Le 22 mai 2000 en Amérique du Nord, le 30 juin en Europe, puis le 21 octobre au Japon, Perfect Dark débarquait sur Nintendo 64. Un quart de siècle plus tard, ce successeur spirituel de GoldenEye 007 reste une œuvre culte pour de nombreux joueurs, un condensé de savoir-faire, d’ambition technique, et de passion, sorti à un moment charnière de l’histoire du jeu vidéo.
Développé par Rare, Perfect Dark reprend les bases solides de GoldenEye 007, qui avait révolutionné le FPS sur console en 1997. Mais ici, pas de licence James Bond : place à Joanna Dark, espionne high-tech plongée dans un univers de science-fiction à la croisée de X-Files et Blade Runner. Le gameplay, bien que familier, est porté par un moteur amélioré, des mécaniques affinées, et un accent mis sur la narration et l'immersion.
Sorti alors que la N64 touchait à sa fin, Perfect Dark impose un standard technique impressionnant : graphismes de haut niveau, modélisation détaillée, effets de lumière dynamiques, musiques orchestrales mémorables… Le tout affiché en 16/9, chose rare à l’époque. Le jeu repousse aussi les limites de la console en nécessitant l’Expansion Pak, un module de mémoire additionnelle. Sans lui, impossible de jouer au mode solo ! Un choix risqué, mais qui témoigne de l’ambition du projet. L’intelligence artificielle des ennemis, capable de se mettre à couvert, de coordonner ses attaques ou de réagir aux sons, est encore saluée aujourd’hui.
L’aventure solo, dense et variée, propose des missions au level design ouvert, une narration prenante et plusieurs niveaux de difficulté qui modifient les objectifs, un héritage direct de GoldenEye. Le mode coopératif et les affrontements en écran splitté jusqu’à quatre joueurs (avec bots !), ont contribué à faire de Perfect Dark une référence du multijoueur local, au point d’être considéré par certains comme supérieur à GoldenEye sur ce point.
A sa sortie, Perfect Dark reçoit un accueil enthousiaste de la part de la presse spécialisée. On loue sa profondeur, sa technique, son ambition et sa rejouabilité. Pour beaucoup, c’est un baroud d’honneur magistral de Rare sur N64, et une démonstration éclatante de ce que pouvait offrir la console de Nintendo à son apogée. A l’époque, Rare est au sommet de sa forme. Le studio britannique enchaîne les chefs-d’œuvre sur N64 : GoldenEye 007, Banjo-Kazooie, Donkey Kong 64, Jet Force Gemini, Conker’s Bad Fur Day… Une véritable usine à hits, synonyme d’excellence et de maîtrise technique sur console Nintendo... Mais en 2002, coup de tonnerre : Rare est racheté par Microsoft. Et là, la descente commence. Le très attendu Perfect Dark Zero, préquelle lancée sur Xbox 360 en 2005, reçoit des critiques globalement positives… mais beaucoup y voient une déception. L’ADN du premier jeu semble dilué, l’ambiance n’y est plus. Les fans de la première heure restent sur leur faim.
La suite ? Rare devient un peu la mascotte d’expériences Kinect et de gadgets Xbox Live. Avatars, mini-jeux, compilations : le studio qui faisait rêver les joueurs sur N64 est cantonné à des projets qui peinent à convaincre. Il faudra attendre Sea of Thieves pour que Rare retrouve enfin le chemin du succès. Le jeu-service multijoueur, bien qu’éloigné de l’esprit narratif et créatif de l’ère N64, séduit par sa liberté, son ambiance et son suivi constant. Mais disons-le franchement : ce n’est plus le Rare qu’on a connu.
Et Perfect Dark dans tout ça ? Microsoft, visiblement peu confiant dans le studio pour reprendre les rênes, confie le reboot annoncé en 2020 à son studio The Initiative, épaulé par Crystal Dynamics. Pendant ce temps, Rare continue d’entretenir Sea of Thieves, son jeu-service qui demande une attention constante pour rester à flot, tout en étant également occupé par Everwild, un projet encore bien nébuleux dont le développement semble, comme c’est souvent le cas chez de nombreux studios Xbox, plutôt mouvementé...
C'est un pari vraiment risqué car Perfect Dark ça parle plus à personne et surement pas aux jeunes. Je reste dubitatif sur le fait de faire revenir cette licence.
Ce jeu, tellement de chose à dire sur ce jeu.
Évidement j'attends le prochain, comme Microsoft à l'air de sortir tout ses jeux partout, j'espère qu'il sortira aussi sur Switch 2 un jour.
Quel putain de jeu même si le brancard m'a fait chier, après j'ai plus d'affinité avec Goldeneye.
Je pense que Nintendo n'aurait jamais dû vendre Rare, mais le studio voulait être libre ou être 100% Nintendo.
Dommage que l'esprit original de la société est disparu avec le départ des frères et de certains piliers du studio.
Je precise que c’est sa date americaine. En Europe il est sorti le 30 juin 2000 (avec un packaging plus joli)
Dommage qu’il soit passé un peu inaperçu contrairement a Goldeneye
Mais il faut se remettre dans le contexte : la Dreamcast venait de sortir et la PS2 allait pas tarder (bon elle etait déjà sorti au Japon), donc tout les regards etaient sur la new gen.
J'y joue encore, à la version Windows basé sur sa décompilation, une tuerie, jouable au clavier/souris comme n'importe quel FPS et même en 21/9 natif.
Et c'est pas du piratage vu que j'ai toujours ma cartouche acheté en 2000.
un grand jeu tout simplement.
Par contre faire un article sur perfect dark pour dériver sur sur ce qu'est devenu Rare, ca fait à la fois mal et c'est hors sujet. Autant faire un autre article sur comment Rare est devenu un développeur sans importance alors qu'il était un des grands acteurs de l'époque N64, connu et reconnu pour sortir que des mega titres.
Quel jeu incroyable ! J'ai passé des centaines d'heures en multi avec des bots. Le mode solo avec l'histoire entre les Maians et les Skeddars, c'était vraiment pas mal. Le nombre d'armes jouables était vraiment impressionnant pour l'époque.
J'ai passé d'innombrable heures, un chef d'œuvre ! Par contre le 16:9ème c'était optionnel il me semble, et Goldeneye possédait déjà ce mode d'affichage !
C’est un des jeux auxquels j’ai le plus joué dans ma vie . Bon j’ai joué encore plus à Goldeneye mais j’ai adoré Perfect Dark et j’ai fais un nombre de parti contre des bots à n’en plus finir C’etais top .
J'ai essayé de le lancer il y a quelques semaines et quelle purge ce premier niveau... Ils avaient fumé quoi pour balancer un dédale dès le début du jeu? Ca m'a refroidit sec et je suis retourner finir les TT sur DKracing...
cyr la cartouche je m'en souviens gris transparaît avec le vibreur comme pokemon pinball
Mais le jeu beaucoup moins, je devais être encore sur mgs ghost babel.
Après si tu te souviens pas de l'hélicoptère qui fallait détruire en visant des points précis, ni du pistolet extraterrestre qui faisait disparaître les ennemis
. Une arme cool. Mais fallait attendre que ça se recharge entre chaque tir.
Passer après un jeu révolutionnaire comme Goldeneye à l'époque c'était pas simple.
Et pourtant Perfect Dark la fait et était au dessus.
Un des jeux qui à le plus marqué mon adolescence avec les potes.
Après pour ce que ça vaut, c'est l'un des jeux les mieux noter de l'histoire sur metacritic
c'est à l'image du jeu, le meilleur jeu multi console de la gen 32/64 bits, j'ai d'ailleurs pas retrouvé de jeux qui m'ont fait autant kiffer sur 128, malgré les Time Splitters très sympa.
Évidement j'attends le prochain, comme Microsoft à l'air de sortir tout ses jeux partout, j'espère qu'il sortira aussi sur Switch 2 un jour.
Je pense que Nintendo n'aurait jamais dû vendre Rare, mais le studio voulait être libre ou être 100% Nintendo.
Dommage que l'esprit original de la société est disparu avec le départ des frères et de certains piliers du studio.
Notamment avec les bots en multi et l’occulteur qui permet d’etre invisible.
Dommage qu’il soit passé un peu inaperçu contrairement a Goldeneye
Mais il faut se remettre dans le contexte : la Dreamcast venait de sortir et la PS2 allait pas tarder (bon elle etait déjà sorti au Japon), donc tout les regards etaient sur la new gen.
Et c'est pas du piratage vu que j'ai toujours ma cartouche acheté en 2000.
Par contre faire un article sur perfect dark pour dériver sur sur ce qu'est devenu Rare, ca fait à la fois mal et c'est hors sujet. Autant faire un autre article sur comment Rare est devenu un développeur sans importance alors qu'il était un des grands acteurs de l'époque N64, connu et reconnu pour sortir que des mega titres.
Dans l'ombre d'un Goldeneye mais pourtant il est doté d'un multi bien supérieur à ce dernier et d'idées tellement grisantes (le FarSight).
Il n'a jamais existé
cyr je ne me souviens plus trop de ce jeu, surtout la qualité.
Mais le jeu beaucoup moins, je devais être encore sur mgs ghost babel.
Après si tu te souviens pas de l'hélicoptère qui fallait détruire en visant des points précis, ni du pistolet extraterrestre qui faisait disparaître les ennemis
. Une arme cool. Mais fallait attendre que ça se recharge entre chaque tir.
Et pourtant Perfect Dark la fait et était au dessus.
Un des jeux qui à le plus marqué mon adolescence avec les potes.
Après pour ce que ça vaut, c'est l'un des jeux les mieux noter de l'histoire sur metacritic
c'est à l'image du jeu, le meilleur jeu multi console de la gen 32/64 bits, j'ai d'ailleurs pas retrouvé de jeux qui m'ont fait autant kiffer sur 128, malgré les Time Splitters très sympa.