Kickstarter, un phare dans l’obscurité du financement vidéoludique, une manière de se détacher des éternels éditeurs et leur mainmise sur un média né à l'origine dans un garage sous-éclairé... Cette plate-forme de financement participatif (crowdfunding dans la langue de Shakespeare) basée aux Etats-Unis mit un un massif coup de pied dans la fourmilière en avril 2009, donnant un appui tant espéré à des projets qui n’auraient sinon probablement jamais vu le jour.
Kickstarter, le jardin d’Eden d’une armée de développeurs dits indépendants souhaitant donner vie à leur vision du jeu vidéo, permit durant ces 6 dernières années l’émergence de petites perles pour le plus grand plaisir des joueurs de tout bord. A l’association des termes succès et Kickstarter, une poignée de titres rafraîchissants nous vient à l’esprit avec un naturel certain. FTL : Faster Than Light...Sunless Sea… Edge of Eternity...The Fall...autant d’expériences vidéoludiques aux concepts sortant des prérequis d’une industrie de plus en plus formatée et ayant pu voir le jour grâce au financement participatif.
Une manière de tendre la main aux concepts novateurs en contribuant autant que faire se peut au développement de projets prédestinés à l’hibernation sans la plate-forme Kickstarter.
A chaque présentation de projet la même rengaine, les mêmes mots, les mêmes expressions revenant sans cesse pour des descriptions parfois plus proches du clone que de la profession de foi...
Sur un autel du “Le jeu vidéo, c’était mieux avant” toujours plus présent, l’innovation se cherche désormais dans le passé
Koji Igarashi, Keiji Inafune (Mega Man, Onimusha, Dead Rising), Peter Molyneux (Populous, Fable, Black & White), Tim Schafer (Monkey Island…) : une iconisation à outrance des figures stars de la sphère vidéoludique se profile projet après projet sur Kickstarter.
La personnification d’une oeuvre à peine dévoilée lors de sa campagne Kickstarter à l’exception de quelques artworks pour un projet restant (trop ?) mystérieux.
La réussite des projets cités précédemment n’occulte malheureusement pas
la manne de projets tombés dans l’oubli, souvent par manque d’intérêt, ou restés dans les mémoires comme la lie de Kickstarter.
OUYA

La plate-forme de jeu sous Android nommée Ouya peut se vanter d’une campagne Kickstarter tonitruante, récoltant 8,5 millions de dollars en promettant une console de salon sous Android, un rêve pour les développeurs… le jeu vidéo accessible… Grand bien leur fasse. Sortie en juin 2013, le constat est sans appel. La Ouya, malgré un investissement massif, ne se vend pas. Vendue 129 € avec une seule manette, les revendeurs peinent à s’en débarrasser. Et le catalogue reste obstinément vide. A l’exception de Towerfall, aucun jeu ne pousse à se procurer cette console aux finitions discutables.
Un pavé dans la mare des paris osés, un retour brutal à la réalité.
Avec un budget de 47 millions de dollars pour le premier opus, Shenmue 3 devrait atteindre les budgets des blockbusters actuels, balayant le soutien financier des fans d’un revers de la main.
Kickstarter & Co. proposent de drôles de projets à la limite de la mauvaise blague.
Loin d'être le parfait Eldorado, la plate-forme de financement participatif Kickstarter essuie les plâtres. Pour quelques projets porte-étendards, la majorité des campagnes se perdent dans la masse, flouées par une “suriconisation” de projets à l’état pré-embryonnaire tandis que d’autres projets échouent en production larguant l’espoir du contributeur aux objets trouvés. Malgré ce contexte, nul doute que d'excellents projets verront le jour dans les mois à venir. Je reste donc dans l'attente de ce jour.
http://www.jeuxvideo.com/news/431483/kickstarter-derives-du-financement-participatif.htm
mais à coté pillars of eternity, divinity original sins. C'est motivant.
je m'attends à plus de contrôle on peut pas demander de l'argent aux personnes pour ensuite se faire racheter 2 milliards (c'est légal je le sais) pour se faire prendre par FACEbook, le truc qui vend ta mère, son adresse, son poid pour des pubs.
Square qui fait la même, comme tu dit l'oculus c'était le projet ultime qui a montré des mecs (3) se rendre multi millionnaire en investissant que dalle ou presque, et se faire des couilles en or en revedant le produit, tellement il savait que ca marcheraient pas !! et plus on regarde la VR et plus ca ressemble à la video de présentation de kinect du believe à fond, et quand ca sortira ca restera du domaine du rêve !
square, c'et vrai, mais on a l'habitude...
J'espère que l'avenir te donnera tort, pour notre plaisir vidéoludique...
Bah le truc c'est que : les serveurs ne tiendront pas, l'optimisation ne sera pas top et surtout il sera retardé à la chaine, je le prédit.
et hop ca commence : http://www.pcgamer.com/star-citizen-fps-module-is-delayed-for-the-foreseeable-future/
C'est simplement qu'ils avaient informé que le module FPS serait probablement pret autour du mois d'avril. Or il n'est toujours pas la, mais comme ils le disent eux même : "C'est pas parce que l'on repousse la sortie d'un module que l'on repousse le jeu dans son ensemble."