Un forgeron en colère !
Nouveau test ce soir avec une campagne que je viens de boucler récemment, celle de Castlevania Curse Of Darkness sur Xbox.
Il s'agit là bien sûr d'une énième version 3D de la célèbre série de Konami, Akumajo Dracula.
Ce jeu représente la seconde (et la dernière) tentative de retranscrire l'univers de Castlevania en 3D sur les machines 128 bits de l'époque. Après un Lament of Innocence sorti exclusivement sur PS2, et qui n'a pas laissé un souvenir impérissable aux joueurs, et encore moins aux fans de la saga, voici donc venir deux ans plus tard en 2005 un Curse Of Darkness, qui lui a eu droit à une conversion Xbox (seulement en occident, au Japon ce titre reste une exclu PS2).
Que vaut ce Castlevania nouveau en 3D? Nouvelle désillusion ?
Non, il ne s'agit pas là d'une suite scénaristique de Lament of Innocence. Exit donc Mathias Cronqvist, et place à une nouvelle trame, et à un nouveau univers. Nouveau? Pas vraiment en fait, ce titre est en réalité une suite directe de Castlevania Dracula's Curse, le troisième opus de la sage paru NES, et qui avait comme héros Trevor Belmont.
Le titre se déroule 3 ans après la défaite de Dracula vaincu par le brave et très charismatique chasseur de vampire.
La trame se situe donc au XVe siècle, plus précisément en 1476. Cela fait donc 3 ans que le comte déchu a disparu de la Valachie maudissant dans son dernier souffle de vie, ses terres et ses sujets les condamnant à un destin funeste. L'Europe entière est plongé dans la misère, et est frappé par la peste.
C'est dans ces terres ravagées que notre héros Hector, décide de revenir pour régler un vieux compte avec son ancien ami et complice, Isaac.
Détrompez-vous, Hector ne fait pas parti de la lignée des Belmont, au contraire c'est un forgeron démoniaque qui fût jadis aux ordres du Comte en compagnie donc de son ami Isaac. Ce fidèle sujet est aujourd'hui en proie à une grande colère contre son compagnon qui a fait condamner et abattre sa dulcinée Rosalie.
Décidé à retrouver ses pouvoirs démoniaques, notre brave Hector se lance dans un combat fratricide pour son honneur, et venger la mémoire de sa belle.
Voilà rapidement, les grands traits scénaristiques de ce Castlevania, qui a pour une fois le mérite de nous faire incarner un sbire de Dracula, et nous plonger dans une aventure inédite.
Sachez que de nombreux personnages graviteront autour de nous, dont.... Trevor Belmont himself! Rien que pour le retrouver tout de 3D vêtu, ce titre mérite le coup d'œil. Hector rencontrera aussi Julia Laforeze qui est le marchand chez qui il ira faire ses emplettes, ainsi que Saint-Germain une espèce de noble coincé dans l'espace temps qui demeure être un personnage particulièrement réussi.
Curse of Darkness est donc un jeu du type Action-RPG, bien orienté action quand même. Le gameplay de ce Curse of Darkness est relativement bien fourni.
Déjà Hector n'utilise pas le fouet comme nos célèbres chasseurs de vampires, mais différentes armes qui vont de la hache, à l'épée, au fleuret, en passant pas des gantelets griffés en acier.
Hector, suivant l'arme utilisée, pourra effectuer pas mal de combos, à peu près 3 ou 4 combos selon l'arme choisie. Il pourra aussi se balader avec des familiers (cf: Castlevania Symphony of the night), appelés dans le jeu "Démons Innocents". Et oui, notre avatar est un forgeron et il peut donc créer des démons qui vont l'aider dans sa besogne.
Les familiers ont chacun leur spécificités, fée (soigneur), golem (barbare), mage etc... Je ne vais pas tout vous dévoiler pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découvrte, mais sachez que ces familiers sont importants dans notre aventure dans la mesure où ils seront présents durant les 10 levels qui constituent ce jeu. Il faudra aussi les récupérer dans leur chaudron, après libre à nous de les invoquer ou non. Néanmoins certains passages nécessiteront leurs services.
L'intérêt de ces créatures, c'est qu'on peut les faire évoluer à notre guise.
Aussi il existe 2 manières de contrôler ces créatures. Soit en les contrôlant nous-mêmes, c'est à dire leur demandant de sortir une attaque précise, ou bien en laissant leur IA tel quel, dans ce cas c'est le CPU qui se charge de les diriger. Aussi il sera aussi possible de combiner des attaques précises avec nos démons grâce à un petit QTE qui s'affiche à l'ecran.
Comme Hector, les familiers gagnent aussi des points d'expérience. Selon l'arme que l'on utilise, notre démon évoluera différemment. Par exemple, si on joue avec la lance, le démon Golem aura une autre tête, un autre corps, d'autres pouvoirs, que si l'on joue avec une épée par exemple.
Cela renforce la rejouabilité du jeu, si du moins on est tenté de tout découvrir dans ce Castlevania. Cet aspect RPG fait plaisir à revoir dans la série.
Dans le même ordre d'idée, il sera possible à Hector d'effectuer différentes comme la quête des objets rares, la quête annexe avec les chaises (encore un clin d'oeil à Symphony of the Night, décidément!). Le jeu propose aussi la possibilité de faire de l'alchimie en forgeant ses armes et son équipement.
Konami a vraiment tenté de proposer un vrai contenu RPG, pour donner de la consistance à son titre et c'est une très bonne chose, un très bon point.
D'un point de vue graphique, Curse of Darkness sur Xbox est la copie conforme de la version PS2. Autant dire une conversion vers le bas connaissant les possibilités de la machine de Microsoft. Dans l'ensemble le jeu est plutôt laid affichant des textures baveuses, et des décors qui ne varient quasiment jamais et des environnements très étroits. Ce qui sauve un peu le naufrage graphique de ce jeu est le chara-design fabuleux signé Ayame Kojima, ainsi que quelques salles et quelques boss réussies. En 2005 on trouvait beaucoup plus beau sur Xbox.
L'animation est dans l'ensemble de bonne facture même si Hector est assez raide. L'IA des ennemis est par contre extrêmement primitive. Concernant notre familier, lorsqu'il est géré par l'ordinateur, il a tendance se mettre soit en "mode kamikaze", ou soit il fait un peu n'importe quoi et çà passe. En tout cas ce n'est jamais une gêne.
Les musiques sont par contre très réussies, malgré une ou deux pistes douteuses. Michiru Yamane a encore une fois réalisé de superbes compositions mélangeant habilement guitare rock/violon/orgue parfaitement dans l'ambiance. Elles contribuent quand même grandement à l'intérêt de ce jeu. Notons tout de même le thème Abandonned Castle (1er stage) qui reste le plus grandiose du jeu.
La jouabilité ne pose aucun problème, tout répond au doigt et à l'oeil et on arrive à faire tout ce que l'on veut. Aussi la carte est claire et concise, et les inventaires et différents menus sont très bien réalisés.
Enfin la durée de vie est assez légère, comptez entre 10 et 15 heures pour finir le jeu. En outre, Castlevania Curse of Darkness n'est pas difficile, il est même assez facile. Seuls quelques boss pourront poser quelques difficultés, surtout vers la fin du jeu où ils deviennent carrément coriace (prévoir un petit leveling). Si vous avez accroché un tant soit peu au jeu, sachez que la rejouabilité est bonne grâce à l'histoire des familiers que je vous ai décrit ci-dessus, et grâce aussi à un mode difficile qui se débloque en finissant le jeu avec comme héros cette fois Trevor Belmont. La surprise du chef en quelque sorte, qui permet cette fois de refaire le jeu avec le fameux fouet, le Vampire Killer!
Là où çà coince dans ce jeu qui franchement avait tout pour devenir un très bon Castlevania en 3D malgré une certaine faiblesse graphique, c'est le gameplay à proprement parler. Malgré toutes les bonnes idées évoquées ci-dessus, le titre de Konami propose une redondance d'action incroyable.
Pour résumé c'est du couloir/monstre, monstre/couloir, et boss. Les mêmes couloirs larges très étroits, et les mêmes monstres (d'ailleurs le bestiaire est très classique) vous attendent pendant les 10 heure de jeu.
La progression est d'une linéarité impressionnante qui rappelle le tout premier opus sur Nes, les chemins alternatifs ou autres bifurcations des épisodes comme Symphony of The Night. Décevant, très décevant même.
Heureusement que les combats sont intenses avec des monstres en nombre. Sans cela, le titre aurait proposé une monotonie d'action assez rare.
Malgré une excellente ambiance, un bon scénario original, un côté RPG fort sympathique, un chara-design et des musiques fabuleuses, ce Castlevania Curse of Darkness n'arrive pas à s'imposer comme un bon jeu dans la série Dracula. La faute à un level-design bâclé et à une succession de combat très redondants qui deviennent vite ennuyeux et répétitif.
Et c'est bien dommage car le jeu possède de vrais bonnes idées qui auraient mérité d'être mises autrement mieux en valeur.
Fiche technique: Titre: CASTLEVANIA CURSE OF DARKNESS Développeur: KONAMI Genre: ACTION-RPG Année: 2005 Autre support: PLAYSTATION 2 Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Console News 068 - Mars/Avril 2006)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus:
En bonus le thème musical du premier level (Abandonned Castle) juste magnifique!!.
J'ai pas encore fait les 2 castle 3D sur ps2 (et xbox pour curse of darkness) mais j'ai le Lament innocence qui traine toujours sur mon étagère ^^ aller la semaine prochaine je m'y met ^^
La musique est en effet excellente ! Tout comme Vince j'ai les deux épisodes 3D qui trainent, que j'ai pas encore commencés... Faudrait que je m'y mette. Bon test en tout cas, malgré les défaut ça me donne envie d'y jouer. ^^
Et euuuuuuh moi aussi je le trouve bon ton test et il me donne envie de me lancer dans l'aventure malgré les défauts. Voila je me rattrappe comme je peux
Lament of Innocence était un bon jeu. Il y a de quoi faire avec la 3D. Avec quelques éléments en plus, ils auraient pu en faire un vrai hit. Dommage...
Bon je dois être le seul, mais j'ai foutrement apprécié cette opus (et aussi lament of innocence, en plus des opus 64), en faite je crois bien que j'aime tout les castlevania.
Perso, j'ai trouvé Lament of Innocence meilleur, moins répétitif, graphisme largement meilleurs (surtoutr qu'il es sorti bien plus tôt), des décors plus beau, un level design meilleur (et pas 100% action, il y avait de la plate fortme, c'est ce qui manque dans ce Castlevania), à noter aussi la caméra foireuse pendant les combats.
Là, il s'agit d'un jeu sympa, mais pas grandiose, je lui mettrait 6/10 (Lament of innocence à eu 7 à mes yeux).
Sinon, Hayate, j'aime aussi les castlevania 3D bien plus que certain castle 2D (j'ai pas accroché à ceux sur DS et GBA sauf ceux avec Soma). Alors que Lamment of Innocence, j'ai grave accroché, le second sur N64 aussi (en partie grace à Cornellqui est très classe)
Là, il s'agit d'un jeu sympa, mais pas grandiose, je lui mettrait 6/10 (Lament of innocence à eu 7 à mes yeux).
Sinon, Hayate, j'aime aussi les castlevania 3D bien plus que certain castle 2D (j'ai pas accroché à ceux sur DS et GBA sauf ceux avec Soma). Alors que Lamment of Innocence, j'ai grave accroché, le second sur N64 aussi (en partie grace à Cornellqui est très classe)