Le beat them all aura eu une vie étrange tout de même. À la fin des années 80, il restait relativement discret. Au départ, celui qui lança réellement la recette fut Karate Champ de Data East en 1984, où quand bien même on affronte qu'un adversaire à la fois, il est possible de déambuler dans les niveaux. C'est d'ailleurs ça qui marquera la principale différence avec les jeux de combat traditionnels en arène. Puis vint Kung-Fu Master ou Spartan X au Japon de Irem la même année qui inspirera de nombreux films d'art-martiaux hong-kongais notamment avec notre grand ami Jacky Chan. On zappe rapidement les années qui suivirent pour tomber en 1987 sur certainement un des rois du genre, connu à travers la planète bien au delà du domaine du jeu vidéo : Double Dragon (sur le concept de Renegade de 1986 qui fut de qualité mais qui n'aura pas eu le succès public démentiel de son cadet). Populaire chez tout les types de populations, vieux, jeunes, gamer ou pas, au même titre d'un Tetris, Pac-Man ou Mario, le soft de Technos est une bombe dans touts les sens du terme, en salle d'arcade puis à la maison. Peu après, les grosses licences cinématographiques et d'autres domaines s'y mettent, preuve indubitable du potentiel commercial énorme que propose le genre beat them all, simple d'accès, immédiatement amusant et relativement facile à développer. 1989-1990 voit arriver les Batman et autres Tortues Ninja, puis le déferlement d'un tas de super-héros Marvel. Et pourtant, tel un feu de paille qui aurait brûlé infiniment trop vite, qui aurait généré un flamme si vive et si puissante qu'elle se serait consumée elle-même, c'est dès 1995 avec l'arrivé de la 3D que les beat them all devinrent plus discret. D'une année sur l'autre, le nombre de beat them all qui mérite d'être remarqué est divisé par deux au bas mot. Jusqu'à l'arrivé des Devil May Cry et compagnie, les développeurs sont quasiment incapables de produire un jeu de combat 3D avec un minimum de liberté dans les déplacements qui soit amusant et techniquement pas trop bancal. Les Fightning Force et autres Spikeout s'enchainent, il y en a en réalité assez peu, mais tous sont de qualité très variable. Le genre jeu de combat un contre un en arène fermée qui existait déjà prend les commandes et son succès sera fulgurant. Tekken, Soul Edge, Dead or Alive, Battle Arena Toshinden, Virtua Fighter, Bloody Roar, Rival Schools, Tobal... c'est l'effervescence ! Même le patron du jeu de baston 2D Street Fighter s'y met avec la série (relativement moyenne d'ailleurs) EX. La 3D tue le beat them all mais glorifie le combat un contre un.
Mais de cette période, nous parlerons plus amplement plus tard. On en reviens au début des années 90, là où le beat them all 2D se prépare à vivre le plus beau moment de sa courte vie. Toutes les grandes boites du monde ont déjà balancé leur cartouches. Konami a les Tortues Ninja, Capcom a Final Fight, Sunsoft a Batman, Marvel au travers de différents développeurs a X-Men, Spider-Man, Captain America et tant d'autres. SEGA ne se fait pas prier pour prendre le train en route, et d'ailleurs, ils n'étaient pas si opportunistes que cela puisque avant même l'âge d'or des beat them all, la firme au hérisson bleu avait déjà posé ses billes. Altered Beast en 1988, Golden Axe en 1989 … Mais voilà, il leur faut un produit à l'aspect jeune, cool, un truc nouveau, comme le Sonic de Yuji Naka, afin de consolider l'image fraiche et dynamique que SEGA essaye (avec succès) de se construire. Ça tombe bien, il se trouve que dans leur rang, il y a un bon monsieur qui a déjà fait ses armes sur d'autre star de la firme (Wonder Boy in Monster Land, Revenge of Shinobi). Il s'appelle Noriyoshi Ohba et il sera le directeur de Streets of Rage, la nouvelle arme de fun massif que SEGA compte bien faire exploser sur le monde entier pour s'imposer dans le domaine déjà extrêmement concurrentiel du beat them all.
Alors, Streets of Rage (Bare Knuckle aux USA et Bare Knuckle - Ikari no Tekken en japonais qu'on pourrait traduire par ''Articulation à vif – La Fureur des Poings de fer'', cool, hein ? Ah oué au fait, c'est Bare avec un -e, par bar comme chez Dédé au coin d'la rue hein, j'en vois souvent qui font l'erreur et qui trouve ça logique en plus, du genre « bah attend on va péter la gueule à des roublards, donc dans le titre du jeu y'a le mot ''bar'', logique, peut pas test »), qu'est-ce que c'est ? C'est un jeu de baston à progression horizontale où on met des mandales à tout le monde pour libérer la ville et ses rues de la criminalité. C'est trop rapide ? Nan mais vraiment, c'est tout à fait ça qui se passe dans le jeu. La ville est devenue dangereuse et cernée par les caïds, alors trois flics volontaires (et qui n'avaient rien à faire de leur week end aussi, un peu) se mettent en tête de créer une brigade spéciale d'élite pour combattre le syndicat du crime. Manque de bol, il semblerait que leurs supérieurs soit aussi foutrement courageux qu'un bébé Chenipan, ils refusent donc la création de cette brigade. Pi encore, certain chefs de la police semble être corrompus par le syndicat. Ni une ni deux, les trois combattants quittent les forces de l'ordre et décident de libérer seuls la ville des malfrats. Comment faire un paragraphe entier de bla bla avec une histoire qui tient sur un emballage Carambar, appelez-moi au 06 12 …
On a le choix entre Adam Hunter, Axel Stone et Blaze Fielding (parmi ces trois là se cache une femme, saurez-vous la retrouver?). Trois héros dès le départ très attachants qui deviendront des icônes du jeu vidéo et des mascottes de SEGA presque au même titre que Sonic et sa clique. Si SEGA devait faire un Super Smas Bros. like un jour, les trois combattants de base de Streets of Rage seraient dedans à n'en point douter. Là où SEGA innove (et y'a pas que ça, on va y revenir) par rapport au Final Fight de Capcom, c'est qu'ils laissent tomber d’emblée cette sempiternelle histoire de kidnapping de jeune femme qu'il sauver du grand méchant. Au contraire, la dite jeune femme se joint à nous pour aller casser du truand. Et elle se débrouille bien la gazelle ! C'est là tout la réalité de Streets of Rage, on le sait, on le sens que le jeu de AM7 puise son inspiration dans Final Fight, comment pourrait-il en être autrement puisque c'est le mètre étalon dans le genre, et pourtant il s'évertue à faire autrement que lui. Évidemment, ce qui frappe le plus de prime abord c'est que les deux jeux se déroulent dans des environnements urbains. Pourtant, là où Capcom y a apposé une patte graphique très typée comics américains (avec des personnages aux torse surdimensionnés), SEGA reste plus raisonnable (moins inventif diront les mauvaises langues). Les sprites des personnages sont d'ensemble moins volumineux, ce qui nous donne la possibilité d'admirer les décors très sympathiques quoique classiques et convenus. Le classicisme est d'ailleurs ce qui pourrait en partie qualifier Streets of Rage. Là où Double Dragon nous avait habitués à plusieurs séquences de gameplay qui tiraient plus sur le jeu de plate-forme que sur le beat them all pur, SoR se contente bel et bien de nous faire tabasser des gredins à la pelleteuse et rien d'autre. Quand bien même on visiterait certain décors un peu atypiques comme un bateau ou une usine d’automate avec tapis roulant, rien de très palpitant vient casser la routine du soft. Mais le classicisme peut avoir ses avantages, dans le cas précis de Streets of Rage, il permet d'assurer une réalisation de haute volée d'un point de vue technique.
En effet, les décors sans fioriture accueillent une flopée d'ennemi si bien qu'il n'est pas rare de voir à l'écran une dizaine de sprite qui se tape dessus si jamais vous jouez avec un partenaire (si vous jouez seul, il y aura moins d'ennemi, mais ça reste satisfaisant tout de même). Les décors étant mieux agencés, les sprites plus petits, que l'ensemble de la scène en devient paradoxalement plus lisible. On sait se positionner plus efficacement sur le champ de bataille afin de ne pas se faire prendre en tenaille et afin de ne pas faire avancer trop vite le scrolling pour ne pas faire débarquer trop d'adversaire avant d'avoir vaincu ceux déjà présent. Ça paraît rien comme ça, mais ça relève d'une science et d'un confort de jeu que peu de gens ne distingue aujourd'hui tant ça leur paraît naturel. Et c'est certainement le fruit de bêta test et d'ajustement très pointilleux de la part de l'équipe de développement. Streets of Rage se pose instantanément comme une belle vitrine technologique de la Megadrive puisque c'est le jeu qui propose de loin (et pour le moment) le nombre le plus élevé de sprite en action en même temps. À tel point qu'on en arrive à faire clignoter l'écran. Mais au lieux de blâmer la console pour ça, on a envie de la féliciter d'avoir déjà tant sortie de son bide.
Malgré tout, on aurait apprécié un peu plus d'effort sur la quantité véritable des ennemis (sans les variations de couleur qui ne trompe personne, j'appelle ça le syndrome Final Fantasy X parce que cet opus en particuliers se fout de notre gueule sur le bestiaire...). 5 (le criminel de base, le clown, le punk, le karate-ka et la pétasse sado-maso), c'est trop peu. Même si au final, bon nombre de jeu du genre et de la même époque souffriront des même affres. Notons aussi quelques animations parfois un brin étranges mais en contre-partie un effet de profondeur bien rendu et une ambiance fabuleuse très films d'action des 90's avec des environnements uniquement de nuit. Bref, du bon et du moins bon, mais globalement de la qualité, un chef de file de 1991 assurément.
Cette avarice des ennemis est tout l'inverse du travail de Yuzô Koshiro, le compositeur du soft qui aura la primeur de voir son nom figurer sur l'écran titre. Ce qui est une particularité (qui va se répéter) chez SEGA en particuliers avec cet homme, et qui si on y réfléchi bien n'a pas beaucoup de sens. En effet, puisqu'il ne s'agit que du compositeur, pas du créateur de la licence, du producteur, encore moins d'un chef d'équipe comme Yu Suzuki ou Yukio Futatsugi (Panzer Dragoon), et pourtant. Toujours est-il que son travail sur Streets of Rage fut généreux, une vingtaine de pistes furent produites là où d'autre beat them all se contentaient d'une petite dizaine de musique (une pour accompagner chaque level, un main theme, un ending et un game over en gros). Fortement influencé par les nouveaux courants musicaux des années 80 et 90 comme la techno et la house, il mêlera tout cela au chiptune traditionnel des jeux 16-bits pour confectionner une bande son pêchue et dynamique à souhait. Mais pas forcément très belle ou très esthétique à l'écoute en dehors du jeu. Un rendu qui divisera peut-être plus que de raison, je l'ai constaté ce tantôt en me renseignant un peu plus profondément sur le jeu. Je ne m'étais pas rendu compte que la musique techno de Streets of Rage avait suscitée (et continue aujourd'hui) autant de débat houleux entre gamer. Comme quoi, ce qu'on pense être unanimement apprécié peut ne pas l'être en réalité.
Les plus mélomanes d'entre vous auront peut-être distingué l'influence de la musique noire (le rap américain, le jazz, le funk, la soul...) dans les compositions de Koshiro, donnant au tout une mélodie forte et inimitable malgré l'aspect technique déroutant. On notera le morceau d'introduction, ultra connu désormais : The Street of Rage. La musique du premier level qui balance la sauce dès le départ histoire qu'on ne se sentent pas floué sur la marchandise : Fightning in the Streets. Keep the Groovin' qui présente un rythme très ''jungle urbaine''. Bad Ending qui débute sinistrement et qui nous hypnotise par la suite avec son tempo et son ambiance lancinante (qui au fur et à mesure nous englobe dans une sorte de sentiment de fatalité insidieux mais réel) qu'on ne prêterait pas à un ''mauvaise fin'' alors qu'en fait, ça fonctionne du tonnerre une fois qu'on a essayé ! Ou encore Stealthy Steps qui sied très bien à un Metal Gear si jamais ce dernier se déroulerait dans le San Francisco des années 70.
Mais ce qui a surtout marqué chez Streets of Rage, et là, on peut le dire de façon unanime, c'est son gameplay. Comme dit plus haut, on peut choisir entre trois personnages. Adam Hunter, expert en boxe, lent mais puissant, selon sa biographie, il adore les bonsaï (oué parce que en plus la Team Shinobi s'est amusé à donner des petits détails sur leur combattants). Blaze Fielding, l'amazone du groupe, qui pratique le judo, moins puissante que les deux autres mais très rapide et habile dans les saut, elle excelle dans la lambada (une danse brésilienne). Et enfin Axel Stone, maître des arts-martiaux traditionnels et personnage le plus équilibré en combat, il est notamment passionné par les jeux vidéo. Une belle brochette de guerriers très sympathiques en somme. Tout au long des huit niveaux, vous disposerez de 3 actions correspondant aux 3 boutons du pad Megadrive. Sauter, frapper et appeler la police en renfort ce qui peut être considéré comme une attaque spéciale comme dans n'importe quel autre beat them all. Le saut servira surtout à esquiver les projectiles qu'on vous lance ou vous défaire de plusieurs sbires qui vous aurez encerclés, mais aussi à donner un coup de pied sauté très utile pour dégager la voie instantanément. Ce coup ayant une portée très intéressante, il est à utiliser à outrance quand débarque un tas de bandits à l'horizon car il est sur et fauche allégrement un groupe d'ennemi sans difficulté. L'unique combo de base du personnage (un chacun) se voit suppléé par un enchainement différent lorsque vous venez au contact (projection, coup de genoux façon Muai-Thaï, coup de tête …) et ce même bouton d'action donnera des effets différents si vous portez une arme. couteaux, tuyaux, tessons de bouteilles, sabres, spray au poivre, battes de baseball... tout y passe. Ça a le mérite de causer des dommages variables et de varier autant que possible ce qui se passe à l'écran. C'est simple vu comme ça, mais il fallait y penser, SEGA l'a fait.
Dans le rayon innovation, on peut aussi parler du mode deux joueurs (mais rigolez pas bande de naze, Gantzeur tu sors!), oui bien sur, Final Fight (version arcade, pas version console) et Double Dragon le faisait bien avant cela. Mais le faisaient-ils aussi bien que Streets of Rage ? Ben non. Sinon j'en parlerais pas. Encore une fois, c'est tellement bête que personne semble-t-il n'y avait pensé auparavant. Jouer avec un partenaire nous donne accès à de nouvelle projections réalisables uniquement en coopération. C'est agréable à jouer, le nombre d'ennemi double, ça devient un bordel bien rigolo, parfois on se fout une tatane entre coéquipiers et on s'engueulent devant la télévision avant de repartir de plus belle (il est même possible de répondre au coup malencontreux de son compère avec un suplex bien senti!). Bref, c'est fun à souhait, c'est dynamique, c'est cool, c'est typiquement SEGA !
Si Final Fight est arrivé avant et Double Dragon encore plus avant, Streets of Rage a lui aussi sans conteste établi les base du beat them all 2D. Entre traditionalisme et modernité dans son gameplay, le titre revêt une image abordable pour chacun comme un bon vieux film d'action hollywoodien des années 80 ou 90, et ça fonctionne parfaitement. On s'amuse, on en demande pas moins, et voilà, on passe deux très bonnes heures de jeu devant son moniteur ! Car c'est cela qu'on recherchait avant tout lorsque, gamin, on payaient nos cartouches de jeu 500 balles, l'amusement. Et diantre, que les gars de l'époque savaient s'y faire …
Me voilà déjà arrivé à la fin de ce retro test (que j'ai écris en moins de 48 heures, jamais écris aussi vite de ma bordel de vie, trop de senzu, surement...) et pourtant il en reste des choses à dire. On peut d'abord commencer par dire que le jeu fut en priorité élaboré pour la Megadrive avant l'arcade, ce qui pour l'époque était inédit. On peut aussi évoquer le nom de code du jeu qui était D-SWAT, plus tard le concepteur du jeu Ohba dira que c'était un clin d’œil à un autre jeu d'action de la Megadrive : E-SWAT. Le D de D-SWAT signifiant Dragon. Les personnages tels qu'ils avaient été conçus au départ devaient d'ailleurs avoir des noms de code eux aussi et étaient assez différents de ce qu'on connait aujourd'hui. Axel était le God Hand et d'après son artwork de base, il ressemblait un peu à Chuck Norris en dogi. Adam était Black Bird, représenté avec un bas de survêtement et des gants de boxe tandis que Blaze était une jeune femme typée artiste-martiale chinoise avec une robe fendue à la Chun-Li (ou Lei-Fang de Dead or Alive) et était surnommée Pink Typhoon. C'est sympa à savoir puisque Blaze se rapporte au feu en anglais, tandis que Typhoon s'associe à l'eau, ils avaient de la suite dans les idées chez SEGA...
Certain sons comme celui de l'obtention d'une vie supplémentaire provienne directement de Revenge of Shinobi d'après ce qu'a déclaré Koshiro sur son Twitter, ceci afin de donner une sorte d'effet de continuité et donner un aspect ''grande famille'' aux jeux de SEGA. Sur l'écran de sélection des personnages, si on patiente un certain temps sans toucher à la manette, on peut apercevoir Blaze qui nous fait un malicieux clin d’œil, comment résister et ne pas la sélectionner quand c'est comme ça ? ^_^
Pour finir, on peut aussi citer la présence de la sœur de Koshiro en personne qui officiait en tant que designer (non créditée) sur le jeu. Une famille de talent, en somme, ce qui n'était pas aussi rare qu'on peut le croire pour l'époque (les frères Follin, la famille Mechner, les frères Stamper qui ont fondés Rare...)
Avec le recul, c'est étrange de se dire que la folie des beat them all fut créé par un titre (mis à part Double Dragon disons), Final Fight de Capcom. Et que ces même gens de chez Capcom tueront la folie qu'ils avaient créé avec Street Fighter II trois ans plus tard. L'histoire des jeux vidéo est sacrément intrigante, pleine de rebondissements et c'est en révisant un peu le passé qu'on comprend pourquoi ce loisir est si populaire encore aujourd'hui.
Si on peut reprocher à Streets of Rage son aspect conventionnel, il faut surtout se souvenir qu'en 1991, on en était juste à l'époque où le beat them all commençait à trouver ses marques. Sous ses allures de produit classique, le jeu de AM7 est en réalité le patron d'un genre qui aura un succès aussi démentiel que sa chute sera brutale. Si il y a un trio qui ont fait les règles du beat them all, c'est bien Double Dragon, Final Fight et Streets of Rage. Et plus important que tout, même après 25 ans, le jeu garde intégralement ses qualités divertissantes et sa simplicité d'accès, le fun immédiat qu'il procure et son côté tout public valent bien plus que n'importe quel super production de notre ère. Le genre de jeu qu'on ressort aux alentours des fêtes de Noël pour se mettre à rêver des plaisirs simples des jeux du passé.
Un jeu qui mérite sa place en tant que légende ce week-end, en définitive.
Et dire que ce jeu n'a pas du tout vieilli, il reste tout à fait jouable de nos jours, une pure merveille ! !
Pour ceux qu cela intéresse il y a toujours le Remake V5 en téléchargement libre regroupant tous les Streets of Rage avec pas mal d'ajouts et de bonus ! !
Génial les tests. La présentation fait un peu trop gros pavé dans la marre. Ça donne pas envie de lire de prime à bord. Mais une fois lancé on lit le morceau facilement.
A quand un test de Street of Rage 2 ou MoomWalker ? Ça reste les 2 must have de la megadrive en terme de beat them all.
Et surtout à quand un test de Thunderforce ????
Nintendo avait life force de Konami entre autre. Mais Sega possède le divin Thunderforce
Ce qui est incroyable avec Streets Of Rage, c'est avant tout la bande son juste démentiel signé par le magicien de la synthèse FM, Yuzo Koshiro
Le mec est connu pour avoir maîtrisé comme aucun autre le YM2612 de la Megadrive (voir Revenge of Shinobi) et d'avoir introduit pour la première fois la house music dans un jeu vidéo. Beaucoup d'artiste de la scène electro avoue avoir était influencé étant gamins par la musique de SOR.
La synthèse FM de la Megadrive, c'était juste du bonheur en barre En gros t'avais le meme type de sons que les hits des années 80 comme ceux de A-ha, Depeche Mode ou Tears for Fears
En tout cas, merci beaucoup à docteurdeggman et anakaris pour ce week-end de légende ! !
Mention spéciale à Super Mario64 et à Streets of Rage que j'apprécie tout particulièrement ! !
Décidément, les légendes sont à l'honneur dans Rétro Gamekyo! Streets of Rage c'est pour moi tout simplement le meilleur jeu du genre beat'em all 2D, devant les Double Dragon et Final Fight cités plus haut. C'est aussi celui que j'ai le plus retourné avec plaisir sur ma Megadrive! Que dire de cette bande son culte que je garderai gravée dans ma tête pour toujours! Sinon, j'ai bien aimé le 2 et le 3, mais le premier reste mon préféré. Merci beaucoup pour tout ces tests cultissimes!
karbon Un monument ce jeu ! Et bien trop sous estimé. en revanche je ne suis pas d'accord quand tu dis qu'il est supérieur à la version arcade. Il est pour moi juste différent. Meme à un joueur, la version arcade était excellente.
sussudio
Pc engine seule : 60 -150 €
Cd rom 2 : 100 - 200€
Super cd rom 2: 200 - 250€
Pc engine duo : 180 - 250€
Pc engine duo R: 200 - 299€
On en avait deja parlé et c'est devenu trés cher de se faire de la Pc engine, le mieux est l'import jap qui reste les prix les plus bas, mais ne sont pas cheap non plus
-Le Cd rom 2 lira jeu cd rom2 et Super Cd rom2 si tu la Super System card (ou Arcade pro cd rom2)
-Le Super cd rom 2 lira tout
-La Duo lira tout sauf les jeux Supergraphix
-La Duo R lira tout les jeux sans distinction
-les jeux arcade Card (Snk et autres) necessite la carte "Arcade card pro" (cdrom2 ou super cd rom2) ou "Arcade card Duo" (pour Duo et Duo R)
zaclorde
Grave
j'avais acheté son album Glaces Cities qui était vraiment bon sinon écoute aussi tout ce qui est Collége, Valerie & Friends, Minitel Rose, The outrunners. C'est retro parfois inspiré clairement d'OST de jeu
spawnini ah oui je croyais que tu parlais des test, nan c'est vrai t'as raison me reste au moins jusqu'à jeudi du boulot jusqu'aux dents mais après je vais pouvoir reprendre mon souffle
docbrown j'évoque cette appartenance très hollywoodienne des 90's dans le test, mais de façon aussi précise que toi je dois l'avouer, merci beaucoup de ta lecture et de ton retour
Anakaris bon test, Évidement !! mais ce que tu n'a pas mis dans l'article c'est que le jeu était aussi le reflet de l'époque. Les racailles que l'on voit dans le jeu avait quasi les mêmes gueules dans la réalité de la vie nocturne de la plus violente ville des années 80 : New york !
Street of rage était le reflet de la réalité des gangs et de l'ultra violence qu'il y avait dans ces rues obscures, tout comme Beat It, BAD de MJ en music, ou au cinema avec le justicier, The Warriors (qui a inspiré double dragon justement).
bref, on baignait dans un autre monde, alors question immersion, street of rage, nous donnais LA RAGE défoncer de la vermine.
sussudio Question son, vu que j'ai tjs adoré mettre le feu sur le dancefloor, quand j'ai vu l'intro de ce jeu la première fois, je suis rester sur le cul, et déjà à l'époque jme disait "mais bordel, pourquoi personne ne met ça en boite de nuit ?! O_O". le son était très moderne et ne faisait pas autant "JV" que les autres jeux !!
Ensuite les thèmes s'enchainent, et au lieu d'affronter le boss des niveaux, tu danse la manette à la main devant ton écran 35cm !
Bon ok, j'ai un peu écouté la bande son. J'avoue que le jeu était en avance sur son temps musicalement. Je pensais pas entendre des sonorités dance/house dans un jeu 16 bits. J'ai également sous-estimé les capacités sonores de la Megadrive, parce que sur la vidéo ça sonne vraiment bien. Si c'était vraiment comme ça en vrai, bah
Je m'attendais à entendre de la musique classique d'un jeu arcade de l'époque, bah non. Je dois reconnaître que j'ai été surpris.
Le son qui commence à 35min24 (sur la vidéo de l'OST) respect pour une console 16 bits. Pareil pour celle qui commence à 13min50. Le compositeur n'a pas fait des musiques de level, le mec a fait des vrais morceaux (du moins sur celles que je cite). Respect à lui
Ya d'autres jeux Megadrive avec un niveau de qualité musicale (pour un jeu console) égale au son d'intro que l'on peut entendre dans la 1er vidéo et qui se finit à 1min22 ? Pas forcément le même genre, mais aussi travaillé ?
zaclorde en général toutes les musiques de Koshiro sont aussi bonnes que celles-là, ensuite tu peux éventuellement taper dans le Thunder Force et les compositions de Tim & Geoff Follin qui eux aussi sont des brutes niveaux chiptune pur.
Sinon je t'invite à aller voir cette page qui te donne une belle liste des artiste de chiptune d'hier et d'aujourd'hui, certain sont de véritable compositeur de jeux vidéo qui travaille encore aujourd'hui, d'autre sont des adeptes de la musique électro qui donnent volontairement un cachet "old school" à leur son mais qui ne sont pas spécialement lié au jeu vidéo.
ah le jeu ki m'avait mis en conflit avec ma mere lolz..je passe des nuits blanches dessus..j'aime trop cette serie et ce triste ke sega n'a rien pu faire avec depuis la megadrive
M'en rappellerais toute ma vie, je voulais le pack avec le roi lion et j'ai eu celui avec Virtua Racing
Un vrai épisode en 2D comme celui-ci --> SoR4
De merveilleux moments sur cette licence même si j'étais plus Final Fight
Et puis Blaze quoi
Pour ceux qu cela intéresse il y a toujours le Remake V5 en téléchargement libre regroupant tous les Streets of Rage avec pas mal d'ajouts et de bonus ! !
Le Noel de dingue quand j'ai eu ce jeu sous le sapin
Non malheureusement...
Par contre la version PSN de Streets of Rage 2 est jouable online ! !
Dommage qu'il n'y ai que le 2 d'ailleurs...
Blaze (surtout dans le 2) ou AKA un des best perso féminin du JV EVER.
A quand un test de Street of Rage 2 ou MoomWalker ? Ça reste les 2 must have de la megadrive en terme de beat them all.
Et surtout à quand un test de Thunderforce ????
Nintendo avait life force de Konami entre autre. Mais Sega possède le divin Thunderforce
J'ai jamais testé d'y jouer de bon matin pour voir l'effet ça fait il faudra que je testes ça
Une petite bombe ce jeu même si il aurait mérité une suite mieux maîtrisé
Le mec est connu pour avoir maîtrisé comme aucun autre le YM2612 de la Megadrive (voir Revenge of Shinobi) et d'avoir introduit pour la première fois la house music dans un jeu vidéo. Beaucoup d'artiste de la scène electro avoue avoir était influencé étant gamins par la musique de SOR.
La synthèse FM de la Megadrive, c'était juste du bonheur en barre
Mention spéciale à Super Mario64 et à Streets of Rage que j'apprécie tout particulièrement ! !
xorlefort crois moi si tu t'y prend bien, 25-30 minutes c'est pile poil ce qu'il faut pou finir le jeu, le temps d'un trajet de bus quoi
plistter merci à vous de nous lire encore une fois! Sans vos commentaires et vos like, nous n'aurions probablement pas la force de continuer!
Que de souvenirs et puis cette bande son, tellement culte !
Le Smash Bros made in Sega existe déjà, il s'appelle Sonic the Fighters ou encore Fighters Megamix. Sega est précurseur dans le domaine.anakaris
Si vous aimez l'OST, ya pas mal d'artistes dans un délire 16 bits à l'ancienne : http://youtu.be/uqvvtEkDPOE
J'ai vraiment trouvé la version arcade à chier
Et c'est vraiment ça en faite, ils sont bien trop différent je n'ai pas trop compris le délire de Sega pour le coup.
Pc engine avec Cd-rom~2 ou super cd rom 2 ?
Je sais que la Pc Engine existe en Pal par Sodipeng, la Nec Pce engine duo aussi, mais j'ai un doure pour le cd rom2 et super cd rom 2
Pc engine seule : 60 -150 €
Cd rom 2 : 100 - 200€
Super cd rom 2: 200 - 250€
Pc engine duo : 180 - 250€
Pc engine duo R: 200 - 299€
On en avait deja parlé et c'est devenu trés cher de se faire de la Pc engine, le mieux est l'import jap qui reste les prix les plus bas, mais ne sont pas cheap non plus
Ah et pour les différences :
-Le Cd rom 2 lira jeu cd rom2 et Super Cd rom2 si tu la Super System card (ou Arcade pro cd rom2)
-Le Super cd rom 2 lira tout
-La Duo lira tout sauf les jeux Supergraphix
-La Duo R lira tout les jeux sans distinction
-les jeux arcade Card (Snk et autres) necessite la carte "Arcade card pro" (cdrom2 ou super cd rom2) ou "Arcade card Duo" (pour Duo et Duo R)
http://youtu.be/BuHt0xSbru8 : cette fois-ci avec comme inspiration Ecco the Dolphin.
On est tout à fait dans l'esprit année 80/90
Je m'écoute la totale en ce moment c'est un bon Mitch Murder, j'écoute deja ce genre pop electro retro d'habitude
Rien que pour son blaze il a mon respect
Grave
j'avais acheté son album Glaces Cities qui était vraiment bon sinon écoute aussi tout ce qui est Collége, Valerie & Friends, Minitel Rose, The outrunners. C'est retro parfois inspiré clairement d'OST de jeu
Ca sent bon les 80's
anakaris
J'attends mon loulou
Ok, bon après je recherche pas ça forcément mais parfois c'est sympa.
Aujourd'hui encore un de mes jeux vidéos préférés toutes gen confondues c'est dire !
Anakaris bon test, Évidement !! mais ce que tu n'a pas mis dans l'article c'est que le jeu était aussi le reflet de l'époque. Les racailles que l'on voit dans le jeu avait quasi les mêmes gueules dans la réalité de la vie nocturne de la plus violente ville des années 80 : New york !
Street of rage était le reflet de la réalité des gangs et de l'ultra violence qu'il y avait dans ces rues obscures, tout comme Beat It, BAD de MJ en music, ou au cinema avec le justicier, The Warriors (qui a inspiré double dragon justement).
bref, on baignait dans un autre monde, alors question immersion, street of rage, nous donnais LA RAGE défoncer de la vermine.
sussudio Question son, vu que j'ai tjs adoré mettre le feu sur le dancefloor, quand j'ai vu l'intro de ce jeu la première fois, je suis rester sur le cul, et déjà à l'époque jme disait "mais bordel, pourquoi personne ne met ça en boite de nuit ?! O_O". le son était très moderne et ne faisait pas autant "JV" que les autres jeux !!
Ensuite les thèmes s'enchainent, et au lieu d'affronter le boss des niveaux, tu danse la manette à la main devant ton écran 35cm !
Ce jeux est un pur régal!
Cette ambiance crade et corrompu putain javais 10 ans et jetais totalement en kif!
Mais alors cette ost, une tuerie absolut!(aaah la musique du level du monte-charge
Encore une chose....blaze c'est la meilleurs!
Je m'attendais à entendre de la musique classique d'un jeu arcade de l'époque, bah non. Je dois reconnaître que j'ai été surpris.
Le son qui commence à 35min24 (sur la vidéo de l'OST) respect pour une console 16 bits. Pareil pour celle qui commence à 13min50. Le compositeur n'a pas fait des musiques de level, le mec a fait des vrais morceaux (du moins sur celles que je cite). Respect à lui
zaclorde en général toutes les musiques de Koshiro sont aussi bonnes que celles-là, ensuite tu peux éventuellement taper dans le Thunder Force et les compositions de Tim & Geoff Follin qui eux aussi sont des brutes niveaux chiptune pur.
Sinon je t'invite à aller voir cette page qui te donne une belle liste des artiste de chiptune d'hier et d'aujourd'hui, certain sont de véritable compositeur de jeux vidéo qui travaille encore aujourd'hui, d'autre sont des adeptes de la musique électro qui donnent volontairement un cachet "old school" à leur son mais qui ne sont pas spécialement lié au jeu vidéo.
Ok, merci.