« Bienvenue à Paradise City ! Vous… » Nan ! Juste les premières secondes ont déjà le don de nous mettre à bout de nerfs entre la speakerine enjouée et l’autre avec sa voix d’acteur porno qui nous sort qu’on
« va vivre l’aventure à chaque coin de rue ». Arrêtez de nous mettre des commentateurs dans des jeux de caisse qui ne sont là que pour nous indiquer des choses que l’on sait déjà. Laissez la bande-son tourner. Surtout que celle de
Burnout Paradise est correcte bien que passant presque pour du oldies pour un « 2000 »
(def. : terme péjoratif de l’internet moderne envers ceux qui ont 18 ans au mieux au moment où j’écris ces lignes).
Oui, entendre Avril Lavigne commencer à beugler son
« Hey Hey, You You... » est là pour nous rappeler que
Burnout Paradise est un jeu de 2008, ce qui ne se ressent pas uniquement par les musiques mais également par la taille de la carte. Tellement grande à l’époque. Tellement un mouchoir de poche aujourd’hui après avoir usé du bitume plus que raisonnable sur Forza Horizon 3. Comme si tu enlevais le
Breath of the Wild des mains d’un mioche pour lui montrer
Ocarina of Time en lui hurlant que
« D’mon temps, c’était ça un open-world ! ». Lui il s’en foutra probablement, mais toi, tu seras fier d’avoir partagé la culture d’un vieux croulant en devenir.
Bon j’en reviens au sujet au lieu de tartiner. Et donc voici
Burnout Paradise Remastered, le jeu qui en l’espace de 30 secondes va nous faire comprendre pourquoi on commençait autant à s'ennuyer sur les derniers
Need for Speed en date. C’est autant arcade évidemment, mais c’est MIEUX. Ça répond bien, c’est ultra nerveux, le feeling est incroyablement bon et ce qu’on peut aimer cette énorme jauge de boost qui se remplit très vite mais se vide très lentement. C’était ça qui nous manquait, ce genre de sensation de puissance et de vitesse, avec de vrais crashs bien percutants et des takedowns aussi brutaux que jouissifs.
On pourra cracher un peu sur le prix de cette vieillerie maquillée (40 balles quand même) mais il faut avouer que le polish fait du bien, surtout après avoir rallumé récemment l’original en rétro One. Ce n’est pas « New Gen » par le rendu, mais ça a déjà une meilleure gueule avec un aliasing qui disparaît, des couleurs un peu plus chaudes, des ombres mieux travaillées, un frame-rate en 60FPS bien ferme et de la 4K pour ceux qui ont le matos requis. Bien entendu, le titre inclus d’office les nombreuses MAJ et DLC, ce qui ajoute des trucs bien sympas qui n’étaient pas là au départ dont le cycle jour/nuit, la fonction recommencer (j’ai maudis 100 fois le développeur à l’époque), une nouvelle zone (miiiiiinuscule), plein d’épreuves pour booster la durée de vie et surtout une masse de véhicules supplémentaires, dont les fameuses motos à l’intérêt finalement relatif. Attention par contre : n’oubliez pas qu’il s’agissait à l’époque de contenu BONUS en post-launch. Donc si vous vous équipez d’entrée d’une muscle-car qui en gros sous le capot, la difficulté du jeu sera au degré 0 pendant des heures.

Et c’est quoi le vrai problème alors ? Hé bé le même qu’il y a 11 ans. Ou plutôt « les mêmes », mais on mettra de coté les petits défauts d’époque comme la map mal foutue, l’absence de téléportation (#chiant) ou encore les menus anti-ergonomique. Nan, le vrai problème, c’est tout simplement que
Burnout Paradise divisait déjà les fans à l’époque et il n’y avait aucune raison qu’il n’en soit pas de même aujourd’hui, et ce à cause de ce monde ouvert qui affecte la progression pas seulement dans la promenade (ça, on est habitué) mais aussi dans les courses : à l’instar de
Midtown Madness ou
Midnight Club 3, une fois lancé, vous êtes totalement libre de vos mouvements pour arriver à la ligne d’arrivée.
L’ennui, c’est que cette philosophie sied beaucoup moins à un
Burnout qu’aux deux précités pour la bonne et simple raison que ça va trop vite ! Comment faire pour regarder ne serait-ce qu’une demi-seconde la map en bas à droite de l’écran quand on conduit une caisse qui semble à deux doigts d’exploser le mur du son ? Résultat, on enchaîne les fails à tour de bras et né alors une certaine frustration, amoindrie dans les épreuves annexes (courses-poursuites, cascades…), et qui ne pourra vraiment s’atténuer sur le reste qu’à une condition finalement simple sur le papier : connaître la map par coeur. Vu sa taille, il est vrai que le défi n’est pas trop grand.
Jamais entendu des gens critiquer ce jeu, toujours entendu que du bien dessus.
Mais c'est vrai que le 3 était une sacré tuerie aussi.
Dès le départ, beaucoup n'ont pas adhérer à la nouvelle formule ouverte (et moi le premier).
D'ailleurs, suffit de voir les coms à l'annonce du remastered pour se rendre compte qu'une bonne partie des fans auraient largement préféré un remaster des 3 premiers, ou à la rigueur Revenge.
http://www.gamekyo.com/newsfr70956_burnout-paradise-remastered-c-est-officiel-up.html
Perso à l'époque je trouvais ça cool, mais bon l'open world c'était tout nouveau.
On était pas encore comme maintenant où tu as un open world toutes les semaines rempli de quetes dégueulasses pour remplir artificiellement la durée de vie.
nicolasgourry hahahaha et on me traite de raleur sur le site, mais en faites on est vraiment tous une bande de chouineuse lol.
Effectivement, je savais pas que les gens l'aimait pas ce jeu. Bon à l'époque je trainais pas assez sur le net. Mais tout le monde dans mes potes le kiffait. Faut croire que j'étais entouré de gens de bon gout.
quoi les autres, ben écoute le tout premier burnout pu la merde, le 2 est bien mais trop facile il me semble et le 3 se suffit à lui même
nan
Celui ci obligeait à trouver don chemin et à pas se gourrer, très chiant
temporell J'ai fait tous les burnout et ils sont tous très bons, même le 1er. Le 2ème restera mon préféré. Un poil vrai qu'il était facile mais qu'est-ce qu'il était joussif. Placé des Burnout x28.... c'est sûr que dans le 3 c'était plus possible de faire ça !
Oups, j'ai confondu avec un autre truc
Tu vois après le 3 c'était bien que le paradise offre un peu de changement.
Et le revenge au final ça manquait un peu de fraicheur quand tu as fait le 3 et paradise.
Ca va vite c'est vrai mais c'est tout l'esprit birnout et en y jouant plus encore on remarque que les passage secret oy raccourcis sont toujours balisé par des clignotant bleu le a l'entrée et sortie de ce raccourcis et pour se diriger dans la ville pas besoin de la carte les clignotants de la voiture t'indique quand tu dois tourner et au dessus de la voiture les panneaux routier t'indique en clignotant ou tu doi tourner aussi et ca clignote en plus.
Mais c'est un coup a prendre mais une fois que t'as assimilé le truc tu peux te concentrer sur l'essentiel et meme te lancer dans les raccourcis.
A la fin tu connais cette map par coeur elle est assez petite pour etre memorio rapidement et les departs et arriver son souvent les même. De gros points d'intérêt.
Je trouve le game design bien fait. Y a un truc a faire avec l'ergonomie de l'affichage mais le fond est la
Bande de bâtards :/
des choses vieillissent, d'autres moins.
Twilight Princess HD, faute de concurrence dans le secteur, n'avait pas vraiment vieilli à sa sortie. Bon maintenant un peu depuis BOTW
Alors que Burnout, suffit de le relancer et de jeter un œil à la map pour bien ressentir que 10 ans ont passé. Le feeling rattrape heureusement.