Dans une époque de fusion/acquisition, Capcom ne veut ni racheter, ni être racheté
Alors que le rachat d'Activision Blizzard King devrait être enfin finalisé d'ici un mois, on se demande déjà quel sera la prochaine acquisition d'importance dans l'industrie, surtout quand Embracer pourrait mettre aux enchères Gearbox et sa franchise Borderlands, et alors que SEGA avait surpris en se montrant évasif en se contentant de dire « Pas pour le moment », d'autres sont plus catégoriques.
Ubisoft avait déjà annoncé maintenir sa bannière de la totale indépendance en puisant néanmoins un peu d'argent chez Tencent, et interrogé par Bloomberg, Capcom se montre tout aussi transparent en déclarant que si la société était un temps « une cible », elle préfère aujourd'hui voguer seule et que si Microsoft (au hasard) sortait le chéquier, Capcom « déclinerait gracieusement l'offre ».
Pour son PDG Haruhito Tsujimoto, l'indépendance reste possible dans une époque de fusions et acquisitions en misant sur une stratégie purement interne (en formation comme en développement), politique simple mais il faut le reconnaître efficace chez cet éditeur qui s'est offert plus de 10 ans de croissance et cette année de nouveaux records de sa valeur boursière.
Tsujimoto annonce que l'inverse est tout aussi valable : s'il peut arriver que Capcom fasse appel à des partenaires externes dans le cadre d'aide au développement, la boîte n'a aucun plan en tête pour une éventuelle acquisition.
posted the 09/25/2023 at 09:00 AM by
Gamekyo
Il serait peut-être temps pour certains de commencer à developper leurs propres licences au lieu de privatiser tout ce qui existe.