Millenium 75%
Si le style de l’animation graphique retenue par As Dusk Falls ne vous rebute pas et que vous êtes adepte de jeux narratifs, vous devriez essayer le titre d'Interior Night, surtout entre amis. Les discussions que cela peut générer pour prendre les décisions, avec la possibilité de mettre son veto sur certaines, s’avère une idée intéressante, tout comme le mode broadcast sur Twitch. Même en solo, le scénario comme l’ambiance du jeu, et les situations délicates qu’il propose, valent le détour. Et les graphismes comme les musiques sont particulièrement soignés. Bien entendu, ne vous attendez pas à un challenge à relever, y compris au niveau des QTE, mais le titre vise tous les joueurs, même occasionnels. Quant aux ramifications scénaristiques, celles-ci sont suffisamment nombreuses et facilement accessibles pour favoriser la rejouabilité.
JVC 15/20
“Il faut toujours que de la tête au cœur, l’itinéraire soit direct” disait Yehudi Menuhin. As Dusk Falls raconte une histoire touchante dont les thèmes universels abordés (la famille, le pardon, la loyauté) parleront à un public large. Mis en scène avec talent grâce à un montage inspiré et à des musiques bien choisies, le titre a la bonne idée d’alterner humour et noirceur, moments de bravoure et d’effacement. Passionnant dans sa première moitié, le soft édité par Microsoft peine à retrouver les mêmes fulgurances dans ses trois derniers chapitres, ce qui est regrettable. Doté d’un gameplay restrictif qui ne réconciliera pas les allergiques du film interactif avec le genre, As Dusk Falls brille par ses nombreux choix qui provoquent des conséquences bien réelles. N’est-ce pas le plus important pour un Interactive Drama ? Si vous possédez le Game Pass, il serait dommage de passer à côté.
ActuGaming 7/10
Si sa deuxième partie était aussi captivante que la première, As Dusk Falls se serait sans doute davantage démarqué. Toujours est-il qu’il reste un jeu narratif plein d’intelligence, avec des personnages bien écrits et attachants, mais aussi avec des situations de tension particulièrement intenses. Si sa mise en scène ne devrait pas plaire à tout le monde, le pari du roman graphique jouable est réussi sans trop de concession, même si l’aspect point’n click ne convainc pas toujours. Malgré quelques situations qui paraissent forcées par un récit qui préfère quand tout se passe mal, As Dusk Falls reste un jeu narratif réussi, aux multiples embranchements qui donnent envie de s’y replonger une fois l’aventure terminée.
Numerama 7/10
Je partais avec un a priori très négatif à propos de As Dusk Falls, en raison du genre dans lequel il s’inscrit et de sa direction artistique particulière. Je le regrette puisque j’ai dévoré ce jeu développé par Interior/Night quasiment d’une seule traite, porté par cette volonté de découvrir une histoire bien ficelée.
Très simpliste dans son gameplay, As Dusk Falls ne révolutionne pas les productions narratives au-delà de l’aspect visuel. Mais le studio sait sur quel levier appuyer pour en faire une expérience globalement réussie : en poussant sans cesse son casting dans ses retranchements, As Dusk Falls captive de bout en bout.
IGNFrance 6/10
On quitte As Dusk Falls avec un goût amer. Au-delà de la présentation visuelle qui peut diviser, le récit croisé de ces familles dont le destin est entré en collision dans un motel de l’Arizona ne livre jamais ses promesses. Le jeu se focalise sur un braquage qui tourne mal, qui crie le déjà vu, et qui se repose sur des clichés fatigués de l’Amérique profonde. L’aspect qui aurait pu être intéressant, le traumatisme à long terme des survivants promis dès l’introduction du jeu, n’est jamais exploré de façon intéressante et est relégué à un épilogue convenu. On n’oublie pas d’excellentes idées de gameplay, et l’effort évident de réflexion sur l’aspect multijoueur convivial, mais le cœur du jeu, son histoire, déçoit.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.