Le réalisateur corrobore ainsi l’information de Deadline qui affirme qu’aucune suite n’est prévue pour le moment.
Joker 2, acte III. Après The Hollywood Reporter qui affirmait qu’une suite était dans les tuyaux, après Deadline qui contre-attaquait en clamant que c’était faux… Qui mieux que Todd Phillips, réalisateur de Joker, pour clarifier la situation ? Personne. C’est ce que relate désormais Indiewire en reprenant les dires de Phillips :
Bon, un film ne fait pas un milliard de dollars de recettes sans qu’on parle d’une suite. Joaquin [Phoenix] et moi-même avons publiquement dit que nous en avions parlé dès la deuxième semaine de tournage parce que c’était drôle. Mais l’article de The Hollywood Reporter se réfère à d’autres choses qui sont totalement fausses. Je ne sais pas d’où c’est parti, si ce n’est pas un assistant qui a essayé de gagner un peu de street crédibilité auprès d'un auteur."
En d’autres termes, aucune suite du Joker n’est envisagée pour le moment. Todd Phillips pointe du doigt les sources pas très fiables, voire totalement fausses selon Deadline, de The Hollywood Reporter. Du moins sur ce sujet-là. Alors que THR rapportait également dans son article que le cinéaste avait pitché à la Warner Bros d’autres origin stories pour de nombreux personnages emblématiques de DC Comics, là encore, il semblerait que cela ne soit pas tout à fait exact non plus. Indiewire explique qu’il s’agit en réalité d’un nouveau label, DC Black, qui pourrait être le nouveau fer de lance de franchises dans le style artistique du Joker. Mais pas d’autres films. Un projet qui, pour l'instant, n'est pas non plus d'actualité :
"Lorsque je leur ai parlé de Joker, ce n’était pas pour un film", explique Todd Phillips.
"J’étais plus dans l’idée de créer tout un label. Ils n’ont pas été emballés et je comprends. Qui suis-je pour parler d’un nouveau label à un studio ? Mais ils m’ont dit de faire celui-ci [Joker]."
L’article d’Indiewire enfonce définitivement le clou comme Ponce Pilate lorsqu’il évoque à nouveau les dires de Todd Phillips :
"Voilà la vérité à propos de la suite. Lorsque Joaquin et moi-même en avons parlé alors que nous faisions le tour du monde pour la promotion du film avec des exécutants de la Warner, de Toronto à Venise, nous étions à un dîner en train de discuter. ‘Alors, est-ce que vous y avez pensé ?’. Mais lorsque nous avons parlé contrat, il n’y a eu aucun contrat pour écrire la suite. Nous n’avons jamais approché Joaquin pour une suite. Est-ce que cela arrivera ? Je pense que l’article [de The Hollywood Reporter]
est allé un peu vite en besogne." En résumé: laissez Todd Phillips faire son travail, dès qu'il aura de plus amples informations nous en serons les premiers informés.
Première
Il faut juste que ce soit le même réalisateur et qu'il soit toujours aussi libre de faire ce qu'il veut de son film.
La notion de chef d'oeuvre est une notion bien subjective.
Certains vont s'ennuyer ferme devant un Citizen Kane.
Je préférerais l’appellation "oeuvre marquante", et dans ce sens, dans ce contexte d'industrialisation "marvel" à gros budget, Joker marque le coup clairement.
On a crée une histoire pour rendre le Joker sympathique jusqu'à même aller créer l’ambiguïté sur la famille Wayne dont le père serait potentiellement une belle raclure.
On t'explique que le Joker en fait ne fait de mal qu'à ceux qui sont mauvais (scène avec le nain épargné).
Dans l'absolue ce film n'a absolument rien à voir avec l'univers de Batman cela aurait pu être une autre histoire avec n'importe quel héros voir même pas besoin d'être issu d'une franchise.
C'est une histoire assez banal mais très bien filmé/tourné auquel on a collé un univers.
Absolument pas un chef d'oeuvre juste peut-être un film coup de poings mais avec des ficelles tellement grossières.
En fait on est devant un film comme Le Loup de Wall Street rien de révolutionnaire ou de visionnaire mais assez solide dans la structure et acteurs de premiers ordres avec un réalisateur talentueux.
Certains vont s'ennuyer ferme devant un Citizen Kane.
Je préférerais l’appellation "oeuvre marquante", et dans ce sens, dans ce contexte d'industrialisation "marvel" à gros budget, Joker marque le coup clairement.
Titafait.