Reynatis avait eu de quoi intriguer les fans de Final Fantasy XV lors de son annonce, enfin surtout ceux qui fantasmaient encore sur la version de Tetsuya Nomura et qui parfois regardent encore avec tristesse les vieux trailers de Versus XIII.
Un projet de Furyu dirigé par Takumi Isobe avec deux piliers de FF15 à savoir K.Nojima à l’écriture et Y.Shinomura à l’OST, le tout adoubé par Tetsuya Nomura lui-même, qui ira jusqu'à prêter deux personnages de The World With You 2 pour l’une des quêtes les plus ronflante du jeu.
De grands noms qui ont sans doute bouffés les ¾ du budget, bien que tout ne soit pas à jeter une fois passé la moitié de la vingtaines d'heures que fait le jeu pour être terminé avec la plupart des annexes.
Avantages
- Bonne DA
- Une OST de qualité
- Un système de combat qui fait le job
- Une histoire qui se laisse suivre
- Le principe des tags sur les murs
Inconvénients
- Visuellement digne de la PSVita en HD
- Uniquement en anglais
- Peu de décors donc beaucoup d’allers-retours
- Trop simple les ¾ de l’aventure
- Les quêtes fedex moisis
Si Reynatis ne brille pas sur le plan purement ludique, il reste une production plutôt intéressante sur le plan artistique pour tout bandeur de Nomuraderies. L’ambiance directement inspirée de FFV13/FF15 mixé à du The World With You marche très bien et le charadesign de Yasutaka Kaburagi , même si pauvrement retranscrit ingame, est clairement superbe.
Certaines pistes de l’OST auraient clairement pu avoir leur place dans FF15, voir dans Kingdom Hearts. L’histoire est plutôt sympa et plusieurs mises à jours ont ajoutés des nouveaux chapitres, dont deux qui servent de pont pour une suite qui aura peu de chance de voir le jour.
Le système de combat fait le job bien qu’il ne soit exploité à mon gout que vers la fin. Pour finir plus vous ferez de quêtes annexes et plus des tag apparaîtront dans la ville. Ces tags, une fois retrouvés, vous permettront de débloquer des skills passif et actifs, une idée plutôt sympa.
Au niveau des défauts, outre le fait que le jeu ne soit pas traduit en français, le premier point qui saute directement aux yeux sont ses graphismes dignes de la PSVita, mais heureusement Reynatis est 100% fluide sur PS5 (manquerait plus que ça). Les deux premiers tiers se résument globalement à alterner entre les différents quartiers de la ville et une forêt qui fait office de donjons linéaires. Heureusement, vers le dernier tiers, les développeurs se sont dit qu’il serait bien de varier un peu les décors, et même s'ils ne se sont pas trop foulés, cela reste appréciable.
Le dernier tier est aussi le moment où ils se sont dit que leur jeu était trop facile et qu’il serait temps de mettre des boss un peu plus balèzes. Malheureusement le fait de pouvoir stocker et utiliser des soins à l’infini durant les combats fait que le challenge en prend un coup, mais au moins, il se passe enfin quelque chose. À noter que le jeu proposera quand même des défis ainsi qu’un boss assez chaud imposants de ne pas utiliser de soins.
Pour finir les quêtes annexes ne sont que des quêtes fedex à base d’allers-retours qui finissent souvent sur un combat d’une facilité déconcertante, mais elles sont importantes pour débloquer des skills comme expliqué plus haut.
Bref même si le dernier tiers du jeu remonte la pente sur quasi tous les aspects, au point que je ne dirais pas non à une suite, Reynatis manque d’ambition et fait parti de ces prods sans le sous type Drakengard 3 (sans les ramages).
Un plaisir coupable pour ceux qui aiment les emo avec beaucoup de fermetures éclairs qui invoquent des épées dans une ville ou il fait toujours nuit.