Que Netflix aille se faire profondément enculé.
Et le scénariste avec.
Y a un moment, à l'époque de la Saison 5, les réalisateurs nous disent que ce serait la dernière saison car estimant avoir fait le tour du sujet. Et c'était pas faux vu la tiépance de cette saison hormis le premier épisode "rigolo".
Mais on nous en annonce une 6e et effectivement, pourquoi pas car pour une anthologie dont l'essence est l'anticipation de la technologie et des écrans, mais aussi et surtout les dérives que vont en faire l'espèce humaine, y a matière actuellement. Hein, rien que si je te dis "IA".
ET CE FUT DE LA MERDE.
Pourquoi ?
Parce que déjà sur 5 épisodes, 3 n'ont aucun rapport avec Black Mirror. RIEN.
Un peu comme la dernière saison de American Horror Story dont le thème est le sida et tu comprends toujours pas pourquoi dans une franchise anthologique basée sur l'HORREUR (maison hanté, hôtel hanté, sorcières, fin du monde, asile psychiatrique, etc).
Après le sida, c'est pas joyeux je sais

Mais y a pas de rapport avec AHS

'fin bon
Donc en résumé après 4 ans d'attente.
Episode 1 :
ça part bien avec une satire sur Netflix lui-même et le fait que les humains cliquent toujours sur "J'accepte" sans rien lire d'abord, menant à une femme qui sans qu'on ne lui demande rien voit adapter sa propre vie (et donc tous ses secrets) en série TV.
Le concept est cool. C'est juste incroyablement mal exécuté, et alors qu'une solution SIMPLE te saute à la gueule pour que la meuf résout son problème, elle réagit pas.
Ah et la fin est aussi prévisible qu'éclatée.
Episode 2 :
Premier épisode sans rapport avec Black Mirror. C'est nul à chier, lisse comme un cul de vierge alors que le sujet était censé être hard, et la morale de l'histoire est digne d'un roman merdique à 2 balles trouvé dans le bac à solde d'une gare : quand on fouille trop, on finit par tomber sur du pas propre. Génial, allez vous faire foutre.
Episode 3 :
L'épisode au concept le plus attirant technologiquement parlant : deux astronautes doivent passer plusieurs années dans une station loin dans l'espace, mais peuvent continuer de vivre et tout ressentir naturellement sur Terre en se connectant quand ils le souhaitent à un Androïde à leur image (ils "dorment" pendant ce temps).
Sauf que le scénario est tellement nul que toutes tes expressions s'effacent de ton visage, que le rebondissement final n'a AUCUN SENS, et qu'il n'y a aucune morale derrière.
Episode 4 :
Bon là, le scénariste s'était fait une mixture beuh + coke directement injecté dans son cerveau.
Aucun rapport avec Black Mirror, rebondissement totalement WTF et une morale à exploser sa télé : les paparazzis, ils sont prêts à tout pour du pognon.
Merci pour la leçon d'anticipation, on l'avait compris depuis le 31 août 1997.
Episode 5 :
Un peu celui qui sauve les meubles, mais reste indigne des grandes heures de la franchise, prenant du Death Note et du Knock at the Cabin et tentant un mixte batard : une nana découvre un talisman faisant apparaître un démon, et ce dernier lui apprend qu'elle a 3 jours pour buter 3 personnes, sinon c'est la fin du monde.
Ouais, aucun putain de rapport toujours avec Black Mirror, mais c'était sympa, et le démon qui prend tout l'épisode le style de Bobby Farrell (Boney M pour les incultes), c'était fun.
Bon on n'échappe pas au coté Netflix, à savoir que les blancs ils sont racistes, les immigrés ils sont gentils, et qu'un homme blanc au pouvoir trop à droite va assurément être synonyme de IVe Reich. Original.
Voilà, merci pour ce moment Netflix, vous pouvez maintenant soit foutre cette série dans une poubelle, soit virer le scénariste qui ne comprend même plus sa propre oeuvre, voire mieux : la revendre à meilleur que vous. Y a du choix.
Je trouve personnellement l'idée très bonne. Ce qui est intéressant avec cette série, c'est qu'elle développe des thèmes d'Americana spécifiques au continent, et qui ne sont pas dérivés de légendes, croyances et fictions européennes.
Les gens avaient vraiment peur du VIH dans les années 1980. Imagine que le COVID ait rendu définitivement infirme ou ait été 100% mortel. C'était ça. Le sexe était devenu une condamnation à mort.
Personnellement en tant qu'homme gay j'étais terrifié en ayant grandi dans les années 80-90 et en me savant gay. Et tout ce qu'on nous montrait des gays c'était qu'ils mouraient soit tabassés, soit suicidés, soit du sida et tout le monde les méprisait.
L'épisode des astronautes m'a aussi beaucoup déçu, ça commençait bien et puis ça part dans une direction tellement sans intérêt, pour un final qui n'a aucun sens avec le parcours psychologique du personnage.
L'épisode 2 je l'ai trouvé moyen et les épisodes 4 et 5 n'ont pour moi vraiment rien à faire dans un black mirror.
Ils auraient clairement du s'arrêter, si il n'y a plus rien à raconter on passe à autre chose, c'est mieux.
Nan mais je dis pas que le sujet de base de AHS NY était mauvais.
C'est juste qu'il est trop éloigné de ce qu'est AHS, et la narration s'étale beaucoup trop à en devenir usante (le final à l’hôpital est en revanche une réussite).
A mon sens, un peu à l'instar des épisodes 2, 4 et 5 de cette saison de Black Mirror, ça aurait mérité plutôt d'être une franchise à part. Et si possible mieux travaillé...
Il faut toujours garder espoir.
Regarde.
FFXVI semble extra.
Et pourtant on bouffait de la merde sur cette franchise depuis 2 gen (hors MMO).
Les Gardiens de la Galaxie 3 est très bon.
Alors que Marvel tapait dans les couilles des fans depuis je ne sais quand entre Thor 4, Ant-Man 3, Ms Marvel, She-Hulk...
Imagine, un jour on aura peut-être un bon film Star Wars
shanks : Il y a Konbini qui relaie des appels à boycott pour FFXVI pour (pseudo) racisme
J'ai vu, ça vient de Resetera.
Et tu sais la bonne blague ?
Sur la totalité du sondage, doit y avoir 50 ploucs qui refusent d'acheter le jeu pour boycott.
50 mecs sur un jeu qui peut taper les 10 millions sur la longueur