ce que j’ai fait) ou je ne sais quoi, reste que globalement et en disant les termes, l’expérience peut vite devenir sacrément chiante. Un peu comme si vous lanciez Silent Hill 2 Remake (sans même connaître l’original)… et que l’intégralité du jeu ne proposait aucune map. Le fil rouge donne quelques éléments via un module portable, sorte de gros codex (mais également menu d’équipement & co) mais à bien des reprises, vous allez vous retrouver avec une clé ou un objet sans savoir quoi en faire, en vous disant qu’effectivement, vous aviez buté y a 2 heures contre une porte fermée dont la clé semble ici la bonne, mais « c’était où bordel ??? ». C’est là qu’on remercie le choix des zones ouvertes finalement. Et la situation est encore pire pour les services évoqués plus haut. « Ok, la femme qui voulait ce biberon, je m’en souviens, mais elle était où déjà ?... » C’est cryptique, le menu ne dit jamais qui a besoin de quoi, vous obtenez parfois l’objet pour un perso avant même de le rencontrer et, bonus, certains services doivent être accomplis avant certaines étapes de progression sinon c’est trop tard, et là encore, rien ne vous le dit. Et le vice, c’est que des quêtes réclament parfois des objets d’une zone à venir, donc à un moment, on veut progresser en pensant l’avoir un jour, et bim, échec, parce que l’objet était dans un coffre perdu derrière x pylône d’un coin de la map. Un jeu wiki si vous voulez le 100 % quoi.
Pour l'instant j'aime beaucoup (j'en suis à la 4ème zone). Super ambiance, monde crédible, thèmes abordés intéressants. Les combats sont pas dingues et le bestiaire plutôt limité, mais l'accent est mis sur l'exploration et l'observation.
cyr C'est le cas de la majorité des éditeurs quand tu recois une clé pour tester un jeu. T'as presque toujours un petit livret pour te guider au cas ou... J'imagine que c'est surtout pour les médias généralistes.
zekk Oui c'est bien décrit. Après ça ne me dérange pas et je ne cherche pas de "liberté totale" dans ce genre jeu (je savais pas que c'était un élément de marketing). Mais je comprends que cela puisse en refroidir certains.
Je sens que ça va être pareil pour Cronos New Dawn(niveau note de la part de Shanks). Deux jeux qui pour le moment me satisfait, car l'atmosphère, l'écriture, et la technique sont vraiment bien maitrisé. Pour les combats, donc les deux, ça va diviser, c'est pas mauvais, mais ça va divisé...
Pour le dernier paragraphe, pas agréable ça dépend pour qui, si un jeu me dit qu'il n'y a pas de map, et que les NPC me disent tout simplement la navigation à parcourir, j'y vais.
Bizarrement ces deux jeux, ce passe dans les années 80-90 et ont un côté rétro wave niveau musique, et une ambiance sci-fi de ces temps, du coup pour moi c'est ma tasse de thé
kratoszeus Toi tu vas passé à côté de tellement de jeu ce mois ci
pcsw2 OK. Cool alors. Plus besoin de faire d'œuf. Faudra juste surveiller la population et la réguler pour pas avoir des Dino qui casse toute les clôture...
On sait combien d'espèce de Dino il y aura?
Et aussi la taille des map? Car oui dans le premier jurassik , c'était vraiment pas évident a cause des îles vraiment étroite et mal penser pour faire un vrai parc....
Et la limite de 100 dinosaure (du moins dans la version switch), j'ai tous débloquer toute les espèces, pour au final tomber sur cette limite.....
Pour battlefiel 6, il est bien, tu a pu tester? J'ai juste essayer un soir, j'étais 140 000 sur la file d'attente. Donc j'ai pas essayer.....
Jeu de l'année bordel
Pour le dernier paragraphe, pas agréable ça dépend pour qui, si un jeu me dit qu'il n'y a pas de map, et que les NPC me disent tout simplement la navigation à parcourir, j'y vais.
Bizarrement ces deux jeux, ce passe dans les années 80-90 et ont un côté rétro wave niveau musique, et une ambiance sci-fi de ces temps, du coup pour moi c'est ma tasse de thé
kratoszeus Toi tu vas passé à côté de tellement de jeu ce mois ci
Et avec ceci?
Rien? ok, bonne journée
je suis d'accord sur le bestiaire mais pas le reste.
pour moi je me sens bcp plus libre ici que dans les Assassin creed open world par exemple, ces derniers on ne leur reproche pas ça.
mais je me comprends quand je dis ça.
la liberté ça depends comment on l'a ressens. un open world =/= libre
ici c'est pas un open world et pourtant je ressens un peu de liberté.
J'ai penser le premier. Le deuxième pas fait grand chose a cause des changements.
On sait combien d'espèce de Dino il y aura?
Et aussi la taille des map? Car oui dans le premier jurassik , c'était vraiment pas évident a cause des îles vraiment étroite et mal penser pour faire un vrai parc....
Et la limite de 100 dinosaure (du moins dans la version switch), j'ai tous débloquer toute les espèces, pour au final tomber sur cette limite.....
Pour battlefiel 6, il est bien, tu a pu tester? J'ai juste essayer un soir, j'étais 140 000 sur la file d'attente. Donc j'ai pas essayer.....
Il est proche du 3 et 4?
https://youtu.be/1Yx9J3T6gT4?si=xAIGg1i3SUBXLgrB