Gabimaru, « Le Vide », le plus célèbre et puissant des ninjas-assassins a été capturé et croupit en prison. Affirmant n'avoir plus aucune raison de vivre, il attend désespérément qu'un bourreau parvienne à lui ôter la vie car son entraînement surhumain lui permet de résister aux pires des châtiments. C'est alors qu'il reçoit la visite d'un exécuteur pas comme les autres : une puissante manieuse de sabre et trancheuse de tête. Cependant Gabimaru tiens plus à la vie que ce qu'il ne veut le faire paraître. En échange de la vie sauve, elle lui propose un marché : il devra se rendre sur une île mystérieuse afin de récupérer un élixir d'immortalité. Seul problème : les seuls qui sont revenus de cette île sont arrivés en morceaux, couverts de mystérieuses fleurs...
Hell’s Paradise est un Shōnen remarquable, comptant seulement 13 tomes, qui se révèle être une série très bien élaborée, bien que brève, mais incroyablement percutante. L’auteur Yuji Kaku ne se contente pas de créer de superbes dessins, son intrigue est habilement construite et captive le lecteur dans chaque volume. En outre, Hell’s Paradise présente une belle mise en page, des chorégraphies de combat raffinées et une panoplie de personnages très bien construits. Ce manga adopte une approche simple, mais d'une grande efficacité. Il propose une lecture ni trop longue ni trop courte, se concluant de manière assez satisfaisante.
En ce qui concerne l'adaptation animée produite par le studio Mappa, cette première saison ne parvient pas à satisfaire pleinement les attentes, étant sortie quelques mois avant la diffusion de la saison 2 de Jujutsu Kaisen, son animation est plutôt décevante , et même si le début était assez encourageant, les derniers épisodes ont parfois donné l'impression d'être bâclés. En espérant une meilleur saison 2 qui adaptera le reste du manga.
Europe, XVIIIème siècle. Presque 250 ans avant l'épopée des Chevaliers de Bronze, la Guerre Sainte contre les Enfers et le seigneur de l'au-delà fait rage comme jamais auparavant.
Tenma, jeune garçon bagarreur, vit dans un petit village paisible avec ses deux meilleurs amis, la belle Sasha et le frêle Alone. Alors que tout semble aller pour le mieux, la Grande Guerre Sainte finit par les toucher et le village est rasé par une bataille dévastatrice entre les deux camps, durant laquelle l'âme du terrible Hadès s'empare du corps d'Alone pour en faire sa nouvelle incarnation terrestre. Dès lors, Tenma, devenu le Chevalier de Bronze de Pégase, n'a d'autre but que de combattre encore et encore pour ramener son ami des limbes où il s'est égaré... quitte à y perdre la vie !!
Tandis que les assauts des forces des ténèbres font chaque jour plus de victimes de part le monde, et que les chevaliers sacrés d'Athéna luttent péniblement pour préserver la paix, Tenma et ses nouveaux aliés se trouveront opposés aux Enfers eux-mêmes pour récupérer l'âme et le corps du pauvre Alone, avant qu'il ne soit trop tard…
Je trouve que ce spin of s’en sort plutôt bien, il possède tous les ingrédients d’un très bon Saint Seiya. L’écriture et le développement de ces personnages sont excellents, et son histoire un peu plus sombre reste solide tout le long. Le trio de base est charmant avec une Athéna vraiment classe, se rajoute à ça une panoplie de Chevaliers d’or tout aussi charismatique.
Lost Canvas permet de vivre les événements de la première guerre sainte et cet aspect est totalement réussi, les combats sont épique marqués par des dessins de qualités par Teshirogi Shiori, son style offre plus de détails sur les personnages lors des affrontements. En clair, le manga possède tout pour plaire.
Lost Canvas Chronicle est un petit bonus et fait tout de même plaisir, 16 tomes qui se concentrent uniquement sur les chevaliers d’or aperçu dans l’histoire du manga. Certaines histoires sont assez intéressantes même si d’autres sont assez inégal.
L’adaptation animée du manga est vraiment bien réalisée, bien qu’elle a été abandonnée en cours de route.
SynopsisMomo Ayase et Ken Takakura sont deux lycéens que tout oppose. Tandis que la première ne croit qu'aux esprits, le second ne jure que par les extraterrestres. Incapables de se convaincre, ils se lancent alors un défi : Momo devra se rendre dans un hôpital où des créatures de l’espace sont censées se trouver, et Ken dans un tunnel hanté… Or, chacun va faire une rencontre d’un autre genre qui va bouleverser leur vie et lier leur sort. C’est le début d’une romance survoltée où l’occulte, le paranormal et le surnaturel se bousculent dans un chaos haletant !
J’avoue que quand j’ai fini le tome 1 de Dandadan, j’étais assez dubitatif, un énième shōnen avec des thèmes vu et revu. Je ne savais pas vraiment quoi en penser de cette œuvre après ces premiers chapitres. J’ai continué avec le tome 2 et là Bim, une vraie révélation ! J’ai dévoré la suite avec un énorme plaisir ! On a des dialogues plutôt bien travailler, des personnages plutôt intéressant et une histoire convaincante saupoudrer de dessins de qualité, ça a fait mouche pendant ma lecture et c’est absolument génial !
Le genre paranormal se combine parfaitement avec le surnaturel du folklore des Yokai japonais et offre comme résultat un univers bien décalé et complètement barré, au milieu de tout ça, une romance plutôt chouette entre les deux personnages principaux. Les combats sont tout aussi WTF, tout en ayant un bon chara design des ennemies qui sort un peu de l’ordinaire. Le titre assume à fond son délire et l’auteur n’hésite pas à développer davantage ce coté mythe et légende japonaise.
Je le dit ici, mais après avoir revu le dernier trailer de l’adaptation animé qui arrive, l’anime, va être complètement fou, les plans que j’ai reconnu sont sublime !
Dandadan est pour moi une vrai découverte et sa lecture est passionnante. Ne vous fiez pas à ce début un peu faiblard, c’est délirant et captivant à la fois, qu’on le lise ou qu’on le regarde.
Kazuhiko Katōalias Monkey Punch nait le 26 mai 1937 à Hamanaka, dans la préfecture d'Hokkaido, au Japon.
Après le lycée, il part à Tokyo et y obtient un diplôme de technicien en électronique afin de pouvoir travailler dans une station de télévision.
Il devient professeur en avril 2005 et enseigne les techniques du manga sur le campus de Nishinomiya de l'université Otemae.
Il résidait à Sakura dans la préfecture de Chiba jusqu'à sa mort le 11 avril 2019 (à 81 ans), d'une pneumonie.
« Je dessine des mangas depuis que je suis tout petit, pas nécessairement des mangas au sens formel du terme, mais des petits dessins ici et là. Pendant mes jeunes années, j'ai continué à faire des gribouillages et des dessins dans des publications telles que des journaux pour enfants.
Lorsque j'étais au collège, j'ai commencé à me concentrer davantage sur des publications spécifiques, des journaux destinés aux enfants. Et j'ai continué à le faire. Ce n'était pas quelque chose d'officiel, mais je crois que beaucoup d'artistes de manga ont commencé comme moi en créant ce genre de publications.
Ensuite, au collège, j'écrivais des bandes manga pour les journaux de l'école et une sorte de rivalité s'est développée entre moi et les autres artistes qui faisaient la même chose. C'est devenu un défi ; nous essayions sans cesse de nous améliorer et de rendre notre travail meilleur. En un rien de temps, des collections de nos œuvres ont commencé à s'accumuler. En fait, l'un de mes « rivaux » est également devenu un dessinateur de manga professionnel. Nous avons commencé jeunes, et beaucoup de gens nous ont suivis.
Parfois, lorsque nos travaux étaient publiés dans un magazine, nous recevions un prix ou une récompense. Cette récompense était en fait une partie de l'inspiration ou de la motivation qui nous poussait à dessiner des mangas.
Parfois, il y avait des prix en argent, mais souvent il s'agissait de marchandises. On peut donc dire que, pendant mes années de collège, j'avais un emploi à temps partiel dans l'écriture de mangas. Mais à l'époque, malgré tout cela, je n'ai jamais vraiment pensé que je deviendrais un dessinateur de manga professionnel. »
Le mangaka Monkey Punch est connu pour son manga Lupin the Third qui a été créé en 1967. Par le biais des romans de Maurice Leblanc , l’auteur imagine les aventures du petit-fils cambrioleur d'Arsène Lupin et de ces personnages tout aussi charismatique. Au fur et a mesures des tomes , l’auteur à également rajouté ce coté très cartoonesque qu’il emprunte directement de Mad Magazine. Et n’hésite pas à s’inspirer de James Bond pour le personnage de Lupin. Par ailleurs l’as de la gâchette Daisuke Jigen est inspiré du personnage de Britt du film « les sept mercenaires » sortit en 1960 qui est jouer par l’acteur américain James Coburn. La somptueuse Fujiko Mine tire son nom du célèbre mont Fuji pour son imposante poitrine et Mine qui signifie tabac en japonais. Le personnage de Goemon vient rajouter une touche japonaise au récit et l’inspecteur Zenigata est conçu de manière à avoir ce côté burlesque et comique d’ennemi juré de Lupin qui est semblable à celle de la série animée Tom & Jerry.
« Ce que j'aime vraiment chez Lupin, c'est sa liberté, sa liberté illimitée qui lui permet de faire ce qu'il veut quand il veut et de ne jamais être lié à quoi que ce soit ou à qui que ce soit en particulier. Je pense que c'est ce que j'attends de moi dans mon propre travail, alors pour cette raison, Lupin est de loin le personnage auquel je m'identifie le plus.
Même si c'est à Lupin que je m'identifie le plus, j'aime beaucoup, beaucoup Zenigata. Zenigata est l'adversaire le plus féroce de Lupin, sa personnalité, son caractère ultra-strict, ultra-rigide, « protéger chaque règle », dans un sens, est quelque chose qui m'attire aussi beaucoup. J'aime beaucoup le contraste entre Lupin et Zenigata dans mon travail. Pour moi, en tant qu'artiste de manga, c'est cette combinaison de choses que je recherche. »
« Même des choses comme, vous savez, L'île au trésor ou Monte Crisco, je pense que ces œuvres m'ont beaucoup influencé. J'ai même aimé lire l'histoire de D'Artagnan dans les Trois Mousquetaires. C'est peut-être ma propre analyse, mais j'ai l'impression que Lupin ressemble beaucoup à D'Artagnan. M'lady, le personnage qui émerge des histoires de D'Artagnan, je pense que cette personne pourrait même ressembler à Fujiko. Je pense donc que ce genre d'œuvres a eu un impact sur moi dès mon plus jeune âge. »
Il existe pas moins 9 séries de mangas dont 2 par Monkey Punch et tous ne sont jamais arrivé chez nous à part une anthologie de 12 chapitres regroupés en un seul tome et édité par Kana.
La saga Lupin the Third ne cesse de se renouveler grâce a son anime épisodique qui a eu son lot de films et de saisons, la liste est longue, mais les plus connus :
- Lupin III – 23 épisodes (1971)
- Lupin III – 23 épisodes (1971)
- Lupin III : Part II / - 155 épisodes (1977)
- Lupin III : Part III - 50 épisodes (1984)
- Lupin III : Une femme nommée Fujiko Mine - 13 épisodes (2012)
- Lupin III : Part IV - L’aventure italienne - 26 épisodes
- Lupin III : Part V - 24 épisodes
- Lupin III : Part VI - 25 épisodes
-Le film « Le château de Cagliostro » par Hayao Miyazaki / 1979
- Film / 1996 : Mort ou vif (Rupan Sansei – Dead or Alive)
- Oav / 2013 : Lupin III vs Détective Conan (cross-over)
- Oav / 2014 : Lupin III : Le Tombeau de Daisuke Jigen
(Rupan Sansei – Jigen Daisuke no Bohyo)
- Oav / 2017 : Lupin III : La Brume de Sang de Goemon Ishikawa (Rupan Sansei – Chikemuri no Ishikawa Goemon)
- Oav / 2019 : Lupin III : Fujiko Mine’s Lie (Rupan Sansei - Fujiko Mine no Uso)
- Film / 2019 : Lupin III: The First
Monkey Punch a créé une œuvre qui est maintenant devenue un classique à lire ou a regardé, une franchise qui dure depuis un bon moment, et qui est presque devenu intemporelle tellement l’univers et les personnages sont fantastique. À découvrir dans n’importe quel ordre et sans modération !
Emma et ses amis, tous orphelins, ont été placés dans un établissement spécialisé lorsqu'ils étaient tout jeune. Bien que leur liberté soit limitée et que les règles soient parfois un peu strictes, ils mènent une vie agréable tous ensemble et la femme qui s'occupe d'eux est généreuse. Cependant, une question anime Emma et tous les autres : pourquoi n'ont-ils pas le droit de sortir de l'orphelinat ?
J'ai eu la chance d'acquérir les deux coffrets prestige incluant l'intégralité du manga. Et je dois dire qu'après-avoir regarder la sublime première saison de l'anime et à l'inverse, la descente au enfer dans la deuxième saison, le manga est absolument indispensable pour quiquonque veut découvrir cette œuvre courte en 20 tomes.
J'avais dévoré ce manga en une traite, la lecture est agréable de part des dessins somptueux , et un univers intelligemment bien construit. Les personnages profitent d'un excellent développement pour une maîtrise qui va jusqu'aux multiples rebondissements dans son scénario.
Je dirais que cette œuvre frôle la perfection sur les 15 tomes mais est perfectible sur son récit, prometteur sur le fond mais qui se laisse trop souvent voguer par une trop grande accélération. Tout va beaucoup trop vite sur les derniers arcs.
Je ne parlerais même pas de cette fin, qui pour moi est assez décevante pour un tel récit.
The promise Neverland restera sans nul doute un manga exceptionnel et un must wave à lire absolument. En finissant le 20 ème tome, j'ai ressenti un petit pencement au cœur, tellement il m'a marqué et ému tant sur son émotion qu'il procure que sur son univers et ces personnages.
À 17 ans, Mao Mao a une vie compliquée. Formée dès son jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs, elle se retrouve enlevée et vendue comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial ! Entouré de hauts murs, il est coupé du monde extérieur. Afin de survivre dans cette prison de luxe grouillant de complots et de basses manœuvres, la jeune fille tente de cacher ses connaissances pour se fondre dans la masse.
Mais, quand les morts suspectes de princes nouveau-nés mettent la cour en émoi, sa passion pour les poisons prend le dessus. Elle observe, enquête... et trouve la solution ! En voulant bien faire, la voilà repérée... Jinshi, haut fonctionnaire aussi beau que calculateur, devine son talent et la promeut goûteuse personnelle d'une des favorites de l'empereur. Au beau milieu de ce nid de serpents, le moindre faux pas peut lui être fatal !
Adaptée des romans éponymes de Natsu Hyuuga par Itsuki Nanao avec Nekokurage aux dessins, le manga Les carnets de l’Apothicaire par les éditions Ki-oon est une énorme surprise que j’ai découvert en visionnant une partie de l’adaptation animé. À travers ces différents tomes, j’y ai découvert Mao Mao, l'héroïne qui est très attachante dès le début par ces traits de caractère, mais aussi par sa curiosité et sa connaissance dans les diverses plantes et poisons. On suit cette apothicaire en herbe et ces réflexions intérieures qui naviguent entre des enquêtes, et conflits voir parfois des situations assez comiques et invraisemblables. Les excellents dessins de Nekokurage nous transportent dans un univers assez atypique ou chaque élément de décors est joliment bien représenté, et qui donne quelque chose d’assez original qui se démarque assez bien du genre.
Pour parler de l’intrigue, elle est intelligemment bien ficelées et s’enchaînent sans trop de difficultés, les enquêtes et affaires sont très bien rythmés et profite par la même occasion de personnages assez bien développés qui dans le fond sont tous très intéressant. La touche d’humour est particulièrement bien amené donnant un équilibre assez juste sans pour autant dénaturer le reste.
Avec un premier tome qui pose les bases de son univers et de ces personnages, la suite parvient à se montrer bluffante par son héroïne, ces personnages et son intrigue. Les carnets de L’apothicaire est sans aucun doute un manga et un animé que je recommande vivement.
Synopsis : Aoi Ashito habite dans la préfecture d’Ehime et ne l’a jamais quittée. Bien qu’il soit un surdoué du football, il souffre depuis toujours d’un caractère trop impulsif. Après avoir été témoin du talent d’Ashito, le directeur des U18 du Tokyo Esperion FC, lui recommande de participer à une détection à Tokyo. Sans le sou ni véritable connaissance des rouages de la formation professionnelle, Ashito se lance corps et âme dans un grand voyage, qui l’amènera peut-être un jour jusqu’aux sommets du football japonais.
Ao Ashi est un manga tout bonnement incroyable, et à travers ces lignes, je vais essayer de vous expliquer pourquoi il frôle la perfection.
Il existe beaucoup de variété dans les manga de sport, et Ao Ashi vient apporter cette fraîcheur dans le football, très différent d’un Blue Lock, sa vision propose quelque chose de différent, de bien plus réaliste que les autres.
Dans chaque tome d’Ao Ashi, se cache un plaisir de lecture hors norme. Les personnages sont globalement tous très attachant, et assez profond, cela est due en grande partie a sa lecture qui est facilités par des dessins absolument sublime et détaillés transmettant avec brio les émotions de chaque personnage. C’est un plaisir de suivre ces évolutions en particulier celui du héro Aoi qui n’hésite pas à faire un travail d’introspection sur lui-même pour pouvoir évoluer son jeu et ainsi attendre son objectif. Cette remise en question arrive assez fréquemment dans le manga et quelque part, on apprend plus ou moins avec lui, en particulier sur les différentes règles et stratégies qui régit ce sport.
Son intrigue, bien ficelée, racontée de manière imprévisible possède une structure assez solide pour tenir les lecteurs en haleine. Les matchs sont très intenses et l’auteur n’hésite pas à bien mettre en place un style bien identifiable pour tous. Il y a un vrai équilibre entre le coté stratégie des matchs et des dialogues sur le terrain, ce qui permet de ne jamais être complètement perdu et de continuer efficacement la lecture sans trop surcharger les pages. Que ce soit le design des personnages, leurs mimiques ou leurs expressions, le tout est joliment bien travaillé et renforce davantage l’identité de ces dessins.
Beaucoup d’humour et d’ondes positif viennent se rajouter dans l’histoire, les moments de « vie quotidienne » du club apportent ce petit quelque chose d’unique dans l’œuvre. Le rajout de romance apporte également un côté plus humain et plus réaliste, et renforce par ailleurs le développement du héros et sa palette de personnages. Je salue aussi une maîtrise sur certains sujets abordés comme le racisme ou le harcèlement, qui est fait de manière très subtile.
Ao Ashi est plus qu’un manga, c’est un véritable coup de cœur. L’attente entre chaque sortie de tomes est récompensée par une lecture incroyable. Vous l’aurez compris, c’est à lire absolument !
Parmi les œuvres de Hayao Miyazaki , il y a Nausicaä et la vallée du vent en sept volumes . Cette version papier unique est paru au Japon en juillet 1987 chez l’éditeur Tokuma Shoten et s’est étendue jusqu’à décembre 1994, avec la sortie du septième et ultime volume. La série avait cependant été pré-publiée en 1982 dans les pages du magazine Animage Monthly.
En France , la série est parue aux éditions Glénat. La première édition est sortit de 2000 à 2002. Une seconde a commencé en 2009 et s’est achevée en février 2011. Cette dernière, beaucoup plus proche de la version originale possède une couverture revisité ainsi que de posters en couleurs au début de chaque tomes.
Hayao Miyazakiest né en 1941 à Tokyo. Marqué par la guerre et l’image d’une mère tuberculeuse dès sa plus tendre enfance, il va rapidement vouer une véritable passion pour l’aviation. Son père et son oncle dirigeaient tous deux une société fabriquant des gouvernails d’avions de chasse. C’est à 22 ans, après des études en économie, que Miyazaki rentre chez Toei Animation. Pendant deux décennies, il y apprendra tous les métiers du domaine, du rôle d’animateur à celui de producteur, en passant par scénariste ou réalisateur. En 1971, il quitte la Toei et va passer dans différentes maisons de production. Un désir est né en lui : celui de réaliser un long-métrage. Il y parviendra en 1979, avec « Le château de Cagliostro »
Quelques années plus tard, il commencera à travailler sur Nausicaä, qu’il adaptera ensuite également en film. S’en suivra par la suite , d’autres chef d’œuvres de l’animation qui n’ont plus besoins d’être présenté.
Miyazaki nous offre dans cette œuvre , la possibilité de ressentir pleinement la dangerosité de ce qu’il se passe , et libère parfois une tension bien palpable. Au travers des planches ordonnées et fournies, bien peu avares en textes et en détails, l’auteur n’hésite jamais à étendre le champ dans de grandes et superbes cases lorsque la situation l’impose. Et cela est fait au travers d’un regard redevenu presque celui d’un enfant avec comme pour moteur un émerveillement qui ne s’estompe jamais.
Nausicaä est une œuvre marquante mêlant les genres et les thématiques comme la guerre , la science fiction , le mystique ou encore un réalisme sur l’écologie , rendant cette ensemble assez détaillés et cohérent.
Nausicaä plonge ses racines dans des romans , l’utilisation du Moeve ou encore le thème du désert ou des insectes évoque la saga de Dune. La longue quête de Nausicaä rappelle quant à elle, celle de Frodon dans Le seigneur des Anneaux, avec notamment ce fardeau lourd a porter sur ces seules épaules.
Les deux premiers tomes du manga présente un monde complexe, avec une guerre aux multiples alliances et nul doute que ce format ait permis à Miyazaki, de vraiment creuser son sujet et d’en sonder véritablement les tréfonds tout en proposant une réflexion poussé du lien avec la nature. Sans oublier sa palette de personnages qui est assez développé renforçant davantage les péripéties du récit.
Cette œuvre interpelle dans sa lecture , marqué par le nombres de sujet qu'elle aborde , le lecteur qui fini les tomes veut retourner dans ce monde riche et complexe pour y revivre les aventures passionnante de Nausicaä et la Vallée du vent.