
Le durcissement de la politique de Youtube concernant les droits d'auteur, a fait couler beaucoup d'encres, notamment dans le milieu du jeu vidéo.
Tout et un peu n'importe quoi a été écrit sur cette affaire, certains crient au catastrophisme, des éditeurs sont montés au créneau pour défendre les youtubers, Youtube lui-même a quelques peu cafouillé prétextant le fond musical des vidéos sur le JV, mais quoi qu'il en soit ce durcissement a d'ores et déjà eu quelques conséquences, et en aura certainement.
Sans compter qu'en plus, le CSA est venu en
rajouter une couche (comme par hasard, le timing est très étonnant).
Bref il est temps de faire un peu le point et de démêler un peu ce sac de noeuds. Et qui de mieux placer que le
Joueur du Grenier,
Realmyope (Speed Game) et autres membres du NESBlog pour faire un peu la lumière sur tout çà.
Ca dure 1h51, c'est un peu long mais j'ai trouvé certains passages très instructifs.
Voir le débat sur Twitch
Je suis curieux de voir si ils vont porter leurs couilles jusqu'au bout ou si ils vont faire complètement machine arrière.
Depuis l'annonce de la révision des procédés de monétisation des vidéos sur YouTube, les vidéastes diffusant leurs contenus sur la Toile se sont enflammés. En effet, beaucoup d'entre eux ont constaté que le géant américain avait purement et simplement supprimé certaines de leurs vidéos car elles comprenaient des musiques, extraits de jeux ou de films qui étaient sous copyright.
Jusqu'alors enfermé dans un mutisme qui n'a pas manqué de faire encore plus grincer les dents des YouTubers lésés, le site d'hébergement de vidéos s'est enfin exprimé sur cette procédure par l'intermédiaire d'un e-mail envoyé à nos confrères de Kotaku.
Mais loin d’apaiser les tensions ou même de revenir en partie sur une décision qui fait couler beaucoup d'encre, YouTube se contente de fournir aux personnes concernées de plus amples explications sur les nouvelles mesures de contrôle du contenu, ainsi que quelques suggestions pour faciliter la diffusion de vidéos conformes aux droits d'auteur.
Une détection des vidéos enfreignant les droits d'auteur renforcée
En premier lieu, la compagnie affirme avoir étendu son système de scan de vidéos à "davantage de chaînes, comprenant les réseaux multicanaux. En conséquence, certaines chaînes, y compris de nombreuses chaînes dédiées aux jeux vidéo, ont reçu des réclamations provenant des détenteurs des droits audio ou vidéo."
Face à la polémique, YouTube sort de son silenceLe communiqué précise ensuite la problématique : "Gardez à l'esprit qu'une seule et même vidéo peut diffuser plusieurs contenus copyrightés (musique, extraits de films, etc.), chacun d'entre eux étant susceptible de faire l'objet d'une réclamation. Les droits en ligne sont souvent revendus à des entreprises telles que des labels ou des agrégateurs. Même si vous ne reconnaissez pas leurs propriétaires, cela ne signifie pas que leurs revendications ne sont pas recevables."
Un outil pour modifier ses vidéos et les rendre compatibles avec les nouvelles règles
Dans un souci de transparence, qui ne calmera pas pour autant les YouTubers, le service affirme que lorsqu'une réclamation est effectuée, l'uploader est informé de la nature de la revendication, de son auteur et de l'élément précis qui génère le conflit afin qu'il puisse rectifier sa vidéo dans le but de la rendre conforme aux droits d'auteur. Un outil encore en version bêta est d'ailleurs proposé afin de modifier, pour le moment, uniquement le contenu audio de la vidéo publiée.
Pour conclure, YouTube explique que "si vous créez des vidéos proposant du contenu appartenant à d'autres personnes, n'oubliez pas que les droits d'auteur peuvent être compliqués, chaque propriétaire ayant sa politique propre. Soyez vigilant avec la musique. Beaucoup de jeux proposent de couper la musique de fond tout en laissant les effets sonores actifs. Et si vous êtes à la recherche d'une musique que vous pouvez exploiter librement (et monétiser !), consultez notre bibliothèque audio".
Pas de retour en arrière de prévu donc. YouTube reste fermement campé sur ses positions.