Moyenne presse 3,6/5 (pour l’instant)
CinemaTeaser 4/5
Dans ce spectacle virtuose, taillé évidemment sur mesure pour le (très) grand écran, la licence Top Gun se trouve une légitimité presque inédite et retrouve une nouvelle jeunesse : son dernier tiers joue habilement avec ses recettes pour les faire muter, comme si subsistait toujours en Tom Cruise une petite part d’Ethan Hunt.
Ecran Large 4/5
Au-delà de surpasser son modèle avec ses séquences de vol diablement spectaculaires, Top Gun : Maverick permet à Tom Cruise d'interroger sa propre légende pour mieux affirmer qu'il est le meilleur. Un blockbuster d'artisans honnête, généreux, et bourré de classe.
La Voix du Nord 4/5
L’héroïsme est triomphant mais surtout galvanisant. Honneur, fierté, transmission… Tout cela serait convenu sans un invraisemblable shoot d’adrénaline. On peut compter sur Tom Cruise pour faire le job.
Le Figaro 4/5
Loopings, "breaks" et autres attaques en cabré-piqué n’ont pas de secret pour Joseph Kosinski, réalisateur très à l’aise dans les airs (voir son Oblivion, déjà avec Tom Cruise). Sky is no Limit. Ces chorégraphies aériennes, aussi démentes soient-elles, ne seraient qu’un grand huit divertissant sans une dramaturgie habile.
Le Journal du Dimanche 4/5
Un divertissement spectaculaire qui s’apprécie sur grand écran.
Le Parisien 4/5
Au final, ce second volet réussit la performance de pouvoir être apprécié aussi bien par ceux qui avaient 15 ans en 1988 que par les ados d’aujourd’hui.
Le Point 4/5
N'empêche, Tom Cruise/Maverick a changé, s'est bonifié avec le temps et donne au film un nouveau parfum d'aventure en mêlant trois éléments qui font tilt : l'action, avec des scènes aériennes (sans effets spéciaux) à couper le souffle, la romance Kleenex et la réflexion sur le sens de la vie, l'amitié, le sacrifice, l'héroïsme.
Les Fiches du Cinéma 4/5
Avec cette suite en forme de remake assumé, Tom Cruise rappelle qu’il est le roi du divertissement.
Les Inrockuptibles 4/5
Deux ou trois grandes scènes, une belle idée, cela suffit parfois à faire un grand blockbuster, et c’est ici le cas, tant Top Gun : Maverick parvient à sublimer ses moments clés malgré un liant plutôt convenu.
Ouest France 4/5
Tom Cruise réussit son retour en pilote de chasse de l'armée américaine.
Paris Match 4/5
L’attente a été longue, une génération est passée, mais loin de n’être qu’un film-doudou de plus pour conforter un public nostalgique, «Top Gun : Maverick» est aussi et surtout un formidable film d’action à découvrir sur le plus grand écran possible.
Première 3/5
L’intrigue « militaire » est bien meilleure que celle du premier film, Tom Cruise et le fidèle Christopher McQuarrie (ici co-scénariste) s’amusant en cours de route à transformer ce Top Gun 2 en une sorte de Mission : Impossible 6 ½.
Télérama 3/5
De cet hommage au cinéma rétro des années 80 émane une certaine jubilation. Les scènes d’entraînement et la mission dans le canyon, à très basse altitude, rappellent l’attaque de l’Étoile de la mort dans Star Wars et sont à couper le souffle.
Libération 2/5
Au final, il n’y a que l’action pour sauver Maverick du désastre. Sans être d’une bouleversante nouveauté, les scènes d’entraînement et de combat aérien travaillent joliment le rythme, accélérant sans virer au frénétique et ralentissant quand il le faut pour redonner de l’air et de l’importance au mouvement.
Le Monde 1/5
Mais c’est encore plus sur la nostalgie que capitalise Maverick, ne cessant de reconvoquer, sur un registre fétichiste, les scènes, lieux et personnages de son modèle, érigé ici en référence indépassable, et dupliqué mécaniquement sans une once de créativité.
Allociné
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Moyenne presse 3,5/5 (pour l’instant)
Cahiers du Cinéma 4/5
Pourquoi la chirurgie du docteur Cronenberg opère-t-elle toujours ? Parce que sa science-fiction n’a jamais cédé aux rêveries futuristes ni joué au jeu des prophéties. Elle est restée arrimée à la seule chose qui l’intéresse vraiment, le corps humain et son devenir, le corps comme principal terrain de l’esprit et seul lieu possible d’une transcendance.
Ecran Large 4/5
David Cronenberg dissèque sa carrière, l'industrie dans laquelle il évolue depuis des décennies et la puissance de l'avant-garde artistique. L'exercice est forcément fascinant, encore plus pour les connaisseurs de son oeuvre.
Le Journal du Dimanche 4/5
Une sorte de rejeton déviant de Chromosome 3 (1979) et Crash (1996), qui évoque aussi son moyen métrage éponyme de 1970, dans un décor à la fois rétro et futuriste, où planent un érotisme fou et un humour bienvenu. Porté par Viggo Mortensen, alter-ego troublant et charismatique du réalisateur, et une bande de personnages féminins aussi beaux que névrosés.
Le Figaro 4/5
Les Crimes du futur pourrait n’être qu’un pensum fumeux et bavard. Il ne faut pas prendre Cronenberg trop au sérieux. Le Canadien a bien plus d’humour que ses exégètes, ivres d’interprétation (écologisme, transhumanisme, corps mutant) et d’interconnexion avec les films précédents du cinéaste (Scanners, ExistenZ, Crash). Un humour noir, sardonique.
Le Monde 4/5
Il faut donc en revenir au principe de « cancer créatif », qui définit, en plus de la vie, l’idée même de ce film : une souche morte il y a vingt ans, qui refleurit sous nos yeux aujourd’hui. Rémanence de la pensée et miracle de la nature. Tortueux, fragile, précieux, tel est le travail de la création.
Le Parisien 4/5
Sombre, dérangeant parfois, très prenant et donnant à réfléchir, « Les Crimes du futur » doit aussi beaucoup à ses interprètes principaux (...).
Les Inrockuptibles 4/5
Cronenberg confirme une fois de plus qu’il film du côté de la maladie, bousculant les convenances, nous projetant dans un monde à la fois étrange et familier, celui de l’intériorité de notre corps, cette chose mystérieuse qui nous dégoûte un peu et qui est pourtant nous.
Libération 4/5
Un film érotique et abstrait. Tranchant, irrespirable, incorporel. Presque pas un film, une idée. Dernière pensée avant l’extinction.
Télérama 4/5
POUR : Le film marque néanmoins par son sens envoûtant de la cérémonie crépusculaire, où se mêlent le sacré et le sacrilège. Entre infanticide, détournement de cadavre, scarifications et cicatrices baroques, Les Crimes du futur est violent mais d’une violence calme, conceptuelle.
La Voix du Nord 3/5
Le réalisateur canadien ne radote pas pour autant. Il imagine des organismes capables de digérer le plastique, donc nos propres déchets. Finalement un homme en harmonie avec le monde qu’il crée. Incisif, l’avenir vu par David Cronenberg.
Paris Match 3/5
Les Crimes du futur fascine par son propos, les liens qu'il tisse entre l'art contemporain et le cinéma, son absence de compromis à l'efficacité et au "spectacle". C'est peut-être la limite de l'exercice, aussi. Très théorique, le film peine à incarner son récit au-delà de la performance de Viggo Mortensen en évident double du cinéaste.
Première 3/5
La musique de Shore, le jeu halluciné de Stewart, les exagérations presque comiques de certaines situations, la structure dodécaphonique ou les bavardages parfois absurdes installent une distance amusée. C’est cette distance qui rend cette fable SF étrange, ludique et hypnotique.
L'Humanité 2/5
Avec les Crimes du futur, le Canadien signe un film testament théorique et désincarné, parcouru de quelques fulgurances mais boursouflé. À boire, à manger et beaucoup à régurgiter.
Télérama 1/5
CONTRE : Cette fiction dont le corps est le centre ne prend jamais chair. Les plans défilent comme les tableaux d’une exposition, la caméra aussi stoïque qu’un clou planté dans le mur. Et quel est ce futur inconsistant où des créateurs performeurs évoluent dans des décors sommaires ?
Allociné
J'irai le voir dans la semaine. Pour le film de Cronenberg je passe mon tour, la bande annonce m'avais bien dégoûté.
Le second à l'air de viser avant tout le spectaculaire, je suis tenté car c'est certainement à voir sur écran de cinéma et pas sur Disney+ ou netflix.
Cronenberg, c'est pour moi une arnaque, un surcôté qui a joui d'une bienveillance douteuse des critiques et médias qui ont crée une sorte de mythe autour de lui.