Le State of Play du 4 juin a révélé un nouveau trailer pour Digimon Story Time Stranger, qui en profite pour dévoiler sa date de sortie : on pourra donc s'expatrier pour le digimonde le 3 octobre 2025, soit... une semaine avant Pokémon Legends Z-A. Oui, Bamco y va au frontal, rien à foutre.
Trailer VA
Trailer JAP pour les weebs comme moi
Le jeu en profite pour nous révéler un peu plus son scénario, ses décors, ses combats et l'interface, et faut avouer que l'ensemble a l'air franchement prometteur, en plus de se payer une petite allure de Persona par moments dans sa direction artistique. En tout cas, on aura jamais vu un jeu Digimon aussi ambitieux dans les intentions.
Rendez-vous le 3 octobre sur PC, PS5 et Xbox Series pour confirmer cette belle promesse, donc !
Du moins, c'est vraiment l'impression que ça me donne...
De la même façon dont Tears of the Kingdom était une idée de DLC étirée et transformée en jeu complet, la Switch Pro a été transformée en Switch 2, mais en gardant les mêmes specs tout en étant vendue au tarif d'une top machine.
L'absence totale de transparence de Nintendo sur le processeur de la console pose réellement question. A bien y regarder, Mario Kart World n'est pas plus beau que MK8 (il est même un peu moins beau, de mon point de vue), Donkey Kong ne donne pas l'impression qu'il était impossible de le faire tourner sur Switch 1, surtout quand celle-ci est capable de parfaitement faire tourner un jeu vaste et magnifique comme Xenoblade X.
Quand aux jeux tiers, ils semblent être des versions bien inférieures à leur équivalent PS4. Elden Ring, Hogwarts Legacy font peine à voir dans les trailers vus dans les directs... ce qui pose une nouvelle fois question de ce que la console a dans le ventre, et à priori, pas grand chose.
M'est avis que Nintendo a rajouté "juste" ce qu''il fallait de puissance pour pouvoir supporter la 4K et offrir un 1080p/60fps constant à des titres déjà sortis (Zelda BOTW, etc). Ce qui, à mes yeux, était la demande populaire pour une Switch Pro en 2020, déjà. On est entrain de nous revendre une Switch 1 "Pro" déguisée en Switch 2 et vendue à prix fort...
On se retrouve avec une machine sur-tarifée, qui arrive à être 50€ plus cher que l'entrée de gamme qu'un Steam Deck, sans parler des autres consoles concurrentes (Asus Rog Ally, Lenovo Legion Go...). Contrairement à 2017, Nintendo n'est plus tout seul sur le marché, et l'histoire nous a largement montré avec la Wii U que la puissance des ip ne fait pas tout.
Le Steam Deck est 50€ moins cher pour plus de perf, avec un catalogue immense, et des prix écrasés toute l'année...
Qu'est ce que j'ai aimé la première Switch... la proposition était parfaite. Depuis le direct d'hier, l'annonce des tarifs en lousedé qu'ils se sont bien gardés de ne pas communiquer dans le Direct, je décolère pas.
Et à supposer que le public Switch soit majoritairement des familles et des enfants, perso à la place de la ménagère, je me demande bien ce qui justifie 470 balles pour une console qui a vraiment la même proposition que la première qui est quasi 200 balles moins chère.
Enfin bon. C'est la déception... et ça sera sans moi, ça a fini de me convaincre d'acheter une Legion Go.
J'ai acheté un nouveau PC équipé d'une CG Nvidia et on m'offre une clé PC pour ce jeu, mais je ne suis pas du tout intéressé. J'ai vu que le jeu se trouvait à plus de 30€ en clé sur des sites du genre Instant Gaming, alors ça fait une petit prix intéressant
Le process pour récup le jeu, tel qu'expliqué dans le mail reçu. Vous devez impérativement avoir une CG Nvidia et GeForce Experience installlé : Pour activer votre code promotionnel via GeForce Experience, veuillez suivre les étapes ci-après :
1. Installez votre carte graphique éligible.
2. Mettez à jour ou installez la dernière version de l’application GeForce Experience (version 3.18 ou plus).
3. Lancez GeForce Experience et connectez-vous avec votre compte.
4. Ouvrez le menu déroulant Compte en haut à droite puis cliquez sur "ÉCHANGER".
5. Recopiez le code promotionnel de votre offre.
6. Suivez les instructions à l’écran.
7. Si applicable, vous devrez peut-être vous connecter à une boutique en ligne telle que Steam, Uplay, Battle.Net ou Origin pour recevoir votre jeu. Certains jeux disponibles sur des boutiques en ligne tierces peuvent nécessiter l’utilisation d’un second code sur un portail d’activation dédié.
Un peu en réaction à l'article de Shanks. Sa review est somme toute positive mais je voulais donner mon point de vue en tant que personne qui a acheté la Switch day one, en 2017, avec Breath of the Wild. Je me suis posé aucune question, l'achat était spontané.
Je fais partie de ceux qui ont connu cet écran (avant évidemment de basculer en mode sombre, faut pas déconner).
Plus de 2300 heures au compteur (au bas mot) plus tard, j'commence à avoir des soucis de ventilateur interne (qui a tendance à "grogner" au lancement d'un jeu en mode portable), un inévitable début de drift sur le joycon gauche, et les deux joycons qui se décrochent tout seuls, les petits morceaux de plastique censés "accrocher" les manettes sur la console s'étant usés. Comme tout le monde, j'attendais avec grande impatience que Nintendo dévoile cette putain de version Pro qui n'arrivera sans doute plus jamais.
Les larmes, le sel.
La OLED a été une douche froide à son annonce, j'espérais enfin une version de la Switch qui sache faire tourner proprement Xenoblade 2, Hyrule Warriors, et tous ces jeux sur lesquels j'avais passé un excellent moment mais qui rament tellement du cul, surtout en mode portable ou les chutes de framerate et de résolution donnent le vertige. Je précise cependant que je suis pas du genre à chercher la perf optimale, je me contente très largement d'un 720p/30fps, lorsque celui-ci est constant. En 2017, ce n'était déjà plus un luxe depuis longtemps.
Alors quand la OLED a été annoncée sans boost de puissance, je me suis demandé à quoi bon améliorer l'écran si on voit toujours la même tambouille de pixels parfois à la limite du jouable. Cette question n'a toujours aucune réponse. Je sais que Nintendo n'est pas obsédé par la perf, mais là on ne parle même pas de performance, juste d'un service minimum.
L'achat d'une OLED se relativise facilement quand pense qu'elle règle absolument pas le problème de résolution et de fluidité des jeux. Sauf si vous préférez votre bouillie avec des couleurs plus pétantes...
J'ai longtemps hésité à faire reprendre ma Switch et à profiter de l'ODR de Micromania pour passer sur la OLED. J'ai finalement pas franchi le cap, pour plusieurs raisons :
1 - Si c'est pas cassé, ne remplace pas. C'est con mais, même si ma Switch accuse pas mal de kilomètres, elle reste "fonctionnelle". Le plus gros problème ça reste le drift, mais je joue principalement en fixe et à la manette pro.
2 - Transition parfaite : je suis un joueur principalement fixe, je joue à 90% en docké. Donc une "amélioration" de l'expérience en nomade, bah... m'en branle. Surtout que l'amélioration en question est plutôt feignante et "moindres frais"
3 - Ca reste la même console. Aucune amélioration bien notable justifie de mettre 320-350€ dans une console alors que j'ai déjà la même à la maison. En profitant de l'ODR, j'aurais pu profiter de la OLED à 150€, mais l'idée de lâcher cette somme me faisait chier.
4 - Et c'est aussi un peu un choix "sanction" par rapport à la politique feignante de Nintendo. Je m'explique : J'suis un énorme client de la Switch, j'dois avoir une trentaine de jeux. Au bout de 4 ans et demi, toujours la même sensation : la Switch a tout donné lors de sa première année en sortant des bombes comme BOTW ou Xenoblade 2, et depuis, on peine réellement à retrouver des jeux de cette envergure, avec les mêmes ambitions. 4 ans et demi pour changer une ligne de firmware qui permet au bluetooth d'être fonctionnel, c'est un peu tout le symbole de cette console. Des jeux qui sont techniquement en peine, qui saccadent, qui n'arrivent pas à trouver le compromis entre "joli" et "fluide" (Bayonetta 3 est encore un exemple frappant). Dès que tu sors du visual novel, la console crache trop ses tripes. Evidemment, un modèle Pro pourrait solutionner beaucoup de choses, mais Nintendo ne se préoccupe que de sa réalité comptable qui n'a jamais été aussi bonne. Le dernier direct était infâme en ce qui me concerne.
Je sais pas si parmi vous, il y a des gens qui avaient une Switch vanilla et on sauté le pas pour la OLED. En ce qui me concerne, je vais continuer d'attendre - sans doute en vain - que Nintendo se sorte les doigts du cul et ponde une réelle nouvelle itération de la Switch, même si ça voudra probablement dire qu'on passera à la prochaine gen. Et ça voudra pas dire autant "jeux patchés pour correspondre aux performances"...
Sans doute de l'optique de flatter les organismes d'évaluation de jeux à travers le monde (PEGI, etc), certains leaks des fichiers de Smash Ultimate révèlent une censure appliquée sur certains persos. Ici, Mythra/Hikari de Xenoblade Chronicles 2 (qui apparait en tant qu'Esprit dans le jeu) a revu son design bien tronqué pour adhérer à l'esprit tout public
Un choix de politique qui ne manquera pas de soulever un peu de poussière.
Y'a pas à dire, Nintendo a mis les petits plats dans les grands ! Moins d'un mois nous sépare de la sortie de Super Smash Bros Ultimate.... Vos corps sont prêts ?
EDIT : Pour ceux qui trouvent que ça manque un peu de musique...
Le jeu a franchi le million d'exemplaires vendus à travers le monde... Définitivement l'un de mes best game ever ! Donc voici un petit fanart de mon cru avec Rex et Azurda/Seiryû. Peut-être une version couleur dans le futur, je sais pas... J'espère que vous apprécierez !
C’en est trop. En annonçant ce matin la sortie de Final Fantasy XV Royal Edition, Square-Enix a poussé un bouchon déjà bien trop loin sur l’échelle du foutage de gueule. Non content d’avoir sorti son jeu dans une sorte de beta dissimulée et éhontée au prix fort il y a un an et demi, la firme japonaise nous balance à la gueule une version revisitée de son bousin, incluant les incalculables mises à jour et DLCs précédemment sortis pour une version 2.0 qui servira de base au futur (et évident) Season Pass 2. Heureusement pour SE, la honte ne met pas les sociétés en banqueroute… Alors l’heure en est au craquage de doigts et au coup de gueule : On en est là, Final Fantasy ?
La culture du jeu vidéo « complet » à sa sortie se perd d’années en années, pas aidée par un fandom qui s’apparente désormais plus à une « clientèle » au sens péjoratif, s’étant parfaitement accommodée de contenus téléchargeables devenus une sorte de normalité dans l’horizon vidéoludique. Il est devenu normal de raquer 60 à 70 balles dans sa galette et d’investir 30€ ou davantage dans les fameux « season pass » qui s’apparentent plus à des suppositions bancales qu’à de véritables promesses. Un pari au frais du joueur naturellement, dont le contenu est à l’appréciation de son investisseur.
L'essentielle préoccupation de Square-Enix.
Square s’était attaché à faire de Final Fantasy une série qui redéfinit les codes, chose faite avec FFXV qui redéfinit les codes du jeu …en kit. Un an et demi plus tard, le constat est accablant : Un jeu patché à grands coup d’innombrables mises à jour-pansement mal branlées (Shiva...), destinées à apporter des éclaircissements d’un jeu au scénario amputé et plus mal coupé qu’un cadavre dont on voudrait se débarrasser. Bien à l’image d’un développement chaotique long de dix années laborieuses, jonchés de choix plus discutables les uns que les autres. On se disait « N’en jetez plus ! » sur un jeu qui tentait de maquiller ses manquements à grand coups d’ « Episode Bidule », mais voilà que SE arrive comme une fleur et nous sort sa Royal Edition, justifiant « 150 nominations » et « récompenses » de son rejeton qu’on nous assure « encensé par la critique ». Tout ça ?
FINAL FANTA$Y XV ROYAL(TIES) €DITION
Si vous avez été fan et truster de la première heure, il vous a fallu 60 ou 70€ pour acheter le jeu. 140€ minimum si vous avez opté pour la formule season pass. Et j’ose à peine penser à ceux qui ont craqué leur épargne pour les 270 euros demandés par l’édition collector ultime. Un an et demi plus tard, Square-Enix vous propose la Royal Edition : Un écrin tout nouveau de son jeu contenant les DLCs et l’intégralité des mises à jour + quelques extras, le tout pour 50€ (prix conseillé). Et vous, naïf de la première heure ? Si vous désirez le contenu exclusif à la Royal Edition, il vous sera demandé 20€ pour le « Royal Pack ». Pas si mal pour une édition Ultime/GOTY ? Buvez de l’eau, ce tout constitue une base 2.0 qui s’annonce d’ores et déjà caduque par l’arrivée prochaine de l’Episode Ardyn et un probable Season Pass 2 à 20/25€ (ou davantage) plus spoilé que la dernière série populaire. Ça commence quand même à sérieusement chiffrer, surtout pour un jeu essentiellement solo. On parle d’un jeu qui a réussi à se vendre à 5 millions d’exemplaires à travers le monde. Ca fait beaucoup de monde à enfiler mais, Square-Enix semble avoir de la ressource et on a déjà hâte d'être dans deux ans pour la "Insomnia Definitive Duscae Edition Final Re:Mix".
Sérieux, autant de blé pour un mauvais épisode de "Sasuke et ses potes"...
On en est donc là. A quoi sert d’acheter des jeux day one ? des collectors aux prix insensés pour un contenu souvent surévalué, des season pass au prix outranciers pour un contenu souvent totalement inconnu ou très vaguement dévoilé ? Qui va continuer à investir si lourdement tandis que les éditeurs nous crachent de plus en plus à la figure ? Quid de ces gens, de ces fans qui ont acheté le jeu à la première heure et qui se retrouvent aujourd’hui avec un jeu incomplet et vont devoir refaire à minima 2 investissements dans un jeu qui leur a déjà couté 140€ ?
POUR UNE POIGNÉE DE GILS
Est-ce que c’est là le visage de l’industrie du jeu vidéo ? C’est ça qu’on veut ? Pour aujourd’hui et pour demain ? Avec les précédentes affaires concernant EA et d’autres, les questions se posent plus que jamais sur nos habitudes et notre manière de consommer le jeu vidéo, qui encourage les éditeurs à des pratiques qui nous nuisent.
Pourtant, le principe de sortir un jeu vidéo complet se voit encore. Mon exemple (très personnel, ravalez votre sel) pour rester dans la catégorie JRPG est celui de Xenoblade 2 : Le jeu est quoiqu’on en dise extrêmement généreux en contenu et se suffit de lui-même. Pourtant Monolith propose un season pass pour son soft, à hauteur de 30€. Et clairement au vu de la richesse du jeu, on ne peut pas reprocher son existence : Ça concerne du contenu purement « bonus » qui n’a de toute évidence pas été amputé au contenu d’origine. Pour FFXV en revanche, jouer simplement au jeu et suivre son scénario suffit à comprendre la manœuvre derrière le season pass et le prochain qui arrive. C’est quoiqu’il arrive un jeu qui n’arrive pas à lever les zones d’ombres de son propre scénario, qui n’a -croyez le ou non- pas disposé d’un temps de développement suffisant sur sa nouvelle formule, un jeu sur lequel on a forcé une deadline impérative.
Alors, que Square-Enix ne parvienne pas à mener le développement de son jeu à bien ou fasses des choix discutables, ça ne regarde que la société. Qu’ils en fassent payer le prix à son fandom, c’est un véritable problème. Messieurs, respectez vos fans, respectez-vous.
Je ne vous en ai jamais parlé ici, mais je produis une série de webcomic. Une sorte de petite BD du net, quoi.
Les inspirations sont multiples, mais il y a principalement une grosse inspiration manga qui, je pense, doit se voir dans le style de dessin.
Le webcomic n'a pas de nom. Le personnage principal non plus. C'est plus un avatar de moi-même, qui exacerbe complètement ma personnalité de façon à vous faire voir mon monde, mes histoires et mes opinions qui ne valent rien de façon marrante.
Voici le tout dernier en date, j'me suis dit que ça pouvait être sympa de le partager. N'hésitez pas à me donner votre avis surtout !!
Le saviez-vous ? Le clip de "Despacito" sur Youtube et ses 2 milliards six cent mille et quelques vues équivalent à 16 000 ans d'écoute.
Si l'humanité a perdu 16 000 ans sur cette merde, alors tu viens bien prendre une minute de ton temps pour lire mon webco, non ?
J'ai ma page Facebook ou j'entrepose toutes mes créations ! là : CJ GRAPHICS
J'ai du temps libre en ce moment et j'aimerais bien me mater un anime à la con sans prise de tête dans lequel on rigole beaucoup. Un peu dans le genre "Binbougami ga!" pour ceux qui connaissent. Une histoire conne avec des persos cons, zéro intrigue ou presque et juste des barres de rires étalés sur 25 min. Quelque chose qui met de bonne humeur.
MINNAAAA !! A VOS CLAVIERS ET DONNEZ MOI VOS ANIMES A LA COOOOOOON !
Les amis, après ces 5 jours à vous avoir gâté de mon lyrisme aussi grâcile qu'une queue de pelle, nous voilà à quelques heures de ce fameux 3 Mars dont nous avons tous rêvé. Les articles de presse et les tests pleuvent, les notes rocambolesques aussi, mais qu'importe. Je n'ai consulté aucun d'entre eux, car je souhaite me faire mon avis par moi-même et ne pas me faire influencer par quoique ce soit.
C'était une attente douce-amer, parce qu'elle a été courte en même temps qu'elle fut interminable. Le jeu avait fini de hyper son monde avec le trailer de l'event Switch, aujourd'hui l'internet entier brûle d'envie de mettre ses pattes sur le graal, et attention aux petits malins qui se sont déjà procurés le jeu et qui polluent le web de spoilers. J'vous déconseille de taper Breath of the Wild sur YouTube.
De mon côté j'aurais résisté, depuis ce trailer lors de l'event Switch, j'ai réussi à éviter 97% des spoils (Ce qui m'a été spoilé étant somme toute mineur). Le pire c'est que ce spoil je l'ai découvert en faisant une recherche pour l'un de mes articles "Retour sur...". Quel boulet...
Je vais attaquer le jeu en ayant absolument aucune idée de comment il se joue, quelles sont ses possibilités, rien de rien. Un sacré exploit, tant l'internet était devenu un terrain miné ces dernières semaines.
Je tenais à vous remercier pour votre enthousiasme et vos commentaires sur cette petite série d'articles, et aussi les lecteurs n'ayant pas forcément commenté mais qui ont tout lu, hug for ya bros.
J'ai vu que la communauté Zelda était très variée et que les goûts et les appréciations de chacun étaient extrêmement différents, tout en se rejoignant sur le fait que quoiqu'il en soit, The Legend of Zelda est une série de ouf guedin.
Plus que quelques heures ! Hâte de découvrir ce nouveau Zelda sous toutes les coutures, son histoire, ses persos, son OST, sa classe, sa grandeur, son scénario, son Open World, ses temples, ses donjons, ses boss... Je vous souhaite un excellent Breath of the Wild à tous et j'espère que vous prendrez un pied monstre sur le jeu et qu'il répondra à toutes vos attentes !!
Le 3 Mars 2017, The Legend of Zelda : Breath of the Wild sortira officiellement.
Les 5 jours qui nous séparent de la release seront pour moi l'occasion de revenir chaque soir avec amour et passion sur 5 Zelda (Un par jour, à 20h) qui m'ont profondément marqué avec les expériences qu'ils ont proposé, leur propres univers, histoires et personnages.
Premier (et seul) Zelda à tirer pleinement parti des fonctionnalités de la Wii, Skyward Sword divise particulièrement son monde : Sa direction artistique novatrice et certains aspects rafraichissants de son gameplay tranchent avec un goût d’inachevé sur trop d’aspects d’un jeu qui se veut pourtant excellent sur son fond et sa forme. Il est ce jeu auquel on joue entre plaisir et frustration, comme un gâteau superbement présenté qui caresse la rétine mais au goût industriel dont on a du mal se satisfaire. Retour sur ce jeu au potentiel incroyable mais au final bridé par son support.
Avant sa sortie en 2011 (Putain, 6 ans déjà ?!!), j’ai attendu Skyward Sword comme un fou furieux. Je l’ai peut-être même trop attendu, les trailers étaient alléchants, nous montraient des zones ouvertes, la possibilité d’explorer aussi bien les cieux que la terre ferme avant même qu’elle ne devienne Hyrule, des temples avec un cachet visuel certain, des boss originaux, et pour couronner le tout, une bande sonore entièrement orchestrée pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Au moment de la sortie du jeu, je venais tout juste de me remettre du deuil d’avoir terminé Xenoblade sur Wii, sur lequel j’avais passé quelques 200 heures à explorer de long en large les vastes et magnifiques étendues. Je m’étais alors dit que Skyward Sword allait proposer quelque chose de similaire, avec le même gigantisme, que la Wii était une console capable de beaucoup comme en attestait le titre de Monolith Soft.
Eeeeet bah non.
J’me suis bien mis le doigt dans l’œil. La vaste mer de nuages que je m’imaginais ne propose qu’une île centrale avec 3 ou 4 îlots désuets en périphérie proposant des mini-jeux pour la plupart, qu’on lâche lorsqu’on a obtenu un quart de cœur ou la récompense. Quant à l’exploration sur terre, elle se fait en 3 pauvres petites zones découpées, et minuscules, que l’on se retape en plus une seconde fois avec des variables de difficulté différents. Pas ou peu d’exploration, mais une aventure linéaire un peu tristounette loin des promesses de découverte d’une Terra Incognita gangrénée par le mal que nous promettait les différents trailers et la cinématique d’intro du jeu nous racontant la lutte entre la déesse Hylia et le Banni, et purée… même pas un p’tit cycle jour/nuit… ??
Le fait est, je pense, que sur les 5 années de développement du jeu, le plus gros du temps a été passé sur « comment adapter du Zelda à la wiimote » qu’autre chose, handicapant tout le reste. Parce que le gameplay est cool, les sensations sont là pour ceux qui prennent plaisir au style de jeu propre à la Wii, il y a quelques ajouts propres au style RPG qui font leur apparition avec l’apparition d’objets à crafter pour améliorer un équipement assez complet. Mais voilà, ce gameplay rend tout le jeu quelque peu aseptisé par l’accessibilité inhérente au style Wii. Les donjons –même s’ils sont visuellement réussis- ne sont pas bien durs, les énigmes sont évidentes, vous donnant plus l’impression d’être dans un mini-jeu sympatoche exploitant le Motion Plus qu’autre chose. Ultime conséquence, les boss manquent cruellement de charisme, à la seule différence de Ghirahim et l’Avatar du Néant.
Bob Razoowskiiiii ! Non ? Ah.
Je l’ai évoqué un peu plus haut, l’autre gros problème de Skyward Sword c’est son recyclage infernal. Vous vous retaperez 2 fois les mêmes zones peu inspirées sous des conditions un peu différentes, Ghirahim viendra tenter de vous botter les fesses par 3 fois et bordel, Le Banni…. 6 fois !!! C’est juste pas possible. C’EST TROP. Clairement, même si les conditions changent, qu’il y a de nouveaux éléments à prendre en compte, c’est comme prendre un plat de pâtes et d’y rajouter une épice à chaque fois qu’on le remet au micro-ondes. La base a beau être bonne, à force ça devient sincèrement écoeurant.
Alors vu comme ça, jusqu’ici, vous devez avoir l’impression que je déteste Skyward Sword. Il n’en est rien, j’aime beaucoup ce jeu. Sa direction artistique est excellente, ses PNJ sont nombreux et beaucoup d’entre eux sortent du lot et sont fabuleux, rien que la place du marché est un théâtre à sketch à lui seul entre la fille qui s’amourache de Link et le vendeur de matériel bipolaire. Sa gestion des objets est géniale et certains endroits valent le détour, tout comme certaines pistes de l’OST sont juste divine. Je ne me lasse pas de la musique de Celesbourg et de cette petite mandoline en fond qui rappelle le sud ensoleillé de l’Italie…
Mamma mia, ça donne envie dé mangé ouna calzone au soleil ! Ti amo, ZeldItalia !
Les personnages sont géniaux, Hergo est à mourir de rire, Zelda est incroyablement attachante, cette scène où elle se revèle être la réincarnation d’Hylia est superbe, et que dire du moment où elle demande à Link si elle viendra la sauver de sa cristallisation… A en arracher une petite larme !
Du côté bad guys, Ghirahim est cet excentrique mégalo chelou un brin psychopathe comme on les aime, et l’Avatar du Néant est clairement la genèse de Ganondorf himself, ce qui est pour le coup une sacré révélation sur les origines des ambitions du roi des Gerudos. Difficile de ne pas parler de Fay également, j’étais surpris de voir l’accueil de la fanbase à son sujet, la jugeant trop froide. En même temps… C’est une épée. C’est une arme, elle est l’instrument de son maitre, elle n’a pas de sentiments, donc ce côté froid et tranchant ne m’a vraiment pas étonné. Ceci dit au contact de Link, elle aussi finira par s’attendrir, et la toute dernière scène avec elle est extrêmement émouvante. Après ça, il a été difficile pour moi de jouer à un Zelda et de ne pas penser à Fay au moment où Link récupère la Master Sword.
Que de l'amour ♥
Pour finir comme on a commencé, Skyward Sword est un jeu bridé par sa mécanique de gameplay qui fut sans doute longue et fastidieuse à développer. Certains points sont excellents mais…. Gnaaa il manque toujours ce petit petit truc pour sublimer l’ensemble ! Ma plus grosse déception aura été au niveau de l’exploration, clairement c’est l’aspect de la franchise que je préfère le plus et qui a le plus pris cher pour cet opus. Imaginez juste la seule présence d’un cycle jour/nuit en temps réel, et un coucher de soleil sublissime sur une paisible mer de nuages… C’est de ça dont Skyward Sword a manqué. En dépit d’être très bon il manque de profondeur et d’ambition, ailleurs que sur son gameplay. Il reste néanmoins un excellent Zelda que je prends plaisir à faire, mais peut-être moins que les autres…
Ca y’est les amis, demain, c’est le grand jour !!!
Le 3 Mars 2017, The Legend of Zelda : Breath of the Wild sortira officiellement.
Les 5 jours qui nous séparent de la release seront pour moi l'occasion de revenir chaque soir avec amour et passion sur 5 Zelda (Un par jour, à 20h) qui m'ont profondément marqué avec les expériences qu'ils ont proposé, leur propres univers, histoires et personnages.
Toute chose possède une part d’ombre. Pour l’homme, c’est parfois un objet de fascination, elle façonne même une profondeur chez certains, sa présence répondant au côté animal de notre cœur. Le monde, lui, est fait tel que lumière et ténèbres se succèdent sans jamais s’entrecouper, sauf à un seul court moment : Celui du crépuscule, dans une atmosphère où se mélangent les derniers rayons d’un jour qui se meurt et l’épaisseur d’un ciel nocturne qui doucement s’installe. Deux mondes qui se mêlent un court instant mais qui ne doivent coexister en même lieu et place. Alors quand ces ténèbres envahissent la lumière, seul un homme vêtu de vert et au cœur de loup peut se permettre d’espérer remettre en place l’équilibre délicat d’un monde plein de poésie. Ahouuuuuu~
Je préfère vous avertir de suite : Fanboy ahead. Twlight Princess est à ce jour mon Zelda préféré, bien que j’espère que Breath of the Wild viendra mettre son petit bazar dans la hiérarchie. C’est bien simple, prenez tout ce que Zelda a de meilleur à offrir et mélangez-le, vous obtiendrez ce jeu. Comme Ocarina of Time, il est ultra-complet et épique. Comme Majora’s Mask, il possède cette part sombre plus qu’attirante. Et comme the Wind Waker, il possède cette poésie dans le visuel comme dans la narration. Le jeu se permet d’ailleurs de nombreuses références à ses aînés plus ou moins distillées à travers le jeu, que ça soit dans certains personnages, et même dans le soundtrack. Twilight Princess est cette quintessence du genre, ce mélange parfait de l’ancien et du neuf au service du plaisir infini.
Pas l'temps d'niaiser.
En paix jusqu’ici, Hyrule voit ses régions englouties par ce que l’on appelle le « Crépuscule ». Un monde de ténèbres où les êtres vivants se désincarnent pour errer en fantômes inconscients de leur condition ou en les transformant en monstres qui attaquent à leur tour les humains. Le crépuscule a également un impact sur l’éco-système, il occasionne la sècheresse ou le gel, il pervertit la nature pour la rendre hostile à l’humanité et la conduire à sa perte. Que de l’amour et de la joie en somme, un programme que Link doit déjouer. Le « Héros élu des Déesses » possède l’attribut de ne pas de désincarner au contact du crépuscule mais de se transformer en loup tout en gardant sa conscience. Hyrule se sauve donc à quatre pattes et au museau dans cette aventure, accompagnée de Midona, princesse déchue du Royaume du Crépucule.
Entre Midona et Link, c’est loin d’être une grande histoire d’amour lors des premières heures. Avouant ouvertement se servir de lui pour arriver à leurs objectifs communs, elle se moque volontiers de sa situation et se fiche royalement du sort des habitants d’Hyrule réduits à l’état d’âmes désincarnées. Pour la première fois dans un Zelda majeur, le « compagnon de route » se veut hostile, voire complètement peste envers Link, à contre-courant de ce qui nous avait été servi jusqu’ici. Au fur et à mesure de la progression de l’aventure, Midona ouvrira petit à petit son cœur et révèlera son histoire, celle d’une princesse humiliée qui cherche à ramener la paix à son peuple par n’importe quel moyen. Un destin en commun avec la Princesse Zelda avec qui elle nouera des liens tout particuliers.
Waifu-chaaaaaaaaaaann ♥♥♥
Zelda, parlons-en. J’adore la direction artistique de Twilight Princess en général, qui se veut mature, preuve en est, la plupart des persos sont de superbes réussites à commencer par Link lui-même, classe comme jamais.
Mais concernant Zelda elle-même, c’est encore autre chose. C’est juste la plus belle et la plus badass de toutes. D’une beauté incroyable, d’une élégance rare, d’un charisme ahurissant. Cette Princesse Zelda fait tellement « Grande Dame » dans sa prestance, dans la maturité de ses propos, dans son sacrifice et sa bienveillance, qu’elle en est profondément touchante et attachante. Elle est à mes yeux la Zelda la plus aboutie à ce jour, tant elle se joue des clichés de la « damzelle en détresse », et ça méritait bien un paragraphe ! Marry me, bordel de crotte !
Twilight Princess renoue avec les codes d’origine de la série depuis ses débuts en 3D, à savoir l’exploration en long et en large de grandes plaines, que ça soit à pied, à quatre pattes ou à cheval. Le cycle jour/nuit y est splendide, de la légère brume matinale aux chaudes couleurs orangées du crépuscule, et quel trip d’arpenter les plaines de nuit sous forme de loup…
Forcément, les quêtes annexes sont à foison, dont celle des Âmes de Spectre sur laquelle bon nombre d’entre nous ont laissé des cheveux. On citera également la Caverne de l’Ordalie, l’épreuve pour les vrais, et l’ajout de la Caverne des Ombres pour la version HD sur Wii U. Et sur celle-ci, en mode héroïque, j’en ai sué ! A noter aussi la présence de « bottes » qui permettent de diversifier le gameplay et de pouvoir botter des fesses de plusieurs façons possible. Autant de possibilités qui contribuent à la diversité et au sentiment d’accompli et de satisfaction que peut laisser le jeu.
The Legend of the Shadow of Zelda Colossus.
Difficile de ne pas parler des boss… Plus épiques les uns que les autres, la maîtrise du support Gamecube/Wii depuis The Wind Waker a permis un peu plus de gigantisme et de sensass’ aux développeurs. Les boss sont de vrais vilains et certains d’entre eux sont d’autant plus redoutables que jouissifs à combattre, je pense notamment à Pyrodactylus, le boss de Celestia… A moins que chevaucher et abattre un dragon en plein vol et sous une pluie battante soit la routine pour vous. Si c’est le cas, arrêtez la drogue (ou commencez la). Je n'ose même pas mentionner le combat final en 4 parties absolument dantesque, à en mettre les frissons....
Musicalement, comme d’habitude, c’est une tuerie. A savoir que Koji Kondo n’a pas effectué le boulot tout seul pour cet épisode, étant accompagné de Toru Minegishi et d'Asuka Ōta.
Bien peu nous coûte, et plutôt nous profite ! Le jeu nous abreuve d’une poignée de chefs d’œuvre, à commencer par le thème de la plaine d’Hyrule et certains thèmes de boss, mais aussi des morceaux comme « Midna’s Lament », ou encore « Puppet Zelda » qui m’a particulièrement marqué pour avoir eu le culot de décliner « Zelda’s Lullaby » en une part angoissante et malsaine d’un thème musical de combat épique !
Au passage, faites-vous une fleur et écoutez donc Twilight Symphony, de la team Zelda Reorchestrated (ZREO).
Un chef d'oeuvre absolu.
Vous l’aurez compris, j’ai le cœur qui bat fort pour TP. Incontestablement un chef d’œuvre pour moi d’autant plus que je l’ai terminé de nouveau il y a moins d’un mois et que mes souvenirs sont donc très frais. Tous les aspects du jeu sont incroyables et/ou sublimés par rapport aux précédents titres, que ça soit niveau gameplay, musique, direction artistique, personnages, scénario… Il est pour moi le Zelda ultime à l’heure actuelle, même si je sais qu’au regard de la communauté, il est extrêmement critiqué pour ne pas rompre suffisamment avec les codes. Mais je pense que TP a répondu à une attente, à un besoin de la fanbase qui avait besoin d’un digne héritier d’Ocarina of Time. C’est justement parce qu’il est fidèle aux bases de la série tout en ajoutant ses originalités, le drama de son scénario et le charisme de ses personnages qu’il est si bon. Alors merci Nintendo, du fond du cœur, d’avoir sorti pareil chef d’œuvre.
Le 3 Mars 2017, The Legend of Zelda : Breath of the Wild sortira officiellement.
Les 5 jours qui nous séparent de la release seront pour moi l'occasion de revenir chaque soir avec amour et passion sur 5 Zelda (Un par jour, à 20h) qui m'ont profondément marqué avec les expériences qu'ils ont proposé, leur propres univers, histoires et personnages.
On vit cette période de l’année ou le froid est encore mordant. L’air est moite, irritant. La pluie est battante. La grisaille alentour est déprimante, et après ces nombreux mois d’hiver difficile, on a besoin de cette cure de soleil… Alors fermez les yeux et imaginez juste. Une île au sable chaud, à l’air doux qui caresse le visage, un océan azur à perte de vue, et vous êtes là, prêt à partir, à naviguer sur cette mer paisible et chaleureuse. Le vent souffle, la voile se tend… L’aventure vous tend les bras. The Wind Waker est cette aventure évasive, ensoleillée et incroyablement rafraîchissante qui vous fera bronzer depuis votre canapé, mais qui marquera également votre cœur de par son design innocent derrière lequel se cache une maturité déroutante.
J’ai un lien tout particulier avec The Wind Waker. C’est mon tout premier Zelda. Comme un signe du destin pour la saga qui allait marquer ma vie de son emprunte, c’est le jour de l’anniversaire de mes 12 ans que j’ai reçu le graal, tout comme Link reçoit la tenue du héros pour ses 12 ans qui marquera le début de son aventure. Je m’en souviens encore comme si c’était hier, ce fameux pack collector avec la GameCube grise et Ocarina of Time version CD à l’intérieur… Le genre de souvenir qui bénit votre enfance.
Comme d’hab, l’aventure commence par un dodo.
C’est bien connu ; avant d’être un héros, soyez une feignasse.
Comment ne pas parler de the Wind Waker comme d’un chef d’œuvre absolu ? On parle pourtant d’un jeu plutôt mal barré lors de la révélation de son premier trailer à l’E3, provoquant une levée de bouclier de la fanbase quand celle-ci attendait un Zelda dans la foulée artistique d’OoT et MM sur Gamecube. Au final, the Wind Waker a mis tout le monde d’accord, sa plastique est certes minimaliste, mais proprement indémodable, et son monde d’autant plus attachant que certains des personnages qui l’habitent marquent par leur humour et leur fraîcheur.
Vous ne connaîtrez jamais un commerçant qui vous donne autant de love que Terry.
Thaaaaaaank youuuuuuuu !
Pour la première fois dans un Zelda majeur depuis A Link to the Past, Link se trouve avoir une famille : Une grand-mère et une petite sœur pour qui on sent son profond attachement dès les premières minutes du jeu. Ce p’tit bonhomme se veut très attachant de par son expressivité et ses efforts pour porter secours à ceux qu’il aime. Il est peut-être même le Link le plus drôle et expressif jamais vu jusque-là, le style cartoonesque et ses grands yeux aidant bien à ce but. Impossible de ne pas esquisser un sourire au moment de le voir se viander méchamment sur la Tour des Dieux…
Le plus gros plaisir que peut procurer ce jeu, restera sans doute pour moi ces longues traversées en mer. Le bruit des flots, les mouettes dans le sillage du Lion Rouge, ce bonnet de Link dans le vent, et cette musique divine, « The Great Sea » dont je ne me lasserai probablement jamais. The Wind Waker est un mélange improbable entre une croisière paisible et une aventure épique avec pour finalité le destin du monde entre les mains d’un garçon de 12 ans. Comme quoi, il y a énormément de courage dans un si p’tit corps !
Mr. Old but Gold
Croire que The Wind Waker est un « Zelda pour enfants » serait une énorme erreur d’appréciation, derrière son design arrondi se cache une histoire profonde, qui touche son point de maturité avec le traitement de Ganondorf. Le roi des Gerudo, le fier voleur sur son destrier noir nous apparait désormais vieilli, le cœur brisé de voir le royaume qu’il a toujours rêvé de conquérir noyé sous les flots. Il rêve encore de cet Hyrule qu’il a voulu faire sien, il vit désormais dans un passé qui le tiraille entre regrets, amertume et jalousie. On nous apprend alors que cette ambition de conquête de Ganondorf était loin d’être gratuite, mais bien plus motivé par le dégout de ses terres d’origine où survivre est immensément difficile à l’inverse d’Hyrule et de son climat paisible. Ce Ganondorf, résigné et bizarrement… « humain » est un trait unique à Wind Waker, et nous montre pour la première fois les faiblesses du personnage qu’on captait comme purement cruel jusqu’ici. Et rien que pour ça, le jeu mérite un câlin. Il marque clairement l’avènement d’une ère nouvelle pour la série, les premières esquisses d’un Hyrule nouveau que l’on verra développé dans Phantom Hourglass et Spirit Tracks.
Non, 10 heures c'est pas excessif, non non.
Je pourrais écrire un bouquin sur The Wind Waker. Sa fraicheur chaleureuse, son humour, ses personnages, sa patte graphique, ses musiques, son culot… pour toutes ces raisons c’est un jeu qui se doit d’être joué pendant des années encore, et mérite sa place au panthéon du pixel. Comme beaucoup d’autres Zelda majeurs, il a eu droit à son remake HD. J’avoue que ça m’a étonné, pour moi le jeu était indémodable tant son rendu est lisse et propre, mais Nintendo a réussi à sublimer un peu plus le jeu en retravaillant les effets de lumière. Si la version 2003 est indémodable, la version 2013 l’est d’autant plus. The Wind Waker, quel qu’en soit la forme, n’est que de l’amour jeté à la figure du joueur pour notre pur bonheur.
Le 3 Mars 2017, The Legend of Zelda : Breath of the Wild sortira officiellement.
Les 5 jours qui nous séparent de la release seront pour moi l'occasion de revenir chaque soir avec amour et passion sur 5 Zelda (Un par jour, à 20h) qui m'ont profondément marqué avec les expériences qu'ils ont proposé, leur propres univers, histoires et personnages.
Dimanche 26/02 : Ocarina of Time - CLIQUEZ ICI Lundi 27/02 : Majora's Mask
Mardi 28/02 : The Wind Waker
Mercredi 1/03 : Twilight Princess
Jeudi 2/03 : Skyward Sword
Mesdames et Messieurs, bienvenue à Termina, pays au destin tragique peuplé de marchands un brin psychopathes. C’est aussi le coin d’aliens kidnappeurs de vaches, d’amoureux transi maudits et de danseurs de rue excentriques. Ici tout vous tombe dessus, à commencer par cette Lune au faciès plus qu’angoissant. Attention également aux sales gamins voleurs de cheval et d’ocarina !
Termina est tel le Bronx d’Hyrule, comme un quartier sombre dans lequel on s’est perdu et qu’on aimerait oublier mais dont l’aura sombre nous attire irrémédiablement… Bas les masques !
Majora’s Mask est sorti sur Nintendo 64 un an après Ocarina of Time et en constitue la suite. Grave erreur serait que de penser que le jeu est un bête Ocarina 1.2, car même si il en a hérité la plastique et les sonorités, Majora’s Mask n’a plus rien à voir avec son aîné sur le plan scénaristique et artistique. Adieu les vertes plaines paisibles d’Hyrule, adieu Zelda, Ganondorf, et la narration initiatique un peu convenue d’OoT. Bonjour Termina et son paysage torturé, son environnement hostile, ses personnages souvent bizarres voire malsains, on se retrouve comme perdu au milieu d’un bad trip cauchemardesque. Et pour ça, bah encore une fois… chapeau Nintendo.
C’est pour ça que Majora’s est reconnu comme l’un des meilleurs Zelda, car encore aujourd’hui, il est peut-être le seul de son espèce à avoir osé trancher le lien avec l’ADN de la série pour proposer une aventure certes « Zeldaesque » dans la forme mais très sombre sur le fond, qui sort complètement de l’histoire inhérente aux terres d’Hyrule à grands coups de Déesses et de Triforce. Si Hyrule est la lumière éclatante, Termina en est l’ombre torturée, un côté sombre qui a d’ailleurs inspiré bon nombre d’histoires et de fanfictions sur le web, dont le célèbre Creepy Pasta sur l’histoire de "Ben" et la cartouche maudite de Majora’s Mask.
Je ne sais pas s’il existe un Zelda qui aura autant marqué la communauté. Il est le mouton noir de la famille, isolé, pas comme les autres dans les codes et dans les gênes, mais si bon !
Difficile pour moi de ne pas revenir sur ce court métrage absolument incroyable réalisé l’année dernière par EmberLab, dont la musique est signée Theophany, lui-même auteur de 2 albums de remixes sur Majora’s Mask d’un niveau plus qu’exceptionnel. La communauté MM, c’est du lourd !
L’un des éléments les plus marquants dans Majora’s Mask, ce sont les personnages non-jouables. En y repensant, je pense qu’aucun Zelda à date ne possède de personnages aussi travaillés, ayant tous une histoire, un truc à raconter. La conséquence de tout ça, c’est un nombre de fous de quêtes annexes qui se centralisent autour de la quête des masques, et un univers extrêmement profond qui mélange le torturé au what the fuck total. Le Zora guitariste un peu flambé, les amoureux Anju et Kafei incroyablement émouvants et tragiques, Tingle et sa trentaine de la lose bidonante, Skull Kid et sa solitude touchante sont autant de persos parmi d’autres qui marqueront notre périple à travers Termina.
A l’image du jeu, le bestiaire et les boss paraissent sous acide, donc rien d’étonnant dans Majora’s Mask quand il faut affronter une sorte d’alligator sous crack chevauché par une grenouille orange fluo à peu près dans le même état. Narmol. Rien d’étonnant non plus au moment d’affronter, en haut de la montagne Goron, un boss proprement inoffensif qui passe son temps à… vous fuir. Faut pas chercher, Majora a ses raisons que la raison s’en bat la race.
¯\_(ツ)_/¯ Wut dafaq is that.
Musicalement, Majora possède sa propre emprunte, ce qui constitue un joli coup car tout comme son aîné OoT, il a fallu gérer avec la carte son assez limitée de la 64 pour créer la bande audio. « Pas d’prob, Bob » s’écria alors Koji Kondo, sortant de son placard des mélodies aussi tordues que le jeu, se payant même le luxe de créer quelques chefs d’œuvres absolus au passage : Le thème des Géants forcément, le fameux « Song of Healing » mais aussi « The Last Hour », si prenante que je m’étais payé le trip de l’écouter le soir du 21 Décembre 2012. Mais si, vous savez, le fameux jour de la « fin du monde »…
"You've met with a terrible fate..."
Je vous parle de Majora avec beaucoup d’affection aujourd’hui, ce qu’il faut savoir c’est qu’il était mon 6e ou 7e Zelda et qu’au tout début, je l’ai purement et simplement…. détesté. Si, si ! Tout m’a rebuté ! L’esthétique du jeu (Le marais a si mal vieilli…), les temples me paraissaient insipides, les boss ridicules, l’ambiance du jeu ne prenait tout simplement pas et je trouvais ça naze, limite repoussant. Puis j’y suis retourné une fois. Puis deux. Puis trois, et au final je me suis laissé complètement charmé par tout ce qui fait l’originalité du jeu, à savoir son univers complètement barré qui tranchait par rapport aux autres et à tous les avantages que ça offre niveau expérience, aussi bien artistiquement qu’au niveau du gameplay.
"Donne moi ta thune uech, c'est l'ghetto ici"
Aujourd’hui la version 3DS est passée par là, elle a offert une seconde jeunesse au jeu, il est encore plus flamboyant et incroyable à jouer. MM est un condamné. Un éxilé résolu à vivre dans l’ombre d’Ocarina of Time, il est silencieux, discret. Il n’est pas lumineux, il ne raconte pas la légende d’Hyrule, mais l’expérience qu’il propose est d’autant plus riche. Si vous n’avez jamais joué à Majora’s mask foncez dessus, vous serez peut être rebuté un temps, mais ses ténèbres vous charmeront à coup sûr !
…..Mais bon, autant le faire après Breath of the Wild maintenant