Le 3 Mars 2017, The Legend of Zelda : Breath of the Wild sortira officiellement.
Les 5 jours qui nous séparent de la release seront pour moi l'occasion de revenir chaque soir avec amour et passion sur 5 Zelda (Un par jour, à 20h) qui m'ont profondément marqué avec les expériences qu'ils ont proposé, leur propres univers, histoires et personnages.

Dimanche 26/02 : Ocarina of Time
Lundi 27/02 : Majora's Mask
Mardi 28/02 : The Wind Waker
Mercredi 1/03 : Twilight Princess
Jeudi 2/03 : Skyward Sword



Je ne vais pas vous faire l'offense de vous présenter Ocarina of Time. Le jeu vidéo sait ce qu'il doit à ce titre, tant il a posé les bases de ce que sont la plupart des hits dont vous vous régalez aujourd'hui sur PS4 et One. Le titre qui a littéralement écrit la légende. OoT est ce classique parmi les classiques dont on ne pourra jamais se lasser.

J'ai 25 ans actuellement. L'âge de lâcher la manette diront certains, et pour sûr, je l'ai lâchée. Les jeux vidéo ne me parlent plus autant qu'avant, le public a changé, le contenu des jeux et la politique des développeurs aussi. Aujourd'hui cette industrie s'adresse à un public qui n'est plus celui de ma génération, celle qui tique toujours à l'idée d'avoir recours à des mises à jour et de payer du contenu supplémentaire pour avoir affaire à un jeu complet. Ça s'applique même à Zelda aujourd'hui, flippant....
Sachant qu'un Zelda "majeur" sort tous les 5 ans, Breath of the Wild risque d'être mon "dernier" Zelda. Qui sait ce qui peut se passer en 5 ans ? Exilé sur une île déserte ? Mort en essayant de battre le record de la plus longue masturbation ? Ou bien peut être que le pays aura choisi Marine Le Pen pour le diriger et qu'elle refusera l'entrée sur le territoire de tous ces produits japonisants, pervers et avilissants qui profanent les valeurs de la patrie française ?
J'aurais surtout probablement la trentaine ou pas loin au moment ou le prochain Zelda majeur sortira. Aie, mon enfance.

Ocarina of Time n'a pas été mon premier Zelda. Il a été mon deuxième derrière Wind Waker. De mes yeux d'enfants, OoT avait déjà cette patte "mature", "supérieure", que ce soit dans la plastique ou dans le contenu. Il était aussi plus dur, plus exigeant. Il y avait un Link adulte, la possibilité de vivre 2 époques. Voyager dans le temps, bordel !
Mes premiers pas sur OoT ont été difficiles, quand on est gosse, on se laisse d'abord conquérir par un visuel. Même si la direction artistique était terrible, le jeu avait graphiquement pas mal vieilli, certains sprites 2D de la 64 abîmaient un peu les yeux, d'autant plus que le jeu passait pour moi juste derrière un Wind Waker flamboyant au style graphique certes minimaliste mais propre et intemporel. Ceci dit, la richesse du jeu a tôt fait de faire taire ces quelques bourbiers visuels vieillissants.



Ce que le gosse que j'étais ne réalisait pas, c'était le coup de maître sensationnel que Nintendo était parvenu à réaliser sur un jeu pourtant sorti en 1998. Cet environnement 3D riche, cette vaste plaine d'Hyrule dans laquelle on était libre de bouger, ce cycle jour/nuit en temps réel... Zelda venait de poser les bases de ce que l'Open World allait être pour les 20 prochaines années. Tant de choses à faire et tant de liberté au bout de la manette.



Une liberté totale de découvrir un monde varié et diablement bien inspiré. De la faune et la flore de la Forêt Kokiri aux étendues arides de la vallée Gerudo, la richesse artistique d'Ocarina of Time est incroyable et puise son inspiration d'un peu partout, en témoigne le temple de l'Esprit et son architecture égyptienne, par exemple.
Forcément, pas de bon jeu sans une bonne OST, là encore Ocarina of Time excelle et propose des mélodies qui font aujourd'hui figure de classiques. Une simple recherche YouTube suffit à comprendre la portée et l'impact de l'OST sur sur la communauté des joueurs, avec des milliers de remix à toutes les sauces.



D'un point de vue personnel, OoT a été une baffe, alors que j'ai du y jouer en 2003 ou 2004. Le jeu avait déjà 6 ans... Il représente à mes yeux la base absolue d'un Zelda, à l'état le plus brut qui soit, dans sa conception, son cheminement narratif, les persos en présence... Encore aujourd'hui je ressens beaucoup de plaisir à y jouer, même si maintenant je le connais par coeur. Les quasi 20 années qui nous séparent de la sortie du jeu n'empêchent pas Navi d'être toujours aussi brise-burnes, mais ça fait aussi parti de son charme.

A demain pour Majora's Mask !