Au début des années 90, avoir une Megadrive, c'était bien quand même. Même si commercialement parlant, c'est la SNES qui a triomphé.
Parce que la Megadrive, elle était coool. Sur Megadrive on avait Sonic, sa coupe de cheveux en pic Vivelle Dop-style et ses baskets Nike Sneakers à 1490 francs la paire, rebelle et impulsif, c'était quand même autre chose que cette baltringue de Mario qui faisait le jambon aux quatre coins du royaume pour sauver une blondasse de princesse, et qui en plus n'arrivait jamais à se la taper ! On avait nos potes Adam, Axel et Blaze de Street of Rage, avec qui on allait s'encanailler dans les ruelles sombres de la ville pour péter la gueule aux loubards du coin ! On avait aussi les extra-terrestres groovy de ToeJam & Earl, avec qui on fumait des pétards de l'espace et où on écoutait de la funk/soul du futur !
Et pi même que y'avait Maître SEGA, avec ses pubs de fous et ses slogans qu'il nous balançait dans la face de sa voix rauque, ''SEGA, c'est plus fort que toi !!!'', bouffe ça et va au lit, sale petit morpion, demain t'as école !
La Megadrive était noire, super esthétique le noir, classe, alors que la SNES était grise/blanche, c'est gentil et pur le blanc, le blanc, c'est pour les bouffons qui veulent pas se faire remarquer, qui veulent jamais faire de vague ou choquer quiconque...
Ahlala, quelle époque. Aujourd'hui on se tape Kevin Butler, mamie qui joue avec le dernier petit trou du cul de la famille à Wii Party et Michael Youn qui suce des bites pour avoir sa Xbox One gratos... Super les ambassadeurs du jeu vidéo moderne.
Bien malin fut SEGA à l'époque pour oser s'émanciper du patron des lieux, Nintendo, et grand bien leur en a prit d'ailleurs, c'est ce qui a forgé leur histoire, leur goûts de la différence, leur culture de l'insoumission, de la cool-attitude. Sonic The Hedgehog a beau être un jeu de plates-formes, il ne ressemble pas à Mario. Et cela passe aussi bien par des choses flagrantes telle l'ambiance visuelle que par des détails de conception dont nous allons parler de suite.
Bien décidé à conquérir le monde, le docteur Ivo Robotnik (Eggman au Japon, avant de devenir mauvais à cause d'une expérience ratée sur les Chaos Emerald, le bonhomme se nommait Kintobor, notez l'inversion des lettres.) - sorte de mélange entre Docteur Wily de Megaman pour le côté scientifique diaboliquement malin (et diaboliquement moustachu en plus) et du directeur du cirque Zavatta pour l'ensemble rouge écarlate à queue de pie, a décider de transformer touts les animaux de l'île où réside Sonic en monstre mécanique assujetti à sa cause. Manque de bol, il a oublié que Sonic est le hérisson le plus badass de l'univers, et qu'avec sa vitesse super lui-même, il va lui botter le cul 300 fois de suite avant qu'il n'ai le temps de dire émeraude.
Voilà pour le topo de base qui à partir de là se fera inexistant tout au long du jeu. Le fun et la vitesse primant sur tout le reste, tel étant le concept Sonic.
Mais avant toute chose, Sonic, c'est l'histoire d'une firme et d'une console qui elle-même, croirait-on, fut bâtie de sorte que ses capacités de super rapidité soient mises en valeur. En effet, il a toujours été reconnu que la Megadrive comparé à la Super Nintendo gérait de façon bien plus satisfaisante le défilement (différentiel ou pas) de scrolling horizontaux. Mais force est de constater que le projet Sonic naquit en réalité bien après que celui de la console ne vit le jour. Conscient qu'il ne suffirait pas de créer des jeux typés arcade fun mais vide de personnalité pour pouvoir s'imposer sur les consoles de salon, SEGA délaissa bien vite son semblant de mascotte Alex Kidd pour s'atteler à faire naitre un personnage qui foutra l'amende à Mario. En 1990, SEGA décide alors de mobiliser une équipe de 4 personnes avec pour but de concevoir cette mascotte cruciale et le jeu qui la mettra en vedette. L'équipe travaille à l'université de Californie et passe un an à effectuer de multiples tests sur la Megadrive pour voir ce qu'elle peut en tirer, en d'autres termes ils font cracher ses tripes au Motorola 68000 pour voir ce que le microprocesseur a dans le ventre ! Un résultat concret de ces expériences est par exemple la rotation dans les niveaux bonus, un effet géré directement par la Super Nintendo (dit "rotation hard") mais non par la Megadrive et qu'on qualifiait d'infaisable sur cette dernière. L'équipe démontrera habilement le contraire. Le vrai défi reste toutefois la création du personnage central. Naoto Oshima, l'artiste de l'équipe passe en revue de nombreux animaux et dessine des tas de croquis. Un bouledogue loubard, un loup drapé aux couleurs de l’Amérique libre et cool, un tatou et un hérisson. Le nom anglais du hérisson, hedgehog, plaît et phonétiquement a ce petit quelque chose de percutant, de cinglant. C'est finalement ce dernier qui a été retenu. L'animal ne se traîne plus, il court à une vitesse phénoménale, supersonique, ce qui lui vaut son nom de Sonic.
Sonic, ensuite, c'est une affaire d'identité, de personnalité. Comme je le disais plus haut, tout à était fait pour que Sonic bénéficie d'un univers bien à lui, qui a le mérite si pas de plaire aux djeunz, au moins d'être différent du concurrent qu'il ose vouloir savater. Savant mélange d'ambiance à l'américaine (les sneakers que Sonic a aux pattes, l'écran titre avec les étoiles et la banderole qui ressemble à s'y méprendre au drapeaux États-uniens... la ville de fond de Star Light Zone typiquement Las Vegas dans l'âme...) et japonaise (la musique pop, du génie de chiptune 16-bits, le jeu de couleur acidulé...) fait de Sonic un produit unique en son temps. Le design des ennemis par exemple, robotisés, menaçant et bien loin des apathiques bestioles moitié champignon moitié manchot du royaume du plombier en rouge. Un ensemble de choix conceptuels graphiques qui inclut cet aspect faussement 3D aux décors qui leur donne un charme évident, les textures en damier typiquement SEGA (on en retrouve par exemple dans Super Monkey Ball ou Sonic & All-Stars Racing Transformed) ou encore la présence permanente de bumper aux halos lumineux tapageurs, sorte de préambule à la zone du casino qu'on découvrira dés Sonic 2. Sonic partage tout de même cet amour de la couleur et de la gaieté dans son design avec son rival Mario. Le vert, le bleu ciel, le jaune et le rouge sont prédominant dans bien des level et la maitrise technique est évidente avec des éléments tels l'animation ultra fluide du héros supersonique, le mouvement régulier des fleurs qu'on imagine au grès du vent, les lumières clignotantes nombreuse ou les vagues à la surface de l'eau. Une technologie spécifique ayant même était développée afin d’accélérer la vitesse de défilement du décors de fond dés lors que Sonic prend de la vitesse dans sa course pour simuler l'effet de rapidité, ajoutant ainsi un effet de profondeur convaincant.
Si l'italienne se contente de bondir sur la tête de ses ennemis pour les éclater au sol, Sonic lui, les pulvérise littéralement en dashant dessus, en boule, tout pic dehors et à la vitesse du son. Une différence essentielle quand il s'agit d'analyser la personnalité des deux jeux. Tandis que les boss de chaque fin de zone sont loufoques mais ingénieux, avec un design bien marqué et nécessitant souvent d'étudier quelques secondes ses paternes avant de passer à l'action.
Même le découpage des étapes de l'aventure se veut différent des jeux estampillés Mario. Six niveaux (appeler des Zones ici) chacun divisé en trois parties qui vous mèneront dans des endroits aussi vastes que des collines verdoyantes, des ruines antiques, une sinistre usine ou encore les abords d'une ville débordante d'illuminations au cœur de la nuit. Si Mario doit récupérer des pièces pour s'octroyer des vies supplémentaires, Sonic doit lui récolter des anneaux d'or qui au nombre de 100, typiquement, lui donnera une chance de survie bonus. Mais cela lui servira aussi de protection contre les mob qui viendraient lui piquer les fesses de tout leur arsenal, un peu comme le champignon qui fait devenir grand sur la production de Nintendo. À la seule différence prêts que dés que Sonic est touché, vous avez quelques secondes pour rattraper votre erreur et essayer de récupérer les anneaux qu'il aura perdu afin de vous remettre en selle.
En terminant la zone avec 50 de ces bijoux en poche, un anneau géant apparaît en fin de parcours. Sauter dedans conduit Sonic dans un niveau bonus animé d'une rotation du plus bel effet dans lequel, outre d'accumuler des points et gagner une vie, il a une chance de trouver des émeraudes Chaos convoitées par le docteur sus-cité. Les posséder tous à la fin du jeu récompense le joueur d'une cut-scene spéciale.
Si Mario est parfois assimiler à un genre de jeu de plate-forme bien spécifique, le run'n'jump où le challenge intrinsèque consiste à ne pas cesser de courir droit devant en sautant avec le timing pour arriver à la fin du level avec un chrono satisfaisant, Sonic pourrait s'apparenter à un run'n'...run. En effet, même si ils existent, les précipices et autre trous vicieusement camouflés afin d'y faire tomber votre personnage ne sont guère nombreux dans les niveaux de Sonic. Au contraire de cela, les bumper pour vous permettre d'effectuer des bonds de 12 mètres et des looping histoire d'en jeter un max lorsque vous atteignez les 200kilomètres/h sont légions ! Les environnements sont vastes et généralement construit de façon à ce que vous puissiez taper des pointes de vitesse et mettre en exergue vos réflexes sans trop d'encombre. L'arrangement des obstacles est assez bien pensé, plusieurs chemins disposés en étages sont proposés et quelques raffinements de casse-tête plate-formesque sont là. Proposant même des phases sous-marines infiniment plus complexes et mieux construites que celle de Super Mario Bros., celles-ci constituent non seulement un challenge sympathique mais en plus une source de stress conséquente ! Le compte à rebours à l'approche de la noyade a provoqué des sueurs froides que toute une génération de joueurs a encore en tête, et les mouvements ralentis du hérisson bleu (un comble pour lui qui va si vite d'habitude, on sent donc très bien que l'eau n'est pas son élément naturel, et qu'il est en grande difficulté avec celle-ci, ajoutant donc un peu plus de tension, car on sait qu'on est incapable de se défendre convenablement dans ce genre de situation) n'arrangent rien à l'affaire !
Néanmoins, certain passage très précis peuvent être frustrant car demandant un doigté que la vélocité du hérisson bleu ne nous permet pas d'avoir, en tout cas pour les plus impatients. Il n'est pas rare qu'un ensemble de plate-forme mouvante devienne un défi capricieux pour ce pauvre Sonic qui n'a pas encore tout à fait enfilé ses savonnettes aux pieds, mais c'est à s'y méprendre. Aussi, certain niveau, comme l'usine en fin de jeu en particuliers, peuvent devenir un brin dédaléen pour pas grand chose, avec nous à l'intérieur, et la seule certitude que la sortie se trouve sur la droite. Jamais très agréable de se sentir paumé dans un jeu de plate-forme où le speed et l'amusement doit primé.
Côté son, on touche là un gros morceau de ce qui fait la sève de Sonic. Souvent composée par de véritables groupes musicaux dans cette longue série de jeux vidéo, la bande-son de ce premier opus est assurée par le groupe de pop-rock japonais Dream Come True. En résulte des musiques enjouées, parfois popisantes comme une sucette qui pétille parfum Coca-Cola. Collant avec brio à l'ambiance distillée dans les niveaux, le dynamisme de chacune d'entre elle est remarquable. Entêtante comme Labyrinth Zone, qui fout la patate comme Spring Yard Zone, tragique et lugubre comme Final Zone voir carrément indémodable comme Green Hill Zone, la bande-son de ce jeu se pose invariablement comme un élément constitutif primordial de l'identité de la saga de SEGA.
À noter que le jeu fut tellement porteur de l'esprit SEGA qu'il fut aussi développé sur Master System et Game Gear. Parut 8 mois plus tard, ces versions démontrant quelques menus différences. À commencer par le fait que le scrolling ne soit pas aussi rapide que sur Megadrive, naturellement au vue des capacités techniques des deux supports, SEGA ayant voulu privilégié la clarté en gardant le sprites du personnage relativement grand et visible. Aussi, le fait de ne pas pouvoir récupérer ses anneaux lorsqu'on est touché par un ennemi, à cause du fait que l'animation et les sprites mouvant sont déjà nombreux et occasionnant un boulot plus que conséquent au hardware. Pour une question de fluidité, les anneaux trébuchant et rebondissant partout ont donc étaient supprimés. Aussi, la présence de bonus stage prenant la forme d'un flipper truffé de pièges qui doit être traversé en une minute afin d'y récupérer définitivement les bonus acquit. Enfin, gros changement au niveau des level où la Bridge Zone (un pont géant avec de nombreux passages au-dessus d'une rivière déchainée peuplée de robot piranha) remplace la Marble Zone, et la Jungle Zone (avec une musique très sympa et une seconde partie de niveau originale) remplace la Spin Yard Zone.
Sonic, c'est une école du jeu de plate-forme et plus généralement une école du jeu vidéo. Le pari fou de venir concurrencer le roi Mario sur ses propres terres est relevé avec brio, offrant aux joueurs une expérience unique. Gameplay inédit, sensations qu'on ne retrouve nul part ailleurs, personnage iconique, SEGA explose enfin et se voit pousser des ailes à l'aube des années 90, transporter par un charismatique hérisson bleu qui deviendra mascotte. Yuji Naka, le concepteur à l'origine de la série et populairement désigné comme le papa de Sonic a eu du flair, la maitrise technique de son équipe fera le reste pour produire un jeu graphiquement alléchant et d'un point de vue jouabilité fun et délicieux à manipuler. Un nouveau genre de jeu de plates-formes est bel et bien né, et avec ça, la fameuse Sonic Team aussi.
Et dire que j'y jouais encore l'autre jour en tout cas ce Sonic Megadrive est une belle réponse à Nintendo, mais j'ai tendance à trouver la version Master System meilleure.
Mais mes Sonic préférés restent Sonic 2 et 3, surtout Sonic 3 et le stage Ice Cap et sa musique de taré.
Alors là tu me fais réellement plaisir, j'ai toujours plus aimé Sonic que Mario, et je suis sur que tu explique très bien pourquoi l'un est mieux que l'autre, enfin, je l'espère pour toi
Je dois avoir plusieurs sonic encore dans l'armoire...ce sonic 1, j'y joue encore à l'heure actuelle. Et pourquoi j'y joue encore depuis qu'il existe, tout simplement parce qu'il est simple d'accès et jouissif et fluide !
Y'a une nette différence entre la version JAP et EU (pal 50hz) et il faut y jouer pour ceux qui n'ont pas les originaux ou modifier leur MD pour s'apercevoir de la différence.
Une vraie claque, voilà ce que j'attends des prochains sonic, un retour aux soruces comme il se doit ! C'est pas pour rien qu'on retrouve sur internet une fanbase énorme, la seule mascotte à mobiliser autant de personne autour de fan game contrairement à mario...même si j'aime bien ce dernier pour la complexité de ses niveaux.
Tu fais preuve d'une bien belle prose mon ami, je trouve ce test plus soigné en terme de syntaxe et de vocabulaire que les quelques derniers tests (PC Engine notamment, même si ceux-ci restent très agréables à lire).
Le best restant celui de FFIX, une véritable œuvre d'art d'écriture
ninjah ce mec s'est tellement vautré dans la merde et en plus avec le sourire, depuis qu'il est une mid-star du petit écran à la fin de son aventure Morning Live, que dés que je l'ai vu à la soirée de lancement française de la X1 que j'en ai pleuré de rire et de honte pour lui. Le mec bouffe à tout les râteliers, pique les fourchettes en plastoc et en plus de ça va au Resto du Coeur limite
Seiya57omega >Haaaaa enfin un qui a les mêmes gouts que moi : Sonic 3 et la zique de Ice Cap Zone ... Quand je faisais Sonic Jam sur Saturn et que j'allais dans le musé sonore je me la mettait en boucle. on parle bien de celle-là ? http://www.youtube.com/watch?v=hYxlqTpZ-24
karbon yep le Yamaha YM 2612 mais selon des amis de MO5 qui eux-même ont pour source Pixn'Love (et inversement) le processeur secondaire Z80 partageait la tâche.
Alors je sais pas de façon très précise en quoi ils se partageaient la tâche, mais en tout cas le Yamaha n'assurait pas à 100% ce qu'il devait faire (peut-être pas pour tout les jeux ceci dit, mais on m'a assuré que pour Sonic c'était le cas). C'est une des spécificités hardware de la MD d'ailleurs, ce fameux processeur secondaire un peu bon à tout faire ^^
Sinon excellent test, ça fait plaisir de lire quelque chose de consistant en ce moment Perso j'ai fait le premier Sonic sur Game Gear (ma première console à moi et mon premier jeu ... ce souvenir de fou), le 2 je l'ai fait assez tard et j'ai été déçu, par contre le 3 ... ce fut juste une giga baffe dans ma trogne. Le S&K m'a déçu ensuite. M'enfin quand je dis déçu, les jeux restent extra pour moi, juste en dessous des 1ers et 3emes volets !!!
raiko je connais Douglas Alves (avec qui je dois aller au restaurant depuis des plombes mais faut se donner un RDV stable ) et Guillaume Verdin mais ce dernier ça fait un peu longtemps que je l'ai pas vu
seiya57omega ils ne sont pas mieux ou moins bien, ils sont DIFFÉRENTS.
Quand les pseudo gamer qui s’autoproclame plus connaisseurs que tout le monde auront comprit que la 2D et la 3D c'est deux univers radicalement différents dans le jeu vidéo, et que c'est incomparable, on aura fait un grand bond en avant.
Bah les Sonic 3D sont quand mêmes moins bons que les volets 2D, certes c'est mieux graphiquement, mais on se coltine des bugs, ralentissements et autres problèmes de caméra qu'on avait pas avec les Sonic 2D.
Ps : Je précise que j'adore les Sonic Adventure, juste au cas où.
seiya57omega bah de toute c'est pas un secret, et Sonic Adventure 1&2 (et peut-être un ou deux autres jeux 3D) font exceptions, mais le concept même de la super vitesse de Sonic ne va pas du tout avec le concept de la 3D.
anakaris et c'est bien ça le plus gros problème qu'a du faire face Sega avec sonic par la suite, l'attrait du jeu original résidait dans le côté vitesse (le scrolling horizontal était adapté), hélas c'est difficile à réaliser en 3d.
Pas mon Sonic préféré (je lui préfère Sonic 2 ou Sonic et Knucles), mais un putain de jeu surtout à l'époque. Il a vraiment pas vieillit, je prend toujours du plaisir à le faire puis ces musiques
Dommage que le virages 3D fut si catastrophique. Enfin Adventure 1 et 2 sont je trouve excellent, à la hauteur des épisodes 2D. Mais par la suite ça varie du mauvais au juste bon. Je suis sur que Sega peut arrivé à faire d'excellent opus 3D, mais je suis pas contre un putain d'opus 3D qui envoie du lourd (pas comme le "Sonic 4" ).
Alors une chose est sur, le Z80 n'est qu'un CPU (8 bit) très connu dans le milieu aussi, le meilleur de sa génération, il équipait les Amstrad CPC 464/664 et 6128 en tant que processeur central, ainsi que la master system.
Il est surement possible de décharger le 68000 de certaines tâche en utilisant le z80 pour piloter la Yamaha, je doute quand même de l'utilité dans la Megadrive, mais pourquoi pas, dans la Neogeo la puce audio est bien entièrement piloté par un z80 aussi (j'ai toujours dit que la Megadrive et la Neogeo étaient assez proche sur pas mal de points ).
Mais mes Sonic préférés restent Sonic 2 et 3, surtout Sonic 3 et le stage Ice Cap et sa musique de taré.
Le Motorola 68000 !
Le Z80 ne servait qu'a assurer la comptabilité pour les jeux Master System.
Je vais lire ça tout de suite!
et surtout une époque ou Sonic avait encore toute sa dignité, ça me donne envie de verser une larme quand je vois ce qu'il est devenu...
Y'a une nette différence entre la version JAP et EU (pal 50hz) et il faut y jouer pour ceux qui n'ont pas les originaux ou modifier leur MD pour s'apercevoir de la différence.
Une vraie claque, voilà ce que j'attends des prochains sonic, un retour aux soruces comme il se doit ! C'est pas pour rien qu'on retrouve sur internet une fanbase énorme, la seule mascotte à mobiliser autant de personne autour de fan game contrairement à mario...même si j'aime bien ce dernier pour la complexité de ses niveaux.
Le best restant celui de FFIX, une véritable œuvre d'art d'écriture
Putain de bonne nostalgie ce jeu ! Je l'ai avant tout connu sur master system !
Et Docteurdeggman assure grave aussi
ninjah ce mec s'est tellement vautré dans la merde et en plus avec le sourire, depuis qu'il est une mid-star du petit écran à la fin de son aventure Morning Live, que dés que je l'ai vu à la soirée de lancement française de la X1 que j'en ai pleuré de rire et de honte pour lui. Le mec bouffe à tout les râteliers, pique les fourchettes en plastoc et en plus de ça va au Resto du Coeur limite
De rien, je ne savais même pas que ces lignes venaient de toi, bravo
Par contre de mémoire c'est un chip Yamaha très connu pour l'audio
http://www.youtube.com/watch?v=hYxlqTpZ-24
Alors je sais pas de façon très précise en quoi ils se partageaient la tâche, mais en tout cas le Yamaha n'assurait pas à 100% ce qu'il devait faire (peut-être pas pour tout les jeux ceci dit, mais on m'a assuré que pour Sonic c'était le cas). C'est une des spécificités hardware de la MD d'ailleurs, ce fameux processeur secondaire un peu bon à tout faire ^^
Et ça se permet de donner des leçons aux autres après, et de faire le pro-gamer.
Quand les pseudo gamer qui s’autoproclame plus connaisseurs que tout le monde auront comprit que la 2D et la 3D c'est deux univers radicalement différents dans le jeu vidéo, et que c'est incomparable, on aura fait un grand bond en avant.
Ps : Je précise que j'adore les Sonic Adventure, juste au cas où.
Dommage que le virages 3D fut si catastrophique. Enfin Adventure 1 et 2 sont je trouve excellent, à la hauteur des épisodes 2D. Mais par la suite ça varie du mauvais au juste bon. Je suis sur que Sega peut arrivé à faire d'excellent opus 3D, mais je suis pas contre un putain d'opus 3D qui envoie du lourd (pas comme le "Sonic 4" ).
Alors une chose est sur, le Z80 n'est qu'un CPU (8 bit) très connu dans le milieu aussi, le meilleur de sa génération, il équipait les Amstrad CPC 464/664 et 6128 en tant que processeur central, ainsi que la master system.
Il est surement possible de décharger le 68000 de certaines tâche en utilisant le z80 pour piloter la Yamaha, je doute quand même de l'utilité dans la Megadrive, mais pourquoi pas, dans la Neogeo la puce audio est bien entièrement piloté par un z80 aussi (j'ai toujours dit que la Megadrive et la Neogeo étaient assez proche sur pas mal de points
Ah oui et à l'époque, la voix qui criait: "SEGA!!!" à l'intro m'avait littéralement scotchée comme beaucoup de monde!