Il y a des jours où on ferait mieux de rester couché comme dirait l'autre, des jours où rien ne va en dépit de nombreux efforts, cet événement (que tout le monde connait au moins une fois dans sa vie) est communément appelé "une journée de merde" dans le jargon actuel. Mais quel curieux personnage que ce petit écureuil aux poils roux, se retrouvant embringué contre son gré dans une aventure pour le moins hors du commun. Pourtant à la base rien ne le prédestinait à suivre une route pareille mais visiblement les voix du seigneur sont impénétrables, c'est en 1997 que ce petit être au look mignon tout plein fait son entrée dans le monde du jeu vidéo, comble de tout il commence sa carrière en tant que Guest dans le bien connu "Diddy Kong Racing", un jeu de course permettant de piloter différents véhicules et gratifier d'un mode histoire plutôt riche, en compagnie d'une ribambelle de protagonistes plus colorés les uns que les autres tels que Banjo et Diddy Kong au vue du titre du jeu assez parlant. Mais c'est bien 2 ans plus tard qu'il va prendre enfin son envol dans un soft portant fièrement son nom, un simple jeu d'aventure sympathique sorti sur GameBoy Color, rien de spécialement révolutionnaire même si on sent que son créateur montre clairement ses intentions avec le but d'imposer son nouveau personnage dans des futurs productions exploitant cette petite boule de poil, un avenir radieux s'annonce pour notre petit ami... mais peut-être pas celui que tout le monde imaginait à l'époque.
Et c'est ainsi que l'annonce d'un nouvel opus, sortant sur Nintendo 64, sonne aux oreilles des joueurs du monde entier. A la base le jeu devait beaucoup ressembler aux productions habituelles du développeur Rareware (Rare tout court de nos jours) c'est à dire un monde mignon généralement rempli de couleurs vives et avec une ambiance bon enfant, à l'instar de Banjo & Kazooie pondu sur le même support (excellent jeu ceci dit) mais malgré de bonnes idées de départ et divers titres proposés pour ce nouveau chapitre tout en 3D, voilà que Rareware décide de repenser la formule et de trancher viscéralement avec toutes leurs anciennes productions en changeant le personnage et l'aventure par la même occasion, l'ancien "Conker" est mort ce jour-là! Pour le pire mais surtout pour le meilleur pour nous pauvres joueurs. Plutôt déroutant lors des premières minutes mais tellement prenant au fil des heures qui s'écouleront sans lassitude, Conker est enfin de retour en 2001 sous une forme totalement différente, fini de rigoler en gambadant dans de vertes prairies on passe aux choses sérieuses, au passage notre petit écureuil jette son costume de gendre parfait aux orties pour devenir beaucoup bien plus que ça, plus qu'un héros une icône est née en ce jour!! Donc préparez-vous pour l'un des pires jours de votre vie (même si ludiquement ça va être le pied total) pire qu'un mauvais jour ordinaire... A Bad Fur Day!!!
"Well, here I am Conker the king, king of all the land! Who'd have thought that? "But how did I come to this?", I hear ya say. "And who are those strange fellows that surround my throne?", that you also say. Well, it's a long story. Come closer, and I'll tell ya.
It all started yesterday, and what a day that was. It's what I call A Bad Fur Day."
C'est juste après avoir tronçonné violemment le logo de la Nintendo 64 et avoir choisi un emplacement que la partie va tout doucement commencée... c'est par un monologue que débute l'aventure (voir texte en rouge au dessus) monologue narré par un Conker au regard menaçant, fixant la caméra qui s'éloigne progressivement d'un endroit se trouvant être une salle du trône. Le texte est clair, Conker est devenu roi par on ne sait quel moyen et notre cher écureuil va visiblement nous expliquer la situation actuelle, petit retour en arrière dans la vie de Conker. L'histoire met en scène Berri, la petite amie de Conker, en pleine séance de gymnastique intensive affichant un postérieur du tonnerre, une bien belle bête. Quand tout à coup le téléphone sonne.. mais Berri ne l'entend pas à
cause de la musique, un répondeur plus ou moins humoristique s'enclenche invitant l'interlocuteur à laisser un message vocal, à l'autre bout du fil notre cher Conker explique à sa petite copine qu'il risque de rentrer tard en prétextant des excuses bidons et finit par raccrocher le téléphone. Nous découvrons un peu après notre héros complètement bourré (et oui bourré.. et sur Nintendo 64 en plus!!!) au centre d'un orchestre dans un bar semblant familier, nous montrant qu'en fait la véritable raison de son prétendu retard était plutôt de se foutre une bonne cuite, voyant qu'il se fait tard et qu'il a son compte niveau alcool, c'est un Conker titubant comme un poivrot qui quitte le bar.
Malheureusement pour lui il pleut des cordes et Conker à beaucoup de mal à éclaircir ses esprits vue la folle soirée passée au comptoir à lever le coude, après avoir gerbé aux pieds d'un vieux personnage se trouvant à l'entrée, Conker reprend sa route non sans peine à se situer. Un peu plus loin il se retrouve dans un endroit peu familier selon ses dires avec au centre un panneau indiquant des directions opposées plutôt explicites, Conker choisit un peu au hasard. Mais laissons juste 2 minutes notre petit héros de côté pour le moment, la caméra se concentre sur un étrange château à l'aspect fortement lugubre. A l'intérieur se trouve le roi panthère sur son trône, ingurgitant un verre de lait fraîchement servi par l'un de ses sbires.. quand tout à coup le verre se brise sur le sol après être tombé de la petite table avoisinante (en même temps c'est logique vu qu'il semble manquer un pied au mobilier!) ce qui semble déplaire énormément au félin couronné, vous apprendrez peu après via son conseiller, le professeur Von Kriplespac, que seul un écureuil possède la taille suffisante pour pouvoir prendre la place du pied cassé et ainsi donner satisfaction au roi (le hasard fait décidément bien les choses n'est ce pas?) il n'y a aucun doute que ces personnages joueront un rôle important dans l'intrigue principale. Un peu plus tard de retour avec cet ivrogne de Conker, affublé d'un magistral mal de crâne et il semblerait plus ou moins perdu, nous pouvons enfin prendre en main le personnage et débuter cette nouvelle aventure, ô combien inoubliable.
Dés vos premiers pas vous évoluez dans un univers 3D bien exploité par la console comme à l'habitude, c'est un Conker ramolli par l'alcool qui vous sert de protagoniste pour le moment, dans les alentours vous rencontrez Birdy l'épouvantail (un type plutôt bizarre) qui va vous initier à un point du jeu vachement important qui n'est d'autre que de curieux socles portant la mention "B" gravés dessus. L'utilisation de ces cases est très simple, vous posez les fesses de Conker dessus et vous appuyez sur la touche "B" (enfin ça vous vous en doutiez déjà je présume) mais seulement si une ampoule, synonyme d'une idée émergeant de votre caboche, se met à illuminer les esprits de Conker. Une action bien définie s'enclenchera, s'adaptant à votre situation dans le cadre actuelle des choses, afin d'aider Conker dans sa quête, la première servant à revigorer notre héros à coup d'aspirine sortant d'on ne sait où. Une multitude de ces socles est éparpillée dans le jeu, c'est un élément important du gameplay avec lequel il faudra impérativement faire avec pour en déceler les nombreuses subtilités. Voilà enfin le moment de faire mumuse avec le véritable maniement de Conker, dans un niveau servant de tutoriel (qui a dit plateforme?) Conker n'hésitera pas à vous faire un petit récapitulatif des commandes dont je vais vous faire un bref topo rapido: une pression de la touche "A" permettra à Conker d'effectuer un saut, en re-appuyant une seconde fois il pourra planer en faisant l'hélicoptère avec sa queue (Tails style!) sans compter qu'en maintenant la touche "Z" avant le saut donnera le pouvoir à Conker de sauter encore plus haut, mais bon vous êtes en terrain connu pour les habitués des jeux Nintendo 64. La prochaine étape sera de récupérer une clé bien capricieuse afin de vous débarrasser d'une gargouille encombrante, une seule solution pour calmer la quincaillerie un bon coup de poêle sur la tête fera l'affaire, en pressant la touche "B" Conker sortira un ustensile de cuisine de sa poche pour asséner un solide coup à ses adversaires ou à quiconque lui déplaît, une façon comme une autre de régler les problèmes... voilà les bases sont établies, c'est maigre me direz-vous? bien entendu mais n'ayez aucune crainte la gameplay va se bonifier avec le temps, comme le bon vin.
"Conker guérira de sa gueule de bois juste en cliquant sur le bouton "B"... magique!"
Car ce Conker se dévoilera être beaucoup plus qu'un jeu de plate-forme tout simplet, différentes actions seront disponibles au cours de l'aventure en particulier grâce aux fameux socles. Comme par exemple l'occasion de s'essayer au lance-pierres sur de vilaines bestioles au tout début ou bien au lancer du couteau, charger des vaches en étant à dos de taureau pour emmagasiner une certaine quantité d'excrément, jeter des rouleaux de papier toilette sur un boss pour le moins dégueulasse, séance de surf bouillant, kidnapping aérien de sang frais dans les couloirs d'un sombre château ou bien combat préhistorique assis sur un bébé dinosaure aux dents bien aiguisées, tellement de possibilités offertes pour enrichir de plus en plus le jeu à chacun de vos pas.. et encore je ne vous dis pas tout!! Sans compter que des phases de style FPS seront à un moment donné disponibles, c'est un Conker armé jusqu'aux dents que vous tiendrez entre vos petites mains, il vous en faudra du courage afin de vous défaire d'une horde de zombies ou bien de terribles ours en peluche à tendance nazi, en participant à une petite guerre un peu contre votre gré, mais bon rien n'arrête dans sa quête notre brave écureuil. Autant le dire tout de suite vous n'allez pas vous ennuyer une seule minute, l'envie d'aller toujours plus loin vous habitera afin de connaître le mot final de cette aventure burlesque et ridicule à la fois, mais complètement jouissive à souhait, sans compter qu'une fois la trame narrative terminée le jeu propose un mode multijoueurs permettant de s'affronter entre potes pour encore plus de plaisir, un bon point supplémentaire au profit du soft. Les combats contre les boss se révèlent d'une ingéniosité satisfaisante et apporte un lot d'originalité à chaque rencontre sur votre parcours, généralement vous aurez affaire à des personnages aussi cinglés les uns que les autre qu'il faudra remettre à place soit en les corrigeant sévèrement ou bien en urinant simplement sur eux (véridique!) et tout ça pour quoi? pour le pognon bien sûr!! (le nerf de la guerre) qui sera très utile à Conker pour débloquer certaines actions afin d'avancer toujours plus loin toujours plus haut. Mais n'allez pas croire que ceci sera une partie de plaisir car notre boule de poils aura beaucoup de mal dans ce monde dangereux, pour l'aider des morceaux de chocolat régénérants servant d'énergie vitale ainsi que des queues d'écureuil pendues un peu partout (faisant office de vies) sponsorisées par la mort en personne (qui semble plutôt sympa au final) car des ennemis fortement agressifs se cachent un peu partout et sachant qu'une chute d'une grande hauteur tue instantanément Conker!! Donc prudence mes amis, vous fiez au monde enchanteur et coloré serait une grave erreur.
"Notre héros dans toute sa splendeur"
Intéressons-nous d'un peu plus prés à cet univers aux allures enfantines, mais attention l'habit ne fait pas le moine comme on dit par chez nous. Même si tout commencera dans un décor verdoyant et accueillant ce monde va basculer de plus en plus vers un mode plus trash, voir même à tendance glauque. Vous allez traverser des lieux insolites et côtoyer des personnages pas nets pour un sous, alors que tout vous semblera normal votre vision de ce monde va faire un 180° lorsque vous verrez une souris exploser en mille morceaux sous vos yeux après s'être gavée de fromage, pire qu'une Fatality de Mortal Kombat. Le monde de Conker est un mélange de violence (verbale et physique bien sûr) de perversion et dans une moindre mesure répugnant.. et ouais vous aimez la merde vous allez être hyper content!!! Conker et les autres personnages rencontrés ne cesseront de proférer des insultes dans un langage assez clair, même les non-bilingues comprendront vite de quoi il s'agit même s'il y a une certaine censure posée sur certains mots (mais bon on n'est pas des cons Motherfucker!!) des allusions sexuelles sont également de la partie, simple constat de la vision de la bobine de notre écureuil après avoir vu une abeille fricoter avec une demoiselle tournesol munie de gros nibards bien animés, ou bien la petite histoire des rouages donnant l'impression aux joueurs d'une pénétration forcée, et ouais ce jeu ne joue pas dans le romantisme ça c'est certain. Je ne citerais pas tout les fois où vous assisterez à la mort d'un personnage à chaque fois d'une façon plutôt violente, sang et boyaux giclant partout sur l'écran, le niveau retraçant la guerre contre les Tediz est une véritable boucherie. Tellement de moments où vous n'en croirez pas vos mirettes mais malgré cela vous arriverez à avoir de la sympathie pour ce savant mélange tissé de toiles sans queue ni tête, vous êtes un peu comme Alice aux pays des merveilles perdue dans un monde défiant les lois de la logique, comme une espèce d'énorme parodie. Les lieux visités sont aussi plus ou moins incongrus allant de la montagne de caca (habitée par un boss hors compétition) un sombre château appartenant à un célèbre vampire ou bien une touche de préhistoire où vivent des gens bizarres se livrant une guerre des gangs, mais prenant le temps de sortir en boîte de nuit. Mais ce serait immoral de ma part de vous parler de toutes les joyeusetés offertes par le titre, ce jeu c'est un peu comme un sublime cadeau, vous l'apprécierez plus en le déballant par vous-mêmes afin d'en déceler les nombreuses surprises.
"Des rencontres étonnement étonnantes!!!"
J'ai utilisé le terme "Parodie" un peu plus haut et bien sachez que c'est effectivement le cas car le jeu recèle d'un nombre incalculable de clins d'oeil en tout genre, parodiant par exemple des grands noms du cinéma. Vous aurez la chance de pouvoir découvrir des références à certains de vos films préférés ou bien littéralement en phase de gameplay, des niveaux inspirés de Dracula, The Matrix mais encore Alien seront de la partie (pour ne citer qu'eux) et superbement mis en scène à l'écran, saurez-vous reconnaître toutes les inspirations cinématographiques incluses dans le soft? une raison de plus pour s'y mettre à ce Conker's Bad Fur Day!! Mis à part ce puits sans fond d'idées génialissimes, graphiquement et techniquement le jeu déboîte bien comme il faut, des graphismes faisant clairement honneur à la Nintendo 64, Chaque niveau possède une palette de couleur bien définie donnant l'impression de changer d'univers à chaque étape de l'aventure. Le bestiaire est plutôt varié avec des ennemis haut en couleur ayant chacun ses petites mécaniques et s'adaptant naturellement au monde auquel ils sont assignés, je dénote quand même quelques ralentissements mais vraiment rien de dramatique par rapport à d'autres titres présents sur le même support, malheureusement comme beaucoup de jeu en 3D de l'époque la caméra sera une nouvelle fois capricieuse dans certains endroits cloisonnés, donnant l'impression d'un blocage lorsque que l'on est trop collé à un mur ou autre paroi, mais bon depuis le temps on sait qu'il va falloir faire avec quand on parcoure un jeu sur cette console et même si certains passages vous rempliront de frustration c'est pas ça qui va vous faire exploser votre pad contre votre moniteur. Par contre Conker répond aux doigts et à l'oeil grâce à la manette qui est parfaite pour ce genre vidéoludique, de grande qualité dans son maniement comme à l'habitude depuis Super Mario 64.
"Quand Conker fait son cinéma"
Quelques mots sur la bande-son qui est vraiment de bonne facture, des thèmes variés très recherchés ponctue le titre, quoique un peu faiblarde dans sa totalité le jeu joue plus dans la qualité plutôt que la quantité. Parmi les titres vous trouverez des pistes comme "Windy and Co" un thème surprenant et totalement entraînant, un hymne à la bonne humeur dans ce monde de dingue. Dans un autre registre plus créatif la piste "Poo" concentré de génie musical en parfaite équation avec la zone auquelle elle appartient, j'adore cette musique car elle est totalement décalée à l'image du soft, c'est exactement dans l'esprit que tente de véhiculer ce jeu. Les pistes "Ole!!!" et "The Old Chap" sont aussi dans ce trip parodique donnant une dimension burlesque supplémentaire à l'ensemble même si rien de particulièrement extravagant, par contre on atteint des sommets avec le chant "Sloprano" qui va vous faire délirer à la vue de la situation grotesque de cet affrontement, envolée sonore réalisée avec justesse par un boss hors du commun. Comme vous l'aurez compris cette bande-son est un bon pot d'inventivité fraîchement
ouvert afin de le déguster goulûment, et encore vous n'avez pas encore tout entendu!! d'autres pistes comme le thème de la boîte de nuit "Rock Solid" et celui du château "Bats" sont aussi de magnifiques compositions qu'y ne cesseront de vous étonner au plus haut point, impossible qu'elles passent inaperçues à vos oreilles. Le compositeur n'est d'autre que Robin Beanland, un artiste ayant travaillé sur la série Killer Instinct ainsi que sur la majorité des licences de Rare, un beau palmarès au final.
"Gentillet et vraiment addictif"
"Une ode au bon goût"
"Nouveau thème de Sabrewulf? Pas du tout!!"
Mon avis:
Rien à dire de spécial à part que ce jeu est un véritable mythe, c'est dingue mais malgré les années j'ai encore beaucoup de mal à réaliser que ce jeu est sorti sur la Nintendo 64, tellement barré à tout les niveaux. Ce jeu est un chef d'oeuvre conduit d'une main de maître par ses développeurs, il fait partie des incontournables de la console proposant une technique magistrale couplé à une histoire démente et tellement prenante au final, mais le principal procurant un plaisir de jeu sans faille, un titre que l'on ressort une fois par décennie afin de prendre une bonne bouffée virtuelle d'air frais et en même temps revenir à une jouissance primaire sans prise de tête, voilà ce qu'est ce magnifique "Bad Fur Day". Un grand merci à Rareware d'avoir revu sa copie du jeu à l'époque et d'être par la même occasion sorti des sentiers battus tracés par la Nintendo 64, même si les jeux habituelles de la console était bien sûr de grande qualité, la petite console de Nintendo avait bien besoin de ce titre pour devenir complètement culte (encore plus) aux yeux des joueurs... maintenant à quand un retour triomphant de notre cher Conker? surtout que la fin (terminant sur une belle moralité) était plutôt ouverte à une suite, comme on dit Wait & See.
Ce jeu m'a fait connaitre mes premiers moments de poillade derrière une console en solo.
Il y aurait tellement de bonnes choses à faire aujourd'hui, c'est dommage qu'il soit laissé dans l'ombre et qu'on doit se contenter d'un vulgaire caméo dans Project Spark.
J'ai encore en travers de la gorge le trailer du jeu qui se terminait avec Conker, un bon petit troll pour les fans
*verse une larme*
Je me rappelle du boss merde, où il fallait lui lancer des rouleaux de pq, ça c'était un jeu original. Malheureusement, ça ne peut plus se faire de nos jours.
Il faut continuer a rever à un nouveau Conker, je suis meme prete à acheter une XboxOne s'il le faut pour y jouer.
Bon bon bon 3 mois que je ne m'étais plus connecté mais là pour ton test de mon jeu préféré de tous les temps ça s'imposait.
docteurdeggman de quelle belle moralité parle-tu à la fin ? Au contraire je la trouve dramatique. La situation est pire qu'au début et Conker s'apprêtait à répéter les mêmes erreurs.
Dans la véritable fin il se suicidait dans les chiottes du bar et Rare ne l'ont fait sortir du bar uniquement parce qu'ils ont envisagé au dernier moment une suite (sur Game Cube !).
Conker c'est Seavor et il avait écrit la suite intégralement et il a toujours les plans. Il y a un an il disait qu'il les dévoileraient lors de ses vidéos "commentary" mais il a soudainement stoppé ces vidéos. On sait désormais qu'il double la voix du Conker de Project Spark et que du coup malgré qu'il travaille sur son propre jeu il se refait des biftons avec Microsoft.
Du coup vu que Microsoft à l'air d'enfin écouter les fans et qu'il testent la popularité de l'écureuil à travers Project Spark il se pourrait bien que monsieur Seavor est négocié la vente du scénario original de la suite de Conker.
Ouai ouai je me prend à rêver qu'on pourra finalement voir un jour la véritable suite de Conker écrit par son créateur lui-même sauf qu'il ne prêtera que sa voix en plus de l'histoire laissant d'autres personnes développé le jeu.
Sinon ton test est extrêmement descriptif (surtout du début du jeu) et c'est un plaisir de replonger dans le jeu.
docteurdeggman viens de le réécouter et oui je m'étais focalisé sur Berry mais en fait c'est clair que la course à l'enrichissement et le matérialisme ne sont que des futilités face à l'amour et aux plaisirs basiques de la vie.
cuthbert Je sais que le sort de Conker n'est pas des plus jouissif, il m'a même fait un peu de peine pour être honnête ^^
Mais le fait qu'il prenne conscience de certaines choses au terme de sa folle aventure est une belle moralité en soi-même (c'est comme ça que je l'ai ressenti )
Conker mériterait de retrouver Berry dans une suite...
docteurdeggman oui au final je suis d'accord avec toi belle morale surtout après ce que fait Conker durant le jeu.
Seavor avait dévoilé ce qu'il advenait de Berry dans la suite :
SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL Assassiné froidement par Don Weaso, le parrain de la mafia des fouines, Berri revient mais avec l'apparence d'un cyborg. Elle a sans doutte été récupéré par le professeur Von Kriplespac alors que tous les deux sont éjectés du vaisseau spatial puis transformé en Terminator vengeur à la recherche de Conker pour le tuer. Je l'imagine bien en T-1000 ou T-X de Terminator 2 et 3 sous la forme d'un cyborg en métal pouvant se liquéfier. Evidemment Conker ne se laisse pas faire mais du coup il est obligé de tuer sa petite amie. Après la douleur du deuil Conker devra surmonter la tragédie du meurtre de l'amour de sa vie par ses propres mains.
FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL
Source Seavor lui-même. Si tu veux en savoir plus j'avais fait un article :
Limite à lui seul il remballe la Saturn et la PS1 tellement il a du caractère et contribue à rendre la (maigre) ludothèque N64 parfaitement unique.
Je paierais très cher pour voir un nouveau Conker's aujourd'hui, avec autant de naturel, irrévérence mais pour autant sans être vulgaire gratuitement, avec un véritable message à faire passer et un humour intelligent.
Il y aurait tellement de bonnes choses à faire aujourd'hui, c'est dommage qu'il soit laissé dans l'ombre et qu'on doit se contenter d'un vulgaire caméo dans Project Spark.
J'ai encore en travers de la gorge le trailer du jeu qui se terminait avec Conker, un bon petit troll pour les fans
Je vais le lire tout de suite.
https://www.youtube.com/watch?v=As2xJMyb4QQ
Je me rappelle du boss merde, où il fallait lui lancer des rouleaux de pq, ça c'était un jeu original. Malheureusement, ça ne peut plus se faire de nos jours.
Il faut continuer a rever à un nouveau Conker, je suis meme prete à acheter une XboxOne s'il le faut pour y jouer.
Merci pour les votes
docteurdeggman de quelle belle moralité parle-tu à la fin ? Au contraire je la trouve dramatique. La situation est pire qu'au début et Conker s'apprêtait à répéter les mêmes erreurs.
Dans la véritable fin il se suicidait dans les chiottes du bar et Rare ne l'ont fait sortir du bar uniquement parce qu'ils ont envisagé au dernier moment une suite (sur Game Cube !).
Conker c'est Seavor et il avait écrit la suite intégralement et il a toujours les plans. Il y a un an il disait qu'il les dévoileraient lors de ses vidéos "commentary" mais il a soudainement stoppé ces vidéos. On sait désormais qu'il double la voix du Conker de Project Spark et que du coup malgré qu'il travaille sur son propre jeu il se refait des biftons avec Microsoft.
Du coup vu que Microsoft à l'air d'enfin écouter les fans et qu'il testent la popularité de l'écureuil à travers Project Spark il se pourrait bien que monsieur Seavor est négocié la vente du scénario original de la suite de Conker.
Ouai ouai je me prend à rêver qu'on pourra finalement voir un jour la véritable suite de Conker écrit par son créateur lui-même sauf qu'il ne prêtera que sa voix en plus de l'histoire laissant d'autres personnes développé le jeu.
Sinon ton test est extrêmement descriptif (surtout du début du jeu) et c'est un plaisir de replonger dans le jeu.
Mais le fait qu'il prenne conscience de certaines choses au terme de sa folle aventure est une belle moralité en soi-même (c'est comme ça que je l'ai ressenti
Conker mériterait de retrouver Berry dans une suite...
Seavor avait dévoilé ce qu'il advenait de Berry dans la suite :
SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL
Assassiné froidement par Don Weaso, le parrain de la mafia des fouines, Berri revient mais avec l'apparence d'un cyborg. Elle a sans doutte été récupéré par le professeur Von Kriplespac alors que tous les deux sont éjectés du vaisseau spatial puis transformé en Terminator vengeur à la recherche de Conker pour le tuer. Je l'imagine bien en T-1000 ou T-X de Terminator 2 et 3 sous la forme d'un cyborg en métal pouvant se liquéfier. Evidemment Conker ne se laisse pas faire mais du coup il est obligé de tuer sa petite amie. Après la douleur du deuil Conker devra surmonter la tragédie du meurtre de l'amour de sa vie par ses propres mains.
FIN DU SPOIL FIN DU SPOIL
Source Seavor lui-même. Si tu veux en savoir plus j'avais fait un article :
http://www.gamekyo.com/blog_article308260.html
Merci je vais lire ça bien à mon aise
Merci pour ton test à plus
C'est bien pour ça que j'aimerais un remaster, surtout que je n'ai plus de Xbox ni 360.
Limite à lui seul il remballe la Saturn et la PS1 tellement il a du caractère et contribue à rendre la (maigre) ludothèque N64 parfaitement unique.
Je paierais très cher pour voir un nouveau Conker's aujourd'hui, avec autant de naturel, irrévérence mais pour autant sans être vulgaire gratuitement, avec un véritable message à faire passer et un humour intelligent.